Un hélicoptère militaire allemand Tigre se crash à Viens
Ce mercredi 8 novembre, un hélicoptère militaire allemand s’est crashé sur la commune de Viens à proximité du croisement de la RD 33 et la RD 155 aux alentours de 15h15. L’appareil, un modèle Tigre, participé à un exercice mené avec la base école du 2e Régiment d’hélicoptère de combat (RHC) du Luc dans le Var. Selon les premières constations des enquêteurs, l’aéronef aurait percuté une ligne à très haute tension passant sur le territoire de la petite commune vauclusienne située à la frontière avec les Alpes-de-Haute-Provence. Au final, plus de peur que de mal puisqu’aucune victime n’est à déplorer. Les deux pilotes, seuls personnels à bord, ne sont pas blessés.
A la suite de l’accident la RD 155 a été coupée. Par ailleurs, les câbles de la ligne ayant été sectionné, plus d’une vingtaine de foyers ont été privés d’électricité. « Les services d’Enedis et de RTE sont mobilisés pour rétablir le service », explique la préfecture de Vaucluse qui précise également que les opérations de secours ont mobilisé 10 gendarmes, 17 secouristes du SDIS de Vaucluse avec leurs 5 engins ainsi qu’une dizaine de militaires français et allemands. Une enquête est ouverte pour préciser les causes de cet accident.
Déjà un Rafale en 2021 et un Mirage en 2014 Dans ce secteur, un avion de chasse Rafale B avait vécu la même mésaventure à quelques kilomètres de Viens en février 2021. Le jet avait sectionné 3 câbles d’une ligne à moyenne tension lors de son passage durant un vol d’entrainement à très basse altitude (entre 80 et 150 mètres du sol) dans les environs du village du Castellet, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Endommagé lors de l’incident, l’appareil de la 4e Escadre de chasse de Saint-Dizier, qui volait en patrouille avec un autre Rafale, avait été alors contraint de se poser en urgence, une dizaine de minutes plus tard, sur la Base aérienne (BA) 115 d’Orange-Caritat. Par ailleurs, il y a près de 10 ans un Mirage 2000 B s’était écrasé dans les collines de Viens en août 2014. L’appareil biplace avait décollé de la base aérienne d’Orange pour un vol d’entrainement avant de connaître un problème technique. Les deux pilotes, sains et saufs, avaient pu s’éjecter avant le crash.
Un hélicoptère militaire allemand Tigre se crash à Viens
Alors que la promulgation par le président de la République de la prochaine Loi de programmation militaire (LPM) devrait intervenir imminemment, quel impact aura l’adoption de ce texte pour le Vaucluse ?
Adoptée par le parlement, il y a une quinzaine de jour, la Loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030 devrait, sauf avis contraire du Conseil constitutionnel (ndlr : qui a finalement censuré 11 articles), être promulguée par le président de la République dans les tous prochains jours. Cette LPM prévoit un investissement de 413 milliards d’euros pour les 7 prochaines années. C’est 40% de plus par rapport à la précédente Loi (295 milliards pour 2019-2025). Pour y arriver, l’effort de défense national sera porté à 2% du produit intérieur brut (PIB) entre 2025 et 2027.
Répondre aux nouveaux objectifs sécuritaires Pour 2023, le budget de la défense a été fixé à 43,9 milliards d’euros. Avec la nouvelle LPM, ce budget (le 2e de l’Etat) augmentera de 3,3 milliards en 2024 et 2025, de 3,2 milliards en 2026 et 2027 et de 3,5 milliards en 2028, 2029 et 2030. De quoi atteindre plus de 68 milliards d’euros à l’horizon 2023. Objectif pour ce budget des armées très largement à la hausse : répondre aux enjeux sécuritaires liés à la nouvelle situation internationale. Oubliée donc la récolte des fruits des dividendes de la paix impulsée après la chute du mur de Berlin. Si certains ont alors prophétisé la fin de l’Histoire, force est de reconnaître que celle-ci est plutôt un éternel recommencement. L’attaque de la Russie contre l’Ukraine, avec le retour impensable de la guerre en Europe, ainsi que les menaces toujours plus grandissantes de la Chine envers Taïwan sont là pour nous le rappeler cruellement. Jusqu’alors en chute libre, les dépenses militaires mondiales connaissent un rebond considérable depuis le début de l’invasion russe et la prise de conscience qu’un conflit de haute intensité pouvait à nouveau éclater. C’est dans cette logique que le budget des armées françaises vise désormais à répondre à ces menaces via le renouvellement des matériels existants mais aussi la modernisation de la dissuasion nucléaire, le renforcement du renseignement militaire, les investissements dans les défenses cyber, sol-air, spatiale et maritime, l’objectif de disposer de 105 000 réservistes…
31 Rafale pour la BA 115 et 37 Serval pour le 2e REG Dans le cadre du renouvellement des matériels, la LPM prévoit donc notamment l’acquisition de 31 Rafale. Les premiers avions devant rejoindre la BA (Base aérienne) 115 d’Orange à partir du troisième trimestre 2024. C’est là, en effet, que sera déployé le futur 5e escadron dubiréacteur ‘omnirôle’ de Dassault dont le chantier des infrastructures d’accueil a commencé début 2023. Des travaux (voir vidéo ci-dessous) d’un montant de 180M€ qui vont permettre la construction de nouveaux hangars, d’ateliers, de bureaux et des simulateurs de vol mais aussi d’aménagements des pistes, de voies de roulement, de réseaux souterrains, d’éclairage des balises lumineuses et de parkings avions. La base vauclusienne a, par ailleurs, déjà fait l’objet de nombreux travaux de modernisation et de réaménagement lors de la Loi de programmation précédente, comme avec l’édification d’un nouveau mess.
Dans le même temps, les 900 hommes du 2e régiment du génie de la Légion à Saint-Christol devraient réceptionner 37 véhicules de combat Serval d’ici 2030. Une remilitarisation du Vaucluse qui fait suite au départ des 800 hommes du 1er Régiment étranger de cavalerie de la Légion à Orange qui avaient rejoint Carpiagne en 2014, le démantèlement du site de missiles nucléaires du Plateau d’Albion à la fin des années 1990 (aujourd’hui reconverti en Laboratoire souterrain à bas bruit) ou bien encore la dissolution du 7e génie des chasseurs alpins en 1993 dont la caserne Chabran abrite désormais la préfecture de Vaucluse et le Crous d’Avignon.
A ce jour, le nombre de militaires s’élève à 2 670 en Vaucluse. Un chiffre qui se monte à 5 799 personnes si l’on intègre les familles. A cela s’ajoute 356 réservistes. Un nombre qui devrait atteindre 700 en 2030. Cette présence n’est pas sans impact sur la vie économique du département puisque le ministère des Armées verse 98M€ de salaires chaque année. De quoi générer la création de 1078 emplois induits dans les services et les petits commerces de proximité ainsi que 11M€ de paiements directs du ministère des Armées aux 189 entreprises et fournisseurs locaux départementaux. Dans le même temps, 26 000 ressortissants de l’Office national des combattants et des victimes de guerre sont dénombrés en Vaucluse alors que le département reçoit 189 000€ d’aides de solidarité aux anciens combattants.
352M€ d’investissements Par ailleurs, sur cette période 2024-2030, la LPM a budgété 352M€ d’investissements pour les infrastructures militaires vauclusiennes dont plus de 120 logements construits ou rénovés. S’ajoute également 62M€ cumulé des achats par les unités militaires locales (prestations d’entretien, services à la personne, réparations…) ainsi que 6,5M€ de dépenses liées au Plan Famille 2 visant à « limiter les impacts des engagements opérationnels et des mutations fréquentes sur la vie personnelle, familiale et professionnelle ».
La défense en Vaucluse s’est aussi un secteur industriel qui se renforce à l’image de l’inauguration du nouveau siège social d’Eurenco à Sorgues en mai dernier transféré depuis la région parisienne. Le leader européen des poudres et explosifs, qui fabrique notamment une partie des obus des canons Caesar, marque ainsi son enracinement dans le département où le groupe y emploie près de 400 salariés. Un attachement qui vient aussi de se traduire par la création d’une nouvelle formation via l’installation d’une antenne du Campus pyrotechnie du futur de Bourges au sein du Campus de la CCI de Vaucluse à Avignon. Une quarantaine de personnes de la région devrait venir s’y former dès la rentrée prochaine. Mais l’industrie de la défense ne se limite pas Eurenco puisqu’on dénombre en tout 21 sous-traitants de l’armement dans le Vaucluse. L’ensemble représentant 613 emplois.
Un hélicoptère militaire allemand Tigre se crash à Viens
Le 1er REG (Régiment étranger du génie) de la Légion étrangère est le premier régiment de génie de l’armée française à développer une capacité de combat fluvial. C’est ce que vient d’annoncer le colonel François Perrier, chef de corps du 1er REG, après les tests d’évaluation ‘technico-opérationnelle’ de l’Embarcation fluviale du génie (EFG) menée par la Section technique de l’armée de Terre (Stat). En effet, en janvier 2022, dans le cadre d’une réflexion lancée par le Centre de doctrine et d’enseignement du commandement de l’armée de Terre, le régiment gardois avait été choisi pour évaluer une vedette de type ‘Littoral’ afin de faire évoluer les doctrines françaises de combat fluvial.
Aux JO de Paris et à la coupe du monde de Rugby ? « Les essais conduits par les plongeurs du régiment, appuyés par un groupe de combat ont donné entière satisfaction : puissance, maniabilité, agencement de l’espace intérieur, discrétion sonore et position de l’armement à bord », explique le 1er REG. L’objectif étant pour les képis blancs de disposer de nouvelles capacités de reconnaissance de zone, de la sécurisation d’un point de franchissement, de mise en place de plongeurs de combat du génie, de transport de personnel et de logistique et d’évacuation de ressortissants. Cette phase de test des embarcations ayant été un succès, « les entraînements tactiques peuvent débuter », poursuit le colonel François Perrier. Pour cela, les hommes du 1er REG vont disposer d’ici quelques semaines de trois nouvelles vedettes supplémentaires. Selon la DGA (Direction générale de l’armement), ce type d’embarcation devrait connaître leur baptême du feu lors de la sécurisation des cours d’eau à l’occasion de la prochaine coupe du monde de Rugby et des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Spécialiste amphibie Régiment de génie d’assaut de la 6e brigade légère blindée (6e BLB), le 1er REG assure des missions d’appui à la mobilité, à la contre mobilité et d’aide au déploiement d’urgence. Il est en outre apte à effectuer des missions de participation directe au combat interarmes et d’appui aux opérations spéciales. Spécialiste amphibie, le régiment est l’acteur principal dans les opérations d’aménagement des plages, de vérification de non pollution, l’organisation de l’embarquement et du débarquement de véhicules des unités de la brigade. Basé à Laudun-l’Ardoise, l’unité créée en 1984 sous l’appellation de 6e régiment étranger de génie avant de prendre son nom actuel en 1999, dispose d’un effectif d’environ 800 hommes et compte 6 compagnies (1 de commandement et de logistique, 3 combat mécanisées, 1 de réserve ainsi qu’une d’appui comprenant dans ses rangs les plongeurs de combat du génie et un groupe d’élément opérationnel de déminage et dépollution).
L.G.
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La durée du service militaire obligatoire à Taïwan va être étendue de quatre mois à un an à partir de 2024 – en raison des menaces croissantes de la Chine à l’égard de l’île, a annoncé début janvier la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen. Dans un sondage réalisé par la Fondation de l’opinion publique taïwanaise en décembre dernier, 73 % des personnes interrogées dans le pays soutenaient cette mesure.
Moins de 30 pays dans le monde imposent encore un service militaire à leur population. Et parmi ceux qui le font, quatre mois représentent une période relativement courte. À l’origine, Taïwan exigeait un service de deux ans, mais cette durée a été progressivement ramenée à quatre mois à partir de 2013, dans l’intention de s’appuyer davantage sur les volontaires et les militaires professionnels.
Comme le montre notre graphique, la Corée du Nord se situe à l’autre extrémité de l’échelle, bien que les chiffres rapportés à ce sujet varient. Le Guardian fait état de 10 ans pour les hommes et de 7 ans pour les femmes en 2015, tandis que l’Indian Express avance des chiffres plus proches de 8 ans pour les hommes et de 5 ans pour les femmes. Selon les médias, les personnes qui font partie des élites nord-coréennes sont généralement en mesure d’éviter la conscription.
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Après 34 ans de service et 235 000 heures de vol, le célèbre avion à aile delta de Dassault quitte le ciel de Vaucluse.
Emotion et fierté hier sur la base aérienne d’Orange qui avait invité 3 000 personnes, des civils, des militaires, mais aussi 500 enfants des écoles alentour à l’occasion du retrait de service de ces avions de chasse de légende basés dans les hangars depuis 1988.
De tous les combats Le Mirage C (pour chasse) RDi (pour radar doppler à impulsions) a combattu dans le Golfe Persique, pour l’opération « Daguet » dans les années 90 comme pour « Barkhane » au Sahel dans la dernière décennie, il a aussi été la vedette du film de Gérard Pirès avec Benoît Magimel et Clovis Cornillac tourné dans le ciel d’Orange en 2005. Jeudi après-midi, ils étaient tous là, les mécaniciens, les pilotes et les vétérans, leurs amis, leurs familles pour assister aux derniers vols de cet escadron de chasse. Ils se sont remémoré ce qu’était ce fleuron de l’Armée de l’Air, avec un radar embarqué qui permettait de voir et de tirer vers le sol des missiles en volant à Mach 2,2, c’est à dire 2,2 fois la vitesse du son, soit 2 300km/h… Ils étaient tous alignés sur le tarmac de la BA 115, avec des dérives différentes qui arboraient leurs couleurs : le 1er escadron Vendée, l’EC 2/5 Ile de France, l’EC 2/12 Picardie, l’EC 3/5 Comtat Venaissin.
La Paf en invitée vedette Invitée vedette, la Patrouille de France et ses 8 Alfajets, venus en voisins de la Base de Salon de Provence, siège de l’Ecole de l’Air où naissent tous les « poussins », les futurs « Top Gun ». En formation « losange », « diamant », « tonneau », ils ont fait pendant de longues minutes leurs acrobaties réglées au millimètre, dans un ciel nuageux et incertain, suivis par leur panache de fumigènes tricolores reconnus dans le monde entier. Une chorégraphie de prestige et d’excellence qui fait l’admiration de chacun, et tous les spectateurs applaudissaient leurs passages, conquis par autant de virtuosité et de savoir-faire.
Les Rafale prendront la relève en 2024 Pendant 2 ans, les riverains de la BA 115, à jonquières, Camaret ou Violès, vont pouvoir respirer, sans nuisance sonore puisque le successeur du Mirage 2 000, le Rafale n’arrivera qu’en 2024 … En attendant, les hélicoptères Fennec, basés ici depuis 12 ans, assurent la surveillance du territoire, la police du ciel pour les petits avions de tourisme, les planneurs, les ULM. Ils sont capables de les prendre en chasse et de les neutraliser si, par hasard, leur venait la mauvaise idée de survoler des sites sensibles comme les centrales nucléaires par exemple.
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Après une légère baisse suite à la crise économique de 2008, les dépenses militaires mondiales sont reparties à la hausse depuis l’année 2015. Comme le révèlent les données de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), ce sont les pays qui se sentent géographiquement et historiquement menacés par la Russie qui ont le plus augmenté leurs budgets militaires au cours de la dernière décennie. Certaines des plus fortes hausses ont ainsi été observées en Lituanie (+157 %) et en Lettonie (+127 %), alors que l’Ukraine (+76 %), la Moldavie (+44 %) et l’Estonie (+37 %) ont également considérablement boosté leurs dépenses.
Dans les pays baltes, la hausse du budget a notamment permis d’atteindre l’objectif de l’OTAN, qui recommande de consacrer 2 % du produit intérieur à la défense. De son côté, l’Ukraine y consacrait plus de 4 % de son PIB en 2020, soit à peu près autant que la Russie. Alors que les dépenses russes ont fluctué entre 3 % et 5 % du PIB au cours de la dernière décennie, celles de l’Ukraine ont dû considérablement augmenter pour atteindre la barre des 4 %, alors qu’elles n’étaient que de 1,5 % en 2011.
Certains pays asiatiques comme l’Inde et la Chine, mais aussi le Pakistan et l’Indonésie, ont aussi nettement rehaussé le budget de leurs armées au cours des dix dernières années. Si l’on compare ces dépenses aux PIB des pays respectifs, elles ont toutefois augmenté en phase avec la production économique depuis 2011. Ces dernières s’établissent à environ 3 % du produit intérieur en Inde et à moins de 2 % en Chine. Quant à la Turquie, elle a gonflé son budget d’environ 50 % sur la période, le faisant passer de 2 % du PIB en 2011 à près de 3 % en 2020.
Dans le cadre de la loi de programmation militaire, la France a augmenté ses dépenses de défense de 7 % au cours de la décennie passée, atteignant 2,1 % du PIB en 2020. Seule une dizaine de membres européens de l’OTAN ont atteint l’objectif des 2 % du PIB. Outre la France, il s’agit des pays baltes, de la Pologne, de la Roumanie, du Royaume-Uni, du Portugal, de la Croatie et de la Grèce. Les pays qui ont consacré moins d’argent à la défense au cours de la dernière décennie sont généralement ceux dont les dépenses étaient déjà particulièrement élevées par rapport au PIB, comme les États-Unis et l’Arabie saoudite.
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En matière d’effectifs militaires, aucune armée au monde ne peut rivaliser avec celle de la Chine. Selon les estimations de Global Firepower, la République populaire compte environ 2 millions de soldats actifs. En comparaison, les forces américaines et russes emploient respectivement autour de 1,4 et 0,85 millions de personnels actifs. Mais si on évalue la puissance globale des forces armées de la planète – en tenant compte, entre autres, du matériel, des armes déployées et de l’industrie disponible – les États-Unis conservent la tête du classement, devant la Russie et la Chine, respectivement deuxième et troisième.
Comme le montre notre graphique, quatre des huit plus grandes puissances militaires mondiales sont aujourd’hui localisées en Asie. Le Japon, qui ne cesse d’accroître ses capacités militaires face aux tensions géopolitiques régionales, et la Corée du Sud, qui entretient une armée relativement massive (plus de 600 000 soldats), sont classés respectivement cinquième et sixième (derrière l’Inde et ses 1,5 millions de soldats). Avec des troupes régulières beaucoup plus modestes en nombre (un peu plus de 200 000), la France figure quant à elle au septième rang mondial.
Pour déterminer la puissance militaire d’une nation donnée, l’indice calculé par Global Firepower se base sur plus de 50 indicateurs, allant des capacités militaires et logistiques à la stabilité économique, en passant par la main-d’œuvre, les industries et les ressources naturelles à disposition.
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La base aérienne 115 d’Orange organisait jeudi dernier son 1er rallye citoyen 2021 au profit d’une centaine d’élèves de différents collèges du Vaucluse.
Au programme, des ateliers d’une trentaine de minutes consacrés à la protection des citoyens avec la participation de l’UDSP Vaucluse (Union départementale des Sapeurs Pompiers du Vaucluse) du SDIS 84 et du groupement national de Gendarmerie de Vaucluse. La thématique ? L’éducation morale et civique, focalisée sur ce qu’est une cérémonie patriotique, avec la participation de l’Onac-vg 84 (anciens combattants et victimes de guerre).
Les écoliers ont également été sensibilisés à l’action citoyenne que représente la préservation de la nature, grâce aux interventions de l’Office national des forêts et du Parc naturel régional du Mont-Ventoux. L’enjeu était de les informer autour de l’engagement citoyen que constituent les métiers du personnel militaire, au travers de présentations réalisées par la section d’information et de recrutement de l’armée de l’air et de l’espace de la base, le Cirfa Terre antenne d’Avignon, le Cirfa Marine antenne d’Avignon, et le CNSJ de Nîmes (Centre du service national et de la jeunesse).
Deux ateliers d’activités physiques ont été organisés pour promouvoir l’esprit d’équipe et le goût de l’effort chez nos jeunes participants, sous la direction des spécialistes des sports et du Ciiraa (Centres d’instruction et d’information des réserves de l’Armée de l’air) de la base. Le dernier atelier de cette intense journée d’immersion aura permis aux collégiens de nourrir une réflexion sur ce qu’ils auront pu retenir de ces différentes expériences.
L.M.
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La Patrouille de France vient de réaliser un vol d’entrainement au mont Ventoux. L’occasion pour la PAF (Patrouille acrobatique de France) de réaliser une superbe vue de cette rencontre avec le Géant de Provence. Le cliché permet aussi de constater l’alignement parfait du reflet de la formation sur les pentes enneigées du mont Chauve.
Affecté à la Base aérienne 701 à Salon-de-Provence, la Patrouille de France est habituée au ciel de la région. Des Alpilles au Luberon en passant par le Vaucluse et la Camargue, l’équipe de vol acrobatique militaire créée en 1953 fait ainsi régulièrement le bonheur des fans d’aviation lors de ces cessions d’entrainement.
Naviguant depuis 1981 sur l’avion franco-allemand Alphajet, la Paf a pour mission de représenter l’Armée de l’air et de l’espace à travers le monde. Un rôle d’ambassadeur aéronautique que la Patrouille a notamment tenue en 2019 à l’occasion des 80 ans de la Base aérienne (BA) 115 d’Orange-Caritat ou bien encore lors de l’Avignon Air show de l’aéroclub vauclusien où près de 40 000 spectateurs s’étaient donnés rendez-vous sur le tarmac de la cité des papes pour assister notamment aux évolutions de la formation tricolore.