Jazz in Arles, le grand rendez-vous des amoureux du jazz du 22 au 25 mai
L’association du Méjan nous invite à vivre quatre jours durant au rythme du jazz, dans la belle salle de la Chapelle du Méjan à Arles, du mercredi 22 au samedi 25 mai.
Il y a des rendez-vous qu’on ne peut manquer. Pour sa 28ᵉ édition, Jazz in Arles ne faillit pas à sa réputation : une programmation de grande qualité artistique avec des artistes de renommée nationale, internationale, mais également des artistes locaux et régionaux permettant de découvrir les différentes facettes du jazz actuel. La programmation artistique a été concoctée par Jean-Paul Ricard, fondateur de l’AJMI, mythique club de jazz avignonnais et par Stéphane Krasniewski des Suds à Arles.
Jean-Paul Ricard parle volontiers de sa démarche de programmateur
« Depuis 28 ans, nous avons des invariants pour construire la programmation : montrer du jazz actuel dans sa diversité, privilégier les formations en acoustique (la chapelle du Méjan a une acoustique formidable), jouer la proximité avec des talents locaux, mais aussi donner à entendre des pointures internationales, privilégier les femmes musiciennes vocales ou instrumentistes. Notre festival revendique une ambiance intimiste (le plateau ne permet pas de grande formation) mais exigeante dans la qualité. »
Une 28ᵉ édition qui met les cordes et les femmes à l’honneur
Cordes instrumentales avec le quartet de la violoncelliste Adèle Biret et cordes vocales avec le quintet de la chanteuse Camille Bertault. Ce double plateau féminin ouvrira la première soirée de ce festival de jazz qui met volontiers les femmes à l’honneur.
Le quartet d’Adèle Viret, lauréat Jazz Migration #9, dispositif d’accompagnement de jeunes musiciens de jazz, nous emmène au creux d’une atmosphère toute chambriste. En deuxième partie de soirée, la chanteuse Camille Bertault, forte d’une culture jazz et classique, va nous séduire avec son dernier album paru en 2023 « Bonjour mon amour ». L’occasion de découvrir une belle personnalité avec de très beaux textes d’une rare intelligence. Jean-Paul Ricard qui l’a découverte au festival Parfum de Jazz en 2022 n’hésite pas à la comparer à Claude Nougaro en termes de présence et d’humour !
Une création attendue, Vortice, le quartet de Claude Tchamichian
On connaît la générosité du contrebassiste Claude Tchamichian. Il nous présente ici un projet très personnel, peu joué où souffle un vent de liberté, presque de libération (de ses maîtres Charlie Haden ou Mingus). On va découvrir un groupe merveilleux avec des musiciens exceptionnels : la clarinettiste Catherine Delaunay, Christophe Monniot auxsaxophones alto et sopranino et Bruno Angelini au piano, claviers, électronique. Une soirée à ne pas manquer.
Une soirée double trio
Un trio magnifique et local, celui de Capucine Trio avec la chanteuse Capucine Olivier ouvrira la soirée du vendredi. « Les timbres qui s’entremêlent, les voix qui se croisent, échangent, se suspendent, font émerger une musique vivante, qui se réinvente continuellement au gré des humeurs et des situations. » La formation peu courante – trompette/guitare/batterie — du trio Yoann Loustalot Yeti nous promet une soirée d’une rare finesse et inventivité.
La pianiste coréenne Francesca Han en solo
Elle tourne dans le monde entier bien qu’habitant Salon de Provence ! Connue dans le monde entier, moins en France, cette soirée sera l’occasion de découvrir une pianiste au langage sensible et singulier.
Du free jazz en clôture avec Jowee Omicil Quartet
Un personnage très intéressant à découvrir, apparu récemment sur la scène jazz. On pourrait le classer dans les années post free jazz/post Coltrane. Ce musicien haïtien multi-instrumentiste revendique la culture vaudoue avec un côté festif, revendicatif, mais très lyrique à la fois. La soirée du samedi lui est consacrée telle une cérémonie d’une heure d’improvisation non-stop.
Jazz in Arles. Du mercredi 22 au samedi 25 mai. 20h30. Plein tarif. 20€.18 € : tarif abonnés Méjan / adhérents AJMI. 18€. Pass Jazz in Arles : 60 € (4 soirées). Chapelle du Méjan. Place Jean-Baptiste Massillon. Arles. mejan@actes-sud.fr / 04 90 49 56 78.
Jazz in Arles, le grand rendez-vous des amoureux du jazz du 22 au 25 mai
« Paul Auster et Actes-Sud, c’était un long compagnonnage, une amitié sans failles depuis des décennies » explique Françoise Nyssen, ancienne Ministre de la Culture et fille d’Hubert Nyssen qui a fondé cette maison d’édition en 1978, près du Rhône. « Mon père était fou de littérature américaine, il avait fait connaissance de Paul Auster à New-York, à Brooklyn où il était né et il trouvait qu’il renouvelait le genre littéraire, du coup, il n’a eu de cesse de le faire traduire et de le publier en français ».
Une œuvre qui a fait grandir Actes Sud « Paul Auster n’est pas, dans le catalogue d’Actes Sud, un auteur parmi d’autres, confirme Bertrand Py directeur éditorial des éditions Actes Sud. Sa rencontre avec nos éditions – à l’époque presque aussi inconnues qu’il l’était lui-même dans son propre pays – date d’un voyage d’Hubert Nyssen à New York, au milieu des années quatre-vingts. Dès que fut traduit (par Pierre Furlan) Cité de verre, Paul Auster vint à Paris où la modeste maison arlésienne avait organisé, dans l’enthousiasme, comme s’il s’était agi du nouveau prix Nobel, une ‘conférence de presse’ ! C’est qu’immense était alors en France le désir de lectures neuves, l’appétit de traduction. Et rapidement, la subtilité narrative et les chausse-trappes existentielles de la Trilogie new-yorkaise, portées par le charisme, la poésie et l’érudition francophile de Paul Auster, allaient s’imprimer – le mot dit bien la chose – dans l’identité littéraire de toute une génération. Être son éditeur – ou son éditrice, en l’occurrence Marie-Catherine Vacher – était une chance, et devint pour Actes Sud une carte de visite circulant amplement dans le cercle toujours plus large des amis de Paul Auster… Son œuvre n’en était qu’à ses débuts – mais déjà nous faisait grandir. Et quand ici ou là sont cités les noms des fondateurs d’Actes Sud, il faudrait ajouter qu’assurément, la confiance que Paul Auster leur a accordée fut aussi bienfaisante que déterminante dans leur histoire. »
Une quarantaine d’œuvre publiée En tout, une quarantaine d’œuvres sont sorties de chez Actes Sud, dès 1987 avec « La cité de verre », premier volume de la fameuse trilogie new-yorkaise, puis « Le voyage d’Anna Blume », « Moon palace », « Leviathan », qui a reçu le Prix Medicis étranger, « Mr Vertigo », « Le livre des illusions », « Brooklyn Follies », « Sunset Park ». Francophone et francophile, il était régulièrement invité d’honneur des émissions de Bernard Pivot ou François Busnel à la télévition qui ont contribué à le faire connaître au grand public.
Son dernier roman « Baumgartner » vient tout juste de sortir chez Actes-Sud, il y est question de la puissance de l’amour et des méandres du deuil. Paul Auster avait 77 ans et il avait perdu son fils, victime d’une overdose, en 2022.
Bibliographie Trilogie new-yorkaise ; Babel no 32 : – Vol. 1 : Cité de verre, 1987 ; – Vol. 2 : Revenants, 1988 ; – Vol. 3 : La Chambre dérobée, 1988. L’Invention de la solitude, 1988 ; Babel no 41. Le Voyage d’Anna Blume, 1989 ; rééd. Sous le titre Au pays des choses dernières, Babel no 60. Moon Palace, 1990 ; Babel no 68. La Musique du hasard, 1991 ; Babel no 83. L’Art de la faim, 1992.Le Carnet rouge, 1993. Le Carnet rouge / L’Art de la faim, Babel no 133. Léviathan, 1993 (prix Médicis étranger) ; Babel no 106. Disparitions (en coédition avec les éditions Unes), 1994 ; Babel no 870. Mr Vertigo, 1994 ; Babel no 163. Smoke / Brooklyn Boogie, 1995 ; Babel no 255. Le Diable par la queue, 1996 ; Babel no 379. La Solitude du labyrinthe (entretien avec Gérard de Cortanze), 1997 ; Babel no 662, édition augmentée. Lulu on the bridge, 1998 ; Babel no 753. Le Noël d’Auggie Wren, Actes Sud Junior, 1998. Tombouctou, 1999 ; Babel no 460. Laurel et Hardy vont au paradis suivi de Black-Out et Cache-Cache, Actes Sud-Papiers, 2000. Je pensais que mon père était Dieu, 2001 ; Babel no 556. Le Livre des illusions, 2002 ; Babel no 591. Constat d’accident, 2003 ; Babel no 630. Histoire de ma machine à écrire (avec Sam Messer), 2003. La Nuit de l’oracle, 2004 ; Babel no 720. Brooklyn Follies, 2005 ; Babel no 785. Dans le scriptorium, 2007 ; Babel no 900. La Vie intérieure de Martin Frost, 2007 ; Babel no 935. Seul dans le noir, 2009 ; Babel no 1063. Invisible, 2010 ; Babel no 1114. Sunset Park, 2011 ; Babel no 1177. Chronique d’hiver, 2013 ; Babel no 1274. Ici & maintenant. Correspondance 2008-2011 (avec J. M. Coetzee), 2013. Excursions dans la zone intérieure, 2014 ; Babel no 1384. La Pipe d’Oppen, 2016 ; Babel no 1490. 4 3 2 1, 2018 (Prix du Livre Inter étranger) ; Babel no 1660. Une vie dans les mots. Conversations avec I. B. Siegumfeldt, 2020 ; Babel no 1774. Burning Boy. Vie et œuvre de Stephen Crane, 2021. Pays de sang. Une histoire de la violence par arme à feu aux États-Unis (avec Spencer Ostrander), 2023. Baumgartner, 2024. Dans la collection “Thesaurus” : Œuvres romanesques, t. I, 1996. Œuvres romanesques et autres textes, t. II, 1999. Œuvres romanesques, t. III, 2011.
Jazz in Arles, le grand rendez-vous des amoureux du jazz du 22 au 25 mai
La CCI Pays d’Arles organise une nouvelle fois sa bodega des entreprises le jeudi 28 mars au sein de la bodega El Deportivo à Arles. Une initiative qui va permettre aux acteurs économiques du territoire de se réunir pour une soirée de networking conviviale et festive.
Cette année encore, les différents acteurs économiques (élus, entrepreneurs, chefs d’entreprises, créateurs) du bassin arlésien vont pouvoir se retrouver autour d’un verre et d’une ambiance festive au sein de la bodega des entreprises organisée par la CCI Pays d’Arles. C’est le jeudi 28 mars, à la veille du week-end de la traditionnelle féria de Pâques que l’événement aura lieu de 19h à minuit.
Cette année, la nouveauté résidera dans le choix du lieu. Après une édition 2023 qui avait vu le jour au sein de la bodega des Andalouses, la CCI du Pays d’Arles a opté cette fois-ci pour le lieu le plus fréquenté de la féria : la bodega El Deportivo, place de la République, dans la cour de l’Archevêché. Un espace de 250 mètres carrés qui permettra un large accueil et qui rappelle l’importance des lieux authentiques sur le territoire arlésien.
Un rendez-vous festif et économique
Cet évènement qui prendra la forme d’une soirée de networking décontractée et festive devrait réunir plusieurs professionnels de différents secteurs qui pourront profiter de ce cadre inédit pour « réseauter » et nouer des liens d’avenir. Une donnée importante car l’objectif de la CCI Pays d’Arles reste le même, s’engager activement dans le développement économique et la promotion des entreprises du Pays d’Arles.
Soutenir les initiatives des entrepreneurs et des entreprises sur le tissu local, voilà le leitmotiv de la CCI Pays d’Arles et cette bodega vient le rappeler. Les invités pourront profiter d’un apéritif offert en première partie de soirée, un « verre de l’amitié » qui mettra en avant les saveurs locales et produits du terroir : vin du Mas de Rey, bière de la Brasserie Artisanale Arlésienne et feuilletés apéritives réalisés par la boulangerie Aux Délices de Zoé et Baptiste.
Infos pratiques : Bodega des entreprises 2024. Jeudi 28 mars 2024 de 19h à minuit. Bodega El Deportivo, cour de l’Archevêché à Arles, place de la République. Inscriptions en ligne via ce lien : https://www.billetweb.fr/bodega-des-entreprises-ccipa-2024
Jazz in Arles, le grand rendez-vous des amoureux du jazz du 22 au 25 mai
Comme chaque année, la soirée des entreprises de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) du Pays d’Arles est organisée le dernier lundi du mois de janvier. Ainsi, ce lundi 29 janvier sera l’occasion pour les chefs d’entreprise du territoire de se réunir et pour la CCI de présenter ses vœux pour cette nouvelle année.
Chaque année, ce sont 600 structures du Pays d’Arles qui se rassemblent au Palais des congrès d’Arles pour cette soirée des entreprises, animée par la journaliste Elsa Charbit, durant laquelle est organisée une grande conférence. Pour cette 7ᵉ grande conférence, la CCI du Pays d’Arles a souhaité évoquer les thématiques de l’inflation, de l’économie nationale, mais aussi de l’ampleur que prend l’intelligence artificielle.
Deux intervenants mèneront cette conférence. Eric Heyer, docteur en sciences économique et directeur du département Analyse et Prévision de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), apportera son éclairage sur l’actualité économique, présentera ses prévisions et perspectives sur l’économie française. Marjolaine Grondin, entrepreneure et cofondatrice du média Jam, quant à elle, abordera l’intelligence artificielle d’un point de vue sociétal, économique et philosophique.
Inscription obligatoire via le formulaire en ligne. Lundi 29 janvier. De 18h à 23h. Palais des Congrès. 22 Avenue de la Première Division France Libre. Arles.
V.A.
Jazz in Arles, le grand rendez-vous des amoureux du jazz du 22 au 25 mai
Du jeudi 23 au lundi 27 novembre, le salon Provence Prestige revient pour une 30ᵉ édition au Palais des congrès d’Arles. Les univers de la gastronomie, la mode, la maison & décoration, ainsi que la culture & les loisirs seront à l’honneur pendant cinq jours.
Le salon Provence Prestige a accueilli 15 000 visiteurs en 2022. Initié par la Chambre de commerce et d’industrie du Pays d’Arles en 1994, cet événement met en lumière les fabricants, artisans et commerçants du territoire afin de faire rayonner les savoir-faire et les traditions du pays camarguais et plus largement de la Provence.
Ce salon, devenu un incontournable, réunit chaque année près de 150 exposants, choisis scrupuleusement par un comité de sélection, dans un décor féerique et une ambiance chaleureuse. Au programme : des dégustations culinaires, des ateliers créatifs, des séances de dédicaces, des concerts et bien d’autres animations.
De nombreux espaces de restauration seront installés sur place. Des navettes Hippomobiles gratuites seront mises en place le samedi après-midi et le dimanche toute la journée pour relier le centre-ville (place de la république) au Palais des congrès.
Du 23 au 27 novembre. De 10h à 20h les jeudi, samedi et dimanche, de 10h à 23h le vendredi, et de 10h à 17h le lundi. 7€ (gratuit pour les moins de 12 ans,5€ pour les 12-18 ans, 3€ pour les groupes de minimum 20 personnes). Palais des congrès. 22 Avenue 1ʳᵉ division France Libre. Arles.
V.A.
Jazz in Arles, le grand rendez-vous des amoureux du jazz du 22 au 25 mai
Les Rencontres nationales ‘Action Cœur de ville’ viennent de se tenir au centre des congrès du palais des papes. A cette occasion, près de 350 participants, dont plus de 80 élus et présidents d’EPCI représentant 110 territoires, ont pu assister à de nombreux ateliers concrets concernant ce dispositif d’accompagnement et de redynamisation des villes moyennes initié par la Banque des territoires. Un modèle de réussite décentralisé qui entend placer le maire au cœur de la machine.
Initié sur la période 2018-2022 par la Banque des territoires, qui en est le principal financeur, le programme national Action Cœur de Ville avait pour objectif de conforter le rôle moteur des villes moyennes dans le développement de ces territoires où vivent 23% de la population française. Au bilan en 5 ans, 222 territoires ont bénéficié de ce dispositif (voir carte ci-dessous) qui a permis la mobilisation de plus 6,2 milliards d’euros d’interventions publiques lors de sa première phase. Une réussite qui a poussé l’ensemble des acteurs a initié une seconde phase d’action du programme sur la période 2023-2026.
Mettre le maire au centre du dispositif « Depuis le lancement de ce programme il y a eu beaucoup de réalisations, se félicite Olivier Sichel, directeur général de la Banque des Territoires. Et ma conviction, c’est que le succès d’Action cœur de ville est dû au fait qu’il n’y a qu’seul patron : c’est le maire. La réussite, c’est d’avoir mis le maire au centre du dispositif et de mettre tout autour les partenaires : Action logement, l’Anah, l’Etat avec l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT)… »
« La bonne solution cela était donc de s’appuyer sur les maires. C’est de cette façon, en leur donnant la stratégie et la conception afin de leur permettre de réaliser leurs projets, que nous avons mené ce programme », poursuit le directeur général de la Banque des Territoires lors de son discours de la séance plénière d’ouverture des rencontres nationales Cœur de Ville qui viennent de se tenir au centre des congrès du palais des papes à Avignon.
Un rôle essentiel des maires que souligne également Christophe Bouillon président de ANCT et maire de Barentin en Normandie : « Il faut voir ce qui a été fait dans le cadre du programme cœur de ville. Nous y voyons des élus enthousiastes, nous y voyons des équipes mobilisées, nous y voyons aussi des services de l’Etat bien présents autour de ce dispositif. » « C’est un programme qui marche bien et qui produit des résultats, assure-t-il devant un parterre de près de 350 participants, dont plus de 80 élus et présidents d’EPCI (Etablissements public de coopération intercommunale), représentant 110 territoires hexagonaux.
Une solution décentralisée « Il y a plusieurs facteurs qui expliquent cela. D’abord, la transversalité avec, au départ, des questions autour du logement et du commerce. Mais on a également des questions qui tournent autour des mobilités douces, du développement économique, du patrimoine, du tourisme, de la transition écologique… C’est aussi un programme partenarial avec la Banque des territoires, l’Anah, l’ANCT et Action logement qui accompagnent les projets avec leurs moyens financiers et surtout leurs équipes. En effet, ces dernières offrent une vue d’ensemble ainsi qu’une expérience de terrain, surtout quand ces enjeux sont d’une grande complexité, avec la capacité à faire profiter un territoire de ce qui marche mieux dans un autre territoire. »
« Enfin, ce programme, c’est aussi une solution décentralisée, car à la base on part toujours du maire, qui est à la fois l’architecte mais aussi l’ingénieur, insiste Christophe Bouillon. On parle beaucoup de notre cœur de métier de l’ANCT qu’est l’ingénierie, mais le premier ingénieur territorial c’est le maire ! C’est lui ‘l’assemblier’ qui a cette capacité à vivre sa ville au quotidien, à la fois sur le temps court, mais aussi le long terme à travers l’urbanisme notamment. C’est lui qui a une vision à partir duquel il est possible de construire un projet de ville. »
Avignon, Carpentras et Cavaillon bénéficient du dispositif En tout, Actions cœur de ville a déjà permis de soutenir 6 400 projets et sur la période 2023-2026, c’est 242 villes qui vont bénéficier du dispositif. En Provence-Alpes-Côte d’Azur 13 territoires sont déjà concernés par le programme dont Avignon Carpentras et Cavaillon pour le Vaucluse mais aussi Arles et Tarascon. Dans le cadre de la première phase, Avignon a pu ainsi bénéficier d’un prêt de 900 000€ pour la Villa Créative à l’Université, d’un prêt de 2,5M€ pour la rénovation des piscines, d’un prêt de 11,7M€ pour financer l’Ehpad d’Agroparc, du financement d’une étude sur le montage du projet de rénovation des Halles gourmandes ou bien encore du cofinancement d’une étude sur la stratégie foncière du centre ancien. Pour Carpentras, Action Cœur de ville c’est un prêt de 4,9M€ pour la rénovation de l’Hôtel Dieu en Musée-bibliothèque Inguimbertine, un prêt de 2,7M€ pour la réhabilitation du cœur de ville (logements et commerces vacants) et un prêt de 1,5M€ pour la rénovation des écoles et le cofinancement d’un manager de centre-ville sur la période 2021-2022. Même chose à Cavaillon avec un prêt de 4M€ en cours de contractualisation avec le CHI (Centre hospitalier intercommunal) de Cavaillon, pour le futur Epahd, et le cofinancement d’étude pour la rénovation énergétique des bâtiments scolaires. Les trois communes vauclusiennes ont également bénéficié du cofinancement d’un manager de centre-ville sur la période 2021-2022.
Un formidable levier qui devrait servir de modèle « C’est un formidable levier », s’enthousiasme le président ANCT. Un sentiment aussi partagé par le Directeur général de la Banque des Territoires qui estime « que ce programme devrait inspirer tout l’aménagement du territoire. Quand je vois ce qui se passe dans les quartiers, je pense que si l’on mettait le maire au centre avec tous les services la justice, l’éducation nationale, la police et la sécurité… on aurait des progrès spectaculaires dans ces quartiers. » « Il faut avoir une vision très longue du développement de ces villes à taille humaine, poursuit Olivier Sichel. Prenons l’exemple de la ré-industrialisation, elle ne passera pas par les métropoles, elle passera par ces villes moyennes qui concentrent 26% de l’emploi total en France. L’industrie a marqué la plupart du temps l’histoire de ces villes et aujourd’hui, alors que nous sommes en phase de ré-industrialisation, c’est aussi leur avenir à nouveau. » « C’est dans les villes à tailles humaines que se joue beaucoup de choses, complète Christophe Bouillon.
Au chevet des commerces locaux Toujours lors de la sa séance plénière d’ouverture de ces rencontres nationales Cœur de Ville 2023, Gil Averous, président de Villes de France et maire de Châteauroux, en a aussi profité pour rappeler qu’il fallait « vraiment que l’on vienne en soutien des commerçants qui rentrent notamment dans une période de remboursement du PGE. On avait un dispositif qui donnait entière satisfaction par le passé qui était le Fisac (Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce). Il permettait de soutenir les commerçants afin de moderniser leur boutique. Nous pensons qu’aujourd‘hui, il est temps de remettre en place quelque chose qui puisse financièrement servir à l’investissement dans nos commerces car nous avons tout un pan de la modernisation commerciale qui sort de notre dispositif de droit commun. On n’est pas uniquement sur la rénovation de façade ou l’accessibilité aux personnes handicapées. Nous sommes aussi sur la modernisation de ‘l’outil industriel’ comme remplacer l’éclairage classique par un éclairage basse consommation par exemple. »
Trouver un équilibre entre le développement du centre-ville et celui de sa périphérie Idem concernant les entrées de ville où il est impératif pour Gil Averous d’associer « le maire de la ville centre et sa périphérie dans la réflexion des aménagements commerciaux. Il s’agit de considérer l’ensemble des problématiques qui se posent aux villes-centres, et notamment l’équilibre entre le développement du centre-ville et celui de sa périphérie. » « Il ne s’agit pas d’annoncer la fin des zones commerciales qui représentent toujours 70% des achats en France, complète pour sa part le président de l’ANCT en évoquant le Plan national de transformation des zones commerciales. Il faut faire en sorte que ce qui apparaît aujourd’hui comme des morceaux de ville deviennent demain, de véritable quartier de ville avec une fonction commerciale mais aussi d’autres destinations comme le logement notamment. Mais en même temps on ne peut pas considérer que la Zan (Zéro artificialisation nette) n’a pas d’impact sur ce que l’on recherche à faire aujourd’hui en matière de densité urbaine. C’est donc cet effort de transformation que nous devons faire à travers ce programme qui répond à des enjeux d’équilibres entre les périphéries et les centres ainsi que dans les nouvelles mutations commerciales. Pour rappel, la liste est impressionnante du nombre d’enseignes qui ont disparu. En 2022 et 2023 c’est 1 200 magasins qui ont fermé dans ce pays. »
Du concret, du concret et encore du concret Durant ces Rencontres, les organisateurs ont proposé un grand nombre d’ateliers autour de thématique aussi variées que ‘les entrées de villes’, ‘la Zan’, ‘l’adaptation au changement climatique’, ‘le développement économique’, ‘la sobriété foncière’, ‘la rénovation de l’éclairage public’, ‘la renaturation’ ‘le développement des mobilités cyclables’, ‘la rénovation énergétique des bâtiments publics’, ‘les foncières de redynamisation’, ‘l’habitat inclusif’, ‘la requalification des friches’…
« Ces rencontres sont l’occasion de montrer ce que peut apporter la Banque des territoires ainsi que de présenter nos savoir-faire explique Alexis Rouque, directeur régional Provence-Alpes-Côte d’Azur de la Banque des territoires au sein du groupe Caisse des Dépôts. Nous ne nous contentons pas seulement de financer, nous faisons aussi tout pour accompagner les collectivités dans leurs projets. Nous mettons ainsi en place des crédits d’ingénierie, c’est à dire des études sur l’opportunité d’un projet et sur son montage. Notre expérience nous permet de savoir si telle ou telle solution est opérationnelle ou non. Au final, nous nous proposons un financement de A à Z avec un co-financement de l’ingénierie projet. C’est particulièrement utile pour les villes d’action cœur de ville qui sont à taille humaine et qui n’ont pas forcément la ressource technique pour mener ce type d’étude. » Concrètement, l’accompagnement proposé par la Banque des territoires se matérialise par un appui en ingénierie adaptés à chaque projet (études de marché, études de faisabilité, assistance à maitrise d’ouvrage pour le montage et la réalisation…), des offres de prêts, dont le Prêt renouvellement urbain (PRU) spécifique aux Opérations de revitalisation de territoire (ORT), des investissements dans de nouvelles structures (par exemple, pour soutenir l’élaboration d’une offre de formation dans le domaine de la santé ou investir dans l’immobilier de la formation). La Banque des territoires propose aussi des possibilités de consignations volontaires ou légales (par exemple pour la sécurisation des opérations immobilières, expropriation et préemption) ainsi qu’un éventail de solutions innovantes complémentaires : services à la personne en matière de santé, mesure des îlots de chaleur…
Des maires pour convaincre d’autres maires « Ce rendez-vous à Avignon, cela permet aussi aux maires de partager leurs expériences lors des nombreux ateliers thématiques que nous avons proposés durant ces 2 jours au centre des congrès du palais des papes, poursuit Alexis Rouque. Ces témoignages concrets de maire sont particulièrement importants car ils constituent une sorte de ‘communication’ par la preuve et échange entre pairs. » « Avec ce programme, nous ne sommes pas simplement dans la réinvention de la ville, ou dans la ville de demain, mais bel et bien dans la ville d’aujourd’hui et l’action concrète plus que jamais incarnée par les maires », conclu Christophe Bouillon, le président ANCT, pour qui « Action cœur de ville a su avant tout s’adapter à l’expérience des maires tout en répondant aux enjeux de sobriété foncière. » Dans la salle des conclaves, nombreux sont les élus à reconnaitre que cette dynamique est l’une des seules politiques d’aménagement du territoire que l’on est réellement mises en œuvre avec succès en France depuis les années 1960. Une ambition que l’on retrouve également avec le programme Petites villes de demain, destinés à de plus petites communes dont les problématiques peuvent être un peu différentes de celles d’Action cœur de ville. « Dans tous les cas, j’ai la conviction que le maire doit être au centre du projet », insiste Olivier Sichel, le directeur général de la Banque des territoires.
Jazz in Arles, le grand rendez-vous des amoureux du jazz du 22 au 25 mai
Le siège de la Fondation VII, situé à Arles, accueille sa première exposition : ‘See Through the Noise’. Une exposition collective qui est visible jusqu’au 31 janvier 2024.
L’objectif de la Fondation VII est de transformer le journalisme visuel en donnant la parole à de nouvelles voix et en créant des histoires qui prônent le changement. L’exposition ‘See Through the Noise’ est une rétrospective collective des photographes de VII. De la guerre en Bosnie à la guerre en Ukraine, elle présente certains des évènements les plus marquants de l’histoire dont ils ont été témoins.
Avec des scènes épiques comme la bataille du pont de Dyala en Irak, et des moments plus intimes comme celui d’un Américain travaillant sur son camion, cette exposition couvre un large éventail des questions qui sont au cœur du travail des photographes de VII. Cette exposition met l’accent sur l’engagement de la fondation pour la vérité dans le journalisme. Bon nombre des photographies exposées ont déjà reçu les prix les plus prestigieux de l’industrie, ont été publiées dans les principaux médias, dont TIME Magazine, Der Speigel, National Geographic, Le Monde, The New York Times et Paris Match, ou sont entrées dans les collections des plus grands musées et institutions.
Composée de photographies, d’informations contextuelles et de textes, l’exposition comporte des œuvres d’Ali Arkady, Anush Babajanyan, Jocelyn Bain Hogg, Philip Blenkinsop, Alexandra Boulat, Eric Bouvet, Stefano De Luigi, Linda Bournane Engelberth, Danny Wilcox Frazier, Ziyah Gafic, Ashley Gilbertson, Ron Haviv, Ed Kashi, Gary Knight, Joachim Ladefoged, Paul Lowe, Christopher Morris, Seamus Murphy, Maciek Nabrdalik, Ilvy Njiokiktjien, Franco Pagetti, Espen Rasmussen, Daniel Schwartz, John Stanmeyer, Maggie Steber, Nichole Sobecki, Sara Terry et Tomas Van Houtryve.
Jusqu’au 31 janvier 2024. Entrée libre. Du mercredi au samedi de 11h à 17h jusqu’au 6 novembre. Les mercredis de 11h à 17h à partir du 6 novembre. 49 Quai de la Roquette. Arles.
V.A.
Jazz in Arles, le grand rendez-vous des amoureux du jazz du 22 au 25 mai
Jusqu’au 24 septembre, la fondation MRO propose chaque jour un programme d’expositions qui met en avant la relation entre les plantes et l’Homme.
Grow Up est un programme d’expositions, proposant des regards croisés sur le mouvement des plantes à travers le monde. La vingtaine d’artistes présentés ont un ancrage géographique en Amérique du Sud, Amérique Centrale ou encore à Taïwan.
Chaque focus met en avant la relation entre les plantes et l’Homme, explorant les relations locales d’un territoire mais aussi internationales. Cette échelle géographique traverse les récits et questions politiques, sociales, environnementales mais aussi les questions post-colonialismes. Les projets croisent les plantes maîtresses, le chamanisme, la drogue mais aussi l’exploration sensible d’un territoire.
Cette relation aux plantes est centrale, elles sont sacrées et au cœur des cultures et croyances locales, Grow up souhaite cultiver et faire grandir les consciences sur le rapport au vivant.
Avec les travaux de Verdiana ALBANO, Pepe ATOCHA, Teo BELTON et Florence GOUPIL, Thomas BRASEY, Isabelle CHAPUIS, Steph COP et Bálint PÖRNECZI, Celine CROZE, Mathias de LATTRE, José DINIZ, Arguiñe ESCANDÓN et Yann GROSS, Nicolas HENRY, Andrea HERNÁNDEZ BRICEÑO, HSU Cheng-Tang, KUO Che-Hsi, Samir LAGHOUATI-RASHWAN, Marc LATHUILLIÈRE, Gabriel MORAES AQUINO, Mads NISSEN et Juan ARREAZA, Tommaso PROTTI, Antoine RENARD, Philippine SCHAEFER, WU Chuan-Lun et les collectifs COLLECTIF FIVE, DOCKS COLLECTIVE, LESASSOCIÉS.
18 rue de la Calade, Arles. Tous les jours de 10h à 19h30 jusqu’au 24 septembre. Tarifs : plein 6€ / réduit 4€. La vente des billets cesse 30 minutes avant la fermeture.
Jazz in Arles, le grand rendez-vous des amoureux du jazz du 22 au 25 mai
Eric Le Sage et Aline Piboule, deux grand pianistes, joueront ce soir du piano de 18h30 à 20h10, Cour de l’Archevêché, place de la République à Arles dans le cadre du festival Les rues en musique.
Eric Le Sage est un des représentants les plus incontournables à travers le monde de l’école française du piano, notamment pour ses intégrales au disque de Schumann et Fauré. Aline Piboule est remarquée pour ses interprétations alliant puissante énergie et extrême sensibilité, et saluée récemment pour la redécouverte d’œuvres françaises du début du 20me siècle jusqu’alors méconnues.
Eric Le Sage et Aline Piboule
Leurs discographies récoltent les plus hautes distinctions de la critique musicale et ils sont régulièrement invités dans les plus grands festivals en France et à l’étranger. Ils se retrouvent pour ce concert à quatre mains pour interpréter des chefs d’œuvres de la musique romantique et française. Un moment alliant virtuosité, poésie, et amitié autour des plus grands chefs d’œuvres du répertoire à quatre mains.
Samedi 5 août de 19h30 à 21h10, au théâtre antique d’Arles, Les plus beaux airs et duos d’amour
Soprano de renommée internationale, Melody Louledjian est reconnue comme l’une des plus talentueuses de sa génération grâce à un parfait phrasé, une voix pleine d’aisance et de lumineux aigus.
Elle s’illustre sur les plus belles scènes, notamment à l’Opéra de Paris, Munich, Genève, Reggio Emilia…, dans les grands rôles lyriques tels que Lucia di Lammermoor, La Traviata, Don Pasquale, La Bohème… Philippe Do est, quant à lui, un Ténor qui a marqué de sa signature vocale de grands rôles comme Don José, Samson, Alfredo, etc., sur les plus grandes scènes du monde telles l’Opéra de Paris, Moscou, Orange, Prague. Il est très apprécié pour la ‘beauté de son timbre de ténor lyrique, ses demi-teintes raffinées et la pureté de son style’ (Alan Blyth dans Opera). Brillamment accompagnés par la talentueuse pianiste Marie-France Arakelian, ils interpréteront les grands airs d’opéra français et italiens : Carmen, La Bohème, Traviata… Dans le détail Melody Louledjian, soprano, Philippe Do, ténor, et Marie-France Arakélian au piano donneront des extraits de Puccini : La Bohème, Granados avec Andaluza ainsi que Opérettes viennoises ; Lehar : Giuditta ‘Meine Lippen’ ; Stolz : Der Favorit ‘Du sollst der Kaiser’ ; Lehar : Veuve Joyeuse ‘Heure exquise’ ; Ginastera : ‘Danza de la moza denesa’ et des Chansons latino Gardel : El dia que me quieras ; Piazzolla : Oblivion ; Lara : Granada. Bis, Miguel : Contigo en la distancia et, enfin, Verdi avec la Traviata ‘Brindisi’
Melody Louledjian
Au programme Poulenc Sonate à 4 mains (7′) ; Mozart Sonate K330 (20′) ; Allegro moderato, Andante cantabile, Allegretto ; Chopin Nocturne Op 27 n°2. (4’30) ; Liszt 2ème Ballade (15′) ; Brahms Danses hongroises à quatre mains (1-2-3-5). (12′). Au théâtre antique. Entrée spectacles. 2, boulevard des Lices. Jardin d’été. 13 200 Arles. 04 90 49 37 40
Les rues en musique Classique, jazz ou festif, le festival ‘Les Rues en Musique’ – qui a lieu jusqu’au 11 août- est un événement gratuit concocté par la direction de la Culture d’Arles, proposant une programmation riche et métissée, composée de musiciens confirmés, où se mêlent fantaisie et inventivité. Cette année il y aura 6 concerts au Théâtre antique aux univers et influences variés, comme autant de rendez-vous qui invitent à l’étonnement et à la sérénité, dans la douceur des soirées d’été arlésiennes. Le programme complet est ici.