22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Mathieu Pradat est actuellement en résidence chez l’Ardénome

L’Ardenome accueille du 22 mars au 2 avril 2021 l’auteur-réalisateur Mathieu Pradat et son équipe pour une résidence de création dédiée à une expérience interactive en réalité virtuelle. Ce projet, intitulé Rencontres, invite les participants à un voyage sensoriel dans l’espace et le temps, reliant notre époque à son avenir incertain.

Le projet
‘Rencontres’ est une expérience au casque en réalité virtuelle où le visiteur évolue pieds nus sur une fine étendue d’eau, traversant une succession de mondes immatériels avec lesquels il interagit. Une foule d’humanoïdes, des oiseaux, des véhicules ou encore une immense goutte d’eau virtuelle saturent progressivement l’espace au grès des positions des utilisateurs qui agissent comme les révélateurs visuels de l’espace dans lequel ils se déplacent.

La résidence
La résidence a notamment pour objectif de tester un dispositif technique innovant, permettant aux visiteurs d’interagir entre eux dans les différents mondes immatériels traversés. Cette expérimentation requiert la participation active du public, que les résidents souhaitent associer au processus de création. La résidence n’est pas ouverte au public, sauf lors de moments d’expérimentations qui sont actuellement complets.

L’artiste
Mathieu Pradat réalisateur & architecte, a écrit et réalisé plusieurs films sur la ville ou l’architecture, sélectionnés et primés en festivals, avant de se tourner vers les nouveaux médias avec des documentaires interactifs. Depuis peu, Mathieu Pradat aborde la réalité virtuelle avec des œuvres très remarquées et présentées chaque année au VR Festival de la Mostra de Venise (Proxima – 2017, The Roaming – Wetlands, 2018).

Des visites virtuelles au sein de l’Ardénome sont possibles à partir d’ici. L’Ardénome. 2, rue Rempart Saint-Lazare. Avignon. 04 32 74 05 31. https://www.ardenome.fr/


Mathieu Pradat est actuellement en résidence chez l’Ardénome

Dans le cadre de Chroniques – Biennale des imaginaires numériques, Edis présente à l’Ardenome (Ancien Grenier à Sel, Avignon) une grande exposition consacrée à l’artiste Jeanne Susplugas et intitulée ‘J’ai fait ta maison dans ma boite crânienne’.

Un art protéiforme
Du dessin à la vidéo en passant par la réalité virtuelle, la photographie ou la céramique, cette artiste de renommée internationale explore avec poésie notre monde intérieur, qu’elle conçoit comme un espace habité.

Le fil rouge de l’exposition
L’exposition présentée à l’Ardenome a pour fil rouge notre monde intérieur, physique ou psychique, que l’artiste conçoit comme un espace habité et qu’elle symbolise par une maison surdimensionnée. Suspendue au plafond du Grenier à sel, cette gigantesque sculpture, archétype de la maison individuelle dans les dessins d’enfants, semble vouloir s’élever vers le ciel comme un ballon, mais reste lestée par un attirail d’objets. De la maison au cerveau, Jeanne Susplugas tisse de fines correspondances que l’on retrouve d’une œuvre à une autre: dans les dessins (In my Brain), dans la cage de lumière (Light House), ou encore dans l’installation immersive que le visiteur est invité à expérimenter (I’ll sleep when I am dead), la maison-cerveau est notre espace intime, à la fois refuge apaisant et lieu de toutes les tensions cachées de notre relation aux autres ». Grâce à la magie de la réalité virtuelle, le visiteur pourra d’ailleurs plonger physiquement dans un labyrinthe de synapses et de neurones et cheminer au cœur des « pensées humaines matérialisées par des dessins à l’allure de pictogrammes.

Autour de l’exposition des conférences et des workshops
Autour de l’exposition de Jeanne Susplugas, la French Tech Grande Provence et le Festival ON proposent à l’Ardenome une série de workshops et de conférences dans le cadre du programme européen S+T+ARTS (Art, Science, Technologie).

Table ronde
Dans la boîte : regards sur le cerveau Samedi 24 octobre à 17h. En faisant dialoguer des approches artistiques, scientifiques, psychologiques, explorons notre cerveau avec un nouveau regard. Avec : Jeanne Susplugas (artiste), Mario Blaise (psychiatre addictologue), Perrine Ruby (chercheuse en neurosciences). Modération : Maxence Grugier.

Workshops
Dessin & réalité virtuelle. Matérialisez vos pensées en 2D et 3D et plongez dans le labyrinthe de votre cerveau et des mondes cachés à l’aide de la réalité virtuelle. In your Brain,  avec Jeanne Susplugas. Samedi 24 octobre à 14h30 (durée 2h.) Public : 11 à 14 ans•. Les Mondes cachés – avec Christophe Monchalin (artiste VR).

Hors les murs
Prolongez la découverte des œuvres de Jeanne Susplugas au sein de l’espace ÔA de l’entreprise CBA, mécène de l’exposition. Du 23 octobre au 20 novembre Du lundi au vendredi : 10h-12h et 14h-16h, sur réservation (accueil@cbainfo.fr)Adresse : CBA – 15 allée Camille Claudel – Bât A, Avignon-Agroparc.

Les infos pratiques
Jeanne Susplugas expose chez l’Ardénome. Du 24 octobre au 19 décembre Ardenome, ancien Grenier à sel. Ouverture au public du mercredi au dimanche de 14h à 18h, sauf jours fériés. Accueil des groupes tous les jours sur réservation. 2, rue du Rempart Saint Lazare à Avignon. 04 32 74 05 31 accueil@ardenome.fr  



Mathieu Pradat est actuellement en résidence chez l’Ardénome

Une exposition conçue à partir d’installations, de rencontres et d’ateliers faisant se croiser les regards des artistes –les 1ers à détecter les changements dans une société- avec ceux des chercheurs, des ingénieurs et des chefs d’entreprise jusqu’au samedi 25 juillet.

Comprendre
À l’heure où de nouveaux défis se superposent aux anciens, où les technologies façonnent notre environnement comme notre imaginaire, où les algorithmes nous gouvernent tout en ouvrant de nouveaux champs d’expression aux artistes, Mutalab invite à l’Ardenome, ancien Grenier à sel, à ouvrir de nouveaux territoires d’échanges en compagnie d’artistes, de chercheurs et de philosophes.

Retour vers le futur
Il y a 20 ans, sous l’impulsion de Louis Bec, l’ancien Grenier à sel d’Avignon se transformait en laboratoire d’idées (les Mutalogues), catalyseur des multiples réflexions soulevées alors par l’essor de l’ingénierie du vivant et des technologies numériques.

En quête de sens
Cet évènement montrait l’émergence d’une réflexion et d’une quête de sens sur un monde en accélération. Il se révélait d’une acuité prémonitoire tout en tissant des correspondances inédites entre les domaines artistiques, biologiques et technologiques. Aujourd’hui ‘Mutalab’ revisite cette aventure collective pour la confronter à notre réalité du moment dans ce contexte si particulier de l’année 2020 qui nous enjoint à repenser notre relation au vivant et à la planète.

Bretez, installation sonore
L’intelligence artificielle au service de la reconstitution historique et du patrimoine. Venez vivre en son 5D, une plongée tout à fait exceptionnelle dans l’histoire sonore du quartier du grand Châtelet à Paris au milieu du XVIIIème siècle. Un Paris comme vous ne l’avez jamais entendu, saisi dans une vie quotidienne aussi bruyante qu’aujourd’hui, du marché aux volailles du pont au change aux grattoirs des tanneurs de la rue Pelleterie. Au sol, des artisans frappent sur leurs enclumes à grands coups de marteaux, les marchands hurlent pour faire la promotion de leurs produits, et les roues des voitures cahotent sur des pavés inégaux. Au total, 70 tableaux sonores, tous composés de sons naturels captés sur d’authentiques engins anciens ou recréés à partir de descriptions de l’époque. Cette reconstitution vivante et unique repose sur une forte interdisciplinarité et de multiples interactions entre les sciences humaines, l’ingénierie et les technologies de l’information et de la communication.
Bretez, installation sonore, reconstitution de Paris au XVIIIe  siècle par le biais de la technique de la restitution 5D. Conception et coordination: Mylène Pardoen, archéologue et musicologue. CRNS – MSH Lyon Saint-Etienne. Durée : 7 min.

Technopolice, la quadrature du net, installation
Depuis quelques années, on voit se développer des technologies dites ‘intelligentes’ pour faciliter la surveillance des villes : reconnaissance biométrique, détection d’événements, analyse de données, drones, autant d’outils qui nous sont présentés accompagnés d’un imaginaire futuriste et utopique, celui de la ‘smart city’. En 2019, l’association ‘La Quadrature du Net’, qui se bat pour protéger les libertés dans le monde numérique dénonce l’entrave aux libertés causées par ces dispositifs et rebaptise ces pratiques de surveillance accrue ‘Technopolice’. L’installation ‘Technopolice’ présentée dans les espaces de l’Ardenome propose au visiteur de s’immerger dans l’atmosphère de la ville normalisée et rythmée par l’omniprésence de ces technologies sécuritaires à travers une série de scènes du quotidien et de panneaux aux injonctions déroutantes imaginées par Marne, directrice artistique de la campagne. Le visiteur pourra ensuite se voir assigner sa qualité de bon ou mauvais citoyen par un dispositif de reconnaissance faciale réalisé par Klorydryk, membre du collectif. Enfin, sera évoquée l’ingéniosité des militants hongkongais pour se protéger de la reconnaissance faciale à travers un dispositif imaginé par la branche marseillaise du collectif.

Louis Dandrel, architecte du son
Présent aux côtés de Louis Bec pour les Mutalogues en 2000, Louis Dandrel (né en 1939) est un journaliste, musicien et designer sonore. Il est sans doute l’un des pionniers en la matière. Il a été responsable de l’unité de design sonore de l’Ircam (L’Institut de recherche et coordination acoustique/musique) et dirige le studio de design et d’architecture sonore qu’il a créé, Diasonic. Depuis de nombreuses années, Louis Dandrel se fait le concepteur-explorateur du son sous toutes ses formes, dépassant l’idée ordinaire du bruit pour faire de l’écoute un outil de connaissance et d’émotions hors pair. De la création de jardins musicaux au Japon (jardin des voix à , jardin des sons…) aux compositions pour le monde de l’industrie (SNCF, Renault PSA) en passant par l’édition d’une collection de paysages sonores, cet extra-terrestre de la matière sonore propose une nouvelle approche des sons et de l’environnement sonore dans notre quotidien. Une de ses activités consiste notamment à passer des nuits à capter, tel un poète, les sons de la nature, comme la course des fourmis ou encore le son d’un lapin qui rêve. C’est ce que le public pourra voir et entendre dans le film réalisé pour l’occasion par Philippe Villaume. Une belle évocation de L’Ouïe !
Durée du film : 6 min 30.

Live
Des rencontres entre arts et sciences seront proposées au public du 10 au 24 juillet 2020. Les rencontres sous forme de Live TV avec un public à l’Ardenome seront également retransmises en direct sur la chaine Youtube Edis et le compte Instagram de l’Ardenome. Trois rendez-vous pour prendre le temps de l’écoute et de l’échange face aux innovations techniques, mutations sociétales et transformations écologiques.
Tous publics. Gratuit. Réservation conseillée 04 32 74 05 31 mediation@ardenome.fr
Vendredi 10 juillet à 18h30

Mutalab
La genèse : en 2 000, au cœur de l’ancien Grenier à sel, puis dans les quartiers extramuros d’Avignon, artistes, chercheurs, enseignants, saltimbanques, citoyens, se sont retrouvés autour d’activités qui reflétaient les transformations profondes d’une fin de XXe siècle (génétique, transformation et hybridation du vivant avec la machine, nouveaux réseaux de communication…) dans un dialogue permanent entre art, sciences, technologie et hybridation interactive.
Modérateur : Jacques Tephany (ancien directeur de la Maison Jean Vilar). Intervenants : Eduardo Kac (artiste), Pierre Deniset (président de Kaliop), Nicolas Steffan (Orange groupe), Nayma Diaf (Directrice de IMCA Provence, Institut des métiers de la communication audiovisuelle).
L’après : présentation de Mutalab 2020
Intervenants : Alexandre Monnin (philosophe), Véronique Baton, directrice artistique EDIS, et Patrice Bersani (commissaires associés de Mutalab), Jean-Louis Larcebeau (coordination technologique et ateliers), Mylène Pardoen (musicologue, auteur du projet Bretez).
Mercredi 15 juillet à 18h30

Le vivant et l’artificiel
Dans sa quête de connaissances, l’homme a développé des outils qui lui permettent de décupler ses actions, de s’augmenter et de modéliser un monde nouveau où tout est possible, le meilleur comme le pire…
Intervenants : Laurence Devillers (professeur en intelligence artificielle au Limsi-CNRS (Laboratoire de recherches pluridisciplinaires : sciences de l’ingénieur, de l’information, du vivant et sciences humaines et sociales), spécialiste de la robotique émotionnelle), Eric Minh Cuong Castaing (artiste, chorégraphe, Compagnie Shonen), Noé Gauchard (étudiant en sciences sociales, militant pour le climat), Selma Lepart (artiste, chercheure), avec la participation du LIA (Laboratoire Informatique d’Avignon).
Vendredi 17 juillet. 18h30.

Culture artistique, scientifique et technologique
Découvrir, apprendre et partager autrement.
Intervenants : Emmanuel Ethis (Recteur de la région académique de Bretagne, recteur de l’Académie de Rennes, chancelier des universités), Dominique Robin (directeur général AtmoSud), Nathalie Dunoir (directrice prospective AtmoSud (mécénat artistique, innovation, FabLab), Matthieu Lombart (chercheur au rectorat, Aix-en-Provence), Marie-Sylvie Poli (Université d’Avignon ‘Culture, Patrimoines, Sociétés numériques’).

Des entreprises face aux transformations du monde
Comment les entreprises se positionnent par rapport aux transformations du monde actuel (mutations économiques, transition écologique, avènement du numérique, aspirations des jeunes générations, responsabilités éthiques) ? Quels sont leurs regards et leurs réflexions sur ces changements en cours ?
Tous publics. Gratuit. Réservation conseillée. 04 32 74 05 31. mediation@ardenome.fr
Jeudi 16 juillet de 10h à 12h et vendredi 24 juillet de 13h30 à 15h. Nexo. Jeudi 16 juillet à 17h. Rencontres avec des entreprises. Jeudi 23 juillet à 17h. L’artificiel observe le viavant/Quividi. Vendredi 24 juillet à 16h. Optimisation du vivant/VGD.

Les ateliers ont lieu de samedi 11 au 25 juillet. Tous les jours de 10h à 12h saug les 17, 20, et 21 juillet.

Mutalab. Jusqu’à samedi 25 juillet. Fermé les 20 et 21 juillet). Ouvert 7j/7 de 14h à 18h. Entrée libre. Tous publics. Réservation conseillée 04 32 74 05 31. Ardénome. Ancien Grenier à sel. 2, rue du rempart Saint-Lazare à Avignon. www.edis-fondsdedotation.fr


Mathieu Pradat est actuellement en résidence chez l’Ardénome

L’Ardénome, lieu d’innovation et de création d’Avignon, propose de se couler dans une expérience sonore et sensorielle au cœur de l’œuvre ‘hEART’ conçue par l’artiste Christophe Ruetsh : « Le cœur est une pompe indispensable à la mécanique humaine.

Il produit un son. Chaque cœur possède son identité sonore, son rythme, sa fréquence et, parfois, devient présent à notre perception. » Des portraits de cœur de personnes gravitant dans le milieu de la danse seront recueillis pour l’occasion et intégrés dans l’installation en lien avec le festival des Hivernales et en coproduction avec Naïf Production. Cette exposition est une initiative d’Edis, fonds de dotation dédié à l’art des nouveaux média. ‘Autour de l’exposition’ propose la présentation de l’installation en présence du créateur et en lien avec le spectacle de Naïf production mercredi 19 février à 16h. Gratuit. Réservation conseillée.

Vernissage de l’exposition vendredi 14 février à 18h. Exposition les samedi 15 février au 7 mars. Ardénome, ancien Grenier à sel, 2, rue du Rempart Saint-Lazare à Avignon. 04 32 74 05 31. Ardenome.fr

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