23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Apt : rencontre entre demandeurs d’emploi en situation de handicap et entreprises

À l’occasion de la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées, les équipes handicap, nées du rapprochement entre Cap emploi et Pôle emploi pour simplifier les démarches des demandeurs d’emploi en situation de handicap, organisent plusieurs rencontres en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont une à Apt.

Le jeudi 17 novembre, la ville d’Apt va accueillir ‘Le café de l’emploi’ au café Grégoire. Un rendez-vous pour des échanges informels entre des demandeurs d’emploi en situation de handicap et des employeurs du territoire autour de trois thématiques :

  • Quelles représentations pour le handicap ?
  • Parler de son handicap.
  • Comment intégrer en entreprise une personne bénéficiaire de l’obligation d’emploi ?

Jeudi 17 novembre. Inscription en ligne. De 8h30 à 11h. Café Grégoire. 19 Place de la Bouquerie. Apt.

V.A.


Apt : rencontre entre demandeurs d’emploi en situation de handicap et entreprises

L’École de la 2ᵉ chance (E2C) offre un parcours de formation et d’accompagnement personnalisé, en dehors des schémas scolaires traditionnels. Après l’ouverture d’une première antenne à Avignon en 2019, trois autres voient le jour en Vaucluse, à Cavaillon, Carpentras et Apt.

C’est à Apt que se sont réunis les élus locaux et les responsables de l’École de la 2ᵉ chance le mercredi 9 novembre dernier afin d’inaugurer l’une des trois nouvelles antennes vauclusiennes. Au programme : visite des locaux et rencontre avec les stagiaires.

Une fois la porte d’entrée passée, la première salle a tout d’une salle de classe traditionnelle, ou presque. Une dizaine d’ordinateurs sont à disposition. Au centre de la pièce, les bureaux des stagiaires, disposés à la manière d’une salle de réunion, pour que tous puissent se faire face. Derrière eux, un tableau blanc. Ils ont tous entre 16 et 25 ans, mais ne suivent pas des cours classiques. Chaque semaine, ils réalisent des projets et des activités pédagogiques, participent à des activités culturelles, citoyennes, d’entreprise ou de mobilité.

Les élus et responsables de l’école de la 2ᵉ chance inaugurent l’antenne d’Apt. ©Vanessa Arnal

Une formation individualisée

Ils sont une vingtaine de stagiaires, concentrés sur leur ordinateur, pour un atelier ‘prof d’un jour’. Ce dernier consiste à choisir une thématique qu’ils maîtrisent afin d’en faire une présentation devant tout le groupe. « L’objectif est d’utiliser les compétences de chacun pour le bien du groupe », explique Amina Guennaz, directrice de l’E2C Vaucluse. L’école utilise donc une approche par compétence, de manière ludique.

« Les jeunes poussent la porte de cette école, non pas parce qu’ils y sont contraints, mais parce qu’ils veulent une formation qualifiante. »

Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse

Avec ce genre de méthode, les stagiaires apprennent à communiquer à l’écrit et à l’oral, sans vraiment s’en rendre compte. « Le fait de partager sur ses compétences permet de reprendre confiance en soi », ajoute la directrice de l’E2C Vaucluse. Les révéler eux-mêmes et dégager des pistes de réussite. C’est dans ces buts qu’œuvre l’E2C. L’avantage de cette école, c’est qu’elle s’adapte à chaque stagiaire. Le parcours est fait pour chacun, et chacun peut avancer à son rythme.

Une école qui donne les cartes à ceux pour qui le parcours traditionnel ne convient pas

L’E2C accueille les jeunes sur un seul critère : la motivation. En 3 ans, le site avignonnais en a accueilli près de 500, et a obtenu des résultats au-dessus de la moyenne des résultats de placement au niveau national. En 2021, l’E2C Vaucluse a atteint 74% de réussite. Cette année, elle vise 85%. « Cette école est une main tendue vers les jeunes qui sortent du système scolaire avec peu ou pas de diplôme », ajoute Dominique Santoni. En effet, l’E2C s’adresse aux jeunes sans diplôme ni qualification, mais aussi ceux qui sont titulaires d’un BAC, d’un BEP ou d’un CAP et qui se trouvent en difficulté d’accès à l’emploi.

Les points forts de l’école : son nombre et ses preuves de sorties positives, sa démarche partenariale, son centre de ressources, ses réunions collectives post-parcours, son investissement au sujet du handicap, sa procédure d’intégration de nouveaux collaborateurs, son innovation pédagogique, ainsi que son plan de modernisation de l’école. Des arguments qui font la fierté du Pays d’Apt, qui accueille l’une des nouvelles antennes vauclusiennes. « Étant moi-même enseignante, je suis très sensible à ce qui se fait ici », explique Véronique Arnaud-Deloy, maire d’Apt.

L’antenne aptésienne. ©Vanessa Arnal

L’E2C Vaucluse, prête à déployer son activité

Avec l’ouverture de ces trois nouvelles antennes à Apt, Cavaillon et Carpentras, l’E2C Vaucluse se dit prête à se développer au niveau départemental. En 2023, une nouvelle antenne devrait déjà ouvrir ses portes à Orange, qui possède déjà une cohorte délocalisée. L’année prochaine, l’E2C Vaucluse projette de former 412 jeunes (en incluant les jeunes qui ont commencé leur formation en 2022 mais la termineront en 2023), dont 196 sur le site principal à Avignon, 68 à Carpentras, 50 à Cavaillon, 36 à Apt, et 62 à Orange.

Le numérique, qui prend une grande place au sein de la formation des stagiaires, devrait lui aussi avoir un impact sur l’évolution de l’E2C Vaucluse. « L’antenne d’Apt disposera bientôt de tableaux de bords interactifs et de casque de réalité virtuelle afin de donner envie aux stagiaires de s’intéresser de manière ludique aux métiers en tension », développe Amina Guennaz.

En tout, ce sont 1,2 million d’euros d’investis par la Région Sud pour le déploiement de l’école en Vaucluse. Les élus sont tous d’accord pour affirmer que l’E2C s’inscrit dans un territoire très actif au niveau professionnel, dont les stagiaires vont pouvoir, sans aucun doute, bénéficier.

Comment s’y inscrire ?

L’inscription dans une école du réseau E2C peut se faire à n’importe quel moment de l’année et est totalement gratuite. Pour ce faire, il faut s’adresser directement à l’école près de chez soi. Il est également possible de passer par la Mission locale, Pôle Emploi, ou d’autres prescripteurs. La troisième et dernière option est de remplir le formulaire d’inscription en ligne, qui est transmis automatiquement à l’école la plus proche.


Apt : rencontre entre demandeurs d’emploi en situation de handicap et entreprises

La Maison du Parc naturel régional du Luberon, située à Apt, et son musée de géologie ferment leurs portes jusqu’à fin mars 2023. Cette mesure exceptionnelle a été décidée en raison de l’augmentation du coût de l’énergie et afin de participer à l’effort de sobriété énergétique.

L’équipe du Parc naturel régional du Luberon, qui est habituellement répartie dans deux bâtiments, le bâtiment historique et l’annexe, a décidé de se réunir dans un seul et de ne plus accueillir de public pendant toute la période hivernale. Les agents restent tout de même disponibles et joignables par mail ou par téléphone. Le but de cette fermeture est de limiter la hausse des frais de chauffage et d’électricité, mais pas seulement.

Le Parc étant un acteur de la transition énergétique depuis près de 20 ans, il était également logique pour son équipe de participer à l’effort de sobriété énergétique. Deux services sont d’ailleurs en place pour les collectivités et les particuliers : les Services d’économies durables en Luberon (Sedel) et Service d’accompagnement à la rénovation énergétique (Sare France Rénov’).

V.A.


Apt : rencontre entre demandeurs d’emploi en situation de handicap et entreprises

Point S, ce sont 624 points de vente en France. Quatre d’entre eux viennent d’ouvrir leurs portes, dont un à Apt.

Un nouveau centre Point S Entretien Auto vient de s’ouvrir au 286A traversée de Roumanille à Apt. Le centre est géré par Franck Grandordy qui a ouvert son premier centre Point S à Saint-Saturnin-Lès-Apt en 1999 avec son associé Aurélien Fayolle. « Point S est une enseigne proche de sa clientèle, explique Franck Grandordy. Il est essentiel pour nous de respecter le client et de lui proposer des services et prestations adaptés à ses besoins. Nous privilégions avant tout la qualité pour fidéliser nos clients. C’est une valeur que nous partageons avec l’enseigne. »

Ainsi, l’équipe, composée de trois mécaniciens, dispose de tous les équipements nécessaires pour réaliser les prestations sur les amortisseurs, le freinage, la vidange, la révision, l’embrayage, ou encore le pré-contrôle technique. Les clients peuvent également bénéficier de services complémentaires : conciergerie, délivrance des cartes grises et prêt d’un véhicule de courtoisie. Le centre aptésien propose aussi des prestations de vitrage. Pour compléter son équipe, Franck Grandordy envisage de recruter un mécanicien polyvalent et un profil commercial.

Deux autres centres s’ouvrent dans la région

En plus de celui d’Apt, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur accueille deux autres centres Point S Entretien Auto et Ecomobilité. L’un se situe au 27 boulevard des Aciéries à Marseille, dans les Bouches-du-Rhône, et l’autre au 7 avenue du Colonel Noël à Dignes-les-Bains, dans les Alpes-de-Haute-Provence.

En ajoutant l’éco-mobilité à leurs activités, les gérants des deux centres peuvent donc réaliser l’entretien des véhicules hybrides et électriques, dont les deux-roues, et se perfectionner dans le domaine de la mobilité douce.

V.A.


Apt : rencontre entre demandeurs d’emploi en situation de handicap et entreprises

Le Pontet et Apt accueilleront simultanément la Place de l’emploi et de la formation le mardi 11 octobre. L’objectif du dispositif est de permettre à tous d’accéder facilement à des informations sur l’emploi et la formation et de rencontrer des entreprises qui recrutent.

La Place de l’emploi et de la formation reprend sa tournée avec deux dates le mardi 11 octobre au Pontet et à Apt. Ce dispositif a pour but de permettre à tous, inscrits ou non à Pôle emploi, d’accéder facilement, dans un cadre convivial et moins formel que dans un bureau, à des informations sur l’emploi et la formation, de pouvoir bénéficier de conseils et de rencontrer des entreprises qui recrutent en proximité.

Chaque Place de l’emploi et de la formation répond aux besoins particuliers d’une ville, d’un village, ou d’un quartier. L’idée étant d’aller à la rencontre de ses habitants pour leur offrir des solutions et de s’appuyer sur les acteurs de terrain.

« Cette étape s’inscrit dans le cadre de la semaine régionale pour l’emploi dans le BTP, secteur qui recrute en permanence sur notre territoire. Plusieurs recruteurs prendront part à cet événement pour rencontrer leurs futurs potentiels salariés » précise Olivier Laubron, directeur de l’agence Pôle emploi d’Apt.

Les visiteurs sont accueillis sur quatre espaces dédiés :

Un espace orientation et formation pour découvrir les métiers qui recrutent, les formations accessibles et faire le point sur ses compétences. A Apt, il sera animé avec la participation de l’ANPEP, de la fondation des trois cyprès, la Mission Locale et Cap emploi. Les visiteurs pourront également assister à une présentation de l’atelier Détection de potentiel sur les métiers du BTP. Du côté du Pontet, l’espace sera animé avec la participation de l’AFPA, le GRETA, l’ECF, ID Formation et d’autres organismes de formation.

Un espace conseil coaching qui propose un appui aux techniques d’entretien, à la création de CV et de lettres de motivation. A Apt, les visiteurs pourront se renseigner sur la création d’entreprise avec la participation d’Initiatives Terres de Vaucluse. Du côté du Pontet, des solutions de mobilités seront proposées aux visiteurs tout au long de l’après-midi avec la participation de Wimoov et Je bouge en Vaucluse. Les visiteurs pourront également être éclairés sur la création d’entreprise avec Cité Lab, Initiatives Terres de Vaucluse et le bus de l’entreprenariat.

Un espace numérique afin de favoriser l’inclusion numérique avec des ateliers pratiques, comme des quiz, pour évaluer son degré d’aisance numérique et ses appétences professionnelles avec la participation de Campus connecté, à Apt. Au Pontet, les visiteurs pourront tester leurs aptitudes numériques grâce à Pix emploi, animé par Avenir 84.

Un espace job dating où les candidats pourront rencontrer des entreprises locales du BTP à la rechercher de nouveaux collaborateurs comme Vauprès Maubert, BAT intérim, El Boughari, GEIQ BTP 84, et également d’autres secteurs tels que les autocars Sumian et Eurosilicone, à Apt. Du côté du Pontet, les candidats pourront rencontrer Suez Rebond Insertion, Amidon Sorgues, Burger King ou encore les Entreprises Ephémères pour l’Emploi.

Le mardi 11 octobre de 13h30 à 17h place Gabriel Péri, 1 rue des Marches, Apt et le mardi 11 octobre de 13h à 17h à l’Espace Edouard Grégoire, 6 avenue Charles de Gaulle, le Pontet.

J.R.


Apt : rencontre entre demandeurs d’emploi en situation de handicap et entreprises

Le projet d’une table interactive de découverte du territoire Luberon-Lure a été proposé en 2021 lors des rénovations de la Maison du Parc à Apt. Ce nouveau dispositif de médiation et d’interprétation des patrimoines vient d’être installé et inauguré.

Cette table interactive est un nouvel appareil de médiation et d’interprétation des patrimoines, en complément des espaces muséographiques de la Maison du Parc à Apt. C’est un outil numérique qui vient enrichir les visites des salles d’exposition permanente.

Son objectif est de proposer une nouvelle forme d’expérience ludique et pédagogique en grand format aux visiteurs, tout en les sensibilisant sur les différentes facettes du Parc naturel régional du Luberon : sur son territoire, sur ses patrimoines naturels, culturels, paysagers et agricoles, mais aussi sur les missions et les actions de la Maison du Parc.

Une table, quatre applications

Lors de l’élaboration de cette table interactive, quatre applications ont été créées afin de rendre l’outil accessible à tous, les grands comme les petits. Premièrement, la table possède une carte illustrée du territoire avec près de 200 points d’intérêt commentés et illustrés. Sur cette carte, on y trouve les 100 communes du territoire Luberon-Lure, des zooms sur les patrimoines naturels, culturels et agricoles, l’évolution des paysages, les offices de tourisme, les marchés paysans, et bien d’autres choses.

Les visiteurs pourront également jouer à des jeux. Un sur la faune et la flore, où ils devront replacer les bonnes espèces sur les bons milieux, avec des intrus et des sons d’animaux. Un autre, développé spécifiquement pour les enfants, où ils devront reformer un puzzle géologique interactif.

Enfin, la table interactive comprendra également plusieurs vidéos que les visiteurs pourront visionner à leur guise afin de découvrir à la fois les richesses du territoire et les actions du Parc et de ses partenaires pour les préserver et les valoriser.

L’entrée de la Maison du Parc est libre du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 18h, sauf les jours fériés. 60 Place Jean Jaurès, Apt.

V.A.


Apt : rencontre entre demandeurs d’emploi en situation de handicap et entreprises

Dans le cadre de son Plan Climat ‘Gardons une Cop d’avance’, la Région Sud souhaite que plus de 30% des 174 lycées de Provence-Alpes-Côte d’Azur soient équipés de panneaux photovoltaïques à l’horizon 2024.

Si à ce jour, 32 établissements ont déjà été équipés de panneaux solaires, 19 sites supplémentaires seront dotés d’une installation photovoltaïque d’ici 2 ans.

En Vaucluse 4 lycées sont concernés :
– la Cité Scolaire Jean-Henri-Fabre à Carpentras,
– le Lycée Ferdinand-Revoul à Valréas,
– le Lycée Charles-de-Gaulle à Apt,
– le Lycée Philippe-de-Girard/Robert-Schuman à Avignon,

Ces aménagements devraient permettre de réaliser plus de 20% d’économie d’énergies dans les 51 bâtiments régionaux équipés.

De plus, 64 sites supplémentaires sont à l’étude pour bénéficier de ces aménagements par Reservoir Sun qui a remporté l’Appel à Manifestation d’Intérêt de la Région. Le premier, le lycée Alexandra David-Neel à Digne, est en cours de livraison. En tout, plus de 105 838 m2 assureront une puissance cumulée de 21,4 Mégawatt-crête à l’issue des travaux

« Il n’y a pas de plus grande fierté, ni de plus grand plaisir que celui de penser et de réaliser un lieu d’éducation au service de notre jeunesse, explique Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Avec Reservoir Sun nous faisons un pas de plus en ce sens et vers notre objectif de neutralité carbone. »

L.G.


Apt : rencontre entre demandeurs d’emploi en situation de handicap et entreprises

À l’occasion de la Semaine Bleue, dédiée aux personnes âgées et retraitées, qui a lieu cette semaine, du 3 au 9 octobre, et de la Journée mondiale des soins palliatifs qui aura lieu ce samedi 8 octobre, le Centre hospitalier du Pays d’Apt met la lumière sur son équipe de gériatrie et soins pallatifs et sur son projet d’une antenne mobile extra-hospitalière de soins palliatifs

Cette équipe, elle est composée uniquement de femmes. À sa tête, le Docteur Déborah Gaudeau, médecin gériatre, accompagnée d’Andrea Bouet, infirmière, Emily Garot, psychologue et Valérie Bonnami, secrétaire. L’équipe 100% féminine se déplace au lit du malade et auprès des soignants, à la demande des professionnels de santé de l’hôpital, mais aussi dans les cinq EHPAD du Pays d’Apt : à Gordes, à Saint-Saturnin-les-Apt, à Saint-Chrystol, et dans les deux établissements aptésiens.

Les quatre femmes s’occupent à la fois de la gériatrie et des soins palliatifs, ce qui est rare. Leur mission consiste à améliorer la prise en charge globale des personnes âgées et à améliorer la qualité de vie des patients et de leur famille qui sont confrontés aux conséquences d’une maladie en phase palliative.

Formée en 2008, cette équipe féminine œuvre pour la meilleure prise en charge possible des patients. Chaque année, elles en suivent 620, dont 500 en gériatrie et 120 en soins palliatifs. « C’est un métier réellement gratifiant qui nous nourrit avec de belles rencontres », expliquent les quatre femmes.

Quatre femmes, quatre rôles

Le Docteur Déborah Gaudeau exerce au sein du centre hospitalier d’Apt depuis 14 ans. Au sein des services de médecine générale et de chirurgie, elle évalue la fragilité des personnes âgées sur plusieurs plans : le plan physiologique, le plan neurologique, le plan psychologique et le plan social. Ce n’est qu’une fois cette évaluation effectuée que Déborah Gaudeau peut émettre des préconisations adaptées au profil et à la situation de chaque personne.

Andrea Bouet agit principalement au service des Urgences. En tant qu’infirmière, elle évalue l’état de santé des personnes âgées afin de mettre en place en priorité les mesures qui permettront le maintien à domicile plutôt que l’hospitalisation. Elle est donc en lien étroit avec
les assistantes sociales, la Croix Rouge, l’hospitalisation à domicile (HAD), et les infirmières libérales.

Emily Garot est psychologue au service de médecine et au sein de l’unité d’oncologie. Son métier consiste à accompagner les patients et leur famille. Elle assume également le relai avec les intervenants extérieurs des soins palliatifs.

Valérie Bonnami, quant à elle, se charge de toute la partie administrative et travaille pour le secrétariat médical. C’est elle qui assure la coordination interne au sein de l’équipe, mais également auprès des différents services du centre hospitalier et des partenaires extérieurs.

Le projet d’une antenne mobile extra-hospitalière de soins palliatifs

Toujours dans l’optique de placer le confort et la prise en charge des patients avant tout le reste, le Docteur Déborah Gaudeau et son équipe se mobilisent pour accompagner la mise en place d’une antenne mobile de soins palliatifs. Cette dernière serait une équipe extra-hospitalière à domicile, dont la création a d’ores et déjà été validée par l’Agence régionale de santé (ARS) PACA.

« Il nous faut maintenant constituer l’équipe, annonce Déborah Godeau. Je lance donc un appel à candidatures auprès de nos confrères médecins, infirmiers et psychologues. »

V.A.


Apt : rencontre entre demandeurs d’emploi en situation de handicap et entreprises

Qui dit festival dit concentration de plusieurs dizaines de milliers de personnes sur un territoire. L’attractivité de ce dernier est donc largement stimulée, ainsi que son économie. Le week-end dernier, du 12 au 14 août, la ville d’Apt a accueilli l’Insane Festival et plus de 37 000 festivaliers sur trois jours. Quel impact sur le territoire ?

Le week-end dernier, la ville d’Apt a vu sa population tripler lors du festival de musique électronique Insane. 37 500 personnes ont fait le déplacement, ce qui représente plus que toute la population de la communauté de communes du Pays d’Apt Luberon. Ainsi, si beaucoup d’argent a été engendré au sein même du festival, il en est de même pour le territoire qui l’a accueilli pour la 4ème fois. Au départ, le choix de faire venir ce festival à Apt n’était pas forcément dans un but économique, c’était avant tout dans l’optique de faire une proposition artistique de qualité, dans un territoire qui n’a pas de zénith, et où il n’y a pas d’accès aux grandes salles.

Pourtant, le fait d’avoir cette exigence en terme de qualité artistique au niveau de la musique électronique permet d’avoir une réelle attractivité. Cette année, l’Insane a réuni des spectateurs venant du monde entier. 20% d’entre eux venaient d’ailleurs de l’étranger, de près de 20 pays différents. Ce festival de musique électronique se démarque des autres par sa programmation très pointue mêlée à la découverte de nouveaux talents. « C’est son point fort et c’est ce qui lui permet de s’installer sur le long terme et d’avoir une certaine notoriété », explique Cédric Maros, adjoint en charge de la culture à la mairie d’Apt. L’affluence de beaucoup de personnes sur un territoire a forcément un impact sur l’économie de ce dernier, comme cela a été le cas pour la ville d’Apt pendant ces trois jours.

©Insane Festival

Une économie locale stimulée

D’après des études nationales, si on prend la fourchette la plus basse, il est estimé qu’un festivalier dépense en moyenne autour de 50€ par jour en dehors du festival. Cela voudrait dire que les festivaliers de l’Insane ont dépensé environ 1,5 millions d’euros sur le territoire durant les trois jours. Le festival, quant à lui, a dépensé entre 300 000 et 500 000€ dont une grosse partie pour les équipements et le reste pour les hébergements, la nourriture, et autres besoins. Ces chiffres ne sont pour l’instant que des estimations, ils feront l’objet d’une étude qui révélera leur exactitude en 2023.

Les grandes surfaces et les stations essences ont bien évidemment pu profiter de l’affluence pendant le festival, mais les commerçants n’ont pas été mis de côté pour autant.

« Il faut sortir du cliché du festivalier qui ne va qu’au supermarché. »

Cédric Maros

Pendant le week-end, la ville d’Apt n’a pas seulement accueilli l’Insane Festival. Au centre-ville, il y avait une brocante, et les commerçants ont organisé leur grande braderie. Ainsi, beaucoup de festivaliers ont été aperçus dans les ruelles et les boutiques du centre-ville aptésien. Si certains festivaliers ont préféré camper sur place, d’autres ont passé leurs nuits en chambre d’hôtes, et même dans des hôtels plus hauts de gamme. « Nous n’avons plus cette image du festivalier qui sort uniquement pour faire ses courses mais qui reste tout le temps du festival sur les lieux de ce dernier », développe l’adjoint en charge de la culture.

Une visibilité importante

En plus d’avoir fait tourner l’économie locale, l’Insane a acquis une nouvelle visibilité pour cette édition et n’a pas manqué d’en faire profiter le territoire du Pays d’Apt. La communication qui a été réalisée sur les réseaux sociaux en amont du festival et pendant ce dernier a eu une importance capitale pour sa fréquentation et son rayonnement. La page Facebook de l’Insane est suivie par près de 60 000 personnes et sa page Instagram par plus de 25 000 personnes. La communication est donc une étape cruciale pour donner de la visibilité à l’événement, et par conséquent au territoire dans lequel il est implanté.

« Pendant longtemps, la ville d’Apt était connue seulement pour son marché et pour ses fruits confis, maintenant, il est fréquent d’entendre ‘Apt c’est la ville de l’Insane’. »

Cédric Maros

Ainsi, la population qui s’est retrouvée au sein de la ville d’Apt a été rajeunie puisque le festival accueille des jeunes à partir de 16 ans (accompagnés d’un adulte). Le Pays d’Apt s’est donc doté d’une attractivité nouvelle, mais aussi d’une certaine visibilité et notoriété, ce qui par conséquent, a stimulé son économie. « Nous avons déjà eu des échos, sur les réseaux sociaux, de personnes qui n’ont pas pu faire le déplacement cette année mais qui aimeraient déjà réserver leur place pour l’année prochaine », explique Cédric Maros.

De plus, le fait d’ouvrir le festival à des artistes davantage grand public tel qu’Orelsan, Hatik, ou encore Suzanne, permet également d’attirer un nouveau public. Ce dernier, qui n’est pas forcément le public cible de ce type de festival, s’est vite rendu compte qu’il y avait tout à fait sa place. « Beaucoup m’ont dit qu’ils étaient venus pour Orelsan uniquement mais qu’ils prendront le pass 3 jours l’année prochaine », développe Cédric Maros. Faire venir ces artistes a permis d’installer une respectabilité supplémentaire sur le festival qui aujourd’hui se place dans le top 3 des festivals de la Région Sud aux côtés du Delta Festival et les Plages électroniques. Désormais, l’objectif de l’Insane est de se placer dans le top 10 des festivals français. « Nous voulons aller vers une position de ‘petit Coachella français’, avec une grande qualité artistique dans un milieu paradisiaque », affirme l’adjoint en charge de la culture.



La place du territoire dans cet événement

La question maintenant est de savoir comment le territoire peut absorber et accompagner un événement d’une telle ampleur. L’Insane est amené à grandir dans les années à venir, il va sûrement être étalé sur plus de jours et donc ramener encore plus de festivaliers, ce qui va faire davantage tourner l’économie d’Apt. « Plusieurs milliers de personnes ont été sur liste d’attente et n’ont pas pu avoir de place cette année, nous avons dû en refuser beaucoup, donc il y a un réel potentiel de croissance », affirme l’adjoint en charge de la culture.

Le territoire et les équipes de l’Insane estiment qu’ils ont désormais réussi à sécuriser l’événement et à le mettre en place avec une bonne organisation. « Je prévois pour la rentrée une réunion avec l’ensemble des acteurs culturels, économiques, touristiques, mais aussi environnementaux, ajoute Cédric Maros. Il faut voir quelle est la prochaine étape et comment nous pouvons nous assurer que le territoire dans son entièreté puisse en tirer profit durablement, et que ce ne soit pas considéré comme une nuisance qui vient juste s’installer temporairement au sein du territoire. »

L’effet moteur d’un événement d’une telle ampleur

Si l’Insane Festival dure seulement trois jours, il est considéré comme une structure à part entière qui s’est implantée sur Apt. D’ailleurs, il y a des bureaux et une boutique qui lui sont dédiés à Apt, qui permettent l’emploi de 9 personnes à temps complet à l’année. Ces dernières travaillent pour l’Insane mais aussi pour la programmation d’autres festivals, et ils comptent bien se développer.

« C’est pas seulement un événementiel de trois jours, mais c’est une entreprise qui est venue s’installer sur la ville d’Apt et qui va l’accompagner dans ses projets culturels. »

Cédric Maros

Des projets sont d’ailleurs en cours de discussion pour dynamiser la ville en dehors de sa période touristique. De plus, le fait d’accueillir un événement d’une telle ampleur et d’avoir des retours positifs concernant son organisation et ses répercussions en terme de visibilité crée un effet moteur. La visibilité et la respectabilité de l’Insane dans le monde culturel pourrait permettre à d’autres organisations de vouloir s’implanter à Apt.

Un futur parc des expositions pour la ville d’Apt ?

La prochaine étape serait donc la construction d’un parc des expositions permettant d’accueillir ce festival dans de meilleures conditions, sans avoir à tout reconstruire chaque année, à ramener l’eau, l’électricité, le réseau, et à refaire le parking. C’est un investissement que le Département, le Pays d’Apt Luberon et la ville d’Apt semblent prêts à effectuer puisque ce projet n’est plus seulement à l’étape d’hypothèse. Les premières heures de travail sur ce projet d’envergure devraient avoir lieu à la rentrée afin de pouvoir lancer les travaux qui vont s’étaler sur plusieurs années. Pour le moment aucune date précise n’a été mentionnée, seulement une échéance de trois ou quatre ans.

L’objectif pour la communauté de communes du Pays d’Apt Luberon est de se structurer, d’avoir un équipement qui pourrait accueillir 20 000 spectateurs par jour, telle est l’ambition de l’Insane Festival. Cette infrastructure accueillerait d’autres manifestations comme l’Insane, mais également des rencontres sportives ou encore des salons. Ce parc des expositions va être porté par le pôle ‘développement économique’ de la communauté de communes car il n’aura pas vocation à avoir une utilisation uniquement culturelle, cela sera une extension de la zone économique de Perréal.

Quels objectifs pour l’Insane 2023 ?

Si cette année, l’Insane Festival a été une grande réussite, les équipes ne revoient pas leurs objectifs à la baisse pour 2023. De nouveaux noms sont en cours de discussion, pour l’instant rien ne peut être révélé. Toujours dans cette volonté d’avoir des grands noms qui vont surprendre, qu’on ne s’attend pas réussir à avoir à Apt. De nouveaux partenariats sont également prévus, beaucoup d’entreprises locales ont déjà manifesté leur volonté d’accompagner le festival l’année prochaine.

Pour ce qui est de la durée du festival, elle devrait augmenter. Ce dernier ne se tiendrait donc plus sur trois jours, mais sur quatre. Et la jauge devrait en faire de même. Le festival devrait pouvoir accueillir 15 000 festivaliers par jour en 2023, au lieu de 12 000, ce qui ferait un total de 60 000 personnes sur les quatre jours.



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