La Ville d’Apt organise la 139ᵉ édition de son Corso du vendredi 17 au lundi 20 mai. Au programme : fête foraine, orchestre, soirée DJ, aubade, et c’est sans oublier le traditionnel feu d’artifice qui clôturera les festivités.
Après une édition pluvieuse en 2023, la Ville d’Apt réitère son traditionnel Corso qui débutera ce vendredi 17 mai. Durant quatre jours, de nombreuses animations seront proposés aux habitants, qui pourront également profiter des attractions de la fête foraine durant toute la durée de l’événement.
Le programme
La fête foraine sera en place du vendredi 17 au lundi 20 mai. Les attractions et les points de restauration seront accessibles tous les après-midi à partir de 14h sur le cours Lauze de Perret.
• Vendredi 17 mai : bal animé par l’orchestre Puzzle dès 20h30 dans la cour de la Micro-Folie, rue Cély. Au programme, des titres à la renommé internationale, mais aussi un hommage à Johnny Hallyday. • Samedi 18 mai : Corso-disco avec un bal déguisé sur le thème ‘disco’ animé par le groupe Night Fever dès 19h30, suivi d’un DJ set, le tout sur la place Gabriel Péri. • Dimanche 19 mai : aubade avec l’harmonie ‘Avenir l’Islois’ sur place Gabriel Péri à 11h. Spectacle de danse de l’école Choréart à 18h sur la place Carnot. • Lundi 20 mai : le très attendu spectacle pyrotechnique aura lieu sur le cours Lauze de Perret à 22h15.
Apt retourne à l’époque disco pour son 139ᵉ Corso
Le festival de musique électronique Insane revient pour une nouvelle édition du mercredi 8 au samedi 11 mai à Apt. Installé près du plan d’eau depuis 2018, l’événement devrait encore accueillir plus de 50 000 personnes cette année.
Cette année, ce n’est pas dans la chaleur étouffante du mois d’août que les festivaliers du monde entier vont se réunir pour le festival Insane à Apt, mais dans la fraîcheur printanière du mois de mai. En raison de l’organisation des Jeux Olympiques en France cet été, le festival aptésien a dû être avancé de quelques mois. Un mal pour un bien puisque ce changement devrait pallier le problème de chaleur qui est souvent évoqué par les festivaliers qui viennent d’habitude au mois d’août.
Le festival débutera donc ce mercredi 8 mai. Durant quatre jours, le public bénéficiera d’un site réaménagé, d’une programmation qui se veut plus proche de lui, de plus de DJs, moins de gros concerts, et d’une diminution journalière du nombre de festivaliers. Cette année, l’événement n’en accueillera que 13 000 par jour. Le but étant d’optimiser le confort et la sécurité de tous, mais aussi de diminuer l’impact environnemental global du festival.
Un événement repensé
Le site qui accueille la manifestation musicale sera divisé en deux parties qui ont été toutes deux intégralement repensées. D’un côté, il y aura la partie festival qui comptera trois scènes, un village avec des stands pour diverses informations et les partenaires, des foodtrucks, une zone réservée à la prévention, une ‘safe zone’, une ‘zone chill’, ainsi qu’une ère réservée à des animations en tout genre.
De l’autre côté, le public trouvera la partie bivouac qui pourra accueillir jusqu’à 8 000 campeurs avec une zone pour les douches, une ‘zone chill’, un minibar, un stand réservé au petit-déjeuner, une zone réservée à la prévention et une ‘safe zone’. Cet espace verra son contrôle d’accès renforcé, son éclairage augmenté et un système de douches repensé.
Cette année, il n’y aura pas de scène au sein l’espace bivouac. Ainsi, les trois scènes, qui seront dans la partie festival, seront accessibles à tous les festivaliers durant toute la durée de l’événement.
La programmation
Comme chaque année, la programmation du festival se veut éclectique, pour plaire au plus grand nombre, et mélange des artistes déjà familiers avec l’événement, et d’autres pour qui c’est une nouveauté. Sur scène, le public pourra donc retrouver Diøn, Eshka, Ygnor, Vladimir Cauchemar, Åmrtüm, Dimitri K, Neelix, ou encore Prince Waly.
Les artistes féminines seront aussi nombreuses à faire le show sur scène. Les festivaliers pourront danser sur les sons de La Kajofol, Hosti, Lesss, Uphoria, Bērangēre, Pozclope, et bien d’autres.
Un public à l’image de la programmation
Cette année, les organisateurs de l’Insane ont voulu établir une programmation plus proche de son public. Ainsi, il y a presque autant d’artistes féminines que masculins. À l’instar des festivaliers, qui sont à 46% des femmes et à 54% des hommes.
L’événement voit aussi des festivaliers de tous les âges. 9.4% ont entre 16 et 20 ans, 46.4% entre 21 et 25 ans, 25.9% entre 26 et 30 ans, 9.8% entre 31 et 35 ans, et 8.5% ont plus de 35 ans. S’ils viennent majoritairement du Sud de la France (36% de Provence-Alpes-Côte d’Azur, 22% d’Auvergne-Rhône-Alpes, 15% d’Occitanie), les festivaliers viennent tout de même de tout l’Hexagone.
Un festival en faveur de la transition écologique
Chaque année, l’Insane déploie de nombreux efforts pour réduire son impact environnemental en termes de mobilité, recyclage, énergie, ou encore biodiversité. En matière de mobilité, le festival propose une plateforme de covoiturage, ainsi que des billets qui combinent le transport et l’entrée du festival, et des navettes Avignon-Apt. Le site de l’événement dispose également d’un parking vélo sécurisé avec la possibilité de réparer son vélo sur place. Enfin, l’Insane participe à l’enquête nationale ‘Festivals en mouvement’ qui a pour objectif de diminuer l’impact environnemental des transports dans les festivals.
Le festival tient aussi à sensibiliser les festivaliers, mais aussi ses bénévoles et salariés, quant à la réduction et le tri des déchets. L’Insane s’engage d’ailleurs à restituer le site propre maximum 48h après la fin de l’événement. Le festival a élaboré une charte d’engagement écoresponsable à destination des foodtrucks et partenariat avec l’agricultrice voisine pour le catering.
Comme l’année dernière, l’Insane s’est fixé comme objectif de réduire la part de groupes électrogènes, d’installer uniquement des toilettes sèches à destination du public et de récupérer l’eau restante des citernes incendies pour les agriculteurs locaux. Accompagné du Parc Naturel Régional du Luberon, le festival organise aussi une campagne de sensibilisation à la biodiversité et à la protection de l’environnement.
Apt retourne à l’époque disco pour son 139ᵉ Corso
Le Département de Vaucluse vient de dévoiler les différents parcours précis de la flamme olympique, qui traversera le Vaucluse le mercredi 19 juin.
Le mercredi 19 juin prochain, la flamme olympique traversera le Vaucluse. Le département sera une étape dans le parcours de la flamme qui débutera le 8 mai à Marseille et se terminera le 26 juillet à Paris, et qui lancera le début des Jeux Olympiques 2024. Si jusqu’à maintenant, on connaissait les lieux vauclusiennes par lesquels la flamme va passer et à quels horaires, les détails du parcours restaient vagues.
Le parcours, qui sera discontinu, se composera de sept séquences qui vont rythmer la journée du 19 juin dans différents points du département : Rustrel, Apt, L’Isle-sur-la-Sorgue, le Mont Ventoux, Orange, Sorgues et Avignon. Chacune de ces séquences a un parcours plus ou moins long (cf cartes ci-dessous) avec en tout 100 porteurs de la flamme. Le site des Ocres de Rustrel sera la seule étape du parcours fermée au public. Pour les Vauclusiens, le parcours débutera donc à 9h à Apt, et s’achèvera à 19h20 à Avignon.
Apt retourne à l’époque disco pour son 139ᵉ Corso
La dernière édition de l’Insane Festival, qui a eu lieu en sur quatre jours août 2023 à Apt, a généré 6 646 516€ de retombées économiques totales. C’est ce qu’a déterminé In France, filiale de Societe.com spécialisée dans la mesure et veille de l’impact territorial des entreprises, territoires et secteurs d’activités, pour le compte du festival de musique.
Pour mieux connaître l’impact économique, social et fiscal de ses fournisseurs et de ses festivaliers, l’Insane a fait appel à In France qui a effectué le rapport de l’édition 2023. Ce rapport révèle que le festival de musique, qui a rassemblé 55 000 personnes au cœur du Luberon pendant quatre jours, a généré 6 646 516€ de retombées économiques au total, dont 3 158 939€ de dépenses de la part des fournisseurs, et 3 487 577€ qui représentent la consommation des festivaliers.
Les dépenses des fournisseurs ont été faites à 97,6% en France pour cette édition 2023 (-1,4% par rapport 2022), dont 72,26% en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les emplois directs, indirects et induits générés en France en 2023 se sont élevés au nombre de 59, un chiffre en hausse de +40% par rapport à l’année précédente. Le festival à lui seul a compté 750 employés et bénévoles pour l’édition 2023. La fiscalité totale générée par l’Insane, comprenant la fiscalité directe, indirecte et induite, s’est quant à elle élevée à 853 000€, soit +59% par rapport à 2022.
Les retombées économiques concernent notamment le Pays d’Apt, et plus largement le département vauclusien puisque 79% de ces retombées s’appliquent au territoire.
L’édition 2024 du festival, elle, aura lieu non pas en août comme les années précédentes, mais du mercredi 8 au samedi 11 mai, toujours au plan d’eau d’Apt. Ce changement de date est due aux Jeux Olympiques 2024, mais il permettra à l’Insane de répondre à l’une de ses problématiques : la chaleur du mois d’août. Cette nouvelle édition sera donc sous le signe de la nouveauté avec toujours plus de musiques et des nouveautés, qui contribueront au rayonnement de la ville d’Apt, du Pays d’Apt, et du département de Vaucluse.
Apt retourne à l’époque disco pour son 139ᵉ Corso
Le Conseil d’Administration du groupe Delta Plus, acteur majeur sur le marché des Equipements de Protection Individuelle (EPI) dont le siège est basé à Apt, a arrêté le 2 avril 2024 les comptes consolidés du Groupe pour l’exercice 2023. Le groupe a enregistré une chiffre d’affaires de 420,6M€ en 2023 (+0,1% par rapport à 2022).
Le groupe affiche des chiffres prometteurs puisque le résultat opérationnel courant (ndlr : résultat obtenu obtenu avant déduction des intérêts et des taxes) a augmenté de façon significative par rapport à 2022 (+10,4%) et a atteint 13,8% du chiffre d’affaires. Le résultat net affiche également une progression, et ce, dans des proportions similaires, puisqu’il s’élève à 38M€ (+12,3% par rapport à 2022).
La structure bilancielle de DeltaPplus s’est donc renforcée en 2023 avec des capitaux propres qui atteignent un niveau record, des ratios d’endettement qui s’améliorent fortement grâce à la génération de trésorerie de l’exercice écoulé, et un besoin en fonds de roulement qui atteint un niveau historiquement bas en raison d’une optimisation des niveaux de stocks.
Les perspectives 2024
Cette année, le groupe aptésien compte bien maintenir une croissance organique positive du chiffre d’affaires, confirmer le retour sur le niveau de rentabilité opérationnelle pré-Covid, mais aussi renforcer la structure financière du Groupe pendant cette période qui reste incertaine.
Apt retourne à l’époque disco pour son 139ᵉ Corso
C’est dans son fief d’Apt, au milieu des siens, de son Histoire et de nombreux officiels que la présidente du département de Vaucluse s’est vue remettre les insignes de chevalier de la légion d’honneur par le président du Sénat Gérard Larcher.
« Le canton d’Apt ne m’est pas étranger », a attaqué en préambule de cette cérémonie Gérard Larcher. Il faut dire que le président du Sénat y est venu à de nombreuses reprises soutenir Dominique Santoni dans ses combats électoraux. Il ne lui est également pas étranger pour ‘ses papilles’ car Gérard Larcher avouera apprécier particulièrement un vin de Ménerbes, ‘l’Infante’ produit d’ailleurs par le premier magistrat de cette commune. Le ton était donné : la cérémonie sera sur un ton intime et personnel pour le deuxième personnage de l’État.
Haute valeur républicaine
Rappelant la valeur hautement républicaine d’une telle décoration, Gérard Larcher déroulera ensuite le parcours professionnel de la présidente du Département dans différentes sociétés de communication parisiennes pour finir par créer sa propre agence et avoir des bureaux à Paris, Londres et Milan. Viens ensuite l’heure du choix entre New York et Apt et se fût Apt.
« Le canton d’Apt ne m’est pas étranger.»
Gérard Larcher
Il poursuivit par l’histoire familiale de l’ex maire d’Apt. Un grand-père maternel, Eugène Baudoin, maire de la ville pendant 16 ans avant d’être révoqué en 1940 par le gouvernement de Vichy et nommé par la suite maire d’honneur de la ville. Un père, Georges Santoni, maire d’Apt de 1965 à 1971 et deux fois élu député de Vaucluse dont en 1958. « Et ça compte » dira le président Larcher, gaulliste convaincu.
Première femme président du Conseil départemental de Vaucluse
Place ensuite au parcours politique de Dominique Santoni, ses échecs et ses succès. Elue conseillère départementale et puis maire d’Apt au premier tour en 2015 avant d’être réélue au conseil départemental en 2021 et en devenir la première femme présidente.
Petit rappel aussi de toutes les actions accomplis depuis le début de son mandat : collèges, routes, social mais également sur la santé « qui n’est pas une compétence du département mais une attente de tous les maires de France » comme le stipulera le président du Sénat.
Une passion commune Moment de complicité avant la remise de la décoration : leur passion commune pour le cheval. L’occasion pour l’ancien vétérinaire équin de l’équipe de France d’équitation d’appuyer sur cette ferveur équestre en citant l’ancien secrétaire perpétuel de l’académie française, Jean Mistler : « Le cheval joue dans l’histoire le rôle d’un piédestal qui se déplacerait. » La transition était toute trouvée par le normand pour décorer ensuite officiellement l’aptésienne au grade de chevalier de la légion d’honneur.
« Cette légion d’honneur, je veux la partager avec vous tous. »
Dominique Santoni
Rejoindre un ordre qui compte
« Recevoir la légion d’honneur, c’est rejoindre un ordre qui compte dans ses rangs de grands noms de l’histoire de France, depuis plus de deux siècles et sa création par Bonaparte, précise-t-elle. Premier consul… Un Corse déjà… » . Avant de poursuivre : « Cette légion d’honneur, je veux la partager avec vous tous. »
La présidente eu ensuite un mot pour sa famille et ses proches : « quand on s’appelle Santoni, la famille c’est sacré ! Nous avons eu la chance, ma sœur et moi de grandir aimées, entourées de deux parents qui avaient fait de leurs différences de caractère comme d’inclination, une complémentarité. A mon père, la rigueur, l’exigence, la droiture qui n’excluait ni l’ouverture d’esprit, ni un humour féroce. A ma mère, la légèreté, le sens de la relativité, « tout est important mais rien n’est grave ». Et lorsque on a du sang corse, la famille c’est un peu plus que la famille, c’est un clan. La famille élargie aux amis et à tous les êtres chers. »
Elle poursuivit ensuite sur son expérience professionnelles et d’ajouter « Chef d’entreprise un jour, chef d’entreprise toujours, j’aborde encore les défis avec pragmatisme, toujours à la recherche des solutions, rarement résignée face à des problèmes qui pourraient sembler pourtant insurmontables. »
Un peu de politique quand même…
Vint ensuite un moment plus politique avec ses débuts dans la vie publique « Que de chemin parcouru, tous ensemble, en l’espace de seulement 10 ans et cette première élection municipale de 2014, qui reste pour moi une date fondatrice. Une équipe soudée, avec le collectif et la bonne humeur comme moteur, où les compétences, la capacité de travail et les idées étaient plus importantes que la carte militante. Nous n’étions pas la liste de droite contre la liste de gauche, nous étions -et nous demeurons- la liste d’Apt pour Apt. Ensemble nous avons vécu de beaux moments. »
« Cette légion d’honneur je la dédie donc à Apt, au Vaucluse et à ma Province, la Provence»
Dominique Santoni
Et de rajouter : « Lorsque que l’on a une ambition pour sa ville ou son département, on ne se bat pas contre des adversaires politiques. On se bat d’abord et avant tout ‘pour’ sa ville, son département et leurs habitants. Il est là pour moi, le sens et l’unique sens du combat politique : « se battre pour ».
Elle précisa ses profondes motivations à faire de la politique, « On me pose souvent la question de savoir pourquoi j’ai choisi de faire de la politique. On le demande d’ailleurs plus souvent aux femmes qu’aux hommes, n’est-ce pas ? Par atavisme familial ? Je ne pense pas, même si mon père reste un exemple pour moi. Ma motivation vient de mon empathie. Je fais de la politique parce que j’aime les gens, aller à leur rencontre, parce je sais l’importance de l’écoute, d’un sourire, d’une poignée de main… Je crois en la possibilité de changer des choses et de faire le bien pour le plus grand nombre. »
Le Département : un échelon pivot de la France
Par la suite elle partagera cette distinction avec les élus et les agents du Parc naturel régional du Luberon dont elle est présidente mais également avec ces collègues conseillers départementaux et tous les services du département de Vaucluse en ajoutant que « Le Département est j’en suis convaincue, l’échelon pivot des collectivités locales : suffisamment grand pour avoir un impact significatif, suffisamment proche pour rester réactif et accessible à tous. »
« La France a une histoire singulière, où la nation se confond avec l’Etat. L’État central, l’État Nation. Cette verticalité et cette centralité de l’état montrent aujourd’hui leurs limites. « Paris sera toujours Paris » mais si Paris est ‘CAPITALE’ rien ne justifie pour autant de vouloir écrire Province en minuscules. Province, au singulier comme au pluriel, est l’un des très jolis mots de la langue française. »
Et pour conclure « Cette légion d’honneur je la dédie donc à Apt, au Vaucluse et à ma Province, la Provence. La plus belle de toutes les Provinces de France. »
Apt retourne à l’époque disco pour son 139ᵉ Corso
Portées par le réseau Présanse (Prévention et Santé au travail), les Rencontres Santé-Travail reviennent pour une 5ᵉ édition. Ces rendez-vous, organisés sur le thème ‘La prévention des risques, un sport d’équipe’, auront lieu du lundi 18 au vendredi 22 mars en Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse. Trois d’entre eux auront lieu en Vaucluse.
Quatre rencontres santé-travail auront lieu le mardi 19 mars en Vaucluse. La première sur le thème de la sédentarité, est organisée par l’AIST 84 dans son centre à Avignon de 9h A 11h. Le cardiologue François Carré donnera une conférence sur l’importance de l’activité physique et donnera des clés pour démarrer la journée en mouvement et pour éviter la sédentarité au bureau. Cliquez ici pour vous inscrire.
Deux ateliers collaboratifs sur le thème ‘Travail sur écran et sédentarité au travail : la clé c’est bouger !’ seront organisés par SAT Durance Luberon dans ces différents centres durant cette semaine dédiée à la santé au travail : le mardi 19 mars à 8h30 à Cavaillon, le jeudi 21 mars à 13h30 à Apt. L’atelier sera également proposé à Pertuis, après les Rencontres Santé-Travail, le 29 mars à 8h30. Ces ateliers fourniront aux participants des connaissances pratiques et des outils pour maintenir un équilibre sain entre leur travail sur écran et leur bien-être général.
V.A.
Apt retourne à l’époque disco pour son 139ᵉ Corso
‘L’eau, une ressource en partage’ c’est le nom de l’exposition que propose la Maison du parc du Luberon jusqu’au vendredi 8 mars prochain.
« Les sécheresses sont de plus en plus fréquentes, même en hiver », explique le Parc naturel régional du Luberon (PNRL) qui organise une exposition sur le thème ‘L’eau, une ressource en partage’. L’eau est précieuse dans le Luberon, comme en témoignent les nombreux aménagements pour récolter, stocker et acheminer l’eau mis en place sur le territoire depuis des centaines d’années. L’impact de nos besoins en eau n’est pas négligeable, surtout en été où la population augmente fortement et où la ressource est au plus bas. Alors, partageons l’eau. »
Accessible gratuitement, cette exposition qui a pour cadre la Maison du parc à Apt, comprend notamment des regards et paroles d’habitants et d’experts sur le Calavon-Coulon, ainsi qu’un stand interactif de sensibilisation à la rareté de la ressource eau. Objectif : comprendre pourquoi le partage de l’eau est essentiel sur notre territoire…
Un engagement pour mieux gérer la ressource en eau Territoire méditerranéen où les prélèvements d’eau et le contexte géologique peuvent accentuer le phénomène de tarissement des rivières et des sources, le Luberon a depuis longtemps engagé une réflexion et des actions sur la gestion de cette ressource. Et ce d’autant plus, qu’outre les conséquences environnementales, l’agriculture et le développement économique local peuvent en pâtir grandement.
Dans ce cadre, le Parc s’est donc engagé dans la lutte contre les gaspillages et la réduction des consommations d’eau constituent des préoccupations permanentes en Luberon. Le PNRL propose ainsi notamment des kits de communication pour ses hébergeurs touristiques. Il accompagne aussi les collectivités et associations locales en mettant à disposition un stand mobile qui permet à tous de tester ses connaissances sur l’origine de l’eau du Luberon et connaître les gestes économes en eau (jusqu’à 50% d’économies possibles sur la facture d’eau). Des audits ont été aussi réalisés dans le patrimoine public de plusieurs communes du parc afin de diagnostiquer les économies possibles (de 28% à 48% des volumes d’eau) ainsi que les retombées financières (jusqu’à 35 000€ d’économie par an).
Exposition ‘L’eau, une ressource en partage’. Entrée libre. Jusqu’au vendredi 8 mars 2024. Maison du Parc.60, place Jean-Jaurès. Apt. Du lundi au vendredi. De 8h30 à 12h et de 14h à 17h30.
L.G.
Apt retourne à l’époque disco pour son 139ᵉ Corso
Sati Mougard travaille sur l’invisible. Pour preuve ? Son travail sur les principes féminin et masculin avec sa lampe à huile en verre soufflé. Il y a aussi son regard sur la mandragore, le tarot de Marseille, l’herboristerie du Moyen-âge et toujours la pâte de verre. Et aussi son orgue à abeille, au massif du Sancy.Parce que Sati Mougard est avant tout une amoureuse et une militante de la planère bleue.L’artiste plasticienne expose du 23 février au 23 mars.
Sati Mougard
Ces œuvres résonnent des mondes invisibles , De la terre nourricière à laquelle appartient, entre autres, l’homme et non pas une terre dont l’homme serait propriétaire. Elle exprime son attachement à Gaïa comme avec ce serpent de verre contenant d’infimes graines germées ou non, ou encore cet orgue à abeilles dont les plots enduits de cire appellent les abeilles à venir y danser. Sati s’intéresse au symbolisme, à la spiritualité et au rapport de la terre avec tout ceux qui l’habitent. Ses réalisations sont empreintes de l’exigence de ses recherches qu’elle veut partager avec tous les âges de la vie, dans un immense rassemblement où l’intérêt pour l’autre, la curiosité du monde dans lequel nous baignons favoriserait un nouveau regard pour une nouvelle conscience de la vie.
Au commencement, dans l’œuvre de Sati Mougard, il y eut du caramel, des pétales de fleurs, des algues, des matériaux simples et organiques pour composer des sculptures ou des installations. Puis, le verre est arrivé dans ses pièces uniques ou ses multiples, comme un nouvel élément organique : il est transformation, transmutation; son état change si rapidement du liquide au solide pour finir en cristallisation définitive.
Son travail est ainsi navigation entre l’instant et l’éternel, en tension entre profane et sacré : Les ordinaires «Le sable qui se dérobe, l’abeille qui vole, le soleil qui chauffe…»…ne prennent sens que dans l’attention que nous voulons bien y porter, celle-là même qui transforme l’ordinaire en extraordinaire, le commun en sublime. Ainsi s’opère la transmutation du vivant : la création, somme de toutes les parties du vivant.
«Alter-écho» est une exposition pensée pour l’Atelier William Ruller et conçue pour résonner avec l’omniprésence des grands miroirs aux murs et des céramiques aux tons sourds de William. Le rapport au reflet et à l’altérité est donc le point de départ de réflexion de la scénographie. Le visiteur est invité à appréhender les œuvres avec leurs réflexions et jeux de lumière, tant du point de vue formel que symbolique. La nature magique du miroir tient à sa façon d’attirer notre imagination vers ses abysses apparents, cette impression qu’au- delà de l’image de notre réalité immédiate, ainsi réfléchie, se cache peut-être la découverte de l’Être, ou quelque chose d’entièrement autre. »
L’Atelier Ruller L’atelier William Ruller est un espace de projet qui expose des artistes contemporains locaux. Le choix des artistes et la direction conceptuelle est dirigé par William Ruller et Elise Hamon-Ruller. Les expositions vont de la peinture à la sculpture / installation et performance. Le concept est de montrer des artistes contemporains vivant et travaillant dans la région qui créent des œuvres qui traitent de questions et de concepts pertinents pour l’ici et maintenant.
Les infos pratiques Résidence/Exposition « Alter-écho » par Sati Mougard du 23 février au 23 mars à L’Atelier William Ruller. 63, rue de la République à Apt. 06 14 24 82 50