25 novembre 2024 |

Ecrit par le 25 novembre 2024

Le Greta-CFA Vaucluse affiche ses réussites

C’est au Château des trois fontaines à Pernes-les-Fontaines que le Greta-CFA de Vaucluse a décidé de mettre à l’honneur le parcours de réussite de ses stagiaires et apprentis. En tout, entre les apprenants, les équipes pédagogiques, les entreprises et les partenaires plus d’une quarantaine de personnes sont montées sur scène pour présenter les parcours exemplaires réalisés dans le cadre des 124 formations proposées par le Greta-CFA 84.
De l’automobile à l’industrie, du tertiaire et tertiaire supérieur à l’hôtellerie-restauration, de l’industrie au médico-social, de l’hygiène-propreté à la sécurité en passant par les langues ou bien encore la maintenance et la logistique, près de 200 personnes ont assisté à la mise en avant de ces réussites de parcours d’insertion professionnelle.

« Un organisme de service public de formation aux services des entreprises. »

« Cette soirée des réussites, c’est aussi l’occasion de faire connaissance et de créer du lien avec les chefs d’entreprises », explique Catherine Deman, présidente du Greta-CFA Vaucluse.
Une ouverture vers le monde économique locale que confirme Emmanuelle Robert, la directrice opérationnelle de cette structure accueillant 1 800 stagiaires et 900 apprentis chaque année : « Nous sommes un organisme de formation qui est aussi un organisme de service public aux services des entreprises. »
Alliant depuis 3 ans maintenant l’apprentissage à la formation le Greta-CFA Vaucluse est précurseur en la matière dans l’académie d’Aix-Marseille. Pour cela, la structure vauclusienne, qui dispose d’une quarantaine de lieux de formation, peut s’appuyer sur une équipe de 600 collaborateurs et formateurs. De quoi afficher des taux de réussite aux examens de 87% ainsi qu’un taux d’insertion professionnel de 74% dans les 6 mois qui suivent l’obtention des diplômes allant du CAP au Master en passant par le baccalauréat, le BTS et licence.

Découvrez ici les interviews vidéos de cette “soirée des réussites“


Le Greta-CFA Vaucluse affiche ses réussites

Aubanel for business, ‘le bras armé’ de la formation supérieure et de l’apprentissage du bac+2 au bac+5 du lycée Aubanel et du Greta-CFA 84 vient d’organiser sa soirée réseau annuelle. Baptisé ‘L’Echo des réseaux’ cet événement était l’occasion de réunir près de 200 étudiants et chefs d’entreprise dans le cadre d’un moment de convivialité autour des thèmes du ‘savoir-être’, ‘des valeurs’ et du ‘le bien-être au travail.

Accueillant 2 000 élèves, dont 650 étudiants et 200 apprentis, le lycée avignonnais abrite 5 BTS tertiaire (support à l’action managériale, négociation, digitalisation, relations clients, comptabilité finance, comptabilité générale, systèmes d’information aux organisations et tourisme) ainsi qu’un DCG (Diplôme de comptabilité générale niveau licence) et un DSCG (Diplôme de comptabilité supérieure générale niveau master) qui constitue l’antichambre de l’expertise comptable.

« Cet enseignement nécessite des temps de formation en entreprise, explique Christophe Michel, chef d’établissement du lycée Aubanel. Donc nous avons besoin des entreprises. Nous avons besoin de rencontrer les chefs d’entreprise. A partir de là, nous avons besoin d’organiser des temps de rencontres comme celui-ci. »

« L’enseignement public fait un travail extraordinaire depuis de longue année. »

Durant ce rendez-vous ponctué des témoignages d’anciens élèves, de moment d’échange de carte de visite et de mini-table ronde pour évoquer les valeurs attendues par un chef d’entreprise, des représentants de la Jeune chambre économique (JCE) et de Réseau entreprendre sont également venus partager leur expérience. Cette soirée a aussi été l’occasion d’inaugurer le nouveau BTS tourisme du lycée Aubanel lancé à la rentrée 2021.

« L’enseignement public fait un travail extraordinaire depuis de longue année mais il ne sait pas le dire, insiste Jean-Marc Mielle – Directeur délégué à l’enseignement supérieur du lycée Aubanel. Donc aujourd’hui, on est train de dire aux chefs d’entreprise du Vaucluse voilà ce qu’est capable de faire un lycée public dans l’enseignement supérieur. »

Lors de cette soirée ‘L’écho des réseaux’, Catherine Deman, présidente du GRETA-CFA Vaucluse, Odile Sick-Plantevin, professeur de musique au lycée Aubanel, Valentine Meilleray et Théo Rémy, étudiants en BTS NDRC 2e année, ainsi que Sophie Nicola, responsable animation des partenariats professionnels du Crédit Agricole Alpes-Provence, sont également venus à la rencontre du studio de l’Echo du mardi. Des entretiens à découvrir ci-dessous en vidéo.

L.G.


Le Greta-CFA Vaucluse affiche ses réussites

C’est à l’école de la construction des infrastructures, des réseaux et des nouvelles technologies –Ecir– à Mallemort en Provence qu’avaient lieu les Coulisses du BTP en matinée pour se poursuivre à Cavaillon, sur le chantier de l’aménagement de la Zac des Hauts banquets sur 45 hectares, initié par Luberon Monts de Vaucluse et dédié à la naturalité. Objectif ? Faire connaitre les métiers du bâtiment et des travaux publics pour assurer la relève. « Nous devons constituer une armée capable répondre au défi d’un pays bien équipé » a relevé Christian Pons, le président de la Fédé BTP 84. 127 jeunes collégiens, lycéens, accompagnants et personnes en réinsertion ont répondu à l’invitation.

Chaque année la Fédération du Bâtiment et des travaux publics de Vaucluse organise ‘les coulisses du BTP’ des portes ouvertes sur des chantiers, ateliers et Centres de formation pour séduire les jeunes à partir de 16 ans ainsi que des hommes et femmes en reconversion ou insertion. Une façon de découvrir concrètement des formations du CAP au diplôme d’ingénieur et surtout des métiers porteurs. Durant cette journée les professionnels de ces métiers très peu connus du grand public ont partagé leur expérience, révélé des techniques de construction, les perspectives de carrières, les adresses utiles et peut-être suscité de futures vocations. Des jeunes des collèges Joseph Roumanille et Anselme Mathieu d’Avignon, du lycée du Domaine d’Eguilles de Vedène et la Mission locale jeunes du Grand Avignon avaient répondu présents.

Cyril Borvo, directeur de l’ECIR apprentissage 
Les jeunes et enseignants ont été accueillis par Cyril Borvo, directeur de l’Ecir apprentissage et de son équipe. Les collégiens ont découvert des ateliers, simulateurs de conduite et assisté à la démonstration d’engins de chantier.

«L’ECIR –Ecole de la construction des infrastructures et réseaux– accompagne les jeunes du CAP au diplôme d’ingénieur. Actuellement 370 apprentis sont accueillis à l’école de la Construction, des Infrastructures et des Réseaux en CAP, Bac pro, BTS, licence, et diplôme d’ingénieur avec un taux de réussite de 92% en 2021, toutes strates confondues. Nous accueillons une majorité de garçons et trop peu de filles, c’est la raison pour laquelle nous développons notre visibilité sur les réseaux sociaux, notamment en réalisant chaque mois un portrait de jeune-fille dans son environnement professionnel où elle explique son métier, les enjeux, et s’étend sur l’accessibilité des métiers qui ne sont pas réservés qu’aux garçons. Les jeunes-filles se dirigent plutôt vers des postes d’encadrement en BTS, licence et école d’ingénieur. Nous voyons aussi arriver, même si c’est de l’ordre de l’épiphénomène, une ou deux jeunes-filles sur les CAP conducteurs d’engins, constructeurs de route qui poursuivent ensuite leurs études en Bac pro.»   

Présentation du laboratoire dévolu aux étudiants en licence et diplôme d’ingénieur

Les élèves qui viennent nous voir ?
«Ils le font le plus souvent parce qu’ils veulent quitter le système éducatif traditionnel et sont à la recherche d’une solution de formation de courte durée qui les mène vers un emploi durable, explique le directeur de l’établissement d’apprentissage. Le fait d’être confrontés, pendant leur période d’apprentissage aux réalités du monde professionnel, d’avoir un petit pouvoir d’achat à gérer -via leur salaire d’apprenti- leur ouvre les yeux sur le monde du travail. Cela les enjoint également à continuer à progresser. Ils me disent : Je voulais arrêter mais je continuerai bien sur un bac pro, pensez-vous que j’en aie les capacités ? La force de l’apprentissage ? C’est de créer un chemin vers la poursuite des études. C’est ainsi que 40% des élèves s’inscrivent dans cette poursuite. »

Tous les métiers des travaux publics
« Ici nous dispensons les enseignements uniquement sur les métiers des travaux publics détaille Cyril Borvo ; CAP conducteur d’engins, ce qui est l’ancrage historique de l’école, constructeur de routes : pour apprendre à poser des bordures, créer des trottoirs, des voiries en milieu urbain ou sur des grands axes routiers, des CAP constructeur en canalisations : eau, gaz, électricité, fibre optique en souterrain ou aérien. Ensuite nous proposons des diplômes d’encadrement comme chef d’équipes avec un bac pro ;  un BTS pour être chef de chantier,  licence ou ingénieur pour devenir conducteur de travaux. Le CAP se développe sur deux ans, le bac Pro également –car les jeunes arrivent directement en 1re puisqu’ils sont détenteurs du CAP, le BTS s’enseigne en deux ans, la licence sur une année, le diplôme d’ingénieur 3 années après bac+2. Ainsi l’école forme du CAP au Bac +5. »

Historique
Le CFA –Centre de formation des apprentis- a été créé en 1999 et les nouveaux locaux de l’école en 2016. «Nous sommes une association dirigée par son Conseil d’administration composé d’entrepreneurs de la Fédération Nationale des Travaux publics avec des représentants de la CCI d’Arles, de Marseille et la Mairie de Mallemort. « Nous sommes en prise directe avec notre profession afin d’orienter notre portefeuille des formations vers les métiers et compétences en tension, dont les entrepreneurs ont besoin. La profession manque de main d’œuvre notamment à l’échelle des techniciens opérationnels et des conducteurs de travaux, également, nous manquons cruellement de mécaniciens d’engins de travaux publics.»

Présentation des engins de chantiers sur les espaces dédiés à leur maniement par les étudiants

La formation
«La formation est essentielle à nos métiers car nous travaillons sur le court terme et les entreprises ont besoin de main d’œuvre qualifiée», assure Christian Pons, président de la fédé BTP 84. « Les gens ont aussi besoin de connaître nos métiers précise Daniel Léonard président de la banche Travaux publics. L’image qu’ont les gens du TP n’est pas exacte, j’en veux pour preuve les établissements dernier cri –comme l’Ecir à Mallemort- qui les reçoivent, tout comme nos entreprises à partir de 16 ans. Le challenge ? Leur faire découvrir l’étendue de nos métiers. Pour cela il nous faut entrer en contact et faire découvrir nos métiers aux personnes spécialisées en orientation scolaire. Les jeunes qui s’inscrivent pour un CAP pourront tout à fait continuer leurs études pour accéder au Bac pro, au BTS, à la Licence puis au diplôme d’ingénieur sachant que toutes ces études sont accessibles en alternance. Les jeunes sont également heureux d’être rémunérés.»

Compétences et savoir-être professionnels
«L’apprentissage intervient sur le savoir être professionnel, remarque Lionel Nègre, adjoint à la jeunesse et à l’insertion professionnelle de la mairie de Cavaillon, proviseur de l’Éducation nationale –anciennement au collège Paul Gauthier à Cavaillon et désormais pour les centres pénitentiaires Paca-Corse. Plus tôt les jeunes s’insèrent dans l’entreprise, plus tôt ils en acquièrent les codes. Je fais un aparté également pour vous dire que l’Éducation nationale est très présente dans les établissements pénitentiaires avec 220 professeurs-intervenants pour l’Académie d’Aix-Marseille, Nice et Corse.  Les mineurs et majeurs en détention peuvent présenter des CAP et Bac Pro en formation à distance. Les diplômes sont passés en prison. Un écart de la vie peut faire qu’on en rattrape certains, qu’ils se réinsèrent, qu’ils raccrochent l’école. Nous estimons que notre travail d’accompagnement permet la réinsertion de 25% des personnes candidates à l’obtention d’un diplôme. Nous proposons, chaque année, des formations combinées avec la Région Sud également présente dans toutes les prisons du territoire.»

Agir vite
«Intégrer un enfant dans nos métiers se fait à partir de 16 ans, passés 18, 20 ans c’est trop tard, détaille Daniel Léonard vice président de la Fédé BTP, d’où l’importance du travail d’orientation en fin de collège avec les CIO (Conseiller en centre d’orientation et d’information). » «Nous avons invité les conseillers d’orientation à nos journées portes ouvertes mais ils n’ont pas répondu à notre demande, regrette Cyril Borvo. Ces invitations n’ont pas généré de mouvements ni de dynamique. Ce qui fonctionne ? L’entrée en contact directe avec les établissements et les équipes enseignantes.»

Exercices de terrassement

Un niveau de technicité en augmentation
«Il nous reste du chemin à parcourir pour ré-intéresser les jeunes, explique Christian Pons, c’est la raison pour laquelle nos fédérations ont initié des campagnes publicitaires nationales. Nous aurons besoin de recruter des centaines de milliers de personnes avec un niveau de technicité augmenté, notamment avec le renouvellement de générations puisque les papy-boomers partent maintenant à la retraite (nés entre 1946 et 1964 pour des départs à la retraite entre 2006 et 2025) et représentent, dans l’entreprise, un pourcentage élevé.»

L’évolution des métiers
«Les métiers du BTP participent à l’ascenseur social ce qui n’est pas le cas ailleurs, remarque Emmanuel Méli secrétaire-général de la Fédération du bâtiment et des travaux publics de Vaucluse, comme de partir de zéro et de pouvoir accéder au diplôme d’ingénieur, l’Ecir en est une belle vitrine en terme de technologies car, désormais les engins se conduisent avec un GPS, aidés de drones ou de tablettes numériques. Cette génération millénale est déjà très exercée à ces outils de haut niveau. Ces fortes valeurs ajoutées s’exercent dans l’encadrement tout comme dans l’exécution. Les femmes rentrent dans nos métiers que ce soit dans la partie bureaux d’étude conception, l’encadrement ou la conduite d’engins.» « Si la technicité est récurrente et importante le travail d’équipe reste souverain, ponctue Christian Pons, car il s’agit d’apprendre un métier et donc de mieux percevoir le travail des autres ce qui ouvre d’autres possibilités et incite à évoluer dans le métier. C’est tout le défi de participer à un chantier où l’on joue en équipe.»

Faire évoluer l’image du BTP
«J’ai déjà vu des enfants trainer littéralement leurs parents lors des journées portes-ouvertes, se souvient Cyril Borvo, souvent des passionnés de conduite d’engins parce que c’est la partie visible de nos métiers. Lorsque l’on commence à discuter, l’ont sent qu’ils se sont déjà renseignés et qu’ amorcer un dialogue technique est possible. Notre travail ? Détailler les métiers, dérouler les perspectives d’études car ils sont nombreux à poursuivre leur cursus, ce qu’ils n’espéraient peut-être pas au premier abord. Il nous faut aussi expliquer aux jeunes-femmes que ces métiers leur sont accessibles. A la fin des portes ouvertes les parents sont souvent convaincus parce qu’ils ont découvert leur enfant et nos métiers très différemment de ce qu’ils imaginaient. Ils disent : On ne savait pas que c’était cela un CFA ni les travaux publics. » «Également il était important de nommer l’établissement Ecole -Ecole de la construction des infrastructures et réseaux- pour lui donner ses lettres de noblesse et se faire ainsi repérer par les parents, les enseignants et les conseillers d’orientation,» constate Daniel Léonard.
«Il est important d’être ancré localement avec une capacité d’hébergement, observe Olivier Prat, responsable des formations à l’Ecir qui accueille des enfants du Vaucluse comme des Bouches-du-Rhône, car nous avons un internat très développé. De plus en plus d’élèves des Alpes-Maritimes et du Var viennent aussi chez nous. Il est important de dire aux jeunes qu’ils participent à des chantiers locaux parfois exceptionnels et travailleront pour d’importantes entreprises. »

Accueil des collégiens et lycéens à l’ECIR de Mallemort en Provence par l’équipe de la Fédé du BTP 84

Les grands ouvrages d’art
«Et puis il y a le fait de participer à l’histoire avec ces magnifiques ouvrages d’art comme le viaduc de Millau qui est le pont le plus haut du monde, » intervient Christian Pons. La conception du pont a été pensée par l’ingénieur Michel Virlojo, l’architecte Norman Foster, dont les recherches scientifiques se sont étendues sur 10 ans pour une construction menée par Eiffage. Le viaduc de Millau est un tracé routier à 4 voies posé sur une structure métallique. Il est soutenu par des supports installés dans le sol et par des câbles fixés sur de hauts pylônes : On parle d’une structure suspendue ou haubanée. Le pont se développe sur 2,5km et atteint une largeur de 32m.La structure du pont forme un arc d’environ 20m et propose 7 plateformes d’observation. Eiffage a garanti le pont sur 120 ans. Il traverse la vallée de  la Tarna à 270m au-dessus du sol. Il y a aussi le tunnel sous la manche –tunnel ferroviaire majoritairement sous-marin reliant Folkestone en Angleterre à Peuplingues au nord de la France- grâce à deux tunneliers qui se sont rejoints. « Il y a de l’intelligence, une construction mécanique qui a permis de réalisations hors normes, » admire Christian Pons. Il nous faut une armée si nous voulons équiper le pays correctement avec les défis qui s’ouvrent à nous. Le plus important ? C’est de permettre aux jeunes de se révéler à eux-mêmes, d’exercer leur talent et d’aimer leur travail.»

Le BTP Vaucluse en chiffres
Le département de Vaucluse compte 2 300 entreprises employant un salarié ou plus. Le secteur de la construction représente 12% du tissu économique de Vaucluse. 1 200 jeunes sont formés aux métiers de la production en BTP. Le poids de la commande publique est de 66% pour les travaux publics –dont 47% provient des collectivités locales- et de 25% pour le bâtiment.

De gauche à droite Cyril Borvo directeur de l’ECIR apprentissage ; Emmanuel Méli secrétaire général de la Fédé BTP 84, Daniel Léonard vice-président de la Fédé du BTP et président de la branche TP ; Christian Pons président de la Fédé BTP 84 ; Lionel Nègre adjoint au maire de Cavaillon et Olivier Prat responsable des formations à l’ECIR.

Le Greta-CFA Vaucluse affiche ses réussites

Ce mardi 26 avril, l’espace Auzon à Carpentras va accueillir l’Orient’action, un forum des formations et des métiers dédié aux élèves de collège.

Cet événement s’adresse principalement aux élèves de classes de 3ème, de 3ème ‘prépa-métiers’ (ndlr : une section qui permet aux élèves qui souhaitent s’orienter vers la voie professionnelle ou l’apprentissage de découvrir plusieurs métiers tout en suivant un enseignement classique), et ceux de la Mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS) du réseau Ventoux.

Au programme de ce forum : des rencontres avec des professionnels et la découverte de diverses voies de formation, différents établissements de formations et différentes entreprises locales. Cet événement en partenariat avec l’Education nationale a été mis en place dans le cadre de la Cité éducative. Cette dernière a pour objectif d’intensifier les prises en charge éducatives des enfants et des jeunes de la petite enfance jusqu’à 25 ans.

Mardi 26 avril. A partir de 12h. Espace Auzon. 68 Rue Joseph Cugnot. Carpentras.

V.A.


Le Greta-CFA Vaucluse affiche ses réussites

L’Université Régionale des Métiers et de l’Artisanat (URMA) vient d’organiser l’opération ‘Vis ma vie d’apprenti’ au campus d’Avignon. Cette opération nationale s’appuyant sur ‘Les Ambassadeurs de l’Apprentissage’ comprenait l’organisation d’une journée d’intégration avec au programme une compétition de confection de baguettes tradition et une visite du campus en présence du parrain du dispositif et nageur olympique Frédérick Bousquet ainsi que du président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région Provence-Alpes-Côte d’Azur (CMAR Paca), Yannick Mazette.

“Vous devez être meilleurs que moi. »

Yannick Mazette, président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région Provence-Alpes-Côte d’Azur

Un dispositif construit pour faire rayonner l’apprentissage dans l’artisanat et une occasion lors de cette journée de plonger dans le quotidien des ambassadeurs et des équipes pédagogiques en plus d’échanger avec les jeunes apprentis.
“Vous devez être meilleurs que moi, dit en rigolant Yannick Mazette. Plus sérieusement, ne lâchez jamais rien. Un chef d’entreprise sur deux est passé par l’apprentissage et j’ai moi-même été à votre place puisque j’ai fait ma formation dans cet établissement,” rappelle-t-il.

Yannick Mazette (avec la casquette) explique au champion olympique de natation Frédérick Bousquet comment bien pétrir une baguette.

Une formation qui fait la différence
“On a de la chance ici parce qu’on est dans un département où la formation est complète, du bac professionnel au CAP. L’apprentissage permet d’acquérir des compétences qui font la différence, quand on sait que 33% des entreprises en paca font de l’artisanat et que c’est un métier qui ne cesse d’évoluer, explique le maître-artisan-boulanger. Je suis convaincu que c’est la voie royale vers les métiers de passion de l’artisanat. C’est pour cette raison qu’il est essentiel de donner la parole aux apprentis, qu’ils s’approprient leurs filières et construisent, ensemble, l’apprentissage de demain. Ils sont l’avenir de l’artisanat, ils en sont donc les meilleurs porte-paroles.” 

Une tournée dans toute la région
Frédérick Bousquet quant à lui n’en est pas à son jour d’essai puisque cette journée n’est qu’une étape d’une tournée prévue dans les 7 campus de l’urma, pendant laquelle le parrain des ambassadeurs va à la rencontre des jeunes et devient lui-même apprenti le temps d’une journée, à la découverte des gestes relatifs aux métiers de l’artisanat comme l’alimentaire, l’esthétique ou l’automobile notamment.

“J’ai bien fait de nager, ici c’est plus difficile que ce que l’on croit. Quand on essaie de reproduire ce qu’ils font, on se rend compte que c’est chaotique et mécanique. Ce qui est important c’est la régularité, et l’entraînement, car sans l’entraînement on maîtrise moins bien l’effort“, explique-t-il.
Cette tournée s’inscrit dans la logique de promotion de l’apprentissage par la mise en valeur de la diversité et la richesse des métiers de l’artisanat local, mais aussi dans une logique de développement des entreprises artisanales dans les politiques d’actions de proximité et d’aménagement du territoire.

Les apprentis distingués lors de concours de baguette au campus d’Avignon de la Chambre de métiers et d’artisanat de Provence-Alpes-côte d’Azur.

Échanger avec les apprentis
Pour le vice-champion du monde du 50 mètres nage libre, c’est également une occasion pour échanger avec les jeunes et partager son expérience.
“Être parrain des ambassadeurs permet de partager mon vécu avec des jeunes qui sont en train de démarrer. Le but c’est de les encourager, les faire relativiser sur leur futur car ils ne savent pas tous ce qu’ils veulent faire, il explique. Ce qu’ils vivent au quotidien n’est pas si éloigné de ce que j’ai pu vivre en tant que nageur. On recherche la même organisation, rigueur et répétition mais également savoir réagir à la pression, savoir s’en servir et faire face à l’échec.” 
Les prochaines étapes de la tournée de Frédérick Bousquet dans le cadre du dispositif “les ambassadeurs de l’apprentissage” seront sur les campus de l’Urma Paca le 6 mai au campus des Arcs-sur-Argens et le 9 mai au campus Saint-Maximin.


Le Greta-CFA Vaucluse affiche ses réussites

Après avoir embauché 1 400 nouveaux talents en 2021, l’Apave, groupe spécialisé dans la prévention, la maîtrise des risques et la formation professionnelle recherche à nouveau 1 500 nouveaux collaborateurs en France et à l’international dont 58 en Provence-Alpes-Côte d’Azur et 42 en Occitanie.

Ce plan de recrutements d’envergure concerne l’ensemble des métiers et les filiales du Groupe. Plus précisément ? L’entreprise recherche des jeunes diplômés, cadres, ingénieurs, techniciens mais aussi alternants et stagiaires préparant des diplômes de bac+2 à bac+5
«Les enjeux de sécurité et de maitrise des risques n’ont jamais été autant d’actualité assure Philippe Maillard, directeur général du groupe Apave. La transition écologique et la révolution numérique modifient en profondeur la nature des risques techniques, humains, environnementaux ou numériques, et la façon de les gérer.»

Les profils recherchés ?
L’Apave recherche des ingénieurs chargés d’affaires Environnement et Energie, des techniciens en Mesures Environnementales ; des techniciens chargés d’Inspection en électrotechnique, Radioprotection, Mécanique, Matériaux, Mesures Physiques ou encore CND ; des ingénieurs Génie Civil, Electrotechnique, Mécanique, Constructions soudées, Hygiène Sécurité Environnement (HSE), des coordonnateurs Sécurité et Protection de la Santé (SPS) ; des diagnostiqueurs immobiliers et amiante et des commerciaux.

Comment tout a commencé
Ernest Zuber, vice-président de la SIM (Société Industrielle de Mulhouse) fonde, en 1867, avec d’autres industriels, l’Apave (l’Association Alsacienne des Propriétaires d’Appareils à Vapeur) car, dans la deuxième moitié du 19ème siècle, les premières machines à vapeur sont à l’origine de nombreux accidents dans les usines. Son objectif : renforcer la sécurité, éviter les risques d’explosion et réaliser des économies d’énergie.

Les chiffres
Le groupe Apave en chiffres ce sont 1 milliard de chiffre d’affaires ; 12 650 collaborateurs ; 170 centres de formation ; 150 ans d’expérience ; 130 agences en France ; 45 pays dans le monde ; 18 centres d’essais industriels et un centre de formation des apprentis.
MH


Le Greta-CFA Vaucluse affiche ses réussites

Malgré le Covid on a dénombré 1 690 apprentis dans le secteur de l’artisanat en Vaucluse en 2020. Un chiffre en hausse de 2% par rapport à l’année scolaire précédente 2018/2019. Au niveau régional, la nouvelle édition du baromètre ISM (Institut Supérieur des Métiers)-MAAF de l’artisanat fait également apparaître une hausse moyenne de 2% sur la même période. C’est le département des Hautes-Alpes qui enregistre la plus forte hausse (+6 %), devant les Alpes-Maritimes (+5%), les Bouches-du-Rhône (+3%), les Alpes-de-Haute-Provence (+2%) et le Var (-3%)
Deuxième département de France en nombre d’apprentis de l’artisanat, les Bouches-du-Rhône concentre le plus grand nombre d’apprentis de la région (4 480). En tout, en 2020 la région Provence-Alpes-Côte d’Azur totalisait 12 230 sur les 153 300 apprentis de l’Hexagone.
« Après une relative stabilisation des effectifs en 2018-2019, le nombre d’apprentis de l’artisanat augmente significativement dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en 2019-2020, constate Marielle Vo-Van Liger, directrice marketing et communication MAAF. Le secteur, de par sa grande variété de métiers, attire de nombreux jeunes désireux de développer un savoir-faire aux côtés de professionnels qualifiés mais également, et de plus en plus, les individus en reconversion. Une dynamique encourageante permise par les campagnes de promotion de l’apprentissage menées depuis plusieurs années pour redorer le blason d’une formation trop longtemps délaissée et dévalorisée. »

Nombre d’apprentis par département en 2019/2020 avec l’évolution par rapport à l’année scolaire 2018/2019.

Le BTP et la coiffure
Dans la région, les effectifs augmentent dans la plupart des secteurs au premier rang desquels le secteur du BTP qui enregistre une hausse de 4% (5 320 apprentis). Dans les secteurs de l’artisanat de l’alimentation et des services, ils enregistrent des hausses respectives de +3% (2 180 apprentis) et +1% (3 830). Seul l’artisanat de fabrication enregistre une baisse de -5% de ses effectifs en apprentis (900).
Par ailleurs, en effectif ce sont les métiers de la coiffure et du jardinage qui attirent traditionnellement le plus grand nombre d’apprentis dans la région. En nombre d’apprentis, les cinq premiers diplômes préparés sont les CAP métiers de la coiffure (730 apprentis), les BP coiffure (690 apprentis), les CAP jardinier/paysagiste (550 apprentis), les CAP pâtissier (550 apprentis) et les CAP monteur en installations sanitaires (510 apprentis). Il s’agit de diplômes pouvant être préparés dès la sortie du collège, à l’occasion d’une réorientation et d’un second parcours mais aussi, pour les demandeurs d’emploi, lors d’une reprise de formation.

Des taux d’emploi supérieurs
Quel que soit le secteur, pour la grande majorité des apprentis de l’artisanat, l’insertion professionnelle se fait dans les 6 mois suivants la formation : 64 % des apprentis sont ainsi en emploi 6 mois après l’obtention de leur diplôme. C’est dans l’artisanat de fabrication que le taux d’emploi est le meilleur (69%) : les apprentis de ce secteur sortent en effet généralement avec un niveau de diplôme plus élevé.
A titre de comparaison, seuls 40 % des étudiants qui se forment aux mêmes diplômes par la voie scolaire classique ont trouvé un emploi 6 mois après la fin de leur formation. Au moment de l’embauche, l’entreprise donne bien souvent l’avantage à l’ex-apprenti qui possède déjà une expérience du métier et, plus généralement, du monde professionnel.
« Dans le contexte de la difficile insertion professionnelle des jeunes, que la crise sanitaire est venue aggraver, les ex-apprentis possèdent un avantage indéniable, explique Catherine Elie, directrice des études et du développement économique de l’ISM. Leurs profils sont très plébiscités par les employeurs, de plus en plus regardants sur les expériences professionnelles passées de leurs potentielles nouvelles recrues ainsi que sur leur connaissance du monde du travail. Avec un taux d’emploi à 77 %, ce sont les ex-apprentis avec le niveau de diplôme le plus élevé – Brevet Professionnel, Brevet Technique des Métiers, BTS et supérieur – qui sont les plus avantagés. À noter que l’état du marché influe également significativement sur les débouchés : dans certaines spécialités très recherchées (ambulancier, couvreur ou bien encore boucher), le taux d’emploi est très élevé, pouvant atteindre 90% ! »

L.G.


Le Greta-CFA Vaucluse affiche ses réussites

Une vauclusienne sera à l’honneur dans le journal de 13h de TF1 de ce vendredi 24 septembre pour incarner le centenaire de la Société des membres de la Légion d’Honneur (SMLH). Et cette Vauclusienne, c’est Noémie Robert, Prix d’Excellence 2020, en ‘Restauration – Option Mercatique et Gestion Hôtellerie’. Avec une douzaine d’apprentis des CFA de Vaucluse primés l’an dernier par la SMLH 84, elle prendra le TGV Avignon-Paris samedi pour participer aux ‘Olympiades de la Jeunesse’ aux Invalides à Paris.
En tout, un millier de jeunes de 68 départements français (Métropole et Outre-Mer) assisteront à la cérémonie d’ouverture dès 9h avec le gouverneur militaire de Paris, le général de corps d’Armée Christophe Abad et le président national de la SMLH, l’amiral Coldefy.
Une ‘Agora’ est prévue dans la Cour d’Honneur des Invalides, des stands, des animations pour les jeunes et leurs accompagnateurs, des échanges avec des blessés de guerre, une conférence sur les enjeux climatiques avec un glaciologue, la journée se terminera par l’Hymne National.
Et si Noémie Robert a été choisie par TF1, c’est parce qu’elle le mérite, elle est déterminée, pugnace, volontaire, efficace, pragmatique et souriante. Au point que ses employeurs l’avaient surnommée «Le couteau suisse» puisqu’elle est capable de dégotter une solution pour n’importe quel problème.
Marie-Laure Bonnemain, la journaliste et Gilles Parrot, le cameraman de TF1 l’ont suivie dans les différents services de l’Ecole Hôtelière d’Avignon, aux Fenaisons, où elle a fait ses études, retrouvé ses anciens professeurs et camarades.


Le Greta-CFA Vaucluse affiche ses réussites

Les campus des Chambres des métiers de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur ouvrent leurs portes aux apprentis et à leurs parents mercredi 15 septembre à partir de 14h. A cette occasion le Campus d’Avignon situé 12 boulevard Saint-Roch sera ouvert. Ses deux ambassadeurs Thibault et Solenne feront feront découvrir les lieux, délivreront les informations inhérentes à l’établissement et évoqueront leur expérience.

L’apprentissage filière d’excellence ? Entre 2020 et 2021 et malgré la pandémie de la Covid-19, en Paca, les apprentis et étudiants ont été plus de 90% à obtenir leur diplôme, plus de 86% à réussir leur insertion professionnelle et plus de 90% à obtenir satisfaction auprès de leurs apprenants.

Préparer sa journée portes-ouvertes

Les rendez-vous de l’apprentissage évoqueront les prépa-apprentissage, les métiers du commerce, du service et des arts de la table, de l’alimentaire, du bâtiment. L’apprentissage concerne les formations allant du CAP (Certificat d’aptitude professionnel) au Bac +5. La journée sera l’occasion d’échanger avec les équipes du campus et sur le projet de l’apprenti, de découvrir les offres d’emploi en alternance à pourvoir immédiatement au sein des entreprises partenaires de l’Urma (Université régionale des métiers et de l’artisanat de région Paca) et de bénéficier d’un coaching ‘Curriculum vitae’ et recherche en alternance.

Les infos pratiques

Les personnes et familles intéressées doivent, au préalable, prendre rendez-vous auprès des équipes de campus de leur choix. Campus d’Avignon. Ambassadeurs Thibault et Solenne. 12 boulevard Saint-Roch à Avignon. 04 90 80 65 70 et Urma.avignon@cmar-paca.fr

Les autres adresses

Campus de Digne-les-Bains : Candice et Rémi. 15, rue Maldonat. 04000 Digne-les-Bains, urma.digne@cmar-paca.fr 04 92 30 90 80 ; Campus de Gap : Nathalie et Caroline, 10 route de Graffinel – 05000 Gap. urma.gap@cmar-paca.fr 04 90 53 98 00 ; Campus de la Seyne-sur-Mer. Youri, Laurence et Noémie, 68 allée des Forges, 83500 LA Seyne-sur-mer, urma.laseyne@cmar-paca.fr 04 94 10 26 80 ; Campus des Arcs-sur-Argens : Florine et Judicaëlle , Chemin de Guéringuier, 83460 les Arcs-sur-Argens , urma.lesarcs@cmar-paca.fr 04 94 99 51 80 ; Campus du Beausset : Leslie et Keryline, 138 allée des Primevères, 83330 Le Beausset urma.lebeausset@cmar-paca.fr 04 94 98 57 30 ; Campus de Saint-Maximin, Stéphanie et Joanne, 845 chemin du Défends, 83470 Saint-Maximin-de-la-Sainte-Baume urma.saintmaximin@cmar-paca.fr 04 94 37 10 50

En savoir plus

La Chambre de Métiers et de l’Artisanat de région Provence-Alpes-Côte d’Azur, établissement public administré par des artisans élus pour cinq ans, a pour mission de défendre les intérêts généraux des artisans, de promouvoir le développement des entreprises artisanales et d’accompagner l’artisan dans chaque étape de sa vie professionnelle : apprentissage, création d’entreprise, formation, développement économique, transmission.

La Chambre de métiers et de l’artisanat de région Paca

C’est : un siège situé à Marseille et 12 agences entreprises, 15 antennes de formation continue et 7 Campus de l’Université Régionale de Métiers et de l’Artisanat ; Un réseau de proximité à l’écoute des entreprises artisanales et un interlocuteur des collectivités locales et des pouvoirs publics ; 150 élus pour représenter et mobiliser le secteur ; 1 000 collaborateurs pour informer, orienter, former et accompagner les entreprises et leurs collaborateurs ; 1 000 personnes accueillies, 22 600 jeunes rencontrés, 16 000 porteurs de projets de création conseillés, 23 000 chefs d’entreprises accompagnées.
MH

https://echodumardi.com/tag/apprentissage/page/3/   1/1