25 novembre 2024 |

Ecrit par le 25 novembre 2024

(Vidéo) Les Galeries Lafayette célèbrent leurs 130 ans sur le pont d’Avignon

Le magasin des Galeries Lafayette d’Avignon a organisé un défilé de mode sur le pont Saint-Bénezet. L’occasion de célébrer 130 ans d’élégance et de tendance.

Un point d’histoire, pour commencer. En 1894, ce sont deux cousins alsaciens, Théophile Bader et Alphonse Bader qui investissent dans une échoppe de 70m2 pour en faire une mercerie, à Paris, à l’angle de la rue La Fayette et de la rue de la Chaussée d’Antin. Puis ils acquièrent un immeuble, un deuxième, jusqu’à posséder une assise incontournable boulevard Haussmann, près de l’Opéra Garnier.
A Avignon, l’aventure débute bien plus tard, quand l’enseigne reprend en 1989 les Nouvelles Galeries, implantées depuis 1973 dans le centre commercial Cap Sud, ainsi que les Dames de France situées rue de la République (le magasin abrite aujourd’hui H&M depuis 2001).
L’objectif est de démocratiser la mode, le prêt-à-porter, mais aussi les arts de la table, le design en proposant des ‘corners’ dédiés aux grandes marques.

« Nous sommes là pour satisfaire le client, lui proposer ce qui est chic. »

Philippe Sempéré, président des Galeries Lafayette d’Avignon

Philippe Sempéré, président des Galeries Lafayette d’Avignon

Jeudi 19 septembre, une quinzaine de mannequins femmes et hommes ont défilé dans le vent et dans cadre prestigieux du pont d’Avignon privatisé pour cet anniversaire exceptionnel avec les tendances automne-hiver 2024-2025, velours côtelé, cashmere, loden, parkas, marinières rayées bleu et blanc.



A cette occasion, le président des Galeries Lafayette d’Avignon, Philippe Sempéré a remercié la Ville, la Chambre de Commerce et les collaborateurs qui pendant deux mois l’ont aidé à organiser cette soirée de prestige dans un lieu mythique. « Notre stratégie est d’innover, d’allier tradition et modernité, d’être tendance, de capter l’air du temps, de rendre le beau accessible à tous. »

400 000€ d’investissements pour le magasin de Cap Sud
« Nous avons rénové le magasin de Cap-Sud, 400 000€ ont été investis, notamment en rehaussant le plafond à 8,5 mètres. Nous accueillons 25 marques nouvelles et premium comme Mango ou Orpheo, en plus de Zadig & Voltaire, Ines de la Fressange ou Fursac » précise-t-il. « Chaque jour, nous sommes là pour satisfaire le client, lui proposer ce qui est chic. Nous lui offrons 10 000m2 de mode et de rêve à portée de main. »

Le plus jeune directeur de France accueille plus d’un million de visiteur par an à Avignon
A 33 ans, Olivier Bernardi est le plus jeune directeur des 57 Galeries Lafayette de France. « Nous sommes proches de nos clients, de leurs attentes. Le 4 décembre cela fera 4 ans que je suis là, et chaque matin, j’arrive avec la même passion, la même ferveur. Nous proposons 350 marques. En tout nous sommes 140 salariés, notre chiffre d’affaires grimpe de +5% chaque année et nous accueillons près d’un million de visiteurs par an, nous allons donc continuer sur la lancée, avec fierté et enthousiasme » conclut-il.

« Notre chiffre d’affaires grimpe de +5% chaque année. »

Olivier Bernardi, directeur des Galeries Lafayette d’Avignon

Olivier Bernardi, le directeur des Galeries Lafayette d’Avignon. Crédit : Galeries Lafayette Avignon/DR

D’ailleurs, pour montrer cette volonté d’accompagner les clients individuellement, un service ‘personal shopper’ a été présenté jeudi. Il suffit de prendre rendez-vous en boutique grâce à un QR Code pour bénéficier de conseils d’experts et trouver des pièces uniques, classiques ou excentriques, en fonction de votre style et de votre personnalité.

Le magasin d’Avignon situé dans le centre commercial Cap Sud. Crédit : Galeries Lafayette Avignon/DR

(Vidéo) Les Galeries Lafayette célèbrent leurs 130 ans sur le pont d’Avignon

Pour fêter les 60 ans du Théâtre des Carmes, deux noms s’imposent Benedetto et Lubat

Côté Sud-Ouest, Bernard Lubat,  musicien inclassable poly-instumentiste (batterie, vibraphone, piano, synthétiseur, accordéon…) , chanteur, formidable jazzman, trublion nécessaire qui fait bouger les lignes artistiques, fondateur du festival Uzeste Musical dans sa Gascogne natale.

Côté Sud-Est, André Benedetto, qui s’installe en 1963 dans une ancienne salle paroissiale avignonnaise, la Salle Saint-Benoît, qui deviendra le Théâtre des Carmes, et y joue pour la première fois à l’hiver 1963 sa création « Le Pilote d’ Hiroshima » En 1966, Sa « Nouvelle Compagnie d’Avignon » présente en marge du festival d’Avignon Statues d’André Benedetto, et lance le OFF « sans le vouloir ».

Amoureux des mots, libres et engagés à la fois, ils occupent tous les deux une place singulière dans le monde artistique
Leur rencontre date de 1981 et ils feront ensemble des événements-musique, poésie, théâtre, plus d’une quarantaine de créations, parfois improvisées, parfois avec les musiciens de la compagnie Lubat, parfois tout un spectacle, acteurs et musiciens mêlés, notamment lors du festival d’Uzeste tous les ans en Août. Jusqu’au décès d’André Bénédetto  le 13 juillet 2009, ils ne cesseront pas de se produire chez l’un et chez l’autre, tantôt à Uzeste, tantôt à Avignon.

Le week-end nécessaire pour faire connaître ou re-connaître deux artistes majeurs
«Il nous a toujours dit, nous sa famille ayant droits des textes,  qu’il fallait accepter toutes les demandes, de mise en scène de ses textes, il ne voulait pas avoir un regard sur ce que devenaient ses textes. Il savait que la meilleure façon de les faire vivre,  c’est que ça soit joué, repris…..et que les textes résistent. Je pousse les jeunes Compagnies à s’emparer des textes. La diffusion des textes n’est pas évidente. Il y a quelques textes édités mais ensuite pour trouver des écrits d’André Bénédetto il faut venir au Théâtre des Carmes. Je les envoie volontiers. J’en ai fait don à la Bibliothèque à la Maison Jean Vilar à Avignon. Olivier Neveu qui vient faire la conférence les dissémine de partout, universités et écoles de théâtre. » nous confie Sébastien Bénedetto.

Musicalement Parlant, une concertance de Bernard Lubat
Jusqu’où ça commence le commencement ? Humeur, humour, humanité, humidité. 2 heures sur le fil de l’impro-spective… La musique à vivre en liberté libre… Les mots dits pour le dire et redire.
Samedi 15 avril. 19h. 5 à 17€. Théâtre des Carmes.

Débat, échange avec Marie-José Sirach journaliste, critique dramatique à L’Humanité et Olivier Neveux Professeur d’histoire et d’esthétique du théâtre
L’importance d’André Benedetto est inversement proportionnelle à la place qu’il occupe dans les histoires du théâtre. Poète, auteur de pièces, metteur en scène, acteur loup éruptif et distancié,  son œuvre, lyrique et rugueuse, est immense. Ses textes nombreux embrassent l’histoire avec ce qui la compose de terreur, d’espoir et ce qu’elle exige de lucidité pour le transformer. Il occupe une place singulière et irréductible au sein de la constellation des « œuvres rouges », aux côtés de Nazim Hikmet, de Franca Rame et de Dario Fo, de Maïakovski ou d’Hélène Weigel.  À travers l’écriture de Benedetto, son art du théâtre, sa réflexion sur le jeu, l’adresse, les spectateurs, se dessine une histoire alternative du théâtre. Cette histoire il importe de l’écrire de la dire de la réfléchir. Bref revenir à cette œuvre comme on va chercher l’inspiration. De toute évidence, il existe des poètes et des œuvres utiles pour vivre, lutter et créer. Ils ont déjà fait cette conférence au festival d’ Uzeste en 2022 à la demande de Lubat. Le compagnonnage perdure…
Dimanche 16 avril. 16h. Théâtre des Carmes.

Etat d’engeance…
de la Cie Lubat de jazzcogne avec Juliette Kapla et Myriam Roubinet au chant et verbe,Fawzi Berger aux percussions, Julien Rousseau à la guitare basse, Fabrice Viera  guitare et voix et Bernard Lubat piano et voix. Un Oratorio profane,  mots et musiques en crise, en chrysalide… en prise… Éloge de la discontinuité …
Dimanche 16 avril. 19h. 5 à 20€.
Samedi 15 et dimanche 16 avril. Théâtre des Carmes. 6 place des Carmes. Avignon. 04 90 82 20 47. theatredescarmes.com

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