23 novembre 2024 |

Ecrit par le 23 novembre 2024

Cavaillon : le Centre hospitalier intercommunal pose la première pierre du futur Ehpad de la ville    

Le Centre hospitalier de Cavaillon a pu poser, ce mercredi 20 mars, la première pierre du futur Ehpad qui se situera en plein cœur de la ville. Un aménagement qui s’accompagne de la mise en place d’un centre de ressources territorial pluripartenarial qui favorisera l’accompagnement renforcé à domicile pour les personnes âgées. Ce projet bénéficie du soutien et de l’accompagnement de l’Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d’Azur, du Département de Vaucluse et des collectivités territoriales. 

28% de la population cavaillonnaise a plus de 60 ans, soit un peu plus de 7 000 habitants. D’ici à 2030, ce chiffre va considérablement augmenter et le département du Vaucluse comptera près de 30 000 personnes âgées supplémentaires. L’accueil et la prise en charge de cette tranche d’âge devient donc un défi et une priorité pour les professionnels de santé et les institutions territoriales. 

Pour y faire face sur le département du Vaucluse, le Centre Hospitalier Intercommunal de Cavaillon-Lauris a décidé de se mobiliser pour les séniors de son territoire. Le CHI, qui a mis sur pied un projet d’aménagement d’un nouvel Ehpad flambant neuf en plein cœur de la commune de Cavaillon, a pu poser la première pierre du futur bâtiment ce mercredi 20 mars. Un évènement symbolique qui a pu compter sur la présence de Denis Robin, directeur général de l’Agence régionale de santé PACA, de Gérard Daudet, Maire de Cavaillon et de Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse. 

Dominique Santoni, Gérard Daudet et Denis Robin. ©Département de Vaucluse

Un nouvel Ehpad pour 2026

L’établissement en construction verra le jour en mars 2026 au plus tard, après une réception de travaux en novembre 2025. Cet établissement sera résolument moderne et tourné vers le bien-être de ses accueillants. D’une surface de plus de 5 800 m², le nouvel Ehpad permettra d’offrir exclusivement des chambres individuelles, toutes dotées de salles d’eau et d’équipements domotisés, avec des terrasses. Des espaces de convivialité et de restaurations seront présents à tous les étages.

La cérémonie de pose de première pierre de ce nouvel édifice vient rappeler l’engagement total des pouvoirs publics, des collectivités territoriales, de la ville de Cavaillon face à la réalité démographique qui se dresse sur territoire vauclusien. Cet Ehpad apparait comme une première réponse à la question de la difficulté d’accueil des personnes âgées et comme une solution qui offrira un meilleur accompagnement gériatrique.    

Un projet soutenu financièrement 

Le financement global de cette opération est estimé à plus de 20 millions d’euros. Un projet important donc qui a été rendu possible grâce au soutien de la Mairie de Cavaillon qui a cédé un terrain constructible et idéalement situé, de l’Agence régionale de santé qui a apporté des financements importants en investissement et exploitation sur tous les dispositifs sanitaires et médico-sociaux. 

Le Conseil départemental a également apporté une aide majeure et un soutien de tous les instants en mobilisant des emprunts permettant d’assurer les dernières étapes de l’aménagement du futur bâtiment. 

Un Centre de Ressources Territorial

Le Centre Hospitalier Intercommunal de Cavaillon-Lauris déploie également un Centre de Ressources Territorial (CRT) proposant un accompagnement renforcé à domicile et un travail en partenariat permettant de retarder ou d’éviter l’hébergement en établissement médicosocial.

Le CRT proposera une fonction d’appui, de coordination, d’expertise et de soutien en lien avec l’ensemble des acteurs gérontologiques du sanitaire, du médico-social et du domicile. À ce titre, six personnes âgées bénéficient actuellement du dispositif naissant d’Ehpad hors les murs. 


Cavaillon : le Centre hospitalier intercommunal pose la première pierre du futur Ehpad de la ville    

La commune de Saint-Didier, labellisée Terre de Jeux, poursuit son engagement pour la vie associative et sportive en installant plusieurs nouveaux équipements sportifs. Un aménagement qui devrait favoriser le bien-être et la multiplication d’activités physiques en plein air de ses habitants.

Une décision qui va dans l’esprit de l’année olympique que va vivre la France cette année. La mairie de Saint-Didier a installé deux tables de ping-pong au sein de son jardin public début mars. Deux autres tables devraient suivre dans les Garrigues, sous les chênes, tout près de la crèche Chante Cigale, ainsi qu’un terrain de basket 3×3 et un agrès de musculation.

Des nouveaux terrains de jeux dont le coût des aménagements a couté 75 139,49€ à la ville, qui a néanmoins pu compter sur une aide subventionnelle de 48 000€ de la part du Ministère des Sports dans le cadre des 5 000 équipements alloués pour les JO 2024. Ces espaces vont venir offrir de nouvelles possibilités d’activités et de loisirs en plein air à tous les Saint-Didierois.      

Se dépenser et se divertir en cette année de jeux olympiques 

La décision de mettre en place ces nouveaux équipements sportifs entre totalement dans l’engagement pris par la mairie de Saint-Didier de favoriser la pratique sportive au sein de sa commune et de perpétuer le label Terre de Jeux. 

L’année 2024, qui est placée sous le signe de l’esprit olympique avec les jeux qui se dérouleront à Paris dès le 26 juillet, est également une parfaite occasion pour les villes françaises de démocratiser la pratique de tous les sports.

L’aménagement d’un terrain de basket 3×3 est un parfait exemple de cet esprit olympique. Cette pratique qui se joue sur un demi-terrain de basket avec un seul panier fait son apparition comme sport olympique et sa pratique sera désormais possible à Saint-Didier. Des ateliers de découverte seront proposés aux élèves de la commune et plusieurs animations sportives devraient suivre dans l’année. 

©Mairie de Saint-Didier

Cavaillon : le Centre hospitalier intercommunal pose la première pierre du futur Ehpad de la ville    

Bernard Castelain a créé la Chocolaterie en 1994 avec un produit signature : le palet, qui alliait un équilibre parfait entre chocolat noir et Marc de Châteauneuf. Depuis 2001, sa fille Laurence lui a succédé et l’entreprise a essaimé à Althen-des-Paluds et à Coustellet, mais les fondamentaux restent les mêmes. « Nous avons avec nos 80 salariés la même démarche engagée RSE (mise en œuvre d’un développement durable) avec des pratiques éthiques de l’approvisionnement à l’emballage, avec de la fibre de papier recyclé et des encres végétales ».

Pâques est l’un des deux temps forts de l’année avec Noël. « Cela représente 15% de notre production. Nous avons 400 références, des œufs de 15g aux cloches de 2kg. Ce qui nécessite beaucoup de manutention, mais toutes nos petites mains se décarcassent pour peser, remplir les moules de chocolat noir, blanc ou au lait, des cocottes, lapins, tortues, cônes, poissons, pour les enrubanner et les emballer. » Ballotins, boîtes, coffrets, tablettes aux noisettes, amandes, à la noix de coco, au riz croustillant ou à la poudre de framboise, les gourmands ont le choix. 

De Madagascar, de la République Dominicaine, du Pérou ou du Panama, les fèves de cacao proviennent de plantations où les revenus sont équitablement rémunérés. Et la qualité garantie sans huile de palme ni lécithine de soja.

Coup de neuf pour la boutique de Châteauneuf-du-Pape

À Châteauneuf-du-Pape, la maison mère, les travaux de rénovation se poursuivent. La boutique a pris un coup de jeune avec une nouvelle disposition, une décoration sobre et design. Elle accueille une très large gamme de chocolats évidemment, mais aussi des étagères de confitures, miel, calissons, nougat. Un ‘Espace-Bar’ permet d’organiser des dégustations avec toutes les cuvées en rayon autour. Un autre espace ‘Conférence’ modulable a été construit avec grands écrans et TV pour séminaires avec en prime, une vue imprenable sur les vignes du Château la Nerthe. 

En tout, sur les 1 700 m² du bâtiment, 900 sont dédiés à l’accueil du public. « En fait, on n’est pas parti d’une feuille blanche, mais de l’ancienne chocolaterie en rasant les murs et en redessinant les volumes, explique Laurence Castelain. L’Espace-Bar donne à la fois dedans et dehors, bientôt la pelouse aura poussé et dès le printemps, la terrasse pourra accueillir chaises, tables et clients. »

Une renommée locale, nationale et internationale

Il est vrai que la chocolaterie ne chôme pas. Tout au long de l’année, Vauclusiens, provençaux, voisins de toute la région Sud ou d’Occitanie, s’y pressent. Tourisme d’affaires et d’été, groupes d’américains, canadiens et européens se succèdent pour visiter l’atelier chocolat, goûter les vins, faire ses emplettes et les ramener à la maison. « Nous sommes une vraie belle destination. En plus, avec la Via Rhona et l’accueil-vélo, la fréquentation explose. L’an dernier, on a comptabilisé 20 000 tickets, en 2024 ça va sûrement être plus », ajoute Laurence Castelain.

Un point noir toutefois, regrette-t-elle : « Comme toutes les matières premières, le prix du cacao a bondi + 165%. Évidemment, nous ne pouvons pas le répercuter sur l’étiquette de nos tablettes. En interne, nous faisons un gros effort pour garder des tarifs raisonnables, coûte que coûte, on y croit tous. Et surtout, ensemble, nous sommes engagés dans une trajectoire bio, dynamique. Cette équipe est fière du travail que nous avons accompli, de notre créativité, de la réduction de notre bilan carbone, de nos certifications ISO, Ecocert, de nos chocolats bio, des relations que nous avons tissées avec notre clientèle qui revient fidèlement faire le plein de chocolat. Et nous serons ravis, en octobre prochain, de fêter nos 30 ans », conclut-elle.

Laurence Castelain

Cavaillon : le Centre hospitalier intercommunal pose la première pierre du futur Ehpad de la ville    

Le Syndicat mixte du SCOT (schéma de cohérence territoriale) du bassin de vie d’Avignon organise deux réunions publiques les lundi 18 et mercredi 20 mars, qui donneront la parole aux habitants du territoire avignonnais sur l’élaboration du diagnostic territorial. Cette définition des grands enjeux d’aménagement sur le territoire viendra rythmer l’année 2024 avec plusieurs temps d’échanges prévus par la suite avec pour objectif une vision territorial homogène et cohérente pour 2045.

Le Syndicat mixte du Scot du bassin de vie d’Avignon invite les habitants du territoire avignonnais à venir participer aux deux réunions publiques qui auront lieu les lundi 18 et mercredi 20 mars avec pour thème : l’élaboration du diagnostic territorial.

Le premier rassemblement se tiendra au théâtre de la Roquette à Courthézon à 18h30 et le second se déroulera à la salle des fêtes du Pontet également à 18h30. Ces deux manifestations seront ouvertes à tous afin de favoriser un temps d’échange et de réflexion des acteurs locaux sur les aménagements à venir sur leur territoire et les enjeux qui en découleront.

Qu’est-ce que le Scot ?

Le schéma de cohérence territoriale (Scot) du bassin de vie d’Avignon est un document d’urbanisme qui définit les grandes orientations pour l’aménagement du territoire pour les années à venir. Il a pour but d’apporter des changements urbains qui favorisent le développement économique, touristique et culturel tout en conservant la mixité et la diversité de la zone.

Ce plan d’action doit servir de référence en matière de politiques publiques qui sont menées sur les thèmes du logement, du transport, du cadre de vie et de la mise en valeur des différents espaces. Le Scot est également là pour soutenir et gérer les déplacements de manière efficace tout en ne dénaturant pas le patrimoine et les espaces naturels du territoire. Il a aussi une portée écoresponsable puisque les changements qu’il apporte ont pour objectif de protéger et restaurer les continuités écologiques. Le schéma de cohérence territoriale est conçu et pensé pour améliorer le bien-être général des habitants.

Quel est le rôle du syndicat mixte du Scot ?

Créé en 2004, le syndicat mixte du Scot du bassin de vie d’Avignon travaille sur l’élaboration et la réalisation du document d’aménagement global tout en prenant en compte les évolutions de son périmètre d’action. Ce dernier s’est considérablement élargi les dernières années et regroupe désormais plus de 34 communes qui se trouvent sur la région Paca et Occitanie, et rassemble 314 804 habitants.

Les deux départements qui sont particulièrement concernés par ce document d’urbanisme sont le Gard et le Vaucluse avec la présence sur le périmètre des communautés de communes d’Aygues Ouvèze Provence et du pays d’Orange en Provence ainsi que les communautés d’agglomération des Sorgues du Comtat et du Grand Avignon.

Pourquoi participer à ces réunions publiques ?

Depuis plusieurs mois maintenant, le Syndicat Mixte du Scot regroupe les avis des partenaires publics et poursuit la révision de son document, relancée en mai 2022. Plusieurs changements ont été nécessaires suite aux évolutions intercommunales et les nombreux changements opérés sur le territoire.

Les travaux lancés ayant pris du retard suite à la pandémie du covid-19, le document a été totalement repensé par le Syndicat Mixte du Scot qui a pris en compte les remarques et les constats des personnes publiques associées au projet. Le nouveau schéma est aujourd’hui suffisamment avancé pour pouvoir être présenter lors de ces réunions publiques et solliciter l’avis des habitants qui seront les premiers concernés. Ces derniers auront toute la liberté pour pouvoir exprimer leurs points de vue sur les besoins et les priorités des aménagements du futur.

Soucieux de l’importance d’informer ses habitants, le Syndicat Mixte du Scot souhaite que ces deux réunions publiques créent une synergie de réflexion et d’engagement auprès des acteurs locaux. L’institution proposera par la suite d’autres temps d’échanges durant l’année 2024 pour suivre l’avancée du projet et la finalisation du document.

L’implication et l’avis des habitants semble primordial pour le Syndicat Mixte du Scot pour mener à bien son cap pour le territoire à l’horizon 2045. Le travail sur les enjeux stratégiques concernant l’occupation du sol, la logistique commerciale, l’agriculture et les énergies renouvelables seront au cœur des discussions de ces deux « meetings » » et de ceux à venir pour construire le territoire de demain en toute homogénéité.

Infos pratiques : réunions publiques « présentation des premiers éléments du diagnostic territorial ». Lundi 18 mars 2024,18h30. Théâtre de la Roquette. 1 boulevard Jean Vilar, 84350 Courthézon. Mercredi 20 mars 2024, 18h30. Salle des fêtes du Pontet. 304 avenue Vendôme, 84130 Le Pontet.
Pour s’informer, s’exprimer et faire remonter leurs réflexions et remarques tout au long de la procédure, rendez-vous sur le site ou via l’adresse contact@scot-bva.fr dans les cahiers de concertations à leur disposition aux sièges du Syndicat Mixte du Bassin de Vie d’Avignon et de nos 4 EPCI (Grand Avignon, Sorgues du Comtat, Pays d’Orange en Provence, Aygues Ouvèze en Provence)

© SMBVA

Cavaillon : le Centre hospitalier intercommunal pose la première pierre du futur Ehpad de la ville    

Avec le programme ‘Luberon labo vélo’, le Parc naturel régional du Luberon et les collectivités partenaires souhaitent encourager les déplacements du quotidien à vélo. 3 journées de formations se dérouleront en septembre.

Les formations visent à aider les communes et intercommunalités dans leurs projets d’aménagements cyclables et de création de services vélo. Un projet construit avec le Parc du Luberon, Vélo loisir Provence et le bureau d’études Inddigo. L’objectif ? Développer la pratique du vélo utilitaire sur le territoire, en tant que mode de déplacement du quotidien pour aller travailler, à l’école ou encore faire ses courses…

Pourquoi des formations ?

Plusieurs objectifs découlent de ces formations : maîtriser les enjeux du vélo en général, à l’échelle du parc du Luberon et pour chaque territoire faisant partie du programme Luberon labo vélo ; mettre en place un langage commun autour du développement du vélo au quotidien ; connaître les différents types d’actions et faciliter la mise en œuvre des fiches-actions du programme Luberon labo vélo.

Demandez le programme

Concernant le volet ‘aménagements’, avec visite de terrain à vélo, deux formations identiques sont proposées. Au choix : jeudi 16 septembre à Manosque ou vendredi 17 septembre à Cavaillon, de 9h00 à 16h30. Le public ciblé ? Elus et techniciens des collectivités territoriales du Parc du Luberon.

La formation ‘services’ aura lieu le jeudi 30 septembre à Pertuis (Halle des Sports, 457 avenue de Verdun), de 9h00 à 12h30. Parmi les personnes attendues, les élus et techniciens des collectivités territoriales du Parc du Luberon mais également les membres d’associations et partenaires. Pour s’inscrire : nicolas.amblard@parcduluberon.fr.

Le Luberon : territoire précurseur

Dès 1995, le Parc naturel régional du Luberon a impulsé une politique de développement du vélo pour favoriser la découverte douce du territoire, en aménageant un itinéraire vélo sur les petites routes peu fréquentées. Très rapidement, l’association ‘Vélo loisir en Luberon’ a été créée pour animer ces itinéraires vélo. L’itinéraire général (Autour du Luberon à vélo) s’enroule autour du massif du Luberon et relie le pays d’Aigues, le pays de Forcalquier et les ocres, chacun offrant une boucle locale.

Le Parc a également impulsé l’aménagement de la véloroute du Calavon et continue de travailler en étroite collaboration avec ‘Vélo loisir Provence’. Aujourd’hui, avec Luberon Labo Vélo, le Parc du Luberon et les collectivités partenaires cherchent à développer l’usage du vélo pour des pratiques non plus seulement touristiques, mais de tous les jours : aller au travail, aller à l’école, faire ses courses, etc.

L.M.

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