23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Ces pays africains qui dépendent du blé russe et ukrainien

Les conséquences de la guerre menée par la Russie en Ukraine se font sentir bien au-delà de ses frontières. La semaine dernière, l’ONU a mis en garde contre le risque d’accroissement de la famine et de la malnutrition dans le monde. Les inquiétudes se portent notamment sur l’Afrique, où de nombreux pays dépendent de la Russie et de l’Ukraine pour leur approvisionnement en produits agricoles de base.

D’après les données de l’UNCTAD basées sur la période 2018-2020, pas moins de 25 pays africains importent plus du tiers de leur blé de ces deux pays et 15 d’entre eux en importent plus de la moitié. Comme l’indique notre infographie, deux nations africaines affichent même une dépendance totale : le Bénin, qui importe 100 % de blé russe, et la Somalie, qui se fournit à 70 % en Ukraine et à 30 % en Russie. D’autres comme le Soudan (75 %), la RD Congo (68 %) et le Sénégal (65 %) s’appuient également beaucoup sur ces deux sources d’approvisionnement. Si la majorité des pays sont tournés vers la Russie, qui fournit le continent à hauteur de 32 % (contre 12 % pour l’Ukraine), la Tunisie, la Libye et la Mauritanie dépendent eux en grande partie du blé ukrainien (30 à 50 % de leurs importations).

Sur le même sujet : les principaux exportateurs de blé dans le monde.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Ces pays africains qui dépendent du blé russe et ukrainien

La Dréal Paca (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement et le réseau des Aurav (agences d’urbanisme de Provence-Alpes-Côte d’Azur)  vous invitent à assister le mardi 7 décembre 2021 de 14h à 17h au webinaire sur la nécessité et l’intérêt de mieux concilier les enjeux de planification et de capacité alimentaire des territoires.

Des exemples concrets
Ce temps d’échange laisse une large place aux témoignages d’élus et de techniciens impliqués dans des projets à la croisée des politiques alimentaires et de planification. Retrouvez le programme complet ici. Le lien de la visio sera envoyé aux personnes inscrites ici

Les sujets abordés
L’agriculture urbaine, les projets agro-écologique et alimentaire, la ferme ressource, les démarches en cours en Paca.
MH


Ces pays africains qui dépendent du blé russe et ukrainien

C’est une petite révolution au pays des mille fromages. Pour la première fois, les ventes de mozzarella ont dépassé celles du plus emblématique des fromages français, le camembert. « Depuis le début de l’année jusqu’au 11 septembre on a vendu 29 230 tonnes de camemberts en France contre 33 170 tonnes de mozzarella », détaille le président du Syndicat normand des fabricants de camemberts, Fabrice Collier, interrogé dans les colonnes du Figaro.

Comme le met en évidence notre graphique, basé sur les données de FranceAgrimer, cela fait déjà plusieurs années que les ventes de camembert sont sur le déclin, tandis que celles du célèbre fromage italien à pâte filée ne cessent d’augmenter. Parmi les fromages les plus consommés par les Français, le camembert est le seul à avoir connu une baisse des ventes au cours des cinq dernières années (-11 % en volume). De son côté, la mozzarella est le fromage qui a le plus progressé depuis 2015, avec une hausse de plus de 60 % des volumes écoulés, devant les buchettes de chèvre affinées (+33 %) et la raclette (+30 %). Mais c’est l’emmental qui reste de loin le fromage le plus consommé : plus de 160 000 tonnes se sont vendues en France l’année dernière.

Bien entendu, ces chiffres de ventes s’expliquent également par la façon de consommer ces différents fromages. Le camembert et le comté sont par exemple plutôt des fromages de plateau, davantage consommé au restaurant ou avant le dessert, alors que la mozzarella et l’emmental sont beaucoup plus utilisés en cuisine, trouvant leur place dans de nombreuses recettes.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Ces pays africains qui dépendent du blé russe et ukrainien

Manger et boire est bel et bien un temps qui semble sacré pour les Français. Selon les chiffres de l’OCDE, les habitants de l’Hexagone passent en moyenne 2h13 par jour à manger et à boire, soit 40 minutes de plus que la moyenne des pays de l’OCDE et plus de deux fois plus que les Américains.

L’Italie, la Grèce et l’Espagne nous talonnent de près avec plus de deux heures passées à table également et comme le montre notre graphique, les Asiatiques prennent eux-aussi leur temps en mangeant. À l’inverse, les Canadiens et les Américains détiennent la palme du fast food et ferment le classement présenté par l’OCDE : un peu plus d’une heure leur suffit pour avaler l’ensemble de leurs repas quotidiens.

De Claire Jenik pour Statista


Ces pays africains qui dépendent du blé russe et ukrainien

La Communauté d’agglomération du Grand Avignon a lancé en 2019 le Programme alimentaire territorial (PAT), afin de maintenir une agriculture durable sur son territoire et garantir l’accès de tous à une alimentation de qualité. L’objectif ? « Renforcer notre système alimentaire territorial en rapprochant les acteurs de la chaîne de la production jusqu’à la consommation. »

Une concrétisation

Le Forum ouvert a eu lieu à l’école hôtelière, sur le campus de la Chambre du commerce et de l’industrie. Son objectif est de réunir l’ensemble des participants aux ateliers de travail mis en place depuis juillet 2020 et l’ensemble des partenaires mobilisés autour du PAT. Le Forum ouvert est pensé comme un véritable de temps de travail pour venir concrétiser les pistes d’actions qui constitueront le futur plan d’actions du PAT. Près d’une centaine de participants étaient présents : institutions, agriculteurs, commerçants, associations, entreprises de transformation…

Les prochaines étapes 

Certaines actions sont déjà lancées comme la mise en œuvre d’espaces d’agriculture urbaine dans les quartiers en renouvellement urbain, la mise en place d’un réseau d’échanges des gestionnaires de la restauration scolaire, les actions de sensibilisation sur la transmission des exploitations agricoles… D’autres seront précisées avec les partenaires concernés pour être lancées dès le premier semestre 2022.

Janvier 2022 sera donc le point d’arrivée de ces deux années de travail pour faire émerger le PAT et sera alors surtout le point de départ de la mise en œuvre du programme. « C’est un chantier conséquent que le Grand Avignon a attaqué et les défis à relever sont nombreux. Préserver l’agriculture, permettre à tous l’accès à une alimentation de qualité, renforcer la place des produits locaux dans les circuits de distribution… sont des enjeux qui concernent toutes les échelles d’actions, du plus local jusqu’au global. En matière d’alimentation, beaucoup de choses se jouent à notre échelle. Le Grand Avignon, et tous les acteurs locaux qu’il mobilise autour du PAT, ont la possibilité, grâce à ce programme, de changer notre façon de produire et de nous alimenter. »

L.M.


Ces pays africains qui dépendent du blé russe et ukrainien

Que seront demain nos territoires ? Quels paysages, quelles agricultures, quelle qualité de vie souhaitons-nous ? À l’heure où les pratiques agricoles et alimentaires évoluent, où l’écologie et la consommation sont au cœur des préoccupations, le débat sur l’usage des sols disponibles est plus que jamais d’actualité. C’est pourquoi, de juin à septembre 2021, la Safer Paca (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural de Provence-Alpes-Côte d’Azur) lance une large concertation citoyenne afin de définir ses priorités, inscrites dans son prochain PPAS (Programme pluriannuel d’activité des Safer). 

Les enjeux majeurs de l’aménagement du territoire 

Paysages, agriculture, écologie, qualité de vie, consommation locale, emplois, logements…Les choix stratégiques arrêtés dans le PPAS sont déterminants pour l’avenir des territoires. Car il s’agit non seulement d’assurer le renouvellement des générations d’agriculteurs mais aussi de développer une agriculture dynamique et à taille humaine, de garantir le développement durable des territoires et la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers. Parce que le PPAS constitue la feuille de route de la Safer Paca pour gérer les arbitrages entre intérêt collectif et intérêts particuliers sur la question de l’occupation des sols et de la taille des exploitations, cette concertation portera notamment sur trois thématiques porteuses de ‘tensions positives et fertiles’ : alimentation et agricultures, activité économique et cadre de vie.

La démarche de concertation 

La Safer Paca innove avec ce dispositif de ‘démocratie foncière’ qui implique les citoyens, dans leur plus grande diversité. Douze réunions publiques sont organisées dans les départements de la région Sud Paca. Chaque réunion se décline sous forme d’ateliers de travail, dont la restitution va nourrir le bilan général de la concertation. De plus, une plateforme internet adossée au site www.safer-paca.com/concertation permettra de prolonger les échanges et, pour ceux et celles qui ne peuvent se déplacer, de s’exprimer. A l’issue de la concertation, la Safer Provence-Alpes-Côte d’Azur expliquera comment elle a pris en compte les contributions citoyennes dans l’élaboration de sa stratégie pour les 6 années à venir.

Mission

Sous la double tutelle du Ministère de l’Agriculture et de l’Économie, la Safer Paca observe et régule le marché foncier des espaces ruraux et périurbains. Dans les mois à venir, elle doit prochainement élaborer son futur Programme Pluriannuel d’Activité (PPAS), qui détermine ses orientations stratégiques pour les années 2022-2028. La Safer Paca a choisi d’y associer les citoyens et habitants de la région dans le cadre d’une vaste concertation citoyenne.

Calendrier

• Fin juin – début juillet 2021 : 1ère tournée des ateliers sur les six départements de la Région Sud Paca • 29 juin : Territoire Durance Luberon Verdon – Salle Polyvalente, Le Village, Pierrevert (04)  • 30 juin : Territoire Bassin de vie d’Avignon – lieu précisé ultérieurement (84) • 1er juillet : Territoire Briançonnais – Salle des associations, 45 avenue de la République, Briançon (05) • 5 juillet : Territoire Draguignan – Auditorium de Draguignan, 660 Boulevard John Kennedy, Draguignan (83) • Septembre 2021 : 2ème tournée des ateliers sur les six départements de la Région Sud Paca – les lieux seront précisés ultérieurement. • 9 septembre : Gap (05) • 14 septembre : Pays d’Arles (13) • 21 septembre : Nice (06)  • 23 septembre : Mazan (84) 
M.H.

Les infos pratiques

Pour s’inscrire et participer : www.safer-paca.com/concertation. La démarche en images : https://www.youtube.com/watch?v=GQ5CUjdigxc&feature=youtu.be

L’amandier en fleur de Vincent Van Gogh

Ces pays africains qui dépendent du blé russe et ukrainien

Qu’il s’agisse de faire ses courses alimentaires en magasin ou sur Internet, les deux géants de la grande distribution, E.Leclerc et Carrefour, restent les enseignes les plus populaires en France. Selon les données du Statista Global Consumer Survey, respectivement 40 % et 38 % des Français qui achètent des produits alimentaires sur Internet ont utilisé le site de l’une et l’autre des enseignes au cours de l’année passée. Parmi les autres distributeurs ayant su affirmer leur présence en ligne ces dernières années, on retrouve Auchan (28 %) et Intermarché (25 %). Ces derniers devancent toujours le géant américain, Amazon (19 %), dont l’appétit pour le e-commerce alimentaire n’est plus un secret. Le groupe de Jeff Bezos a notamment récemment étendu son partenariat avec Monoprix et le groupe Casino, afin de développer dans l’Hexagone son service de livraison de denrées alimentaires avec Prime Now.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Ces pays africains qui dépendent du blé russe et ukrainien

Encore considéré comme une niche il y a une dizaine d’années, le secteur de l’alimentation biologique a véritablement pris son envol en France au cours de la dernière décennie, comme le mettent en évidence les chiffres de l’Agence Bio. En 2010, 4 % des exploitations agricoles et environ 3 % des terres cultivées étaient engagées dans une production biologique, alors que le chiffre d’affaires national de la filière s’élevait à 3,7 milliards d’euros. Aujourd’hui, l’agriculture biologique concerne plus d’une exploitation agricole sur dix et plus de 8 % de la surface agricole utile, tandis que le chiffre d’affaires du secteur a été multiplié par trois pour atteindre près de 12 milliards d’euros en 2019.

En parallèle, la consommation de produits biologiques s’est largement démocratisée au sein de la population française. Il y a dix ans, environ le quart des Français consommaient des produits biologiques au moins une fois par semaine, pour une dépense annuelle moyenne de 57 € par habitant. De nos jours, la proportion de consommateurs hebdomadaires s’élève à environ la moitié de la population et les Français consacrent en moyenne trois fois plus d’argent à l’alimentation bio.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Ces pays africains qui dépendent du blé russe et ukrainien

 

Selon les dernières prévisions du Consumer Market Outlook, le marché alimentaire mondial devrait atteindre un chiffre d’affaires de 8 000 milliards de dollars en 2021 (6 500 milliards d’euros au taux de change actuel). Comme le rapporte la FAO, malgré des impacts sur la production et les chaînes d’approvisionnement, ainsi que sur la sécurité alimentaire des populations les plus vulnérables, la pandémie de Covid-19 n’a eu que peu d’effets sur la consommation alimentaire mondiale, la demande globale étant généralement inélastique dans ce domaine.

Comme le montre notre graphique, les confiseries et les snacks constituent le segment le plus prolifique de l’industrie agroalimentaire dans le monde. Cette catégorie de produits représentait 17 % des revenus en 2019, soit la plus grande part du chiffre d’affaires mondial, suivie par la viande (15 %) ainsi que le pain et les produits céréaliers (14 %). Les deux autres segments qui atteignaient au moins 10 % des recettes étaient les produits laitiers et les œufs, ainsi que les légumes. D’après les prévisions de l’étude Food Report 2021, tous les segments alimentaires sont en phase de croissance à l’échelle mondiale et c’est celui de l’alimentation infantile (3 % du CA mondial) qui observe la plus forte progression : +36 % attendu entre 2019 et 2025. Une tendance sectorielle qui pourrait toutefois connaître un ralentissement cette année, avec la baisse des naissances qui commence à être observée dans certains pays en lien avec la pandémie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  

https://echodumardi.com/tag/alimentation/page/6/   1/1