22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

Grand Avignon : Permis de construire confirmé pour la recyclerie d’Agroparc

Le juge des référés vient de rejeter la requête déposée par un certain nombre de riverains, visant à suspendre l’exécution du permis de construire délivré au Grand Avignon pour la réalisation d’une recyclerie dans la zone d’activités d’Agroparc.

Le juge souligne la dimension écologique du projet
« Le juge considère en effet que le site d’implantation de la future recyclerie, dans un zonage à vocation multiple à proximité d’un aéroport, ne fait l’objet d’aucune protection environnementale particulière et il souligne la ‘dimension écologique du projet’, explique la Communauté d’agglomération du Grand Avignon qui porte le projet. Pour toutes ces raisons, les requérants n’étaient pas fondés à soutenir que le projet devait être soumis à la réalisation d’une étude environnementale. Le Grand Avignon a en effet respecté toutes les procédures administratives dans ce dossier. »

La futur déchetterie d’Agroparc devrait permettre à la Communauté d’agglomération du Grand Avignon d’atteindre ses objectifs en matière de recyclage des déchets.

Premier coups de pioches prévus pour l’été prochain
Pour rappel, ce projet comprend une déchèterie nouvelle génération, à plat et couverte pour empêcher les nuisances sonores s’étendant sur 5 575m2, une recyclerie, située à côté de la déchèterie de 1 615m2 pour développer une politique de réutilisation des déchets (objets, mobiliers…), une zone pédagogique accueillant des scolaires (400m2) ainsi que des locaux destinés à accueillir le service environnement-déchets du Grand Avignon (817m2). L’ensemble, imaginé par le cabinet héraultais Dalby architectes, s’étendra sur un terrain de 16 000m2 situé en prolongement de la rue Lucie-Aubrac.
Cette ‘déchetterie modèle’, qui devrait permettre de traiter 5 000 à 7 000 tonnes de déchets par an, sera amenée à prendre le relais de celle de Montfavet qui sera fermée quand celle-ci entrera en service. Les travaux devraient débuter cet été.

L.G.


Grand Avignon : Permis de construire confirmé pour la recyclerie d’Agroparc

Le Conseil départemental de Vaucluse vient de poser la première pierre des futures archives départementales. Situé dans la zone d’Agroparc à Avignon ce ‘pôle des patrimoines de Vaucluse’ sera baptisé ‘Memento’. Le bâtiment, qui représente l’un des principaux investissements publics du territoire actuellement, est autant conçu pour être un lieu de conservation que partage et d’accueil du grand public.

Après avoir passé près de 150 ans au palais des papes, les archives départementales de Vaucluse s’apprêtent à déménager en 2025 dans un nouveau bâtiment édifié dans la zone d’Agroparc à Avignon. Situé sur une parcelle de 23 290 m2, entre l’Inrae et le siège social de McCormick-Ducros, la construction de 11 600m2 conçue par le cabinet d’architecture lyonnais Gautier-Conquet regroupera une douzaine de sites actuellement éparpillés sur le bassin de vie d’Avignon : les archives du Département actuellement installées dans la chapelle Benoît XII du palais vieux depuis les années 1880 mais aussi ses annexes de Courtine, le Service départemental d’Archéologie, les réserves des trois musées départementaux ainsi que plusieurs services administratifs liés au patrimoine vauclusien.
A cela s’ajoute le Centre de conservation et d’études de l’État ainsi que les Archives du Grand Avignon. Seul manque à l’appel, les archives de la Ville d’Avignon qui, un temps approchées pour s’associer au projet, resteront finalement dans leur locaux historiques de l’ancien mont de piété de la rue Saluces dans l’intra-muros de la cité des papes.

Situé rue Marcel Demonque dans la zone d’Agroparc, le bâtiment de 80 mètres de long et de 70m de large de ‘Memento’ sera situé entre le siège de McCormick-Ducros et l’Inrae, juste à côté du centre de gestion de la fonction publique territoriale et tout près du campus Jean-Henri Fabre de l’Université d’Avignon.

Plus qu’un lieu de stockage
Plus qu’un lieu de conservation, ce ‘pôle des patrimoines de Vaucluse’ baptisé désormais ‘Memento’ (ndlr : souviens-toi en latin) ambitionne d’être aussi un espace d’étude et de transmission de l’histoire du Vaucluse en étant le plus accessible et le plus ouvert au public.
Bien évidemment le lieu restera un site d’entreposage avec 40km linéaires de stockage aux normes de conservation actuelles contre 26km pour les archives actuelles du palais des papes.
En 2025, l’équipement entend également « constituer un lieu de mémoire et de préservation du passé tourné vers l’avenir en jouant un rôle actif de transmission à travers sa salle de lecture, sa salle d’exposition et sa salle de conférence de 150 places ».
Pour le Conseil départemental sa vocation est donc d’être aussi « un lieu-ressources et de recherche destiné aux scolaires, aux chercheurs, aux professionnels mais aussi au grand public. Un lieu d’animation et de vie en lien constant avec les acteurs locaux et les associations du territoire mais aussi régionales. Des expositions, des conférences, des créations d’œuvres, des animations, des concerts auront lieu. La priorité absolue est de s’ouvrir aux différents publics et de diffuser largement la connaissance. »

Une pierre taillée il y a 700 ans provenant chantier de restauration du palais des papes a été posée lors du lancement officiel du chantier qui doit s’achever courant 2025.

Une fonction autant culturelle que patrimoniale
« Il s’agit d’un équipement autant culturel que patrimonial avec des fonctions pédagogiques d’accueil de tous les publics », explique Dominique Gautier, l’architecte de l’agence à qui l’on doit déjà les archives du Rhône à Lyon et celles de Briançon ainsi que plusieurs médiathèques à Lyon, Chaponost, Oullins ou Montrond-les-Bains.« C’est aussi un outil de travail pour les archéologues, les archivistes, les conservateurs, les chercheurs, les historiens », poursuit le co-fondateur du cabinet Gautier-Conquet qui a aussi réalisé les 18 plateformes du parc d’activité ‘Technicité’ d’Agroparc.
« C’est enfin un outil de conservation avec des ateliers et des magasins où les contraintes imposent que l’on conçoive un bâtiment sans fenêtres pour protéger ce qui y est conservé de la lumière », conclu Dominique Gautier dont les équipes ont conçu un édifice à haute valeur environnemental affichant une performance énergétique de niveau E2C1 du label E+C.

« Il s’agit d’un équipement autant culturel que patrimonial. »

Dominique Gautier de l’agence Gautier-Conquet

L’un des principaux investissements publics du territoire
Memento sera constitué d’un bâtiment à ossature bois en R+3 de 80 mètres de long et de 70m de large imaginé autour de galeries intérieures desservant l’ensemble des blocs fonctionnels et les magasins de conservation.
Devant, un parvis paysagé protégé du vent. Autour, une ‘double peau’ ventilée et habillée de briques de terre cuite extrudée autour des voiles de béton afin de réguler l’inertie et l’hygrométrie du bâtiment. Au-dessus, des toitures en partie végétalisée accueillant également 500m2 de panneaux photovoltaïques. La puissance qui pourra être produite sera de 105kW environ. Celle-ci sera directement utilisée par le bâtiment en autoconsommation et le surplus pourra être revendu. « Il n’a pas été possible d’en installer davantage en raison de contraintes liées à la proximité de l’aéroport », précise l’architecte lyonnais.
Un parking semi-enterré de 36 places complètera l’aménagement.
L’ensemble, qui représente un investissement de près de 31M€, constitue actuellement l’un des principaux investissements publics en Vaucluse. Il est financé par le Département à hauteur de 16,07M€ ainsi que par l’Etat (7M€ via la Drac et le DSID), la Région Sud (6,94M€) et la communauté d’agglomération du Grand Avignon pour un montant de 822 939,42€.

Le Département va lancer une étude sur la réutilisation du palais vieux une fois que les archives en seront définitivement parties. Une certitude, le Conseil départemental a la volonté d’ouvrir l’espace au public le plus large.

Un trait d’union avec le passé
« Nous posons aujourd’hui, tous ensemble, la première pierre, s’est félicitée Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse lors du lancement officiel du chantier. Et cette pierre, symboliquement, est issue du chantier de restauration du Palais vieux, toujours en cours. Elle a été taillée voilà près de 700 ans… Comme un trait d’union entre un chapitre qui se termine et un autre qui commence… mais c’est une seule et même histoire qui continue. »
Pour le palais, dernier bâtiment en France aussi ancien à être occupé par un service d’archives, si les opérations de déménagement se préparent déjà depuis 2019 il s’agit également de savoir ce que le Département veut faire de cet espace constituant la partie la plus ancienne du plus grand palais gothique.

En effet, le reste de l’édifice médiéval est propriété de la Ville d’Avignon et est exploité par Avignon tourisme comme site de visite et d’exposition, comme centre des congrès et comme lieu d’accueil emblématique du festival d’Avignon dans la cour d’honneur.
« Très attaché à ce monument connu dans le monde entier, et d’ailleurs classé au patrimoine mondial de l’Unesco, le Département de Vaucluse va prochainement étudier la mise en place d’un projet global pour le Palais vieux, explique le Conseil départemental. Autrement dit, lui inventer un nouveau destin après le déménagement des Archives. S’il est encore trop tôt pour en esquisser les contours, l’objectif est bien que ces espaces soient à terme accessibles au plus grand nombre. »

Découvrez le projet Memento situé à Agroparc.

Grand Avignon : Permis de construire confirmé pour la recyclerie d’Agroparc

C’est de saison, les vœux au palais des papes se succèdent. Après ceux de la Chambre d’Agriculture, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat et la Chambre de Commerce et d’Industrie tous en chœur, place aux bâtisseurs avec Daniel Léonard.

Emu pour sa première cérémonie du genre, au Grand Tinel, le président de la Fédération du BTP 84 a souhaité ses meilleurs vœux de « Paix, santé, bonheur et réussite ». Avec son physique de rugbyman chic, il enchaîne : « Préparer l’année, c’est comme préparer un match. On se rassemble, on se parle, on se dit tout, parfois des choses qui fâchent et puis on serre les rangs, et on rentre ensemble et solidaires sur le terrain » (comme au Stade de France pour le Tournoi des 6 Nations).

« Chaque chantier est un nouveau challenge. »

Il précise : « On vit dans un monde où tout va vite, trop vite même, toujours plus connecté et virtuel. Et puis il y a les femmes et les hommes du BTP, bien ancrés dans le réel, le concret, le dur parfois. Ce monde, on y puise notre identité, nos amitiés et une force incroyable. Le BTP est peuplé de personnes étranges, obstinées, parfois agaçantes voire agacées, et disons-le carrément, ‘brut de décoffrage’, c’est d’ailleurs notre métier ! Chaque chantier est un nouveau challenge, un prototype, une aventure humaine. Nous sommes la France qui se lève tôt, qui rentre tard et qui se bat au quotidien pour remplir le carnet de commandes, créer des emplois, les maintenir et former des apprentis. »

Daniel Léonard ajoute : « Sans vous, sans nous, rien ne se ferait. Ni logements, ni bureaux, ni écoles, ni routes, ni réseaux : nous sommes les essentiels de l’économie. Nous avons la même passion de construire, de Valréas à Pertuis, d’Avignon à Sault et même au-delà, dans le Gard et les Bouches du Rhône. Avec des métiers multiples : bâtiment, travaux publics, artisans, architectes, bureaux d’études, de contrôle, fournisseurs de matériaux, carriers, avocats, assureurs, comptables et même banquiers. Une force de 400 adhérents, 5 000 salariés, 12% du poids économique du département. »

Daniel Léonard, président de la Fédération du BTP de Vaucluse.

100 000€ c’est un emploi pérenne et non délocalisable
Il évoque les projets : carrefour de Bonpas, déviation d’Orange, investissements du Grand Avignon, fusion de Grand Delta Habitat et Vallis Habitat et leurs 4 000 logements à rénover, 500 à construire chaque année. Mais il insiste sur l’urgence ; « Il faut pousser et accélérer pour que ces projets sortent de terre et se voient, 100 000€ de travaux, c’est un emploi pérenne et non délocalisable. »

Avec fermeté, il martèle : « Face à la hausse exponentielle du coût des matériaux, nous nous sommes battus pour obtenir la révision des prix. Il est intolérable que nos entreprises soient pieds et poings liés par des devis signés il y a plusieurs mois et qu’elles supportent, seules, les dérapages de coûts liées à des crises internationales et à des comportements plus spéculatifs qu’économiques. C’est une question de droit, mais aussi de respect, de solidarité et de survie collective. Sinon, qu’est ce qui restera aux maîtres d’ouvrages intraitables, aux fournisseurs trop gourmands quand les entreprises du BTP auront mis la clé sous la porte ? Ils resteront tous en carafe ! Quand on sème l’indifférence, on récolte la solitude et tout le monde en sort perdant. »

Ne pas rajouter de la complexité administrative
Autre message du patron du BTP en Vaucluse : « Il ne faut surtout pas ajouter de la complexité administrative aux surcoûts des matériaux et de l’énergie. Je parle de la gestion des déchets, du foncier (avec la ZAN – Zéro artificialisation nette des sols), des contraintes engendrées par la mise en œuvre de ZFE (Zones à faible émission) qui entraînera nombre de complications pour la circulation de nos artisans en ville. »

Il dénonce l’absence de calendrier : « Rien n’est prêt, ni l’approvisionnement et le stockage de l’énergie, aucun constructeur de véhicules et d’engins de chantier n’est prêt pour des capacités de production suffisante ». Il ajoute : « Avec l’inflation, la progression des taux d’intérêt, les conditions de crédit, notamment pour les jeunes, la promotion immobilière est en panne, l’accès à la propriété insoutenable pour beaucoup de foyers. Et qui est pénalisé ? Nos salariés qui n’arrivent plus à se loger, un comble. Les décideurs doivent arbitrer entre chauffer une école ou refaire une route, c’est fou, non? »

« Les décideurs doivent arbitrer entre chauffer une école ou refaire une route, c’est fou, non ? »

Daniel Léonard poursuit : « Il est urgent de ne plus attendre, c’est maintenant qu’il faut accélérer, sinon dans 8, 10 mois, nos carnets de commandes seront vides et nous, dans la tempête. Passons du constat à l’action, nous sommes prêts à transformer les passoires thermiques en un parc exemplaire, nous sommes dans les starting-blocks. Cette révolution dans l’acte de construire, on la fera, mais tous ensemble avec l’union de toute la filière, pas seuls. D’ailleurs on est tellement prêts qu’avec nos anciens on a anticipé le recyclage, l’ancrage local, la formation, le compagnonnage, l’innovation. Soyez en sûrs : vous êtes un métier d’avenir. »

Déménagement du siège de la Fédération du BTP de Vaucluse
L’avenir, justement, c’est le déménagement du siège de la Fédération du BTP. Ainsi après avoir rassemblé la semaine dernière les anciens présidents et les adhérents pour un dernier ‘au-revoir’ aux locaux historiques de l’intra-muros de la cité des papes, Daniel Léonard veut ancrer la Fédé BTP 84 dans le XXIe siècle.

Esquisse non contractuelle du projet de nouveau siège de la Fédération du BTP de Vaucluse dans la zone d’Agroparc à Avignon.

 « Au bout de 76 ans, nous quittons l’hôtel particulier, les dorures un peu fatiguées, les parquets qui craquent pour nous installer à Agroparc. Nos racines, rue Fusterie, nos ailes, à Agroparc. Nous allons construire une nouvelles Maison du BTP 84 plus sobre en énergie, plus proche des entreprises et sans doute, en toute humilité, elle sera le plus beau bâtiment du technopôle. »

A l’issue de ce discours déterminé et humain, écrit avec le cœur, les tripes et un supplément d’âme, le président a remercié les acteurs du BTP 84, ses prédécesseurs, ses collaborateurs, les élus. Et en bon président de club de rugby, il a invité l’ensemble de l’auditoire à participer à la troisième mi-temps.


Grand Avignon : Permis de construire confirmé pour la recyclerie d’Agroparc

Le centre de formation Nextech ouvre les portes de ses campus d’Avignon et Pertuis pour quatre samedis. Ces portes ouvertes seront l’occasion de découvrir les différentes formations du centre ouvert à différents niveaux d’études, mais aussi de rencontrer les entreprises qui proposent des alternances et les apprentis présents. L’idée est de maximiser les rencontres avec différents acteurs des formations.

Cet événement est adressé aux lycéens, aux étudiants voulant se renseigner sur les poursuites d’études après un DUT ou un BTS comme aux salariés, aux employeurs et aux demandeurs d’emploi ayant un besoin en formation continue. Le campus Nextech à Agroparc organise deux journées portes ouvertes les samedis 28 janvier et 4 mars et celui de Pertuis sera lui aussi ouvert au public les samedis 11 février et 11 mars.

Les samedis 28 janvier et 4 mars au campus Agroparc, 60 chemin de Fontanille à Avignon de 9h à 17h. Les samedis 11 février et 11 mars de 9h à 17h au campus de Pertuis, 180 rue Phillipe de Girard à Pertuis.

M.C.


Grand Avignon : Permis de construire confirmé pour la recyclerie d’Agroparc

L’Université d’Avignon propose sur deux samedis, le 28 janvier et le 4 février, un forum des études supérieures. Deux dates où seront réparties les présentations de diverses formations à destination des lycéens, des étudiants et des adultes en reprise d’étude.

Le samedi 28 janvier, l’événement se déroulera au campus Jean-Henri Fabre, situé à Agroparc. Cette journée visera à présenter les formations scientifiques et technologiques proposées par l’Université. Seront présent des étudiants et formateurs de l’institut universitaire de technologie (IUT), du Centre d’enseignement et de recherche en informatique, et de l’unité de formation et de recherche de sciences, technologies et santé.

Le samedi 4 février, c’est le campus intra-muros, Hannah Arendt, qui ouvre ses portes et propose d’en apprendre plus sur la vie étudiante et ses formations. En plus de permettre la rencontre de 70 établissements de formation publics et privés avec un large panel de possibilités, le forum propose deux autres pôles, le pôle information et vie étudiante, et le pôle métier et entrepreneuriat. Le premier permettra de trouver des conseils sur les aides financières de l’étudiant, les mobilités internationales ou encore le choix d’orientation. Le second pôle proposera conférences, conseils et exposants autour des sujets de Parcoursup ou encore des alternances.

Le samedi 28 janvier 2023 au campus Jean-Henry Fabre (Agroparc) de 10h à 13h, plus d’information ici. Le samedi 4 février 2023 au campus Hannah Arendt (intramuros) de 9h à 17h, plus d’information ici.

M.C


Grand Avignon : Permis de construire confirmé pour la recyclerie d’Agroparc

Le syndicat des agriculteurs du Vaucluse, la FDSEA 84, organise pour la première fois son marché de Noël des producteurs vauclusiens, qui aura lieu mardi 13 décembre à la Chambre d’Agriculture d’Avignon.

Les fêtes de fin d’année approchent à grands pas et les visiteurs pourront profiter de la vente exclusive de produits locaux.

L’occasion rêvée après une journée de travail de découvrir et d’acheter des produits de qualité : légumes de saison (courges, épinards, endives, blettes, ail noir…), des fruits (pommes), des légumineuses (lentilles, pois chiche, petit épeautre…). Pour les préparations de fin d’année, les visiteurs pourront acheter du vinaigre de cidre à l’air noir, de l’huile d’olive, de la farine de châtaigne ou de petit épeautre, sauce tomate, huiles essentielles de romarin ou de lavandin et pours les plus gourmands du miel, des confiseries au miel, des pâtes à tartiner, du pain d’épices, des amandes caramélisées, des crèmes de marrons…

Sur le marché, il sera possible de trouver des cadeaux à offrir pour les retardataires : savons à l’huile essentielle de lavandin, des bouteilles de vin de Châteauneuf-du-Pape ou de la Cave Demazet (AOP Côte-du-Rhône et l’autre en AOP Ventoux), des verres sérigraphiés, des paniers garnis ou encore des bouquets de lavande et des roses de Noël pour décorer ses tables de fin d’année. De quoi faire et se faire plaisir.

Sur place, il sera possible de se réchauffer sur le stand des Jeunes Agriculteurs qui proposeront du vin chaud et le stand de Local en Bocal qui fera déguster de la soupe chaude avec ses produits bio et locaux.

Marché de Noël des producteurs vauclusiens, mardi 13 décembre de 16h à 20h sur le parvis de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse, 97 chemin des Meinajaries, Avignon.

J.R


Grand Avignon : Permis de construire confirmé pour la recyclerie d’Agroparc

À l’approche des fêtes de fin d’année, l’Établissement français du sang (EFS) a plus que jamais besoin de la mobilisation de la population face aux stocks des différents groupes de sang qui sont insuffisants. Ce lundi 12 décembre, une collecte de sang va être organisée à Agroparc.

À la semaine 48, c’est-à-dire du 28 novembre au 4 décembre, seuls les stocks du groupe AB+ étaient suffisants. Les réserves des groupes A+, B- et AB- étaient, quant à elles, en baisse. Celles des autres groupes étaient insuffisantes, voire critiques. Plus de 1000 poches de sang sont nécessaires quotidiennement en région Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse, alors que seulement 800 sont récoltées.

Pour en savoir plus sur qui peut donner et comment se passe un don, cliquez ici.

Pour prendre rendez-vous à Agroparc le lundi 12 décembre, cliquez-ici.

Lundi 12 décembre. De 12h à 17h30. Salle polyvalente. Avenue Félicien Florent. Montfavet.

V.A.


Grand Avignon : Permis de construire confirmé pour la recyclerie d’Agroparc

L’Agglomération du Grand Avignon débute les travaux du parking-relais d’Agroparc, près du Parc des expositions, qui comptabilisera 320 places de parking.

Dans le cadre du Plan de déplacements urbains du Grand Avignon, l’Agglomération aménage un nouveau parking-relais afin d’encourager ses habitants et ses visiteurs a prendre davantage le bus et la navette plutôt que leur véhicule personnel pour se rendre en centre-ville. Ce nouveau parking d’Agroparc, qui se situe près du Parc des expositions, vient s’ajouter au quatre existant sur le Grand Avignon.

Les parkings-relais des Italiens, Amandier, Piot et Courtine comte à eux tous 3 350 places et desservent 8 lignes de bus. A ceux-ci devraient s’ajouter le parking-relais Saint-Chamand, dont l’ouverture est prévue en février 2023 et qui comptabilisera 365 places, ainsi que celui d’Agroparc, qui lui devrait être accessible à tous en mai 2023 et comptera 320 places. Viendront ensuite ceux des Angles, de Rognonas et de Réalpanier. Pour ces cinq nouveaux parkings-relais, le Grand Avignon a dû investir un budget total de 24 millions d’euros, dont 1,93 millions sont réservés à celui d’Agroparc.

Les élus du Grand Avignon lors du lancement des travaux le jeudi 20 octobre. DR

Le parking-relais d’Agroparc

Le nouveau parking-relais d’Agroparc sera étalé sur 14 942m². Il se composera de 320 places de stationnements dont 8 réservées aux personnes à mobilité réduite, et 4 aux véhicules électriques (une de ces 4 places sera également réservée aux personnes à mobilité réduite). Le parking-relais comptera également un quais pour les bus Intercité, 2 quais pour Orizo et 2 quais pour Chron’hop. À l’entrée du site, il y aura un local vélo fermé avec contrôle d’accès de 10 places et des supports pouvant accueillir 18 vélos, ainsi qu’un abri moto de 12 places.

L’ensemble des voiries et des places de stationnements sont réalisées en enrobé. Les trottoirs piétons et les quais de bus sont en béton désactivé. Le traitement des sols en place par l’incorporation de produits permettant d’améliorer leur performance dans le temps, et ainsi générer des économies importantes de matériaux, de transport et de carburant. Un projet d’installation de panneaux photovoltaïques sera prévu dans un second temps sur
le site.

Les espaces verts représentent une surface d’environ 2 483m². Les habitants et visiteurs pourront y trouver des îlots de fraîcheur composés d’assises, d’ombrière de type pergola, et des plantations d’albizia et de massifs arbustifs. Près de 50 arbres seront plantés pour apporter ombre et fraîcheur.

Le plan du futur parking-relais d’Agroparc. DR

V.A.


Grand Avignon : Permis de construire confirmé pour la recyclerie d’Agroparc

Installée sur le Campus d’Agroparc-Montfavet, à quelques encablures de l’INRAE, du Lycée Pétrarque, du CTCPA (Centre technique de conservation des produits agricoles), du Pôle Agro-sciences de l’Université, de la Maison de l’Alimentation, l’Isara est la seule école d’ingénieurs agronomes de Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Les plus anciens s’en souviennent encore : ses locaux lumineux de verre et d’acier ont été inaugurés en 2 000 par Mesdames Elisabeth Guigou alors Ministre de la Justice et Marie-Josée Roig, Maire d’Avignon ainsi que Jean-Paul Bouisse, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Vaucluse comme l’atteste la plaque commémorative vissée dans le hall d’accueil.

Pascal Desamais, directeur d’ISARA l’affirme d’entrée de jeu : « C’est plus qu’une école, c’est un acteur engagé, un lieu où on accompagne les transitions agricoles et alimentaires. Nous devons donc former nos élèves à nourrir le monde sainement, préserver la biodiversité, valoriser la ressource en eau et innover. Depuis des décennies, nous avons une responsabilité considérable qui s’accentue avec le réchauffement climatique, assurer la sécurité alimentaire, ne pas épuiser les sols et faire en sorte que les paysans vivent dignement de leur travail, nous sommes donc à la croisée des chemins, au début d’une totale mutation ».

« Plus qu’une école, un acteur engagé. »

« Nous sommes là pour accompagner ceux qui vont devoir relever tous ces défis » ajoute-t-il. « D’ici 2050, l’augmentation de la population mondiale et les effets du changement climatique vont durablement impacter nos modèles, les citoyens et consommateurs sont de plus en plus attentifs à une alimentation de qualité, dans un environnement et un développement durables. A travers nos cursus (ingénieurs et masters) nous transmettons un savoir-faire et un savoir-être pour préparer les jeunes générations aux évolutions des pratiques ». Pour cela, avec l’équipe pédagogique, il s’est fixé plusieurs objectifs : créer un centre d’agro-écologie avec une hub d’entrepreneurs, un incubateur de start-up, doubler les effectifs d’élèves pour faire face à la demande des professionnels de l’agro-alimentaire, développer l’alternance qui permet aux élèves-apprentis d’être rémunérés, d’être à mi-temps dans une entreprise donc ouverts sur l’extèrieur et le monde de l’entreprise et trouver un boulot à la fin de leurs études ».

Jean-Paul Malleval, le directeur du « Campus Avignon » énumère la palette des possibilités de cette filière : vigne et vin, végétaux, huiles essentielles, cosmétologie, phyto-pharmacie, arômatologie, parfums, bio-carburants, horticulture. Mais nous devons aller plus loin du côté de l’agriculture méditerranéenne avec des cépages qui résistent à la canicule comme aux insectes ravageurs. D’ici 2026, nous comptons effectivement doubler le nombre d’élèves comme de collaborateurs enseignants-chercheurs et nous envisageons d’ailleurs, d’ici 2030 de faire construire un nouveau bâtiment de 6 000m2 du côté du Campus universitaire d’Agro-sciences ».

De gauche à droite : Pascal Desamais, directeur de l’Isara, Jean-Paul Malleval, directeur du Campus Isara-Isema d’Avignon, et Severine Cavret directrice des formations.

Cette montée en puissance d’ISARA, Séverine Cavret en charge des formations l’a constatée : « En 2017, il y avait 13 élèves-ingénieurs-apprentis inscrits, en 2020 ils étaient 120, l’an prochain on en comptera 150, ce qui nous oblige à anticiper et innover. En 2024 nous lancerons le « Bachelor Sciences et ingénierie » sur 3 ans pour les cadres intermédiaires en agro-alimentaire, les chefs de culture en maraîchage ou en arboriculture et en 2026, nous ouvrirons un cursus en 5 ans pour permettre aux ingénieurs de demain d’être à la hauteur des transformations du monde ».

Dans les couloirs de l’ISARA on ressent cette ambiance humaine, familiale, solidaire entre élèves mais aussi avec leurs professeurs, une confiance inter-générationnelle accentuée par le tutorat. Nombre d’élèves peuvent faire des stages à l’international, l’école accueille aussi des étudiants diplômants venant d’Afrique et du pourtour méditerranéen. Un tiers des élèves issus d’un milieu modeste bénéficient d’une bourse ou d’une aide financée par une fondation. Pour conclure, le directeur dira : « Avant, on subissait le gel une année, la canicule une autre, la concurrence des fruits et légumes espagnols ou grecs plus tard. Désormais c’est tout à la fois avec en prime la Guerre en Ukraine qui complexifie encore davantage la situation. D’où l’ardente obligation qui est la nôtre de former les futurs ingénieurs agronomes à anticiper en innovant ».

Contact : www.isara.fr – Isara Campus Avignon – 105 Rue Pierre Beyle – Montfavet84 918 Avignon CEDEX 9

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