22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

French Tech Grande Provence : un levier de développement innovant

Ce jeudi 23 mai, s’est tenu l’assemblée générale du bureau et des membres de la French Tech Grande Provence qui œuvre depuis 2019 pour l’entreprenariat local et agit comme un levier de développement économique dédiée à l’innovation. L’occasion pour les responsables de l’association de tirer le bilan d’une année 2023 mitigée avec des problèmes de trésorerie mais des également des axes d’améliorations pour le futur.

Une année contrastée mais des perspectives à développer. Voilà comment on pourrait résumer l’année 2023 de l’association French Tech Grande Provence qui a présenté son bilan lors de leur assemblée générale annuel qui s’est déroulé le jeudi 23 mai au sein du Living Lab, à Agroparc. Une réunion qui a réunit l’ensemble des membres du bureau et qui ont permis d’aborder entre autres le bilan d’activité 2023, le rapport financier, l’approbation des comptes, les cotisations de l’année écoulée et la feuille de route 2024. 

Paul Hermelin, président de la structure et du conseil d’administration de Capgemini a ouvert la réunion aux côtés du co-président, Matteo Gachon, jeune entrepreneur et dirigeant de la start-up ECC Technologies. L’occasion pour les deux hommes de rappeler l’évolution prise par l’association depuis sa labélisation à travers des chiffres-clés qui montrent l’engouement qui existe autour de French Tech Grande Provence.

123 adhérents, 215 startups accompagnées depuis 2015 et surtout 69 porteurs de projets accueillis en 2023 « on a organisé 27 évènements cette année dans le but de fédérer et de créer des liens professionnels entre nos adhérents, on est malgré une année difficile sur le plan de la trésorerie, sur une croissance du nombre d’entreprises que l’on accompagne, que l’on aide à se structurer et à se développer et cela grâce au travail formidable de nos bénévoles qui consacrent tellement d’heures à la réussite de nos objectifs et qui anticipent les besoins et les problématiques d’avenir » souligne Paul Hermelin. 

Des difficultés financières en 2023 

Le premier constat dressé durant cette assemblée générale fut que l’association a vécu une année 2023 particulièrement difficile sur le plan de la trésorerie avec un résultat net négatif qui a été évalué à 35.000€ et une trésorerie négative à -40.875€ selon Philippe Espanet, trésorier général de French Tech Grande Provence. Les fonds propres subissent également une diminution de -39.351 € par rapport à 2022. 

La raison principale à cette problématique économique réside en premier lieu sur le nombre en baisse d’adhérents ce qui fatalement a découlé sur une chute du nombre d’entreprises incubées et une perte de subventions fatale aux comptes de l’association. La Région Sud qui soutient French Tech Grande Provence depuis plusieurs années à retirer sa subvention d’un montant de 12.500€ pour la première fois « cette contrainte nous oblige à chercher de nouvelles solutions et ne plus avoir à dépendre de ces aides publiques. Notre réflexion est donc axée en 2024 sur la recherche de nouveaux partenaires, essentiellement privées pour permettre un nouvel assainissement des comptes et un modèle économique fort » soutient le co-président Mattéo Gachon. 

De gauche à droite : Philippe Espanet, trésorier de French Tech Grande Provence, Paul Hermelin, président de l’association, Mattéo Gachon, co-président et Anthony Poirier, secrétaire général.

L’accent mis sur les incubateurs 

Depuis sa labélisation, French Tech Grande Provence est particulièrement attentive à ses programmes d’incubateurs auprès des structures adhérentes que ce soit des start-ups ou des PME. Mettre l’accent sur l’accompagnement de ces projets d’entreprises est bien entendu un enjeu d’avenir comme l’a confirmé Laure Baudoin, responsable pédagogique et communication de l’association « notre objectif principal est toujours le même, favoriser l’émergence des start-ups, accélérer leur croissance, renforcer leur attractivité afin de structurer et animer l’écosystème territorial. On a particulièrement à cœur d’encourager la diversité et l’inclusion ». 

L’association a dénombré 47 start-ups dans son programme incubateur en 2023, un chiffre qu’il convient de mettre en perspective car French Tech Grande Provence a calculé une baisse de 9% du nombre d’incubés par rapport à 2022 passant de 152 à 123 « on doit revoir notre modèle, c’est indéniable car le modèle économique de l’incubateur est extrêmement fragile. Nous devons collaborer plus activement auprès des PME (Petites et moyennes entreprises) et pas seulement nous focaliser sur les start-ups. » assure Laure Baudoin. 

Répartition des entreprises incubées accompagnées par French Tech Grande Provence sur le département du Vaucluse

Une feuille de route 2024 placée sous le signe de l’innovation et de recherche de partenaires

Cependant, ce constat étant fait, il permet aux membres directoires du bureau d’avoir une vision claire pour 2024 et les années à venir avec une stratégie plus forte tout en gardant les points positifs déjà apportés « Nous avons entre 10 et 12 incubateurs par promotion d’accompagnement, ce qui est évidemment un chiffre limité mais cela permet néanmoins un accompagnement plus personnalisé de la part de nos trois formateurs certifiés qui sont des mentors, chefs d’entreprises confirmés qui accompagnent individuellement les futures entreprises lors d’ateliers collectifs et individuels. Depuis le lancement en 2021, 92% des entreprises ayant suivi cette cession ont lancé leur entreprise » souligne Laure Baudoin. 

L’année 2024 sera primordiale sur ce volet et pour ré augmenter le nombre d’incubateurs, les membres de French Tech Grande Provence sont prêts à mettre en place plusieurs solutions innovantes « Pour l’année à venir, on réfléchit à travailler sur un modèle de « success feess » qui permettrait aux start-up en fin d’incubation ou développé économiquement après un an d’accompagnement de nous payer la dernière partie. On trouve ça plus juste que d’avoir un tarif pour tout le monde qui empêche l’accessibilité à l’accompagnement. On souhaite également à un partenariat avec Avignon Université pour que les étudiants aient un fond de soutien qui viendrait de la fondation de l’université, on recherche cette année à développer notre nombre de partenaires privés pour relancer une croissance stable et efficace sur ce point » conclut la responsable pédagogique. 


French Tech Grande Provence : un levier de développement innovant

L’association ‘Hey Agroparc !‘, récemment créée pour dynamiser et améliorer la qualité de vie sur la zone d’Agroparc, organise une journée ramassage de déchets vendredi 17 mai 2024 de 13h à 17h. Un évènement vert et positif, ouvert à tous. 

C’était un engagement pris par Alexandre Bouche et son équipe lors de la présentation du programme 2024 de la nouvelle association Hey Agroparc ! au début du mois de février. Le président de la structure avait tenu à engager plusieurs actions vertes et écologiques sur la zone d’Agroparc afin d’améliorer le cadre et la qualité de vie des habitants. 

C’est dans cet esprit que l’association organise ce vendredi 17 mai 2024, de 13h à 17h, une journée ramassage de déchets sur l’ensemble de la zone d’Agroparc. Une action collective et conviviale à laquelle tous les membres d’Hey Agroparc ! sont invités à participer, mais pas seulement… Cet évènement est ouvert à tous et pour y participer, il suffit de s’inscrire sur le site Helloasso.com avant vendredi. Après la journée dédiée à la santé au travail, c’est un nouvel évènement fort organisé par la structure crée en 2023.

Infos pratiques : « Journée ramassage de déchets » organisée par l’association Hey Agroparc ! vendredi 17 mai 2024 de 13h à 17h. Participation ouverte à tous. Inscription gratuite via ce lien : helloasso.com


French Tech Grande Provence : un levier de développement innovant

Un atelier sur la filière oléicole de l’arbre à la table vient d’être organisé sur le campus de l’Isema-Isara à Avignon.

C’est au coeur de la naturalité, des deux écoles d’Agroparc spécialisées dans l’agronomie, l’alimentation et l’environnement qu’était organisé un « Afterwork » avec deux professionnels : Yves Guillaumin, directeur de France Olive et Eric Mathieu, président du Groupement des Oléiculteurs de Vaucluse.
Filières de production, de transformation et de commercialisation de l’olive, influence des terroirs sur son goût, différentes variétés de Nyons à Nice en passant par Les Baux et enfin dégustation d’huiles fruitées, piquantes ou ardentes, c’était le programme des deux heures de rencontre.

C’est Yves Guillaumin qui a pris la parole en premier en précisant que la production française tourne autour de 5 000 tonnes par an, les bonnes années, 3 500 les mauvaises, ce qui est très peu, quand on sait que la consommation s’élève à 130 000 tonnes dans l’hexagone, donc nous sommes obligés d’en importer un maximum.
Quant aux producteurs en France, on dénombre 7 500 oléiculteurs professionnels et 40 000 amateurs, tous ceux qui ont un autre métier, ont hérité d’une oliveraie ou planté des oliviers autour de leur maison et invitent leurs ‘potes’ à leur donner un coup demain pour la récolte à la Toussaint avant de l’amener au moulin le plus proche.

Yves Guillaumin, directeur de France Olive et Eric Mathieu, président du Groupement des Oléiculteurs de Vaucluse.

Un marché en tension
« La situation se tend » explique Yves Guillaumin, « on est passé de 3 millions de tonnes au niveau mondial ces dernières années à 2 millions et demi en 2023 à cause de la sècheresse. C’est l’Espagne qui a payé le plus lourd tribut, avec un effondrement de la production, du coup les prix ont explosé, passant de 5 à 12€ la bouteille en supermarché. L’Italie aussi régresse, la Grèce reste stable et le Portugal lui, continue à tirer son épingle du jeu avec 100 000 tonnes. »

Le directeur de France Olive cite des chiffres locaux : « Plus de 10 millions de litres en Provence-Alpes-Côte d’Azur, 5,6M en Occitanie grâce aux habitants mais aussi aux touristes qui sont fous de nos nombreuses AOP (Appellations d’origine protégée) de Provence, Haute-Provence, Nîmes, Nyons, Vallée des Baux, Nice et Corse. D’ailleurs le bio représente 30% et les AOP 60% de la production. En tout le chiffre d’affaires de la filière oléicole est de 100M€ ».

Il précise aussi qu’il existe environ 300 moulins en France et qu’ils triturent de toutes petites quantités d’olives, en dehors de ceux qui produisent 100 tonnes d’huile par an et qui se comptent sur les doigts d’une seule main. C’est là que sont achetés 1 800 tonnes d’huile d’olive, 600 proviennent des domaines oléicoles, 200 de la grande distribution, 200 aussi d’épiceries fines et 200 sont exportées.

Dans un second temps, c’est un ancien militaire de la base aérienne d’Aix-les-Milles, Eric Mathieu qui a pris la parole. A la retraite, en 1988, il passe par le Centre de formation professionnelle agricole de Saint-Rémy-de-Provence et reprend l’oliveraie de ses grands-parents à Cabrières d’Avignon « Lou Calimbou », du nom de la plus ancienne parcelle. « J’ai en tout 650 oliviers, principalement de la variété Aglandau (83%), un peu de Bouteillan (13%) mais aussi des Picholines, de la Salonenque et de la Verdale. Il faut entre 5kg et 8kg pour avoir 1 litre de bonne huile d’olive. C’est une niche puisque la production française représente seulement 5% de la consommation ».

« La qualité n’a pas de prix, mais elle a un coût. »

Eric Mathieu, président du Groupement des Oléiculteurs de Vaucluse

Au Groupement des oléiculteurs de Vaucluse qu’il préside, on recense 200 adhérents et une douzaine de moulins (Saint-Saturnin-lès-Apt, Gordes, Cucuron, Oppède, Beaumes-de Venise, Sérignan-du-Comtat, Piolenc, Rustrel, Mérindol et Cucuron). « Pour favoriser la biodiversité j’ai installé des nids pour les mésanges et des nichoirs pour les chauves-souris, il faut savoir qu’elles ingèrent plus de 2000 insectes par nuit » explique Eric Mathieu. Il ajoute que le travail sur l’exploitation ne s’arrête jamais : la taille des branches l’hiver, le traitement au cuivre et à l’argile blanche pour lutter contre la mouche et protéger les oliviers, au printemps. Il énumère les frais pour le tracteur, le fuel, le broyeur, la trituration au moulin, la commercialisation de l’huile, les factures d’irrigation et d »électricité… En tout par an, il dépense plus de 18 000€ et sa rémunération s’élève seulement à 2660€. « Heureusement que j’ai ma retraite pour vivre, ma femme qui m’aide et une vraie passion pour mes oliviers. » Et, lui dont la production oscille entre 3 500kg d’olives et 709 litres d’huile en 2015 et 9 200kg en 2023 pour 1 552 litres, vend son huile 21€ la bouteille. « Pour certains clients qui viennent au domaine Lou Coulimbou, c’est cher, mais quand ils participent à la récolte avec moi, ils se rendent compte que ce n’est pas de tout repos ». Il est vrai que la qualité n’a pas de prix, mais elle a un coût.

Eric Mathieu produit de l’huile d’olive vierge et extra vierge, il a d’ailleurs reçu tout récemment deux médailles à la Foire de Brignoles, une d’or pour sa bouteille de « Fruité noir » et une autre d’argent pour sa « Fruitée verte ».

Par ailleurs, le Groupement des oléiculteurs de Vaucluse participe à une démonstration de taille ce jeudi matin 4 avril à l’Arboretum de Beauregard à Jonquières et Eric Mathieu organisera une « Journée de l’Olivier » chez lui, à Lou Coulimbou à Cabrières, le 29 mai pour parler de son exploitation, de la fabrication, des goûts d’artichaut, d’herbacés, de champignons, de cacao, de tapenade de ses huiles et pour échanger avec les visiteurs.


French Tech Grande Provence : un levier de développement innovant

La nouvelle association ‘Hey Agroparc !‘, créée pour dynamiser le territoire vauclusien et en particulier la zone d’Agroparc, organise sa première journée sur la santé au travail le vendredi 5 avril de 8h30 à 17h au centre hospitalier de Montfavet. Plusieurs ateliers viendront traiter de nombreuses problématiques de santé dans le milieu professionnel et des solutions possibles pour y remédier. 

Une nouvelle preuve de l’engagement d’Hey Agroparc ! envers les acteurs économiques de cette zone. Le vendredi 5 avril, l’association dirigée par Alexandre Bouche lancera son premier évènement de l’année avec une journée qui traitera de la santé au travail. L’organisation proposera plusieurs ateliers conçus par des acteurs locaux qui tenteront d’apporter une expertise et des solutions de progrès pour améliorer le volet de la santé dans le milieu professionnel. 

Une journée qui se déroulera au centre hospitalier de Montfavet de 8h30 à 17h. Cette action, ouverte à tous les usagers de la zone d’Agroparc, vient appuyer la volonté de la structure créée en 2023 d’amener des projets qui vont dans le sens du développement positif et de la cohésion entre l’ensemble des acteurs économiques d’Agroparc.  

La santé au travail, une priorité pour l’avenir ? 

Plus de 200 000 travailleurs décèdent chaque année de maladies professionnelles au sein de l’Union européenne. À l’heure où les questions du bien-être mental deviennent un enjeu majeur pour l’avenir, la problématique de la santé au travail vient logiquement se mêler à ce pari pour le futur. 

Ces dernières décennies, les maladies professionnelles indemnisées au régime général de la Sécurité sociale ne cessent de croître. Qu’ils s’agissent de troubles musculosquelettiques, de pathologies liées à l’exposition à certaines substances chimiques ou encore de souffrances psychiques liées à des environnements parfois trop exigeants, ces maladies se font de plus en plus présentes dans notre société.

Cette journée organisée par ‘Hey Agroparc !’ ira donc dans le sens de la réflexion et tentera d’offrir des premières réponses pour contrer ce problème persistant. Les ateliers viendront apporter des solutions adaptées à chaque catégorie professionnelle et laissera aux membres des entreprises la possibilité d’exprimer leur point de vue et leurs expériences sur cette thématique qui constitue un enjeu d’avenir majeur pour notre pays. 

Programme

8h30 : Accueil des participants avec café/viennoiseries à la salle de spectacles Camille Claudel, possibilité de stationnement à l’intérieur du site du CHM. Inscription gratuite mais obligatoire au café d’accueil à la journée de la santé à Agroparc le 5 avril.

9h : Présentation du déroulement de la journée, des ateliers avec différents intervenants de la santé.

9h45 : Invitation auprès des participants à rejoindre les ateliers de leur choix (ostéopathie, diététique, sophrologie, orthophonie, psychothérapie, sexothérapie, réflexologie plantaire, massothérapie, visite du musée du CHM, expositions…).

17h00 : Clôture des ateliers.


French Tech Grande Provence : un levier de développement innovant

Ce vendredi 15 mars, la première pierre du futur bâtiment Signal a été posée par Joël Guin, président du Grand Avignon et l’adjoint au maire d’Avignon, Paul-Roger Gontard. Cet immeuble, dont la réalisation a été confiée à Citadis et la livraison est prévue pour mars 2025, viendra renforcer la volonté de faire d’Agroparc une zone de plus en plus dynamique, mais respectueuse de son environnement. Le coût de l’opération s’élève à 5,2 millions d’euros. 

Un édifice qui devrait être labellisé « Bâtiment durable méditerranéen. » C’est là toute l’ambition du Grand Avignon et de l’aménageur avignonnais Citadis, qui collaborent sur l’aménagement du futur bâtiment Signal qui se trouvera à l’entrée d’Agroparc. Ce vendredi 15 mars, la première pierre de ce futur immeuble a été symboliquement posée par Paul-Roger Gontard, adjoint au maire d’Avignon et Joël Guin, président du Grand Avignon.

L’institution, dirigée par le maire de Vedène, et la société d’aménagement et de construction de la Ville d’Avignon Citadis, ont travaillé main dans la main pour pouvoir mettre ce projet sur pied. Depuis plusieurs années, la zone située à l’Est d’Avignon symbolise l’excellence locale ainsi que le dynamisme économique et entrepreneurial. Devenu un véritable pôle d’innovation et de science, cet espace qui compte plus de 600 entreprises ne cesse de s’accroitre. 

Un bâtiment moderne et lieu de vie 

C’est dans cette volonté d’expansion que le bâtiment Signal, qui verra le jour en mars 2025, a été réfléchi et pensé. Avec trois plateaux d’environ 635 m² disponibles à la vente ou à la location et une surface totale de 1900 m², deux niveaux et un parking semi-enterré, cet édifice permettra l’arrivée de nouvelles entreprises et PME (petites ou moyennes entreprises) qui pourront profiter d’un espace épuré et représentatif d’une identité architecturale ambitieuse et moderne. 

Le bâtiment Signal, qui se trouvera à quelques mètres de l’INRAE et qui a été dessiné par le cabinet d’architectures Archi 3, basé à Sorgues, ne se limitera pas seulement à un simple lieu de travail. Le futur immeuble est candidat au label BDM (Bâtiment durable méditerranéen) niveau bronze, un engagement qui garantit le confort et la santé des occupants tout en tenant compte des enjeux sociaux et économiques du territoire. 

Le bâtiment Signal offrira à ses futurs utilisateurs plusieurs espaces consacrés aux vélos, des jardins servant d’aires de repos et un accès à la voie douce du « chemin des canaux » qui se trouvera au pied de l’immeuble. Le but étant de créer un environnement sain et agréable autour de ce lieu et en faire un véritable lieu de vie, respectueux de son environnement et de la planète.

Les jardins de la Castellete, un nouvel espace vert 

C’est la véritable ambition des institutions politiques de la Ville d’Avignon : faire d’Agroparc un véritable écoquartier respectueux de son environnement et engagé dans les thématiques écologiques du futur. En somme, faire d’Agroparc un modèle de gestion environnementale.

L’aménagement du bâtiment Signal va d’ailleurs dans ce sens avec un édifice qui fera l’objet de nombreux aménagements paysagers et qui perpétuera la volonté de faire d’Agroparc une zone verte et préservée de toute urbanisation. C’est dans cet esprit que le jardin de la Castelette a vu le jour il y a quelques semaines à la sortie du rond-point du même nom.

Cet espace qui se trouve à l’entrée de l’INRAE a été conçue pour répondre aux enjeux climatiques, à la protection de l’environnement et favoriser le confort des salariés d’Agroparc, 

Avec un vaste espace vert, plusieurs centaines d’arbres dont des fruitiers, des végétaux bas ainsi que des espaces de repos et de pique-nique, il rentre parfaitement dans la volonté de la Ville et de l’Agglomération de maintenir plus de 30% d’espaces verts ou agricoles sur la zone. Cet espace de biodiversité sera accessible directement par le Bâtiment Signal et favorise le bien-être de ses utilisateurs et se veut respectueux de l’écosystème environnant. Les travaux pour sa mise en place ont couté 162 000€.


French Tech Grande Provence : un levier de développement innovant

Après avoir déjà pris deux premières ordonnances en ce sens, le tribunal administratif de Nîmes a de nouveau réclamé la suspension des travaux de la future déchetterie-recyclerie d’Agroparc.
A la demande de l’association Zap Agroparc, qui s’oppose aux conséquences environnementales de ce projet mené par la Communauté de communes du Grand Avignon, le tribunal gardois a donc confirmé par ordonnance en référé du 8 janvier 2024, ses jugements précédents enjoignant les service de la préfecture de Vaucluse à « statuer, à nouveau, sur la demande de l’association ‘Zone à protéger d’Agroparc’ ».
En conséquence, Violaine Démaret, la préfète de Vaucluse vient donc de décider de « suspendre provisoirement la réalisation des travaux de la recyclerie ».
« Cette suspension permettra de réexaminer le sujet de manière approfondie pour une protection de la biodiversité optimale, dans l’attente de la décision finale de la justice administrative », explique la préfecture de Vaucluse.

Priorité à la préservation des espèces protégées
Une décision motivée par la requête du tribunal administratif « de prendre toutes mesures conservatoires nécessaires à la prévention d’une atteinte aux habitats naturels et espèces protégées présents dans la zone du projet de recyclerie, y compris la suspension provisoire des travaux. » En effet, le tribunal a privilégié, dans l’urgence, la prévention d’une éventuelle atteinte à des espèces protégées.
« Dans ce cadre, la préfète de Vaucluse fait le choix d’une suspension provisoire des travaux, option qu’elle estime la plus protectrice de la biodiversité, précisent les services de la préfecture de Vaucluse. La préservation de la biodiversité et de l’environnement est un enjeu majeur pour notre planète. La préfète de Vaucluse met tout en œuvre pour accompagner les projets d’aménagement du territoire dans le respect des enjeux environnementaux. Sa décision de ne pas appliquer de dérogation à ce projet découle d’un examen minutieux de son impact sur les espèces protégées du site. »


French Tech Grande Provence : un levier de développement innovant

L’Isema, école de commerce spécialisée sur les secteurs de la Naturalité et l’Isara, école d’Ingénieur en agronomie, innovation, alimentation et environnement, viennent d’accueillir une conférence-débat sur les grands enjeux de l’eau dans le Vaucluse.

« L’eau est une ressource rare, précieuse, menacée et fait partie des enjeux environnementaux du XXIe siècle », expliquent les organisateurs de ce rendez-vous qui vient de se tenir au campus de l’Isema-Isara dans la zone d’agroparc à Avignon.
A partir de ce constat, le groupe Isara-Isema a donc proposé une soirée ‘Afterwork’ destinée à un public de professionnels, de particuliers et d’étudiants concernés par cette thématique.

A cette occasion, Karine Viciana, directrice de la Maison régionale de l’eau Provence-Alpes-Côte d’Azur, a dressé un état des lieux certes préoccupant avec la hausse des températures, le manque de précipitations notamment dans le Sud de la France, les dangers pour la biodiversité aquatique…une réalité anxiogène mais des solutions existent. En s’appuyant sur le 6è rapport du GIEC elle a aussi dressé la liste d’exemples très concrets pour répondre et s’adapter au changement climatique (économiser, recycler, désimperméabiliser…).

Karine Viciana, directrice de la Maison régionale de l’eau Provence-Alpes-Côte d’Azur, Gaëtan Matard, encadrant maraicher au sein de l’association avignonnaise Semailles, et Jean-François Brun, adjoint au directeur au développement de la Société du canal de Provence, sont intervenus durant cette conférence-débat sur les enjeux de l’eau en Vaucluse.

Pour sa part, Gaëtan Matard, encadrant maraicher au sein de l’association avignonnaise Semailles qui fournit des paniers Bio autour de l’agglomération de la cité des papes a témoigné sur les bonnes pratiques agricoles utilisées sur son exploitation en dressant les stratégies possibles pour mieux gérer la ressource en eau en agriculture (optimisation de l’irrigation, paillage, travail du sol…)

Enfin, Jean-François Brun, adjoint au directeur au développement de la Société du canal de Provence a poursuivi sur l’usage de l’eau dans la Région Sud, les infrastructures, l’approvisionnement de la population et les adaptations nécessaires en lien avec le réchauffement climatique.
« Une soirée riche en informations où chacun a pu échanger avec les intervenants, imaginer des solutions au quotidien », se félicite Isara-Isema.

L.G.


French Tech Grande Provence : un levier de développement innovant

C’est juste à côté de Food’in, le futur pôle de la filière agroalimentaire de la région Sud, que Durance va implanter son nouveau centre d’excellence et de Recherche et développement dans la zone d’Agroparc à Avignon. Ainsi, tout naturellement, Durance se rapproche de la Durance.

La maison Durance est une entreprise familiale de parfumerie et cosmétique née en 1997 en Drôme Provençale, tout près de l’imposant Château de Grignan, cher à la Marquise de Sévigné… Depuis une trentaine d’années, cette entreprise conjugue à la fois des collections de parfums pour la maison et des fragrances pour soi, des produits cosmétiques raffinés aux ingrédients 100% nature.

Présent dans une cinquantaine de pays
Cette maison familiale lovée entre chênes truffiers, vignes et lavandes offre toute une déclinaison de parfums (coquelicot, vanille, monoï, fleur de coton et d’oranger, mangue, ambre, mandarine, camélia, bois d’olivier, verveine, citron-menthe, cèdre bleu, figue) à base d’ingrédients naturels à 96% et développées avec des maîtres-parfumeurs de Grasse.
Et la gamme des produits, elle aussi s’élargit au fil des ans : bougies parfumées, diffuseurs, savons, gels pour la douche, crème pour le corps et les mains, shampooings, eaux de toilette. Dernières créations, une ‘Bougie ciel poudré’ aux notes boisées, ambrées et vanillées qui embaument et une ‘Fleur parfumée’ aux écorces d’érable, santal et tonka aux effluves d’amande, de caramel et de cacao. Durance exporte dans une cinquantaine de pays, 500 références au catalogue et 3 600 points de vente.

Nicolas Ruth, Président de DURANCE, Première Maison Française Familiale de Senteur d’Intérieur ©DR

Un centre d’excellence de 1 000m2 pour la R&D de Durance
Ce vendredi 10 novembre était donc organisée, dans la zone d’Agroparc, la cérémonie de pose de la 1re pierre… En fait le chantier a débuté le 6 septembre et le rez-de-chaussée est déjà construit.
Nicolas Ruth, le PDG de l’entreprise familiale provençale depuis 2005, explique : « Quand on s’appelle ‘Durance’ on se rapproche de la Durance. En plus, Avignon est une ville-phare de la Provence, elle offre un environnement végétal, des paysages, un cadre de vie, c’est pourquoi nous l’avons choisie pour implanter ce centre d’excellence qui marque un moment historique pour nous. Il témoigne de la croissance exceptionnelle et de l’engagement de ‘Durance’ envers l’innovation en parfumerie et cosmétiques ».

Le PDG de Durance (avec le casque) pose la première pierre du futur centre d’excellence et de R&D de l’entreprise de parfumerie et de cosmétique.

Ce site offrira près de 1000m2 destinés à accueillir les 25 salariés qui y travailleront. Conçu par l’agence Benjamin Bellay de Valence (Drôme), il a été imaginé comme une maison dans laquelle on se sent bien, avec une arche, un patio, une grande cuisine, des façades vêtues de bois, des ombrières en fibre de coco. Tous les bureaux à larges baies donnent sur un parc arboré de 2 500m2.

« L’excellence aura ici son temple. »

Nicolas Ruth, PDG de Durance

Une dizaine de postes encore à pourvoir
Avant de poser la traditionnelle première pierre, en fait un parpaing, le PDG, Nicolas Ruth a insisté : « Depuis 25 ans, ma famille a une double mission, embellir les intérieurs et promouvoir la beauté naturelle tout en respectant la planète. L’excellence aura ici son temple, ce n’est pas qu’un bâtiment de pierre, de bois et de verre. C’est le cœur battant de notre vision commune et le symbole de notre sens de l’innovation et de la durabilité ».
Un lieu épuré, chaleureux, lumineux, fonctionnel, qui, d’ici quelques mois accueillera des salariés dans un écrin de verdure. Une dizaine de postes en marketing et recherche et développement sont encore à pourvoir.


French Tech Grande Provence : un levier de développement innovant

Dévoilé au début du mois par 3IS Education, l’Institut international de l’image et du son, le projet de futur campus des métiers créatifs situé dans la zone d’Agroparc à Avignon devrait être pleinement opérationnel pour la rentrée 2026.

Cette école de 6 000m2 dédiée aux ICC (Industries culturelles et créatives) comprendra notamment 6 plateaux de tournage de 100 à 120 m2, des ateliers décors de 100m2, une régie multi-caméra, 2 studios de mixage multicanal, un studio d’enregistrement sonore, 12 salles informatiques, 20 bureaux, 20 salles de TD, 38 cabines de montages, 2 salles de dessin, 5 amphithéâtres de 75m2, 1 salle de projection de 250 m2 ainsi qu’une cafétéria de 300m2 avec une terrasse extérieure de 120m2.

Des locaux devant accueillir, à terme, près de 900 étudiants à découvrir dans la vidéo de présentation du campus 3IS Education ci-dessous.

© 3IS-Hobo

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