Avignon : les agriculteurs vont à nouveau manifester ce mercredi
Après le rassemblement de la semaine dernière, les agriculteurs de Vaucluse se mobilisent à nouveau pour une manifestation à Avignon. La circulation risque être particulièrement difficile en début de matinée sur la route de Marseille ainsi qu’aux abords de la préfecture.
A l’appel des Jeunes agriculteurs de Vaucluse et de la FDSEA 84 (Fédération départementale des syndicats d’exploitants Agricole), ce rassemblement se déroulera ce mercredi 27 novembre devant la Chambre d’agriculture de Vaucluse située dans la zone d’activités d’Agroparc. Attendus avec leur tracteurs et leurs bennes, les agriculteurs réclament « de stopper les sur-contraintes et la surrèglementation ».
‘Notre fin sera votre faim‘ « Nos revendications demeurent inchangées, expliquent les représentants du monde agricole locale. Des mesures conjoncturelles et de trésorerie pour soutenir les agriculteurs et les agricultrices, une simplification administrative drastique par des mesures à la main du gouvernement, légiférer pour remettre le gout d’entreprendre au cœur des politiques agricoles, stop aux incohérences européennes et mondiales : pour redonner une ambition à la souveraineté alimentaire européenne. » Le cortège partira d’Agroparc vers 8h pour rejoindre le centre-ville et bloquer les administrations, les agences et les services de l’Etat. Au moins, deux points d’arrêt sont prévus.
Avignon : les agriculteurs vont à nouveau manifester ce mercredi
Saviez-vous qu’à Avignon, Kévin Kastenik et Guillaume Gautier ont mis au point des masques et des applis intelligentes d’un autre monde… Du monde de l’état de conscience modifié. Objectif ? Se comprendre soi-même, pacifier ses émotions et mieux appréhender le monde. La promesse ? Vaincre le stress et l’anxiété pour renouer avec le sommeil, l’épanouissement et, même, la performance. Bienvenue chez Dreaminzzz.
L’histoire débute en 2015, lorsqu’à Montfavet, deux voisins de palier : Kévin Kastenik et Guillaume Gautier se font cambrioler. Et comme Kévin Kastenik ne peut plus entrer dans son propre appartement parce que la porte ne s’ouvre plus, Guillaume Gautier l’invite à entrer dans le sien pour y déjeuner ensemble.
Lors du repas, tous deux évoquent le stress du cambriolage pour l’un, l’immense potentiel du cerveau et pour l’autre les nouvelles technologies. Et cela tombe bien puisque Guillaume Gautier est praticien en hypnose ericksonnienne et formateur de thérapeutes dans cette discipline, tandis que Kévin Kastenik est un ingénieur en génie industriel et parrain de l’école Nextech. L’idée ? Allier cerveau et nouvelles technologies pour le bien-être des petits et des grands. C’est ainsi qu’ensemble, ils vont créer Hypnos by Dreaminzzz (dormir et rêver en même temps).
Aujourd’hui Masques et applis sur smart phone pour les grands et masques et éventuellement tablettes pour les petits –de 3 à 12 ans- ont été pensés en 2015, finalisés puis commercialisés en 2018. Aujourd’hui ? Dreaminzzz emploie 8 salariés –qui travaillent principalement en télétravail- en plus des deux fondateurs pour un chiffre d’affaires de moins de 5M€. Le dispositif est en train d’être traduit en anglais, le sera bientôt en espagnol et les produits sont actuellement commercialisés dans les pays francophones. La production se fait au siège de leur entreprise, 60, allée de Fontanille à Agroparc, à Avignon à partir d’éléments, tous Made in France.
Le dispositif Il s’agit de masques souples, en tissu, agrémentés de leds de couleurs et d’éléments permettant de légères vibrations synchronisées à un récit audio qui plonge l’utilisateur dans un univers immersif connecté ou non –le masque est lui-même intelligent- à un smartphone, ou à une tablette spécifiquement créée pour des enfants, afin qu’ils n’utilisent pas le smartphone de leurs parents.
Ça sert à quoi ? Les sessions ou fonctions –il y en a plus de 300, dont certaines peuvent être programmées depuis le masque-, sont choisies en fonction des objectifs de l’utilisateur pour, par exemple, Améliorer son sommeil ; Apaiser les douleurs ; Bien vivre la naissance ; Contes pour enfants, Gérer mes addictions ; Gérer mes émotions ; Me connaître ; Me relaxer ; Perdre du poids ; Potentiel. Par ses sessions l’on apprend aussi à faire une sieste de qualité pour récupérer ; On y apprend à respirer ; On y expérimente la cohérence cardiaque avec une respiration guidée… «L’idée ? Elle est de sublimer le récit, revendique Guillaume Gautier, ouvrir une porte sur une sensation, aider l’imaginaire à être de plus en plus fertile.»
Guillaume Gautier, l’interview «Au cours de ce repas, Kévin Kastenic évoquait les nouvelles technologies tandis que je démystifiais l’hypnose pour dire à quel point elle est plus accessible qu’on ne le pense. Très rapidement nous avons imaginé à un objet qui pourrait profiter au plus grand nombre, donc en auto-hypnose.»
En cas de décompensation ? «C’était d’ailleurs la question principale au départ du projet. Comment se prémunir d’un traumatisme qui pourrait resurgir à la faveur de l’auto-hypnose ? En fait des ouvrages et des CD étaient déjà, depuis longtemps, en vente sur le marché. Alors nous avons convenu de ne pas employer d’hypnose trop profonde. Pour cela nous mettons en place des fusibles sous forme de phrases : ‘A tout moment vous entendez ma voix’ ; ‘A tout moment, en cas de situation désagréable ou d’émotion négative, vous pouvez tout stopper’. Ces petites phrases permettent de garder le contrôle, de conserver toute la sécurité lors d’une séance.»
«Une séance, d’ailleurs que l’on programme dès le départ en signifiant que l’on ne veux pas dépasser 20 minutes, une demi-heure à l’agent conversationnel (Intelligence artificielle), parce que, très vite, une séance peut s’étendre sans que l’on ne s’en rende compte. De fait, nous n’avons eu aucun cas de décompensation.»
«Un accès aussi à l’EMDR L’utilisateur peut accéder à ce dialogue IA (Intelligence artificielle), comme, par exemple, lors d’une séance d’EMDR (Eye movement desensitization and reprocessing : Désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires). Nous retraitons l’information traumatique par les mouvements oculaires. En fait, dans tous les protocoles que l’on peut retrouver sur l’EMDR, l’on demande à la personne d’indiquer son niveau de sensation négative, son stress ou mal-être sur une échelle de10. A partir de 7 sur 10, la réponse sera d’arrêter la séance et de conseiller de rencontrer un professionnel en cabinet.»
Une question de feed back «A partir du moment où l’on a pu récupérer le feedback permanent dans la séance, ‘Ma séance d’EMDR’, de façon totalement anonyme, celles-ci pouvaient être proposées et prendre tout leur sens. Les résultats ont été au rendez-vous et mesurables dans le sens où les personnes commençaient leur séance à un indice de mal-être de 6 ou 7/10 pour finir à 2/10 ce qui évoquait une baisse sensible du niveau d’émotion. J’étais rassuré parce que je pouvais obtenir ces mêmes résultats en cabinet. Mais je préviens toujours : si vous devez travailler un traumatisme cela ne peut se faire qu’auprès d’un professionnel en présentiel. En auto-hypnose, j’aimerais dire en auto-suffisance, nous pouvons travailler les peurs et les phobies.»
N’entrez-vous pas en concurrence avec vos collègues thérapeutes ? «C’est même plutôt le contraire car nous comptons parmi nos utilisateurs des personnes qui se sont autorisées à aller consulter un thérapeute après justement avoir intégré le masque Dreaminzzz dans leur vie. Ce sont la plupart du temps les femmes qui viennent consulter les thérapeutes. Or, ce dispositif d’auto-hypnose ouvre plus largement le champ de la réflexion à une clientèle plus variée, permettant aux personnes de franchir plus largement le pas à une consultation en cabinet.»
Comment l’on travaille «L’intelligence conversationnelle existe dans toutes les applis et permet, notamment, en fonction de l’utilisateur, de le guider vers telle ou telle technique. Je pratiquais ces mêmes protocoles en cabinet. Là encore, nous sommes en capacité de mesurer les résultats. Ce sont les mêmes protocoles que je pratique en cabinet.»
La saisonnalité des mal être «Oui, il y a une saisonnalité du mal-être : Comme la perte de poids en fin d’année corrélée aux bonnes résolutions de janvier, les addictions… Mais de manière globale on retrouve, toute l’année, la problématique du sommeil. Lorsque quelqu’un vient pour une dépression, on évite d’agir tout de suite dessus pour travailler, en premier, sur le sommeil. Une personne qui dort mieux a plus d’énergie, alors on peut revenir sur la problématique de la dépression. Cela marche puisque nous comptons 150 000 utilisateurs en France et à l’international.»
Objectifs atteints ? «Nous obtenons de très bons résultats. Notre graal ? Ce sont les messages positifs de personnes qui, par exemple, nous disent avoir cessé de prendre des antidépresseurs ou des somnifères, une autre personne nous disant que nous l’avions beaucoup aidée en plein confinement alors qu’elle habitait un 17m2 dans Paris, d’autres encore, pour avoir perdu 15 kilos. Les problèmes que l’on ressent sont multifactoriels, alors nous rappelons les éléments fondamentaux, évoquons la théorie et invitons les personnes à se prêter aux exercices proposés pour, effectivement, compléter les séances d’autohypnose pure où l’on se dédie, enfin, du temps pour soi.»
Ce que je trouve intéressant ? «Le profiling intelligent. L’objectif ? Recréer dans l’application ce que l’on est capable de faire au cabinet. C’est répondre, en tout, à 100 questions pour établir son profil. Ces questions sont posées 5 par 5 par-ci et par-là. Puis l’on dit à la personne : ‘j’ai l’impression que vous fonctionnez comme-çi, comme çà’. ‘Que vous pouvez rencontrer telle ou telle situation ?’ ‘Avez-vous telle qualité, tel défaut ?’ ‘Etes-vous d’accord avec cela ?’ Et là, la personne note cette possibilité en notant sur 5 ou 10 le degré de pertinence ou ‘pas du tout d’accord’, en répondant à l’intelligence conversationnelle. Puis, là, nous lui proposons des réponses. Les contenus sont associés à ce profilage qui permettent à la personne de mieux se connaître, et lui indique comment ses problèmes se sont créés. On dit souvent : ‘Les clés sont à l’intérieur de soi’. Ça veut tout et ne rien dire mais cela interroge sur la mécanique de soi et pourquoi ses problèmes sont récurrents. Cette mécanique va aussi servir la solution. Donc, l’on transpose la problématique dans la solution, ce qui change notre façon d’être et nous permet de vivre de façon plus agréable.»
Des tests réalisés en clinique sur des patients «Nous avons commencé à tester notre dispositif dans une clinique d’urologie à Nantes où lors des fibroscopies intra-urinaires, les patients ne pouvaient pas bénéficier d’une anesthésie à l’exception d’un gel légèrement anesthésiant. L’équipe soignante a proposé aux patients d’utiliser les masques, ce qui nous a permis d’en connaître les fragilités et d’en améliorer les contenus. Puis, un jour ‘Nature et Découverte’ a frappé à notre porte et a fait une importante commande, nous permettant de bénéficier de plus de trésorerie pour fabriquer plus massivement.»
Les plus grand défis de Dreaminzzz ? «Notre plus grande réussite ? C’est d’être arrivé là où nous en sommes aujourd’hui, au bout de presque 9 ans d’existence –l’idée a germé en 2015-, de toujours exister, en ayant traversé le Covid et de continuer à fabriquer, en France, parce que c’était important pour nous.»
La plus importante bataille ? «Notre plus grande bataille ? C’est d’y rester, parce que ça nous tient à cœur depuis le début, même si l’on voit des concurrents français fabriquer en Chine, en Malaisie, bref en Asie. Pourtant nous avons les mêmes impositions qu’eux, les mêmes aides, c’est-à-dire très peu. Et en fait, nous sommes logés à la même enseigne, que l’on fabrique du ‘Made in France’ ou pas. Donc, nous sommes perdants, quoi qu’il en soit, à part que nous sommes en accord avec nos valeurs. Le public, lui, est content s’il a du ‘Made in France’ dans les mains, mais cela n’est pas ce qui va déclencher l’achat, car entre deux produits, le consommateur prendra le moins cher. Très peu de personnes se fondent sur cette démarche ou sont éveillées à cela. Voici notre bataille quotidienne.»
Combien ça coûte ? Pour les adultes : Le masque Hypnos avec ses leds et vibration est de 129€. Le pass Hypnos relaxation est gratuit et donne accès uniquement aux séances liées à cet objectif. Le pass Hypnos max est de 40€ et donne accès à tous les objectifs, toues les séances et nouveautés à vie. Plus de 300 séances y sont accessibles. Tous les prix ici. Bon à savoir Le masque s’utilise avec l’application Hypnos pour l’accès à ses séances. L’achat du masque inclut les séances pour un objectif donné ou le pass max pour l’accès à toutes les séances à vie, et cela à vie. Dreaminzzz propose une bibliothèque de séances audio connectées au masque pour des séances audio immersives régulièrement mises à jour à télécharger sur Google play ou l’app Store. Le masque connecté à l’appli mobile propose de plonger dans un imaginaire et plusieurs univers. Les lumières et vibrations se synchronisent sur chaque récit. Pour les enfants : Le masque Hypnos kids et Hypnos Rise est de 120€ avec 3 applications et tous leurs contenus et nouveauté à vie. Tous les prix ici.
En savoir plus sur l’hypnose «L’hypnose s’apparente plutôt à une modification de l’état de conscience permettant de se connecter à son inconscient et à se détacher de l’environnement dans lequel nous nous trouvons. Chez les dentistes, l’hypnose est de plus en plus utilisée pour soulager ou encore détourner l’attention de la douleur ; renforcer une anesthésie locale, ou la remplacer pour les personnes sujettes à des allergies aux anesthésiants… »
Les infos pratiques Dreaminzzz. 1589, avenue des Vertes rives à Montfavet. www.dreaminzzz.com
Avignon : les agriculteurs vont à nouveau manifester ce mercredi
C’est en présence de Joël Guin, président du Grand Avignon et Paul-Roger Gontard adjoint au maire d’Avignon, représentant Cécile Helle, que le promoteur immobilier privé britannique Nicholas Hill, fondateur de Real Land a posé la première pierre d’un ensemble de deux bâtiments de bureaux, baptisés l’Aurore, situés 340-346, chemin des Meinajaries, technopôle Agroparc à Avignon. L’investissement global -terrain + construction- se monte à de plus de 10,540M€ HT.
Copyright Real Land
Dans le détail Les deux bâtiments indépendants, l’Aurore, labellisés BDM (Bâtiment durable Méditerranée) seront construits pour l’un en R+1 et pour l’autre en R+2 pour une surface totale de 3 379m2 de bureaux sur l’ancien parking et base de vie durant la construction du siège du Grand Avignon, d’une surface terrain de 6 569m2. Signe distinctif ? Les façades métalliques, visibles depuis la route de Marseille, arboreront un aspect cuivré. Près de 110 places de parking sont prévues dont 78 en sous-sol sous l’un des bâtiments afin de laisser plus de place au paysage. Le montant de l’opération global -construction + terrain- est estimé à 10,540M€.
110 lots de bureaux proposés Les bâtiments, qui pourraient offrir 110 lots de bureaux –l’un 50 et l’autre 60-, et dont le permis de construire a été délivré le 20 février dernier, jouxteront le siège du Grand Avignon, la Banque de France et le Campus universitaire.
Les opérations livrées en France Nicholas Hill, fondateur de Real Land, promoteur privé d’immobilier de bureaux a déjà livré à la Ciotat où il a installé son siège : Les Vallons du Mistral à la Ciotat, 2 400m2 de locaux en 2021 ; Le Panorama, Athélia IV 3 000m2 en 2018 ; Le parc des Falaises 2 000m2 en 2016 ; l’Espace Mistral 8 300m2 en 2014 ; Les Falaises 4 000m2 en 2012 ; Le Forum, Athélia IV, 4 600m2 en 2006. L’Arboretum à Six-Fours-Les-Plages de 6 300 m2 en 2015. Les Hauts de la Duranne à Aix-en-Provence, 4 250m2 en 2006 et Les Jardins de la Duranne 5 800m2 en 2005.
Les projets récemment livrés A la Ciotat : L’Espace Mistral D, 3 150 m2 de bureaux en R+2 sur 5 800m2 de terrain ; Le Parc des Restanques 15 800m2 de locaux mixtes sur 38 800m2 ; Le Tradewinds, 2 500m2 de locaux en R+2 sur un terrain de 3 200m2 à la Seyne-sur-Mer ; Le Phénix, 2 100 m2 de locaux mixtes sur un terrain de 3 098m2.
Les projets en cours, hors Avignon L’Espace Figuerolles, 4 200m2 de bureaux, en deux bâtiments, sur 12 676m2 de terrain à Martigues. Real Land a déjà réalisé plus de 140M€ d’investissements réalisés et conduits actuellement un programme de 70M€. Ses partenaires privilégiés sont les municipalités et les agences de développement locales.
Nicholas Hill, fondateur et dirigeant de Real Land Copyright MMH
L’interview «Aujourd’hui c’est la pose de la 1re pierre. Nous lançons cette opération en blanc, c’est-à-dire sans pré-commercialisation préalable. Celle-ci débutera pendant les travaux qui commenceront en novembre prochain. Cela veut dire qu’aujourd’hui, je n’ai ni investisseur, ni locataire. La livraison est prévue fin 2025. Les locaux pourront être loués ou vendus à des entreprises ou des investisseurs.»
Après un désistement de Nexity «Nous avons repris l’opération en avril dernier, après le désistement de l’opérateur national Nexity qui n’a pas, en cinq ans, commercialisé les bâtiments. Nous avons fait un transfert du permis de construire qu’ils avaient obtenu. C’est l’agence CBRE d’Avignon qui sera en charge de la commercialisation des locaux d’activités en local, ainsi que notre propre agence, qui elle oeuvre sur Internet.»
Pénurie de foncier d’entreprise «Nous vivons une pénurie de foncier dans l’immobilier d’entreprise. Notre démarche est de cibler les marchés étroits. Par exemple, à Avignon, il n’y a pas du tout d’offre ni de demande d’immobilier de locaux et bureaux. Ainsi, si vous être chef d’entreprise et que vous recherchez des locaux, je serai votre seul interlocuteur. Tandis que si vous allez à Marseille ou Aix-en-Provence, le marché est très important et compte de nombreux acteurs. J’ai procédé de la même manière dans la zone industrielle Athélia à la Ciotat, où se situe notre siège et où j’ai produit 45 000m2 de construction. Ce sont les seuls locaux récents sortis de terre depuis 2009, pour lesquels je suis, une fois encore, le seul interlocuteur. En ce sens, je suis très confiant que nous trouvions des repreneurs.»
Pourquoi les labels sont-ils si importants ? «Nous avons pris la décision de labelliser tous nos programmes parce qu’il s’agit réellement d’une demande de la part des investisseurs et des futurs acquéreurs. Cette décision vient juste d’être prise et les futurs bâtiments L’Aurore seront labellisés BDM bronze. Je vais voir avec mes équipes si je peux l’upgrader pour atteindre l’argent. La plupart de nos clients sont des groupes nationaux et internationaux dont les directions ne cautionnent un projet que s’il est labellisé. Sans cela les opérations ne se font pas. Même des professionnels de la Région m’ont dit qu’ils ne pouvaient pas s’engager dans une opération si celle-ci ne détenait pas de labels. Il faut cocher les cases, adapter la demande des labels à la typologie de la région. Ici il s’agit du Label Bâtiment Durable Méditerranéen, ce qui est en corrélation avec le territoire.»
Comment se porte le marché des bureaux et locaux ? «Je pense qu’il n’y a pas un marché mais des sous marchés : géographique, de qualité, de destination, de demande… La plupart de nos clients travaillent dans les nouvelles technologies qui, elles, se portent à merveille ! Ils ont des programmes qui vont sortir sur plusieurs dizaines d’années. Tandis que le sous marché des professions libérales est catastrophique : avocats, experts comptables… Il n’y a rien qui bouge. Parce qu’ils sont vraiment concernés par la situation actuelle de façon individuelle et non en groupes. » Quant au télétravail ? « J’ai formalisé une très belle location de 800m2, avec un groupe international pour des bâtiments à la Ciotat. A cause du télétravail, ils étaient passés de 2 000m2 dans un immeuble à 800m2 dans mon immeuble. Donc, c’était une bonne affaire pour moi. On ne peut faire des affaires que lorsque l’on est dans une situation de changement, même en temps de crise. Lorsque rien ne bouge, il est impossible de faire quoi que ce soit. Je me rappelle avoir fait énormément d’affaires à Johannesburg, en Afrique du Sud, à la fin des années 1980, où j’ai travaillé pendant 5 ans, alors que le pays était en pleins bouleversements de toutes sortes : désinvestissement, sanctions, attentats, destruction d’immeubles… Cela a apporté beaucoup d’opportunités parce que tout le monde cherchait à faire quelque chose. Mais lorsque l’on est dans une économie stable, rien ne se passe.»
Stratégie de développement «La nôtre est de continuer à nous développer, d’être à la recherche d’opportunités, d’emplacements de qualité avec des constructions de belle facture pour des locataires ou acheteurs CSP++ (catégorie sociaux professionnelle++). Tout doit rester fidèle à l’image que nous avons créé, il y a 27 ans. Notre politique ? Chaque opération finalisée doit pouvoir figurer en première page de la brochure de notre société. Tout doit être nickel de chez nickel. Comme chez un concessionnaire de voitures haut de gamme qui restera dans son créneau, quelles que soient les propositions que l’on lui fait et qui n’acceptera pas des affaires ne répondant pas à son cahier des charges.»
De gauche à droite Nicholas Hill, Joël Guin, Paul-Roger Gontard, Vincent Chapelet
Les entreprises qui travailleront sur le chantier ? «Sud Bâtiment, une très belle et importante entreprise dirigée par Vincent Chapelet. La société est très réputée et très recommandée par notre réseau, ainsi que des sous-traitants bien connus de la profession.»
Comment tout a commencé ? «J’ai travaillé à Londres où j’ai commencé à gagner ma vie. Avec cet argent j’ai acquis une résidence secondaire à Sanary-sur-Mer où j’étais parti en vacances. L’agent immobilier qui m’a vendu l’appartement m’a invité à travailler, tout comme je le faisais en Grande-Bretagne, en France. Il m’a vendu un terrain de 23 000 m2 à Aix-en-Provence où j’ai construit 6 000 m2 de bureaux. Depuis ce momentn j’ai travaillé dans les deux pays. En 2010, je cessais de travailler en Angleterre parce que je ne pouvais pas être partout, dans les deux pays. Depuis, les emplacements que nous choisissons ne sont pas à plus d’1h30 du siège à la Ciotat. Une règle qui nous permet de gérer correctement nos chantiers en allant sur place. Les investissements sont à 70% détenus par ma famille et moi et 30% émanent d’Irlandais de Dublin avec lesquels je travaille depuis 2007.»
«Depuis notre arrivée en France, en 2004, nous avons construit environ 65 000m2 de bureaux et locaux d’activités. Les programmes en cours y ajouteront 25 000m2 entre 2025-2026. Nous sommes une petite équipe, 6 personnes, pour atteindre ce résultat. Le marché de l’immobilier est un marché de réseau d’élus de métropoles, communautés d’agglomération, de communes, de municipalités, de professionnels des territoires,tous évoluant dans la sphère du domaine public. www.real-land.com
Le technopôle Le technopole a été créé en 1987 pour, au départ, réunir entreprises, universitaires et chercheurs dans un environnement vert, très paysager puis des commerces et des logements sont venus compléter l’offre d’usages de ce nouveau quartier qui s’étend sur 450 hectares comprenant Agroparc, le Parc des expositions et le technoparc Pégase. Près de 9 000 emplois, 7 000 salariés y travaillent pour plus de 600 entreprises dont des ‘booster’ de l’économie tels que la Banque de France, l’industriel McCormick, Lafarge, GSE, Saint-Gobain, ex-Naturex-Givaudan, KPMG ainsi que deux pépinières d’entreprises avec Créativa. Les lieux y accueillent 6 400 étudiants, 750 chercheurs au sein de 6 centres de recherche. La qualité paysagère et des constructions d’Avignon Technopole ont été récompensées par le label Parc+, catégorie argent. Le site est également plébiscité pour son accès à l’autoroute A7, un aéroport dynamique en aviation d’affaires, un service de bus haute fréquence et en raison de sa proximité avec les gares Sncf, centre et TGV.
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Avignon : les agriculteurs vont à nouveau manifester ce mercredi
Sept territoires vauclusiens figurent au palmarès 2024 des territoires régionaux engagés qui vient d’être dévoilé à Marseille lors de la 2e édition de la journée Sud Biodiv’. Proposé par de l’Agence régionale de la biodiversité et de l’environnement (Arbe), cet événement réunissant les acteurs professionnels qui agissent pour préserver la biodiversité et la ressource en eau (collectivités, gestionnaires de milieux naturels, associations, entreprises, agriculteurs) avait cette année pour thème : ‘Changement climatique : la Nature, LA solution’ . Une journée animée notamment par un grand témoin, Jean Jouzel, paléoclimatologue de renom, venu partager son expérience. L’occasion également pour l’Arbe de dévoiler son palmarès 2024 des territoires régionaux engagés récompensant cette année 47 lauréats issus de toute la région Sud (collectivités et gestionnaires de parcs d’activités). Parmi eux, on en dénombre 7 dans le Vaucluse.
La CCAOP et Sorgues rejoignent 7 autres collectivités vauclusiennes Dans la catégorie ‘Label Territoire Durable – Une COP d’avance’ la Communauté de communes Aygues Ouvèze en Provence obtient le niveau 2 (le niveau 4 étant le plus élevé). Dans le même temps la ville de Sorgues reçoit le niveau 1 dans ce domaine évaluant « l’intégration des enjeux de développement durable dans les politiques publiques, le fonctionnement et les services de la collectivité. » Pour rappel, depuis 2018 la commune d’Avignon (niveau 4), la Communauté de communes Pays des Sorgues Monts de Vaucluse (niveau 2), la Communauté d’agglomération du Grand Avignon (niveau 2), Carpentras (niveau 2), Châteauneuf-de-Gadagne (niveau 1) ainsi que Villedieu et Mirabeau (toutes deux labellisées ‘Territoire engagé’) ont également été distingués par l’Arbe.
Villars et Saumane s’engagent pour la nature Par ailleurs, concernant le dispositif ‘Territoires engagés pour la nature’ visant à identifier, accompagner et valoriser les collectivités qui se mobilisent en faveur de la biodiversité. Ce sont les villages de Saumane-de-Vaucluse et Villars qui ont été récompensés en Vaucluse cette année. Saumane s’est notamment distinguée par sa démarche de préemption au niveau des zones agricoles et des zones naturelles (ENS Vallon de la Tapy et parcelles forestières). La commune souhaite aussi mettre en place un aménagement de la cour d’école par la désimperméabilisation et la végétalisation, créer une commission extra-municipale ainsi qu’installer des nichoirs pour oiseaux et chauve-souris. De son côté, Villars a séduit par sa volonté de sensibiliser les élus aux enjeux de préservation de la biodiversité par l’organisation de visites et de formations, de communiquer sur la richesse et la fragilité de la forêt communale par la pose de panneaux d’information, d’intégrer la réflexion de l’intensité lumineuse pour préserver la faune dans le projet de remplacement des luminaires de la commune ainsi que de réaliser un inventaire de la biodiversité communale.
Les zones d’activités de Vaucluse se mettent au vert Enfin, 16 parcs d’activités économiques de la Région Sud ont été honorés pour leurs qualités et leurs performances environnementales. Parmi eux figurent 3 zones vauclusiennes dont le label+ développé par l’Arbe a été renouvelé pour deux ans : le parc d’activités Les Fontaynes à Villes-sur-Auzon (label Parc engagé), le parc d’activités Saint-Joseph au Thor (niveau 1) et le pôle d’innovation d’Agroparc à Avignon (niveau 3). En tout, 42 parcs d’activités de Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont 12 en Vaucluse, sont inscrits dans cette démarche régionale d’amélioration continue. Dans le département, y figurent les parcs d’activités Bel-Air aux Taillades, des Ecluses à Vaison-la-Romaine, Camp-Bernard à Sablet, des Hauts-Banquets à Cavaillon, d’Apt-Ouest, de la Grange Blanche à Courthézon, du Pôle d’activités Piol à Mazan ainsi que le pôle aéronautique Pégase à Avignon et le MIN (Marché d’Intérêt National) d’Avignon
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Avignon : les agriculteurs vont à nouveau manifester ce mercredi
L’association du bassin d’emploi et de vie d’Agroparc ‘Hey Agroparc!‘ et l’organisme de formation Nextech, présent à Avignon et Pertuis, s’associent pour organiser l’événement artistique ‘Regards sur le handicap’ qui a pour objectif de révéler et valoriser le handicap. Ce projet comprend un concours photo ouvert à tous, une exposition éphémère, ainsi qu’une soirée de remise de prix avec diverses animations.
En mai 2024, Hey Agroparc! et Nextech souhaitent s’associer pour créer un événement autour du handicap. « Notre projet est celui d’oser montrer ce qui existe, là, avec nous. Oser nommer le handicap, oser le montrer dans toutes ses formes, visibles ou invisibles. Montrer aussi des instants de vie, heureux ou malheureux, seuls ou partagés, et dire que les personnes handicapées vivent des émotions, des passions, des études, ont un métier, une famille, des amis… Bref, ont une vie… », expliquent les deux acteurs du projet.
Un concours photo
Ce projet s’articule en trois axes. Le premier étant un concours photo, gratuit et ouvert à tous, autour de la vie des personnes en situation de handicap. Chaque participant ne peut présenter qu’une seule photo. Le fichier doit être envoyé par mail à l’adresse agroparc.photo@gmail.com au format JPEG et ne doit pas dépasser les 7MB. Chaque photo, qu’il soit amateur ou non, devra accompagné son cliché d’une description et d’un titre.
Chacun est libre d’aborder le thème comme il le souhaite en fonction de son imagination et de sa sensibilité. Les photographies seront jugées, par un jury composé de cinq membres, sur leur pertinence vise–à-vis du thème proposé, sur leur originalité, et sur leur intérêt artistique. Trois lauréats seront sélectionnés et se verront remettre un prix lors de la soirée du 28 novembre.
Initialement, les candidats avaient jusqu’au vendredi 11 octobre pour participer, mais en raison d’un manque de temps pour s’organiser et participer pour les associations de personnes en situation de handicap qui souhaitaient participer, un délai supplémentaire à été accordé. Les participants ont donc jusqu’au dimanche 27 octobre pour envoyer leur photographie
Pour voir toutes les modalités de participation, cliquez ici.
Une exposition
Parmi les photos qui seront envoyés pour le concours, 30 seront sélectionnées, imprimées, puis disposées dans différents lieux de la zone d’activité d’Agroparc pendant 2 à 3 semaines. Cette exposition sera un mélange de photographies effectuées par des professionnels et par des amateurs.
A travers cette exposition, Hey Agroparc! et Nextech souhaitent non seulement mettre en valeur le handicap, mais aussi valoriser le territoire d’Agroparc, dans la diversité qui l’habite : une zone d’activité, de logements, de commerces, de campus, d’abris-bus, de sentiers, de lieux partagés, de moments festifs, etc.
Une soirée
Enfin, le projet ‘Regards sur le handicap’ s’achèvera avec une soirée le jeudi 28 novembre, durant laquelle auront lieu plusieurs animations. Une remise de prix sera tout d’abord organisée pour récompenser les trois gagnants du concours photo.
Ensuite, plusieurs court-métrages seront diffusés avec Unis-Cité Méditerranée sur le handicap, suivis de prises de paroles d’experts et de témoignages. Enfin, cet événement sera l’occasion de partager un moment festif et convivial.
Avignon : les agriculteurs vont à nouveau manifester ce mercredi
Insufflé par le promoteur immobilier, GM Promotion, un nouveau pole médical verra le jour à la fin de l’année sur la zone d’Agroparc, à Avignon. Ce nouvel espace pluridisciplinaire regroupera un cabinet dentaire, des kinésithérapeutes, des sage-femmes généralistes et potentiellement une future pharmacie. Un projet ambitieux et utile qui servira à tous les membres de la communauté avignonnaise et qui devrait dynamiser le territoire.
Agroparc n’a pas fini d’être l’une des zones les plus dynamiques du bassin avignonnais. Le pôle technologique, qui compte de nombreuses entreprises et commerces, accueillera d’ici la fin de l’année 2024 une toute nouvelle maison médicale flambante neuve. C’est la société de promotion immobilière GM Promotion qui est à la manœuvre de ce projet dont le chantier a très récemment commencé à quelques pas du Golf de Chateaublanc.
« Ce projet m’a été proposé par un collectif de médecins qui n’ont pas réussi à être financés auprès des banques.»
Rachid Ghzal, directeur général de GM Promotion
Si c’est bien l’entreprise vauclusienne qui a mis en œuvre les grandes étapes de ce futur pole médical, l’idée a été pensée par des professionnels vauclusiens de la santé comme l’explique Rachid Ghzal, président directeur général de GM Promotion. « Ce projet m’a été proposé par un collectif de médecins qui n’ont pas réussi à être financés auprès des banques. J’ai été immédiatement emballé par l’idée de rassembler des médecins à un seul et même endroit pour qu’ils puissent travailler ensemble et parvenir à l’objectif de centraliser les besoins et les différents secteurs de la santé afin d’offrir une vraie possibilité aux avignonnais. »
Deux niveaux et plusieurs corps de métiers médicaux
1000 mètres carrés divisés en trois niveaux, un cabinet dentaire de 300 mètre carré, un premier niveau entièrement dédié aux kinésithérapeutes qui installeront leurs cabinets et un second niveau qui sera investi par des médecins sage-femmes généralistes. La nouvelle maison médicale d’Agroparc offrira un espace complet qui permettra de répondre à plusieurs besoins de santé et le pole reste ouvert à d’autres arrivées « on envisage fortement d’installer une pharmacie ou un laboratoire, on en discute actuellement avec les futurs acquéreurs. On est ouvert à l’arrivée de nouveaux médecins sur les lots restants et l’idée serait même de calquer ce projet pour le réaliser ailleurs. C’est bien de le faire sur Agroparc en premier lieu car c’est un bassin d’emploi très dynamique et il semblait primordial de centraliser les médecins à un même endroit pour faciliter la vie de tous » explicite Rachid Ghzal.
« C’est bien de le faire sur Agroparc en premier lieu car c’est un bassin d’emploi très dynamique.»
Rachid Ghzal, directeur général de GM Promotion
Les travaux sont d’ores et déjà lancés sur le terrain et la livraison du chantier devrait aboutir à la fin de l’année 2024. Un aboutissement voire un soulagement pour Rachid Gzal et son entreprise qui ont du passé plusieurs étapes administratives avant de lancer les premiers coups de pelles. « Ca été un an de travail acharné. On a commencé par faire un bilan prévisionnel pour avoir une meilleure visibilité et évaluer si le projet était rentable pour toutes les parties. Ce qui nous a quand même beaucoup facilité le travail c’est que le terrain avait déjà été trouvé par les médecins qui m’ont soumis le projet et qui ont acheté le terrain via un compromis donc on a trouvé un arrangement pour récupérer le permis. Ensuite on a signé directement avec Citadis qui nous a vendu le foncier et les démarches administratives ont suivi. On a récupéré officiellement le terrain pour lancer le chantier au mois de mai avec les premières fondations », détaille le DG de GM Promotion.
Un projet pensé pour la communauté
GM Promotion, connue pour son expertise et son engagement envers des projets immobiliers d’envergure et utiles, met tout en œuvre pour créer un environnement de travail optimal pour les professionnels de santé et un cadre accueillant pour les patients. « Nous souhaitons créer un endroit qui bénéficie à la communauté locale, en offrant un espace multidisciplinaire où les patients peuvent recevoir des soins complets et coordonnés », ajoute Rachid Ghzal.
Face à la problématique des déserts médicaux rencontrée sur tout le territoire national, ce projet apparait comme novateur que ce soit pour les patients mais également pour les médecins qui vont véritablement pouvoir coordonner leur travail commun. « On crée un vrai dynamisme entre ces professionnels de la santé, un médecin généraliste qui reçoit un patient et qui va détecter une douleur ciblée au dos par exemple pourra envoyer ce patient chez son collègue kiné qui se trouve dans le même bâtiment, c’est donc une vraie synergie de travail et également une synergie économique circulaire », ajoute Rachid Ghzal.
« Etant moi-même de la fédération du bâtiment, pour moi le plus important c’était de faire travailler des entreprises locales.»
Rachid Ghzal, directeur général de GM Promotion
Très attaché à l’idée de réaliser cette nouvelle maison médicale pour la communauté et par la communauté, Rachid Ghzal a fait appel via sa structure professionnelle à plusieurs entreprises locales qui apportent leur pierre à l’édifice sur ce projet territorial. Un choix fort et assumé pour le directeur général de GM Promotion qui tenait absolument à faire participer des acteurs du bassin avignonnais. « Etant moi-même de la fédération du bâtiment, pour moi le plus important c’était de faire travailler des entreprises locales. Donc on a une entreprise qui s’appelle MK Etanchéité qui est basé à Morières-lès-Avignon qui s’occupe des toitures et de l’étanchéité sur le chantier, on a fait appel aussi à Serti qui est sur Sorgues pour l’installation électrique et Zeyni facades domicilié à Mondragon. C’est un véritable projet collectif pour et par la communauté avignonnaise qui sera bénéfique à tout le territoire » conclut Rachid Ghzal.
Avignon : les agriculteurs vont à nouveau manifester ce mercredi
Ce jeudi 23 mai, s’est tenu l’assemblée générale du bureau et des membres de la French Tech Grande Provence qui œuvre depuis 2019 pour l’entreprenariat local et agit comme un levier de développement économique dédiée à l’innovation. L’occasion pour les responsables de l’association de tirer le bilan d’une année 2023 mitigée avec des problèmes de trésorerie mais des également des axes d’améliorations pour le futur.
Une année contrastée mais des perspectives à développer. Voilà comment on pourrait résumer l’année 2023 de l’association French Tech Grande Provence qui a présenté son bilan lors de leur assemblée générale annuel qui s’est déroulé le jeudi 23 mai au sein du Living Lab, à Agroparc. Une réunion qui a réunit l’ensemble des membres du bureau et qui ont permis d’aborder entre autres le bilan d’activité 2023, le rapport financier, l’approbation des comptes, les cotisations de l’année écoulée et la feuille de route 2024.
Paul Hermelin, président de la structure et du conseil d’administration de Capgemini a ouvert la réunion aux côtés du co-président, Matteo Gachon, jeune entrepreneur et dirigeant de la start-up ECC Technologies. L’occasion pour les deux hommes de rappeler l’évolution prise par l’association depuis sa labélisation à travers des chiffres-clés qui montrent l’engouement qui existe autour de French Tech Grande Provence.
123 adhérents, 215 startups accompagnées depuis 2015 et surtout 69 porteurs de projets accueillis en 2023 « on a organisé 27 évènements cette année dans le but de fédérer et de créer des liens professionnels entre nos adhérents, on est malgré une année difficile sur le plan de la trésorerie, sur une croissance du nombre d’entreprises que l’on accompagne, que l’on aide à se structurer et à se développer et cela grâce au travail formidable de nos bénévoles qui consacrent tellement d’heures à la réussite de nos objectifs et qui anticipent les besoins et les problématiques d’avenir » souligne Paul Hermelin.
Des difficultés financières en 2023
Le premier constat dressé durant cette assemblée générale fut que l’association a vécu une année 2023 particulièrement difficile sur le plan de la trésorerie avec un résultat net négatif qui a été évalué à 35.000€ et une trésorerie négative à -40.875€ selon Philippe Espanet, trésorier général de French Tech Grande Provence. Les fonds propres subissent également une diminution de -39.351 € par rapport à 2022.
La raison principale à cette problématique économique réside en premier lieu sur le nombre en baisse d’adhérents ce qui fatalement a découlé sur une chute du nombre d’entreprises incubées et une perte de subventions fatale aux comptes de l’association. La Région Sud qui soutient French Tech Grande Provence depuis plusieurs années à retirer sa subvention d’un montant de 12.500€ pour la première fois « cette contrainte nous oblige à chercher de nouvelles solutions et ne plus avoir à dépendre de ces aides publiques. Notre réflexion est donc axée en 2024 sur la recherche de nouveaux partenaires, essentiellement privées pour permettre un nouvel assainissement des comptes et un modèle économique fort » soutient le co-président Mattéo Gachon.
L’accent mis sur les incubateurs
Depuis sa labélisation, French Tech Grande Provence est particulièrement attentive à ses programmes d’incubateurs auprès des structures adhérentes que ce soit des start-ups ou des PME. Mettre l’accent sur l’accompagnement de ces projets d’entreprises est bien entendu un enjeu d’avenir comme l’a confirmé Laure Baudoin, responsable pédagogique et communication de l’association « notre objectif principal est toujours le même, favoriser l’émergence des start-ups, accélérer leur croissance, renforcer leur attractivité afin de structurer et animer l’écosystème territorial. On a particulièrement à cœur d’encourager la diversité et l’inclusion ».
L’association a dénombré 47 start-ups dans son programme incubateur en 2023, un chiffre qu’il convient de mettre en perspective car French Tech Grande Provence a calculé une baisse de 9% du nombre d’incubés par rapport à 2022 passant de 152 à 123 « on doit revoir notre modèle, c’est indéniable car le modèle économique de l’incubateur est extrêmement fragile. Nous devons collaborer plus activement auprès des PME (Petites et moyennes entreprises) et pas seulement nous focaliser sur les start-ups. » assure Laure Baudoin.
Une feuille de route 2024 placée sous le signe de l’innovation et de recherche de partenaires
Cependant, ce constat étant fait, il permet aux membres directoires du bureau d’avoir une vision claire pour 2024 et les années à venir avec une stratégie plus forte tout en gardant les points positifs déjà apportés « Nous avons entre 10 et 12 incubateurs par promotion d’accompagnement, ce qui est évidemment un chiffre limité mais cela permet néanmoins un accompagnement plus personnalisé de la part de nos trois formateurs certifiés qui sont des mentors, chefs d’entreprises confirmés qui accompagnent individuellement les futures entreprises lors d’ateliers collectifs et individuels. Depuis le lancement en 2021, 92% des entreprises ayant suivi cette cession ont lancé leur entreprise » souligne Laure Baudoin.
L’année 2024 sera primordiale sur ce volet et pour ré augmenter le nombre d’incubateurs, les membres de French Tech Grande Provence sont prêts à mettre en place plusieurs solutions innovantes « Pour l’année à venir, on réfléchit à travailler sur un modèle de « success feess » qui permettrait aux start-up en fin d’incubation ou développé économiquement après un an d’accompagnement de nous payer la dernière partie. On trouve ça plus juste que d’avoir un tarif pour tout le monde qui empêche l’accessibilité à l’accompagnement. On souhaite également à un partenariat avec Avignon Université pour que les étudiants aient un fond de soutien qui viendrait de la fondation de l’université, on recherche cette année à développer notre nombre de partenaires privés pour relancer une croissance stable et efficace sur ce point » conclut la responsable pédagogique.
Avignon : les agriculteurs vont à nouveau manifester ce mercredi
L’association ‘Hey Agroparc !‘, récemment créée pour dynamiser et améliorer la qualité de vie sur la zone d’Agroparc, organise une journée ramassage de déchets vendredi 17 mai 2024 de 13h à 17h. Un évènement vert et positif, ouvert à tous.
C’était un engagement pris par Alexandre Bouche et son équipe lors de la présentation du programme 2024 de la nouvelle association Hey Agroparc ! au début du mois de février. Le président de la structure avait tenu à engager plusieurs actions vertes et écologiques sur la zone d’Agroparc afin d’améliorer le cadre et la qualité de vie des habitants.
C’est dans cet esprit que l’association organise ce vendredi 17 mai 2024, de 13h à 17h, une journée ramassage de déchets sur l’ensemble de la zone d’Agroparc. Une action collective et conviviale à laquelle tous les membres d’Hey Agroparc ! sont invités à participer, mais pas seulement… Cet évènement est ouvert à tous et pour y participer, il suffit de s’inscrire sur le site Helloasso.com avant vendredi. Après la journée dédiée à la santé au travail, c’est un nouvel évènement fort organisé par la structure crée en 2023.
Infos pratiques : « Journée ramassage de déchets » organisée par l’association Hey Agroparc ! vendredi 17 mai 2024 de 13h à 17h. Participation ouverte à tous. Inscription gratuite via ce lien : helloasso.com
Avignon : les agriculteurs vont à nouveau manifester ce mercredi
Un atelier sur la filière oléicole de l’arbre à la table vient d’être organisé sur le campus de l’Isema-Isara à Avignon.
C’est au coeur de la naturalité, des deux écoles d’Agroparc spécialisées dans l’agronomie, l’alimentation et l’environnement qu’était organisé un « Afterwork » avec deux professionnels : Yves Guillaumin, directeur de France Olive et Eric Mathieu, président du Groupement des Oléiculteurs de Vaucluse. Filières de production, de transformation et de commercialisation de l’olive, influence des terroirs sur son goût, différentes variétés de Nyons à Nice en passant par Les Baux et enfin dégustation d’huiles fruitées, piquantes ou ardentes, c’était le programme des deux heures de rencontre.
C’est Yves Guillaumin qui a pris la parole en premier en précisant que la production française tourne autour de 5 000 tonnes par an, les bonnes années, 3 500 les mauvaises, ce qui est très peu, quand on sait que la consommation s’élève à 130 000 tonnes dans l’hexagone, donc nous sommes obligés d’en importer un maximum. Quant aux producteurs en France, on dénombre 7 500 oléiculteurs professionnels et 40 000 amateurs, tous ceux qui ont un autre métier, ont hérité d’une oliveraie ou planté des oliviers autour de leur maison et invitent leurs ‘potes’ à leur donner un coup demain pour la récolte à la Toussaint avant de l’amener au moulin le plus proche.
Un marché en tension « La situation se tend » explique Yves Guillaumin, « on est passé de 3 millions de tonnes au niveau mondial ces dernières années à 2 millions et demi en 2023 à cause de la sècheresse. C’est l’Espagne qui a payé le plus lourd tribut, avec un effondrement de la production, du coup les prix ont explosé, passant de 5 à 12€ la bouteille en supermarché. L’Italie aussi régresse, la Grèce reste stable et le Portugal lui, continue à tirer son épingle du jeu avec 100 000 tonnes. »
Le directeur de France Olive cite des chiffres locaux : « Plus de 10 millions de litres en Provence-Alpes-Côte d’Azur, 5,6M en Occitanie grâce aux habitants mais aussi aux touristes qui sont fous de nos nombreuses AOP (Appellations d’origine protégée) de Provence, Haute-Provence, Nîmes, Nyons, Vallée des Baux, Nice et Corse. D’ailleurs le bio représente 30% et les AOP 60% de la production. En tout le chiffre d’affaires de la filière oléicole est de 100M€ ».
Il précise aussi qu’il existe environ 300 moulins en France et qu’ils triturent de toutes petites quantités d’olives, en dehors de ceux qui produisent 100 tonnes d’huile par an et qui se comptent sur les doigts d’une seule main. C’est là que sont achetés 1 800 tonnes d’huile d’olive, 600 proviennent des domaines oléicoles, 200 de la grande distribution, 200 aussi d’épiceries fines et 200 sont exportées.
Dans un second temps, c’est un ancien militaire de la base aérienne d’Aix-les-Milles, Eric Mathieu qui a pris la parole. A la retraite, en 1988, il passe par le Centre de formation professionnelle agricole de Saint-Rémy-de-Provence et reprend l’oliveraie de ses grands-parents à Cabrières d’Avignon « Lou Calimbou », du nom de la plus ancienne parcelle. « J’ai en tout 650 oliviers, principalement de la variété Aglandau (83%), un peu de Bouteillan (13%) mais aussi des Picholines, de la Salonenque et de la Verdale. Il faut entre 5kg et 8kg pour avoir 1 litre de bonne huile d’olive. C’est une niche puisque la production française représente seulement 5% de la consommation ».
« La qualité n’a pas de prix, mais elle a un coût. »
Eric Mathieu, président du Groupement des Oléiculteurs de Vaucluse
Au Groupement des oléiculteurs de Vaucluse qu’il préside, on recense 200 adhérents et une douzaine de moulins (Saint-Saturnin-lès-Apt, Gordes, Cucuron, Oppède, Beaumes-de Venise, Sérignan-du-Comtat, Piolenc, Rustrel, Mérindol et Cucuron). « Pour favoriser la biodiversité j’ai installé des nids pour les mésanges et des nichoirs pour les chauves-souris, il faut savoir qu’elles ingèrent plus de 2000 insectes par nuit » explique Eric Mathieu. Il ajoute que le travail sur l’exploitation ne s’arrête jamais : la taille des branches l’hiver, le traitement au cuivre et à l’argile blanche pour lutter contre la mouche et protéger les oliviers, au printemps. Il énumère les frais pour le tracteur, le fuel, le broyeur, la trituration au moulin, la commercialisation de l’huile, les factures d’irrigation et d »électricité… En tout par an, il dépense plus de 18 000€ et sa rémunération s’élève seulement à 2660€. « Heureusement que j’ai ma retraite pour vivre, ma femme qui m’aide et une vraie passion pour mes oliviers. » Et, lui dont la production oscille entre 3 500kg d’olives et 709 litres d’huile en 2015 et 9 200kg en 2023 pour 1 552 litres, vend son huile 21€ la bouteille. « Pour certains clients qui viennent au domaine Lou Coulimbou, c’est cher, mais quand ils participent à la récolte avec moi, ils se rendent compte que ce n’est pas de tout repos ». Il est vrai que la qualité n’a pas de prix, mais elle a un coût.
Eric Mathieu produit de l’huile d’olive vierge et extra vierge, il a d’ailleurs reçu tout récemment deux médailles à la Foire de Brignoles, une d’or pour sa bouteille de « Fruité noir » et une autre d’argent pour sa « Fruitée verte ».
Par ailleurs, le Groupement des oléiculteurs de Vaucluse participe à une démonstration de taille ce jeudi matin 4 avril à l’Arboretum de Beauregard à Jonquières et Eric Mathieu organisera une « Journée de l’Olivier » chez lui, à Lou Coulimbou à Cabrières, le 29 mai pour parler de son exploitation, de la fabrication, des goûts d’artichaut, d’herbacés, de champignons, de cacao, de tapenade de ses huiles et pour échanger avec les visiteurs.