Agroparc : un nouveau siège pour l’avignonnais Dreyer
La société avignonnaise Dreyer, spécialiste des chambres froides, vient de se doter d’un nouveau siège social. Le bâtiment en R+2 de 1 652m2 de surface totale sur un terrain de 3 290m2 est implanté dans la zone d’activité d’Agroparc, juste à côté de l’Institut de formation en ostéopathie du Grand Avignon (Ifoga). Il a été réalisé par le groupe Avignonnais GSE et imaginé par l’agence d’architecture marseillaise MCA Architectes. L’ensemble comprend notamment un parking en sous-sol largement ventilé ainsi qu’une toiture entièrement équipée de panneaux photovoltaïques.
La toiture du nouveau siège de Dreyer est entièrement équipée de panneaux photovoltaïques. Crédit : GSE/Dreyer
Du ‘made in France’ teinté de ‘made in Vaucluse” Spécialisé depuis sa création en 1972 dans la conception, la fabrication et l’installation de solutions en panneaux et portes isothermes pour la création de laboratoires et chambres froides, Dreyer dispose, outre son siège avignonnais, d’un important site de production à dans la Zac de Chalancon à Vedène.
Ce dernier, dédié à production de panneaux et portes isothermes s’étend sur quelques 20 000 m2. Chaque année, près de 300 000m² de panneaux sandwichs et 8 000 portes y sont fabriqués « Aujourd’hui Dreyer, c’est la spécificité d’une offre 100% intégrée avec une fabrication ‘made in France’ et un savoir-faire global de la conception à la mise en œuvre sans omettre l’entretien », se félicite l’entreprise avignonnaise.
L’usine de Vedène produit près de 300 000m² de panneaux sandwichs et 8 000 portes par an. Crédit : Dreyer
Par ailleurs, le groupe présidé par Pierre Pernias dispose de deux filiales : Easycube, basée au siège du groupe et créée en 2010. Elle est spécialisée dans la construction de bâtiments hors site et le déploiement de solutions modulaires dans le monde entier. A cela s’ajoute également la société Capsa container basée dans la région lyonnaise. Elle spécialisée dans la transformation et l’aménagement de containers maritimes dans les domaines de la construction, l’industrie et l’événementiel. Créée en 2013, elle a rejoint le groupe en 2019.
Agroparc : un nouveau siège pour l’avignonnais Dreyer
L’association Hey Agroparc, qui fédère les acteurs économiques et les résidents de ce quartier proche de l’aéroport d’Avignon, fête sa première année d’existence. Une occasion, pour cette association atypique, de dresser un premier bilan. Rencontre avec son président et les membres de son bureau.
Déjeuner des Membres à l’hôtel IBIS Avignon Sud. Octobre 2024, Crédit : Hey Agroparc!
Dans le département de Vaucluse les organisations professionnelles associatives se comptent en dizaines. Regroupées par métier, par zone géographique, par affinités, elles ont pour la plupart mission de défendre les intérêts de leurs membres et d’aider au développement de leurs business. Lancée en février 2024, l’association Hey Agroparc se veut différente. Déjà son nom qui claque comme une interpellation, comme s’il s’agissait de réveiller une belle endormie. L’ambition d’Hey Agroparc est de faire vivre et animer ce quartier en y associant ceux qui y travaillent (450 entreprises et 10 000 emplois), ceux qui y étudient (6 000 étudiants) et ceux qui y vivent (3 000 habitants). Avec son aéroport, son centre hospitalier, son lycée, son université, son parc des expositions, son centre départemental des archives, ses commerces, ses services publics de proximité, c’est une véritable ville à elle toute seule. Elle dispose de nombreux atouts qui font de cette zone un endroit recherché par les entreprises. Son extension est d’ailleurs continuelle.
« Si je fais du business sur ce territoire je dois me soucier de ce territoire »
Mais cette zone est avant tout un lieu de travail avant d’être un lieu de vie. Hey Agroparc qui est dans une démarche inclusive, pour reprendre un terme à la mode, a pour ambition « d’inclure tout le monde, c’est même le cœur de notre projet » précise Alexandre Bouche, le Président de l’association. « Cette zone, comme beaucoup d’autres, n’a qu’une vocation économique » ajoute Sandrine Fdida, membre du bureau de l‘association. « Nous nous devons de donner une âme à cette zone qui en manque » complète Virgil Malara, autre membre du bureau de l’association. On l’aura compris la vocation première de l’association n’est pas de développer le « réseautage » entre ses membres. Il s’agit « de changer d’état d’esprit » sur la place que l’entreprise peut jouer dans son environnement. « Si je fais du business sur ce territoire je dois me soucier de ce territoire » avance Alexandre Bouche.
« Nous n’avons pas d’intérêt financier, et nous sommes totalement apolitiques »
Se rencontrer, échanger et partager restent cependant des fondamentaux. « J’ai rencontré des personnes que je n’aurai jamais pu voir autrement et ici il y a une bienveillance qu’il n’y a pas ailleurs » ajoute Sandrine Fdida. Même avis pour Émilie Fouquet, autre membre du bureau de l‘association qui précise que celle-ci a été un moyen pour elle de se réintégrer à cette zone qu’elle avait quitté il y a quelques années. « Nous n’avons pas d’intérêt financier, et nous sommes totalement apolitiques » conclut Alexandre Bouche.
Ramassage de déchets sur Agroparc. Mai 2024, Crédit : Hey Agroparc!
En un an d’existence l’association a créé 7 événements, parmi eux une opération de ramassage des déchets, une course à pieds ouverte aux patients du centre hospitalier de Montfavet, un apéro détente pour les personnes à la recherche d’emploi, un concours photo sur le thème du handicap, des ateliers sur la santé au travail… Au total ,pour la première année, ces événements ont réunis 650 participants.
Les Foulées Douces au Centre Hospitalier de Montfavet. Octobre 2024, Crédit : Hey Agroparc!
En 2025, ce programme s’enrichira d’événements plus festifs comme le festival d’Avignon, la fête de la musique, des concours de pétanque, ou des déjeuners entre membres. « Nous nous sommes donné 5 ans pour atteindre toute notre maturité » précise Alexandre Bouche.
Agroparc : un nouveau siège pour l’avignonnais Dreyer
À seulement 27 ans, Anthony Robert est déjà à la tête d’onze entreprises en France, mais aussi au Luxembourg. Du monde du sport à celui de la gestion de patrimoine, l’Avignonnais a développé une véritable passion pour l’entrepreneuriat et souhaite encore diversifier ses domaines d’activité. Portrait d’un jeune serial-entrepreneur.
C’est dans les locaux d’Iron Bodyfit, à Agroparc, qu’opère Anthony Robert. C’est là qu’est installée sa dernière entreprise en date : la salle Iron Bodyfit Avignon Sud, juste à côté du siège de l’entreprise spécialisée dans l’électro-myo-stimulation, qu’il a ouvert en octobre dernier. Un an auparavant, il ouvrait un premier studio de la franchise au Luxembourg, juste après avoir obtenu l’exclusivité du pays puis il en a ouvert deux autres.
Mais Anthony Robert est également à la tête d’autres entreprises qui n’ont rien à voir avec le milieu du sport, notamment Tellus Patrimoine, un entreprise experte en ingénierie patrimoniale, mais aussi aussi IB Invest, spécialisée dans le conseil pour les franchisés Iron Bodyfit, ou encore Le Phoenix Dancing, une salle de bal à Vedène. Mais pour mieux comprendre sa passion pour l’entrepreneuriat, il faut remonter à l’époque de son enfance.
L’entrepreneuriat, une affaire de famille
Après l’obtention d’un diplôme en expertise-comptable et juste avant de terminer ses études en ingénierie patrimoniale, Anthony Robert se lance dans l’entrepreneuriat. Une aventure qui peut faire peur à beaucoup mais qui, pour lui, est assez familière et même familiale. « Je suis né dans une famille entrepreneuriale, explique-t-il. Mon père et ma mère ont toujours eu des restaurants, peut-être une dizaine dans le Grand Avignon. Donc forcément, j’ai baigné là-dedans. »
« Depuis petit, c’est l’entrepreneuriat qui m’intéresse. »
Anthony Robert
Depuis 2019, il est d’ailleurs à la tête du Phoenix Dancing à Vedène, qui était auparavant une structure implantée à Avignon qui appartenait à ses parents de 2008 à 2019. Ces derniers sont d’ailleurs toujours impliqués dans cette salle de bal dédiée au 3e âge. Aujourd’hui, Anthony travaille aussi avec son frère Mickael, avec qui il est associé pour les studios Iron Bodyfit.
4 studios Iron Bodyfit
C’est d’ailleurs grâce à son frère que le serial-entrepreneur met un pied dans l’aventure Iron Bodyfit, Mickael étant responsable Développement international et formateur au sein de l’entreprise depuis 2021. C’est juste après la création de son cabinet spécialisé en ingénierie patrimoniale Tellus Patrimoine, fondé en 2021, qu’Anthony rencontre l’un des fondateurs d’Iron Bodyfit pour lui proposer ses services pour les différentes franchises.
L’année suivante, l’Avignonnais décide de créer IB Invest, une société de conseils pour les franchises Iron Body Fit pour aider les franchisés à placer leur argent, les accompagner dans le montage juridique, les aider à se développer, les accompagner dans la vente de leur studio, la création de la société, etc. « En 2023, me vient l’idée de, pourquoi pas, ouvrir ma propre franchise Iron Bodyfit », ajoute Anthony. Ainsi, la première franchise luxembourgeoise de l’entreprise ouvre ses portes quelques mois plus tard, malgré le scepticisme de certains quant au succès que pourrait avoir une telle structure au Luxembourg.
« J’ai l’exclusivité territoriale, personne d’autre que moi ne peut ouvrir un autre studio Iron Bodyfit au Luxembourg. »
Anthony Robert
Finalement, le concept plaît rapidement aux Luxembourgeois et Anthony décide d’ouvrir rapidement deux autres studios avant d’en ouvrir un en France, à Agroparc près du siège. « Étant donné qu’Agroparc est ma zone de base où je fais du conseil, où je reçois du particulier et du chef d’entreprise pour Tellus et où je reçois aussi les franchisés pour IB Invest, je me suis dit que j’apporterai un vrai besoin en y ouvrant un studio Iron Bodyfit », développe-t-il. Ainsi, le studio Iron Bodyfit Avignon Sud a ouvert ses portes en octobre 2024, le Vaucluse possédant déjà un autre studio à Avignon Nord.
À la tête de 11 entreprises
Aujourd’hui, Anthony Robert est à la tête de 11 entreprises à seulement 27 ans, et dirige 16 salariés en tout. Son premier objectif était d’élargir son réseau lorsqu’il a créé Tellus Patrimoine. « Un business en plus, cela permet d’accroître ma visibilité », explique-t-il. Ainsi, l’Avignonnais ne compte pas s’arrêter là et est bien décidé à étendre davantage encore ses domaines d’activité. « Quand j’ai commencé à diversifier mes activités, j’avais un chiffre en tête, je voulais avoir 7 domaines d’activité différents, affirme l’Avignonnais. Donc par exemple le bien-être, le sport, la finance, la restauration, l’événementiel, pourquoi pas créer l’intelligence artificielle et on peut même aller plus loin. »
L’ambition, ce n’est pas ce qui manque à Anthony Robert. Lui qui avait vécu un échec en ratant son BTS la première fois, a su faire preuve de résilience en reprenant et réussissant ses études et fait aujourd’hui figure d’exemple pour les jeunes étudiants ou ceux qui sortent de leurs études et qui hésitent à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale.
Agroparc : un nouveau siège pour l’avignonnais Dreyer
« Brume de café », c’est le nom évocateur choisi par Héloïse Barthélémy, une jeune ingénieur agronome passionnée de café, pour lancer son activité d’artisan torréfacteur. Installée sur Avignon (zone d’AGROPARC), cette jeune entreprise propose une gamme d’une dizaine de café dits « spécialisés ». Cette offre haut de gamme répond à une vraie demande qu’il s’agisse de professionnels ou de particuliers exigeants.
Dans bien des aspects « faire du café » s’apparente à la confection du vin. L’importance des terroirs, des conditions climatiques, des variétés ou des cépages, de la sélection rigoureuse des grains, de la maturation… Peu surprenant en définitive puisqu’il s’agit dans les deux cas de produits issus de la terre et du travail de l’homme.
« Je n’étais pas une amatrice de café, je trouvais cela trop amer ou trop brûlé au goût »
Cette passion d’Héloïse pour le café est d’abord passée par le thé. En effet, c’est en participant à un atelier sur les arômes du thé qu’elle a rencontré, Claude Lagarde un torréfacteur de Guebwiller qui lui a fait découvrir son métier. « Je n’étais pas une amatrice de café, je trouvais cela trop amer ou trop brûlé au goût » dit-elle. « Mais quand j’ai découvert son atelier j’ai tout de suite été séduite par l’odeur de la torréfaction, un vrai coup de cœur » ajoute-elle. Elle a d’abord appris à ses côtés et ensuite elle a suivie plusieurs formations, avant de se lancer dans l’aventure fin 2024. « Ma formation scientifique m’aide beaucoup dans mon métier, pour analyser les caractéristiques techniques du café mais aussi pour anticiper ce qui va se passer dans les différentes étapes de la torréfaction » précise-t-elle. Il faut savoir qu’Héloïse a travaillé pendant une dizaine d’années dans la recherche scientifique et en particulier dans le domaine des phéromones.
« Il faut savoir s’arrêter au bon moment »
Outre la sélection rigoureuse des cafés qu’elle effectue avec l’importateur Belco, installé à Mérignac (Gironde), le secret d’un bon café, c’est sa torréfaction. « Il faut savoir s’arrêter au bon moment » dit-elle. Seul un nez entrainé (comme pour le vin) peut savoir si la torréfaction est arrivée à son terme. Avant c’est trop amer après c’est trop brulé. « Le taux d’humidité des grains, leur densité, leur variété, l’altitude où ils ont poussé, tous ces éléments sont déterminants pour la « cuisson ». « C’est l’odeur qui nous indique le bon moment » précise Héloïse.
Aujourd’hui, les cafés de spécialité c’est 5 % de la production totale
Le café de spécialité par opposition au café « industriel » est issu de petites parcelles, avec des variétés spécifiques sur des terroirs clairement identifiés, bénéficiant de modes d’exploitation agricoles durables comme l’agroforesterie. Aujourd’hui, les cafés de spécialité c’est 5 % de la production totale. Une niche. Pour bénéficier de l’appellation café de spécialité il faut satisfaire à toute une série de critères et être soumis à l’appréciation d’experts qualifiés. La Specialty Coffee Association (SCA) établit des directives spécifiques et une échelle de points de 1 à 100. Pour obtenir l’appellation de café de spécialité il faut obtenir au moins un score de 80.
Le marché des bars et des restaurants est plus difficile
Savoir sélectionner et torréfier un bon café n’est pas suffisant il faut aussi savoir le vendre. Pour cela Héloïse Barthélémy cherche à se développer à la fois sur le marché des particuliers comme sur celui des professionnels. Elle a ouvert un site permettant l’achat en ligne www.brumedecafe.fr, elle participe également à plusieurs marchés de producteurs comme celui de Coustellet. Les entreprises soucieuses de proposer à leurs collaborateurs et clients un café de grande qualité font également appel aux sélections d’Héloïse. Le marché des bars et des restaurants est plus difficile, ces établissements sont généralement sous contrats avec leurs fournisseurs. Cela n’a pas empêché le Bistrot du Paradou (Zone de l’aéroport d’Avignon) de proposer à ses clients les cafés d’Héloïse.
L’importateur Belco vient de se lancer dans l’acheminement de ses cafés par bateau à voile. Cette démarche qui répond à des impératifs climatiques est loin d’être anecdotique. Chaque bateau peut transport 1 000 tonnes de marchandises et le voyage depuis la Colombie se fait en 20 jours, là où un cargo met 40 jours, à cause du cabotage. Cette approche c’est d’abord une conviction pour Héloïse Barthélémy mais c’est aussi une réponse apportée à celles de clients soucieux d’une démarche associant éthique et durabilité. Et cela à un moment où le nombre d’amateurs de café progresse ne manière exponentielle, en particulier sur le marché asiatique.
Agroparc : un nouveau siège pour l’avignonnais Dreyer
Le bien-être au travail est une question qui se pose aujourd’hui avec une acuité redoublée. Une table ronde, organisée le 4 février dernier à l’initiative de l’association Hey Agroparc , présidée par Alexandre Bouche, a réuni plusieurs professionnelles de la santé, de l’accompagnement et des RH. Elle a permis de mettre en évidence la nature des difficultés du bien-être en entreprise et de dégager quelques pistes pour des solutions à venir.
Les femmes et les hommes sont la première richesse de l’entreprise a-t-on coutume de dire. Mais pour cela il convient que les salarié(e)s puissent y travailler dans de bonnes conditions pourrait-on ajouter. Et c’est loin d’être toujours le cas. Pression sur les délais, charges de travail, démotivation, non reconnaissance, absentéisme, conflits… le travail est devenu un sujet central au sein des entreprises.
Pour Emmanuelle Faure, coordinatrice du Conseil Local de la Santé Mentale d’Avignon, et intervenante lors de la table ronde, un salarié sur deux déclare être concerné par des questions de santé mentale au travail. Et 20 % des arrêts de travail leur sont imputables ajoute-t-elle. Même tendance relevée par une récente enquête conduite par Harmonie Mutuelle qui montre qu’en région PACA plus d’un tiers des salariés estime que « leur travail a un impact négatif sur leur santé mentale et physique ».
« On doit être l’acteur de son bien-être personnel et se construire son propre espace d’équilibre »
Pour Sylvie Bertrand sophrologue, psychothérapeute et intervenante en entreprises, « le travail est aujourd’hui source de beaucoup de déséquilibres ». « Il est important d’écouter et de comprendre la nature des troubles des personnes… le bien-être comme le mal-être peuvent s’exprimer de manière différente selon les personnes » précise-t-elle. « Il faut faire correspondre les outils que nous proposons à chacune des personnes et surtout qu’elles puissent les utiliser seules » complète-t-elle.
De son côté Sandrine Fdida, accompagnatrice au changement et secrétaire de l’association Hey Agroparc, met en avant l’importance d’un changement de regard souvent nécessaire. Elle fait pour cela référence au ratio de positivité critique qui établit qu’il faut trois manifestations positives pour compenser une manifestation négative. Même approche pour Sylvie Bertrand qui complète en affirmant « qu’on doit être l’acteur de son bien-être personnel et se construire son propre espace d’équilibre ».
Pour Audrey Breden, médecin, somnologue, la question du sommeil est aujourd’hui centrale. 30 % des français souffrent d’insomnies, 10 % manquent de repos et 10 % ont des apnées du sommeil. Les répercussions sur la santé sont nombreuses et variées : hypertension, maladies cardiovasculaires, troubles psychologiques ou psychiatriques… Pour cette ancienne anesthésiste, membre du réseau national de médecine du Sommeil (SOMNUM) et associée à la clinique du sommeil aux Angles, la question du dépistage est essentielle. Elle estime que dans ce domaine il reste beaucoup à faire.
Pour cela, elle participe avec d’autres médecins et professionnels de la santé à la création d’une future école du sommeil sur Avignon et sa région. Elle a pour ambition de dépister et d’aider ceux qui souffrent de troubles du sommeil. Cette école se fixe pour mission d’intervenir dans les entreprises, les écoles, les universités, les administrations…
Également intervenante lors de cette table ronde, Raffaëlla Delamort, consultante RH et coach professionnelle a fait part de son expérience en entreprises et des difficultés grandissantes rencontrées aujourd’hui dans la gestion des ressources humaines. Face à l’intérêt suscité par cette table ronde l’association Hey Agroparc entend poursuivre ce type d’initiative.
Pour connaître le programme des événements de l’association : www.hey-agroparc.com
Agroparc : un nouveau siège pour l’avignonnais Dreyer
Erudis formation devient Groupe Belmont. Une nouvelle identité qui porte les nouvelles ambitions de cet acteur vauclusien de la formation en alternance, en formation initiale ou continue créé il y a près de 30 ans et qui est désormais aussi présent à Aix et à Sophia-Antipolis.
« Ce nouveau nom ce n’est pas qu’un changement d’identité visuelle, c’est le résultat d’une maturation. Derrière cela, il y a surtout un certain nombre de valeurs que nous voulons transmettre, insiste Hervé Belmontet, directeur général d’Erudis formation-Groupe Belmont qui entend mettre particulièrement en avant la dimension humaine de son groupe fondé en 2000 (voir encadré ‘Un peu d’histoire… et quelques chiffres’ en fin d’article). « Le groupe Belmont, aujourd’hui, c’est un groupe qui n’appartient à aucun fonds de pension. Nous sommes une entreprise 100% familiale, rappelle le directeur général. Il n’y a donc pas de groupe financier pour influencer nos actions. Toutes les décisions sont prises localement avec l’équipe qui m’entoure dont certains sont là depuis des années. »
D’ici la rentrée 2025, l’ensemble des départements formation d’Edudis va passer définitivement sous la bannière Groupe Belmont.
Une nouvelle identité graphique Imaginé par l’agence avignonnaise Le Prisme dirigée par Adrien Mangeot, le nouveau logo propose une version épurée de la lettre ‘B’ stylisée en forme de chouette. « Elle est accompagnée d’une typographie sobre et lisible et d’une palette de couleurs raffinée visant à mettre en valeur la diversité de l’offre de formations du groupe », explique la communication du groupe qui rajoute que ce ‘rebranding’ vise à « rester dynamique et concurrentiel, être cohérent avec les évolutions depuis plus de 20 ans et éviter la confusion avec certains concurrents ». Actuellement, les deux logos vont cohabiter jusqu’à la rentrée prochaine au plus tard afin d’assurer la transition en terme d’image entre Erudis et Groupe Belmont. Seule l’identité visuelle de la toute nouvelle formation Informatique, qui débute en septembre 2025, a déjà totalement basculé sur le nouveau logo. « Les deux marques vont cohabiter quelques mois, précise Hervé Belmontet, avant qu’Erudis formation ne cède définitivement sa place à Groupe Belmont. C’est cette marque forte et symbolique qui accompagnera ensuite le développement du groupe et de ses trois établissements dans leurs défis à venir. Ce positionnement marque un tournant dans le développement du groupe tout en conservant son organisation actuelle et son indépendance vis à vis des grands groupes du secteur de la formation. »
1 000 étudiants par an A la fois centre de formation, école privée hors-contrat et CFA (Centre de formation des apprentis), Erudis formation-groupe Belmont propose près de 50 formations reconnues par l’Etat dans 5 secteurs différents : Tertiaire, Beauté, Santé, Sécurité (créé l’an dernier) et Informatique (avec un BTS et 2 bachelors associés : réseau infrastructure, cybersécurité et application mobile pour commencer). Le groupe est présent sur 3 sites : Avignon, Aix-en-Provence et Sophia-Antipolis. En tout, plus de 1 000 élèves sont accueillis chaque année sur les 3 campus. Le tout en lien avec 2 000 entreprises partenaires.
Erudis formation-Groupe Belmont affiche un taux de réussite globaux de l’ordre de 87%.
« Le département tertiaire et celui de la santé sont présents sur les 3 campus, précise Vincent Belmontet, directeur adjoint. La beauté n’est que sur Avignon alors que le domaine de la sécurité est proposé uniquement à Aix-en-Provence. Le nouveau département informatique sera déployé de manière intégrale sur les 3 sites. Après, dans certains domaines il peut y avoir aussi des formations que l’on ne retrouve qu’à certains endroits en fonction des besoins locaux auxquels on s’adapte. » Les formations proposées par près d’une centaine de formateurs du Groupe Belmont s’échelonnent du CAP (Certificat d’aptitude professionnelle) au bac+5 avec des taux de réussite globaux de l’ordre de 87% dont 98% pour la beauté, 87% pour la santé et 83% dans le tertiaire.
« Aujourd’hui, le plus fort domaine de formation, c’est le tertiaire, détaille Sandrine Murzilli, responsable de formation et référente qualité du groupe. Cela comprend essentiellement le commerce, le management, le marketing et la communication. En deuxième vient la beauté puis la santé. Mais je pense que l’on va être rapidement rattrapé par la filière informatique. »
Les locaux d’Aix-en-Provence s’étendent sur 1 200m2.Le site de Sophia-Antipolis.
« L’idée générale, c’est de proposer le plus possible une continuité dans les départements de formation, complète Vincent Belmontet. L’objectif étant d’accompagner au maximum les jeunes dans la poursuite de leurs études afin de les mener vers les étapes les plus hautes dans leur formation. Ainsi, il y a environ 40% de nos promotions supérieures qui sont issues de nos propres rangs. Ce processus de fidélisation s’inscrit pleinement dans le cadre des valeurs que nous défendons dans l’entreprise. »
Permettre aux jeunes de rester sur le territoire pour leurs études « Ce qui nous désespérait un peu, confie Hervé Belmontet, c’est que des jeunes d’Avignon partent à Aix ou à Montpellier pour poursuivre leurs études. Il est donc apparu important pour nous d’assurer la continuité de nos formations du CAP jusqu’au Master afin de permettre aux jeunes qui le souhaitent de rester sur ce territoire. Cependant, comme toutes nos formations sont reconnues par l’État, que ce soit via de l’Éducation nationale ou France Compétences, n’importe quel jeune qui passe un diplôme ici peut poursuivre ses études partout en France. »
Le groupe s’appuie sur des équipes particulièrement stables dans la durée.
Un socle solide Le tout dans un établissement affichant une très grande stabilité : « Ici, il faut souligner la pérennité de l’équipe, explique Axelle Garcia, conseillère formation en charge une partie de la filière tertiaire et une partie de la filière santé. C’est extrêmement rare dans un secteur où l’on ne voit pas toujours les mêmes personnes parfois. Ici, que ce soit l’équipe administrative ou pédagogique, nous disposons d’un socle solide. » Autre particularité du groupe vauclusien de formation : une organisation qui permet de proposer aux jeunes alternants le même accompagnement tout le long de son cursus. « Il bénéficiera du même référent. Avec cet accompagnement, on minimise les risques de rupture », assure Hervé Belmontet.
La formation esthétique qui se déroule ici à Avignon.
Quel avenir ? Candidat malheureux à la reprise de l’école d’apprentis Nextech finalement attribué par le Tribunal judiciaire d’Avignon à la CCI de Vaucluse, le nouveau Groupe Belmont ne renonce pas pour autant à son développement malgré cette opportunité de croissance inattendue en raison des difficultés de leur voisin. « Nos liens avec Nextech ont commencé bien avant leurs difficultés financières, rappelle Hervé Belmontet. On connaissait les équipes et on travaillait déjà avec eux en raison de la proximité géographique (ndlr : Nextech est mitoyen d’Erudis). Nous avons aussi mené plusieurs opérations ensembles comme les Négociales, des journées portes ouvertes, Octobre rose… Nous avions eu aussi plusieurs projets ensembles. C’est pour toutes ces raisons que nous nous sommes positionnés pour une éventuelle reprise. Ce projet était d’autant plus solide que nous n’étions pas du tout en concurrence. On utilisait les mêmes dispositifs de contrat d’apprentissage sur des secteurs totalement différents. Il n’y avait pas de risque de cannibalisation de l’un par l’autre. On savait qu’on était en capacité de développer les deux en même temps et faire en sorte que Nextech redevienne la belle école qu’elle avait été. »
Une partie des locaux actuels situés à Agroparc.
Agrandissement sur Agroparc avec Citadis Beau joueur, le Groupe Belmont n’attendait cependant sur cette opportunité manqué pour assurer son développement. Ainsi, si le groupe d’Hervé Belmontet reste attentif aux opportunités de croissance externe ou de rachat, il planche déjà sur son extension: « Actuellement, nous avons un projet d’agrandissement à l’étude sur Agroparc. Pour cela, nous nous sommes rapprochés de l’aménageur Citadis afin de créer autant de surfaces que ceux que nous avons déjà aujourd’hui (ndlr : 1 800m2 de l’un des 3 immeubles de l’ensemble Hamadryade et les 1 500m² l’immeuble du Châtaignier juste à côté). » Les sites d’Aix et de Sophia disposant pour leur part du foncier nécessaire pour au moins 3 ou 4 ans encore. Au final, les agrandissements sont davantage liés à la création de nouvelles formations comme BTS bioqualité mis en place l’an dernier ou bien encore le BTS optique-lunetier lancé en septembre prochain.
Un peu d’histoire… et quelques chiffres C’est en 2000 qu’Hervé Belmontet a créé Eurexia, son premier centre de formation. Il était situé rue de la République à Avignon. « En 2008, nous avons racheté l’ISFAP, un autre centre de formation, avant de fusionner les deux établissements pour devenir Erudis formations à partir de 2012, rappelle Hervé Belmontet. A cette époque, nous n’étions implanté qu’à Avignon et nous ne proposions que deux départements de formation : le tertiaire et la beauté. On accueillait moins de 400 stagiaires à ce moment-là. » Historiquement, le groupe est implanté à Avignon dans la zone d’Agroparc où se situe son siège social. C’est là que s’y trouve le plus grand nombre de ses étudiants (750). On compte également 150 étudiants sur le campus d’Aix-en-Provence qui a vu le jour en 2019 et une centaine sur celui de Sophia-Antipolis depuis 2023. Depuis sa création, le groupe a formé 15 000 et aujourd’hui il en forme plus d’un millier par an. Par ailleurs, depuis 14 ans que le groupe a intégré le programme Erasmus+ et ainsi accompagné 150 jeunes dans le cadre de ces échanges européens. L’an dernier, le groupe qui compte une centaine de formateurs et 110 salariés dont 48 ETP (Equivalent temps plein), a réalisé un chiffre d’affaires de 5,1M€.
Agroparc : un nouveau siège pour l’avignonnais Dreyer
Après le rassemblement de la semaine dernière, les agriculteurs de Vaucluse se mobilisent à nouveau pour une manifestation à Avignon. La circulation risque être particulièrement difficile en début de matinée sur la route de Marseille ainsi qu’aux abords de la préfecture.
A l’appel des Jeunes agriculteurs de Vaucluse et de la FDSEA 84 (Fédération départementale des syndicats d’exploitants Agricole), ce rassemblement se déroulera ce mercredi 27 novembre devant la Chambre d’agriculture de Vaucluse située dans la zone d’activités d’Agroparc. Attendus avec leur tracteurs et leurs bennes, les agriculteurs réclament « de stopper les sur-contraintes et la surrèglementation ».
‘Notre fin sera votre faim‘ « Nos revendications demeurent inchangées, expliquent les représentants du monde agricole locale. Des mesures conjoncturelles et de trésorerie pour soutenir les agriculteurs et les agricultrices, une simplification administrative drastique par des mesures à la main du gouvernement, légiférer pour remettre le gout d’entreprendre au cœur des politiques agricoles, stop aux incohérences européennes et mondiales : pour redonner une ambition à la souveraineté alimentaire européenne. » Le cortège partira d’Agroparc vers 8h pour rejoindre le centre-ville et bloquer les administrations, les agences et les services de l’Etat. Au moins, deux points d’arrêt sont prévus.
Crédit : DR/Jeunes Agriculteurs de Vaucluse/FDSEA 84/Facebook
Agroparc : un nouveau siège pour l’avignonnais Dreyer
Saviez-vous qu’à Avignon, Kévin Kastenik et Guillaume Gautier ont mis au point des masques et des applis intelligentes d’un autre monde… Du monde de l’état de conscience modifié. Objectif ? Se comprendre soi-même, pacifier ses émotions et mieux appréhender le monde. La promesse ? Vaincre le stress et l’anxiété pour renouer avec le sommeil, l’épanouissement et, même, la performance. Bienvenue chez Dreaminzzz.
L’histoire débute en 2015, lorsqu’à Montfavet, deux voisins de palier : Kévin Kastenik et Guillaume Gautier se font cambrioler. Et comme Kévin Kastenik ne peut plus entrer dans son propre appartement parce que la porte ne s’ouvre plus, Guillaume Gautier l’invite à entrer dans le sien pour y déjeuner ensemble.
Lors du repas, tous deux évoquent le stress du cambriolage pour l’un, l’immense potentiel du cerveau et pour l’autre les nouvelles technologies. Et cela tombe bien puisque Guillaume Gautier est praticien en hypnose ericksonnienne et formateur de thérapeutes dans cette discipline, tandis que Kévin Kastenik est un ingénieur en génie industriel et parrain de l’école Nextech. L’idée ? Allier cerveau et nouvelles technologies pour le bien-être des petits et des grands. C’est ainsi qu’ensemble, ils vont créer Hypnos by Dreaminzzz (dormir et rêver en même temps).
Masque et appli Hypnos Copyright Dreaminzzz
Aujourd’hui Masques et applis sur smart phone pour les grands et masques et éventuellement tablettes pour les petits –de 3 à 12 ans- ont été pensés en 2015, finalisés puis commercialisés en 2018. Aujourd’hui ? Dreaminzzz emploie 8 salariés –qui travaillent principalement en télétravail- en plus des deux fondateurs pour un chiffre d’affaires de moins de 5M€. Le dispositif est en train d’être traduit en anglais, le sera bientôt en espagnol et les produits sont actuellement commercialisés dans les pays francophones. La production se fait au siège de leur entreprise, 60, allée de Fontanille à Agroparc, à Avignon à partir d’éléments, tous Made in France.
Le dispositif Il s’agit de masques souples, en tissu, agrémentés de leds de couleurs et d’éléments permettant de légères vibrations synchronisées à un récit audio qui plonge l’utilisateur dans un univers immersif connecté ou non –le masque est lui-même intelligent- à un smartphone, ou à une tablette spécifiquement créée pour des enfants, afin qu’ils n’utilisent pas le smartphone de leurs parents.
Ça sert à quoi ? Les sessions ou fonctions –il y en a plus de 300, dont certaines peuvent être programmées depuis le masque-, sont choisies en fonction des objectifs de l’utilisateur pour, par exemple, Améliorer son sommeil ; Apaiser les douleurs ; Bien vivre la naissance ; Contes pour enfants, Gérer mes addictions ; Gérer mes émotions ; Me connaître ; Me relaxer ; Perdre du poids ; Potentiel. Par ses sessions l’on apprend aussi à faire une sieste de qualité pour récupérer ; On y apprend à respirer ; On y expérimente la cohérence cardiaque avec une respiration guidée… «L’idée ? Elle est de sublimer le récit, revendique Guillaume Gautier, ouvrir une porte sur une sensation, aider l’imaginaire à être de plus en plus fertile.»
Guillaume Gautier, l’interview «Au cours de ce repas, Kévin Kastenic évoquait les nouvelles technologies tandis que je démystifiais l’hypnose pour dire à quel point elle est plus accessible qu’on ne le pense. Très rapidement nous avons imaginé à un objet qui pourrait profiter au plus grand nombre, donc en auto-hypnose.»
En cas de décompensation ? «C’était d’ailleurs la question principale au départ du projet. Comment se prémunir d’un traumatisme qui pourrait resurgir à la faveur de l’auto-hypnose ? En fait des ouvrages et des CD étaient déjà, depuis longtemps, en vente sur le marché. Alors nous avons convenu de ne pas employer d’hypnose trop profonde. Pour cela nous mettons en place des fusibles sous forme de phrases : ‘A tout moment vous entendez ma voix’ ; ‘A tout moment, en cas de situation désagréable ou d’émotion négative, vous pouvez tout stopper’. Ces petites phrases permettent de garder le contrôle, de conserver toute la sécurité lors d’une séance.»
«Une séance, d’ailleurs que l’on programme dès le départ en signifiant que l’on ne veux pas dépasser 20 minutes, une demi-heure à l’agent conversationnel (Intelligence artificielle), parce que, très vite, une séance peut s’étendre sans que l’on ne s’en rende compte. De fait, nous n’avons eu aucun cas de décompensation.»
«Un accès aussi à l’EMDR L’utilisateur peut accéder à ce dialogue IA (Intelligence artificielle), comme, par exemple, lors d’une séance d’EMDR (Eye movement desensitization and reprocessing : Désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires). Nous retraitons l’information traumatique par les mouvements oculaires. En fait, dans tous les protocoles que l’on peut retrouver sur l’EMDR, l’on demande à la personne d’indiquer son niveau de sensation négative, son stress ou mal-être sur une échelle de10. A partir de 7 sur 10, la réponse sera d’arrêter la séance et de conseiller de rencontrer un professionnel en cabinet.»
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Une question de feed back «A partir du moment où l’on a pu récupérer le feedback permanent dans la séance, ‘Ma séance d’EMDR’, de façon totalement anonyme, celles-ci pouvaient être proposées et prendre tout leur sens. Les résultats ont été au rendez-vous et mesurables dans le sens où les personnes commençaient leur séance à un indice de mal-être de 6 ou 7/10 pour finir à 2/10 ce qui évoquait une baisse sensible du niveau d’émotion. J’étais rassuré parce que je pouvais obtenir ces mêmes résultats en cabinet. Mais je préviens toujours : si vous devez travailler un traumatisme cela ne peut se faire qu’auprès d’un professionnel en présentiel. En auto-hypnose, j’aimerais dire en auto-suffisance, nous pouvons travailler les peurs et les phobies.»
N’entrez-vous pas en concurrence avec vos collègues thérapeutes ? «C’est même plutôt le contraire car nous comptons parmi nos utilisateurs des personnes qui se sont autorisées à aller consulter un thérapeute après justement avoir intégré le masque Dreaminzzz dans leur vie. Ce sont la plupart du temps les femmes qui viennent consulter les thérapeutes. Or, ce dispositif d’auto-hypnose ouvre plus largement le champ de la réflexion à une clientèle plus variée, permettant aux personnes de franchir plus largement le pas à une consultation en cabinet.»
Comment l’on travaille «L’intelligence conversationnelle existe dans toutes les applis et permet, notamment, en fonction de l’utilisateur, de le guider vers telle ou telle technique. Je pratiquais ces mêmes protocoles en cabinet. Là encore, nous sommes en capacité de mesurer les résultats. Ce sont les mêmes protocoles que je pratique en cabinet.»
La saisonnalité des mal être «Oui, il y a une saisonnalité du mal-être : Comme la perte de poids en fin d’année corrélée aux bonnes résolutions de janvier, les addictions… Mais de manière globale on retrouve, toute l’année, la problématique du sommeil. Lorsque quelqu’un vient pour une dépression, on évite d’agir tout de suite dessus pour travailler, en premier, sur le sommeil. Une personne qui dort mieux a plus d’énergie, alors on peut revenir sur la problématique de la dépression. Cela marche puisque nous comptons 150 000 utilisateurs en France et à l’international.»
Le masque et l’appli Copyright Dreaminzzz
Objectifs atteints ? «Nous obtenons de très bons résultats. Notre graal ? Ce sont les messages positifs de personnes qui, par exemple, nous disent avoir cessé de prendre des antidépresseurs ou des somnifères, une autre personne nous disant que nous l’avions beaucoup aidée en plein confinement alors qu’elle habitait un 17m2 dans Paris, d’autres encore, pour avoir perdu 15 kilos. Les problèmes que l’on ressent sont multifactoriels, alors nous rappelons les éléments fondamentaux, évoquons la théorie et invitons les personnes à se prêter aux exercices proposés pour, effectivement, compléter les séances d’autohypnose pure où l’on se dédie, enfin, du temps pour soi.»
Ce que je trouve intéressant ? «Le profiling intelligent. L’objectif ? Recréer dans l’application ce que l’on est capable de faire au cabinet. C’est répondre, en tout, à 100 questions pour établir son profil. Ces questions sont posées 5 par 5 par-ci et par-là. Puis l’on dit à la personne : ‘j’ai l’impression que vous fonctionnez comme-çi, comme çà’. ‘Que vous pouvez rencontrer telle ou telle situation ?’ ‘Avez-vous telle qualité, tel défaut ?’ ‘Etes-vous d’accord avec cela ?’ Et là, la personne note cette possibilité en notant sur 5 ou 10 le degré de pertinence ou ‘pas du tout d’accord’, en répondant à l’intelligence conversationnelle. Puis, là, nous lui proposons des réponses. Les contenus sont associés à ce profilage qui permettent à la personne de mieux se connaître, et lui indique comment ses problèmes se sont créés. On dit souvent : ‘Les clés sont à l’intérieur de soi’. Ça veut tout et ne rien dire mais cela interroge sur la mécanique de soi et pourquoi ses problèmes sont récurrents. Cette mécanique va aussi servir la solution. Donc, l’on transpose la problématique dans la solution, ce qui change notre façon d’être et nous permet de vivre de façon plus agréable.»
Des tests réalisés en clinique sur des patients «Nous avons commencé à tester notre dispositif dans une clinique d’urologie à Nantes où lors des fibroscopies intra-urinaires, les patients ne pouvaient pas bénéficier d’une anesthésie à l’exception d’un gel légèrement anesthésiant. L’équipe soignante a proposé aux patients d’utiliser les masques, ce qui nous a permis d’en connaître les fragilités et d’en améliorer les contenus. Puis, un jour ‘Nature et Découverte’ a frappé à notre porte et a fait une importante commande, nous permettant de bénéficier de plus de trésorerie pour fabriquer plus massivement.»
Masque Hypnos bleu copyright Dreaminzzz
Les plus grand défis de Dreaminzzz ? «Notre plus grande réussite ? C’est d’être arrivé là où nous en sommes aujourd’hui, au bout de presque 9 ans d’existence –l’idée a germé en 2015-, de toujours exister, en ayant traversé le Covid et de continuer à fabriquer, en France, parce que c’était important pour nous.»
La plus importante bataille ? «Notre plus grande bataille ? C’est d’y rester, parce que ça nous tient à cœur depuis le début, même si l’on voit des concurrents français fabriquer en Chine, en Malaisie, bref en Asie. Pourtant nous avons les mêmes impositions qu’eux, les mêmes aides, c’est-à-dire très peu. Et en fait, nous sommes logés à la même enseigne, que l’on fabrique du ‘Made in France’ ou pas. Donc, nous sommes perdants, quoi qu’il en soit, à part que nous sommes en accord avec nos valeurs. Le public, lui, est content s’il a du ‘Made in France’ dans les mains, mais cela n’est pas ce qui va déclencher l’achat, car entre deux produits, le consommateur prendra le moins cher. Très peu de personnes se fondent sur cette démarche ou sont éveillées à cela. Voici notre bataille quotidienne.»
Combien ça coûte ? Pour les adultes : Le masque Hypnos avec ses leds et vibration est de 129€. Le pass Hypnos relaxation est gratuit et donne accès uniquement aux séances liées à cet objectif. Le pass Hypnos max est de 40€ et donne accès à tous les objectifs, toues les séances et nouveautés à vie. Plus de 300 séances y sont accessibles. Tous les prix ici. Bon à savoir Le masque s’utilise avec l’application Hypnos pour l’accès à ses séances. L’achat du masque inclut les séances pour un objectif donné ou le pass max pour l’accès à toutes les séances à vie, et cela à vie. Dreaminzzz propose une bibliothèque de séances audio connectées au masque pour des séances audio immersives régulièrement mises à jour à télécharger sur Google play ou l’app Store. Le masque connecté à l’appli mobile propose de plonger dans un imaginaire et plusieurs univers. Les lumières et vibrations se synchronisent sur chaque récit. Pour les enfants : Le masque Hypnos kids et Hypnos Rise est de 120€ avec 3 applications et tous leurs contenus et nouveauté à vie. Tous les prix ici.
Le masque et la tablette spécialement étudiés pour les enfants Copyright Dreaminzzz
En savoir plus sur l’hypnose «L’hypnose s’apparente plutôt à une modification de l’état de conscience permettant de se connecter à son inconscient et à se détacher de l’environnement dans lequel nous nous trouvons. Chez les dentistes, l’hypnose est de plus en plus utilisée pour soulager ou encore détourner l’attention de la douleur ; renforcer une anesthésie locale, ou la remplacer pour les personnes sujettes à des allergies aux anesthésiants… »
Les infos pratiques Dreaminzzz. 1589, avenue des Vertes rives à Montfavet. www.dreaminzzz.com
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Agroparc : un nouveau siège pour l’avignonnais Dreyer
C’est en présence de Joël Guin, président du Grand Avignon et Paul-Roger Gontard adjoint au maire d’Avignon, représentant Cécile Helle, que le promoteur immobilier privé britannique Nicholas Hill, fondateur de Real Land a posé la première pierre d’un ensemble de deux bâtiments de bureaux, baptisés l’Aurore, situés 340-346, chemin des Meinajaries, technopôle Agroparc à Avignon. L’investissement global -terrain + construction- se monte à de plus de 10,540M€ HT.
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Dans le détail Les deux bâtiments indépendants, l’Aurore, labellisés BDM (Bâtiment durable Méditerranée) seront construits pour l’un en R+1 et pour l’autre en R+2 pour une surface totale de 3 379m2 de bureaux sur l’ancien parking et base de vie durant la construction du siège du Grand Avignon, d’une surface terrain de 6 569m2. Signe distinctif ? Les façades métalliques, visibles depuis la route de Marseille, arboreront un aspect cuivré. Près de 110 places de parking sont prévues dont 78 en sous-sol sous l’un des bâtiments afin de laisser plus de place au paysage. Le montant de l’opération global -construction + terrain- est estimé à 10,540M€.
110 lots de bureaux proposés Les bâtiments, qui pourraient offrir 110 lots de bureaux –l’un 50 et l’autre 60-, et dont le permis de construire a été délivré le 20 février dernier, jouxteront le siège du Grand Avignon, la Banque de France et le Campus universitaire.
Les opérations livrées en France Nicholas Hill, fondateur de Real Land, promoteur privé d’immobilier de bureaux a déjà livré à la Ciotat où il a installé son siège : Les Vallons du Mistral à la Ciotat, 2 400m2 de locaux en 2021 ; Le Panorama, Athélia IV 3 000m2 en 2018 ; Le parc des Falaises 2 000m2 en 2016 ; l’Espace Mistral 8 300m2 en 2014 ; Les Falaises 4 000m2 en 2012 ; Le Forum, Athélia IV, 4 600m2 en 2006. L’Arboretum à Six-Fours-Les-Plages de 6 300 m2 en 2015. Les Hauts de la Duranne à Aix-en-Provence, 4 250m2 en 2006 et Les Jardins de la Duranne 5 800m2 en 2005.
Les projets récemment livrés A la Ciotat : L’Espace Mistral D, 3 150 m2 de bureaux en R+2 sur 5 800m2 de terrain ; Le Parc des Restanques 15 800m2 de locaux mixtes sur 38 800m2 ; Le Tradewinds, 2 500m2 de locaux en R+2 sur un terrain de 3 200m2 à la Seyne-sur-Mer ; Le Phénix, 2 100 m2 de locaux mixtes sur un terrain de 3 098m2.
Les projets en cours, hors Avignon L’Espace Figuerolles, 4 200m2 de bureaux, en deux bâtiments, sur 12 676m2 de terrain à Martigues. Real Land a déjà réalisé plus de 140M€ d’investissements réalisés et conduits actuellement un programme de 70M€. Ses partenaires privilégiés sont les municipalités et les agences de développement locales.
Nicholas Hill, fondateur et dirigeant de Real Land Copyright MMH
L’interview «Aujourd’hui c’est la pose de la 1re pierre. Nous lançons cette opération en blanc, c’est-à-dire sans pré-commercialisation préalable. Celle-ci débutera pendant les travaux qui commenceront en novembre prochain. Cela veut dire qu’aujourd’hui, je n’ai ni investisseur, ni locataire. La livraison est prévue fin 2025. Les locaux pourront être loués ou vendus à des entreprises ou des investisseurs.»
Après un désistement de Nexity «Nous avons repris l’opération en avril dernier, après le désistement de l’opérateur national Nexity qui n’a pas, en cinq ans, commercialisé les bâtiments. Nous avons fait un transfert du permis de construire qu’ils avaient obtenu. C’est l’agence CBRE d’Avignon qui sera en charge de la commercialisation des locaux d’activités en local, ainsi que notre propre agence, qui elle oeuvre sur Internet.»
Pénurie de foncier d’entreprise «Nous vivons une pénurie de foncier dans l’immobilier d’entreprise. Notre démarche est de cibler les marchés étroits. Par exemple, à Avignon, il n’y a pas du tout d’offre ni de demande d’immobilier de locaux et bureaux. Ainsi, si vous être chef d’entreprise et que vous recherchez des locaux, je serai votre seul interlocuteur. Tandis que si vous allez à Marseille ou Aix-en-Provence, le marché est très important et compte de nombreux acteurs. J’ai procédé de la même manière dans la zone industrielle Athélia à la Ciotat, où se situe notre siège et où j’ai produit 45 000m2 de construction. Ce sont les seuls locaux récents sortis de terre depuis 2009, pour lesquels je suis, une fois encore, le seul interlocuteur. En ce sens, je suis très confiant que nous trouvions des repreneurs.»
Pourquoi les labels sont-ils si importants ? «Nous avons pris la décision de labelliser tous nos programmes parce qu’il s’agit réellement d’une demande de la part des investisseurs et des futurs acquéreurs. Cette décision vient juste d’être prise et les futurs bâtiments L’Aurore seront labellisés BDM bronze. Je vais voir avec mes équipes si je peux l’upgrader pour atteindre l’argent. La plupart de nos clients sont des groupes nationaux et internationaux dont les directions ne cautionnent un projet que s’il est labellisé. Sans cela les opérations ne se font pas. Même des professionnels de la Région m’ont dit qu’ils ne pouvaient pas s’engager dans une opération si celle-ci ne détenait pas de labels. Il faut cocher les cases, adapter la demande des labels à la typologie de la région. Ici il s’agit du Label Bâtiment Durable Méditerranéen, ce qui est en corrélation avec le territoire.»
Comment se porte le marché des bureaux et locaux ? «Je pense qu’il n’y a pas un marché mais des sous marchés : géographique, de qualité, de destination, de demande… La plupart de nos clients travaillent dans les nouvelles technologies qui, elles, se portent à merveille ! Ils ont des programmes qui vont sortir sur plusieurs dizaines d’années. Tandis que le sous marché des professions libérales est catastrophique : avocats, experts comptables… Il n’y a rien qui bouge. Parce qu’ils sont vraiment concernés par la situation actuelle de façon individuelle et non en groupes. » Quant au télétravail ? « J’ai formalisé une très belle location de 800m2, avec un groupe international pour des bâtiments à la Ciotat. A cause du télétravail, ils étaient passés de 2 000m2 dans un immeuble à 800m2 dans mon immeuble. Donc, c’était une bonne affaire pour moi. On ne peut faire des affaires que lorsque l’on est dans une situation de changement, même en temps de crise. Lorsque rien ne bouge, il est impossible de faire quoi que ce soit. Je me rappelle avoir fait énormément d’affaires à Johannesburg, en Afrique du Sud, à la fin des années 1980, où j’ai travaillé pendant 5 ans, alors que le pays était en pleins bouleversements de toutes sortes : désinvestissement, sanctions, attentats, destruction d’immeubles… Cela a apporté beaucoup d’opportunités parce que tout le monde cherchait à faire quelque chose. Mais lorsque l’on est dans une économie stable, rien ne se passe.»
Stratégie de développement «La nôtre est de continuer à nous développer, d’être à la recherche d’opportunités, d’emplacements de qualité avec des constructions de belle facture pour des locataires ou acheteurs CSP++ (catégorie sociaux professionnelle++). Tout doit rester fidèle à l’image que nous avons créé, il y a 27 ans. Notre politique ? Chaque opération finalisée doit pouvoir figurer en première page de la brochure de notre société. Tout doit être nickel de chez nickel. Comme chez un concessionnaire de voitures haut de gamme qui restera dans son créneau, quelles que soient les propositions que l’on lui fait et qui n’acceptera pas des affaires ne répondant pas à son cahier des charges.»
De gauche à droite Nicholas Hill, Joël Guin, Paul-Roger Gontard, Vincent Chapelet
Les entreprises qui travailleront sur le chantier ? «Sud Bâtiment, une très belle et importante entreprise dirigée par Vincent Chapelet. La société est très réputée et très recommandée par notre réseau, ainsi que des sous-traitants bien connus de la profession.»
Comment tout a commencé ? «J’ai travaillé à Londres où j’ai commencé à gagner ma vie. Avec cet argent j’ai acquis une résidence secondaire à Sanary-sur-Mer où j’étais parti en vacances. L’agent immobilier qui m’a vendu l’appartement m’a invité à travailler, tout comme je le faisais en Grande-Bretagne, en France. Il m’a vendu un terrain de 23 000 m2 à Aix-en-Provence où j’ai construit 6 000 m2 de bureaux. Depuis ce momentn j’ai travaillé dans les deux pays. En 2010, je cessais de travailler en Angleterre parce que je ne pouvais pas être partout, dans les deux pays. Depuis, les emplacements que nous choisissons ne sont pas à plus d’1h30 du siège à la Ciotat. Une règle qui nous permet de gérer correctement nos chantiers en allant sur place. Les investissements sont à 70% détenus par ma famille et moi et 30% émanent d’Irlandais de Dublin avec lesquels je travaille depuis 2007.»
«Depuis notre arrivée en France, en 2004, nous avons construit environ 65 000m2 de bureaux et locaux d’activités. Les programmes en cours y ajouteront 25 000m2 entre 2025-2026. Nous sommes une petite équipe, 6 personnes, pour atteindre ce résultat. Le marché de l’immobilier est un marché de réseau d’élus de métropoles, communautés d’agglomération, de communes, de municipalités, de professionnels des territoires,tous évoluant dans la sphère du domaine public. www.real-land.com
Le technopôle Le technopole a été créé en 1987 pour, au départ, réunir entreprises, universitaires et chercheurs dans un environnement vert, très paysager puis des commerces et des logements sont venus compléter l’offre d’usages de ce nouveau quartier qui s’étend sur 450 hectares comprenant Agroparc, le Parc des expositions et le technoparc Pégase. Près de 9 000 emplois, 7 000 salariés y travaillent pour plus de 600 entreprises dont des ‘booster’ de l’économie tels que la Banque de France, l’industriel McCormick, Lafarge, GSE, Saint-Gobain, ex-Naturex-Givaudan, KPMG ainsi que deux pépinières d’entreprises avec Créativa. Les lieux y accueillent 6 400 étudiants, 750 chercheurs au sein de 6 centres de recherche. La qualité paysagère et des constructions d’Avignon Technopole ont été récompensées par le label Parc+, catégorie argent. Le site est également plébiscité pour son accès à l’autoroute A7, un aéroport dynamique en aviation d’affaires, un service de bus haute fréquence et en raison de sa proximité avec les gares Sncf, centre et TGV.