23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Des raisins plus résistants, productifs et tardifs, c’est ce à quoi réfléchit le Domaine Expérimental de Piolenc

Vidoc, arlaban, floréal, voltis… Ces mots ne vous disent rien et pourtant, dans quelques années, on ne parlera que d’eux. Ce sont des noms de cépages nouveaux, résistants et durables au milidou, à l’oïdium mis au point par des chercheurs en agronomie de l’INRAE et de l’IFV (Institut français de la vigne et du vin) qui pourront peut-être sauver nos vignobles face au changement climatique. Ils permettront aussi de réduire les intrants et de conserver la typicité des vins de la Vallée du Rhône.

En attendant, le Vignoble Expérimental de Piolenc, bras armé de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse depuis 1996, teste sur son domaine de 7,30 hectares, 4,5 hectares plantés en vignes. « Nous visons une triple performance, environnementale, économique et sociétale pour que la période de mutation que traverse le monde viticole soit réussie » précise François Bérud, chef du Service Vigne et Vin à la Chambre d’Agriculture.

La visite du Domaine débute par le parc de 280 panneaux photovoltaïques pivotants, installés à 4,2 mètres de haut sur deux modules de pergolas métalliques de 300m2 chacun. « Avec eux, on peut mettre à l’ombre les vignes pour que leurs feuilles et leurs grains ne soient pas brûlés par le soleil en été, et en hiver, pour les protéger du gel et de la grêle et surtout réduire l’irrigation de -25% à -40% (grâce à la diminution de l’évapo-transpiration), ajoute François Bérud. Sans oublier que l’électricité produite (3 mégawatts) pourrait être réinjectée dans le réseau et alimenter plusieurs dizaines de foyers. Ce serait un complément de revenus pour les paysans mais il ne se ferait pas au détriment de l’agriculture. » Cette expérimentation d’agri-voltaïsme est menée par ‘Sun’R‘, une société française lauréate du Programme National d’Investissement d’Avenir. En plus des rangées de vignes, ce domaine abrite des haies, du thym, du laurier-sauce, des pistachiers, des oliviers et des nichoirs pour les oiseaux et les pipistrelles.

François Bérud, chef du Service Vigne et Vin à la Chambre d’Agriculture.

Le changement climatique c’est aussi l’évolution des dates de début de vendanges en Côtes-du-Rhône. En 1945, elles avaient lieu fin septembre, en 2015 fin août. En 70 ans, on a aussi constaté d’autres modifications sur la teneur en alcool des vins et leurs arômes. La hausse des températures et la diminution des précipitations ont déjà amené les vignerons à adapter leurs pratiques pour faire face. Cet effort va sans doute aller crescendo.

D’où la nécessité de créer de nouvelles variétés résistantes en conditions réelles sur les parcelles de Piolenc pour obtenir des ‘descendants’ du Grenache, des clones endurants aux maladies. On peut aussi croiser de nouveaux cépages avec d’autres venus de pays plus chauds (Verdejo et Parrallada d’Espagne, Assyrtiko et Xinomvro de Grèce, Montepulciano d’Italie, mais aussi Bourboulenc et Piquepoul de chez nous). Une chose est sûre, grâce à cette mutualisation des compétences et des financements croisés de l’Institut français de la Vigne et du Vin, de France-Agrimer, du SPVV (Syndicat de la pépinière viticole du Vaucluse), de la CNR (Compagnie nationale du Rhône), d’Inter-Vins Sud-Est, d’Inter-Rhône, de l’INRAE, de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse, de la Région Sud et du Département de Vaucluse qui travaillent en bonne intelligence, le vignoble de demain se dessine à Piolenc. Il répondra aux enjeux d’agro-écologie, c’est-à-dire la biodiversité, la typicité des vins, le rendement des parcelles et la préservation des sols.

La machine à vendanger en action sur le Domaine de Piolenc

Des raisins plus résistants, productifs et tardifs, c’est ce à quoi réfléchit le Domaine Expérimental de Piolenc

Alors que l’OFB (Office français de la biodiversité) annonçait cet été une évaluation de la population de loups gris (Canis lupus) en légère baisse sur un an (906 loups au sortir de l’hiver 2023, contre 921 l’année précédente), la Coordination rurale dénonce pour sa part un décalage « saisissant » par rapport à la réalité. Le syndicat agricole met plutôt en avant la progression des attaques de 19% sur l’année 2022 et de 16% au cours du premier semestre 2023.

Plan d’actions loup 2024-2029
Depuis, le Gouvernement a dévoilé son plan national d’actions loup 2024-2029 qui prévoit notamment la simplification du protocole de tir afin de protéger les troupeaux. Il a aussi revu à la hausse la population de loups qui s’élèverait désormais à 1 104 individus.
En tout, ce plan, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2024, comprend 42 nouvelles mesures comme l’augmentation du taux de prélèvement (de 19% actuellement à 20% ou 21%), la réforme du comptage, une meilleure indemnisation des éleveurs, la mise en place d’une enveloppe de 2,5M€ sur la période pour financer la protection des troupeaux (avec par exemple la création d’un statut du chien dédié à cette mission)…
Le ministère de l’Agriculture étudie par ailleurs le changement de statut du loup pour le faire passer d’espèce ‘extrêmement protégée’ à espèce ‘protégée’. Un éventuel déclassement auquel s’opposent de nombreuses associations pour la sauvegarde des loups qui permettrait d’en abattre encore davantage.

Une mascarade
Peu convaincue, la Coordination rurale assure que « les mesures de protection sont totalement inefficaces, elles ont des coûts importants pour les éleveurs et elles engendrent des problèmes supplémentaires avec notamment la multiplication des chiens de protection ».
« C’est une véritable mascarade, pire, un véritable mépris des éleveurs qui font état de la présence du loup un peu partout dans les territoires et ne cessent d’alerter sur le nombre d’attaques en recrudescence, s’insurge même Serge Jousselme, président de la Coordination des Hautes-Alpes. L’État ne se donne donc pas les moyens nécessaires de répertorier l’intégralité du nombre de spécimens en France. Cette sous-évaluation est totalement inacceptable. »
En effet, le loup semble gagner du terrain d’année en année. Selon l’Office français de la biodiversité, un tiers des loups de France provient de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. L’espèce est d’ailleurs traditionnellement présente maintenant sur l’ensemble des Alpes, le Massif central, les Pyrénées-Orientales et l’Est de la France. Mais on la retrouve aussi désormais en Nouvelle-Aquitaine, en Normandie et en Bretagne.
En 2009, 12 départements étaient concernés par la prédation. Ils sont désormais passés à 40 en 2019, et 44 en 2021. Le nombre d’attaques de loups sur les troupeaux est passé de 984 en 2010 à 3 730 en 2020. Dans le détail, 3 791 animaux ont péri en 2010 à la suite de ces attaques, contre 11 849 en 2020, soit une augmentation de 213%. Enfin, les dépenses pour dédommager les victimes de loups sont passées de 1,09M€ en 2010 à 3,96M€ en 2020. Une augmentation de 263 %.

Présence du loup en France en 2019.

Combien de loups en Vaucluse ?
Si l’espèce, arrivée d’Italie par les Alpes, est signalée ponctuellement dans le Vaucluse depuis le milieu des années 1990, ce n’est qu’à partir de 2009 qu’une meute est officiellement répertoriée dans le Ventoux et que les premières attaques sont avérées. Depuis, une meute a également été observée sur le plateau d’Albion, une sur le Grand Luberon et une meute sur les Monts de Vaucluse Ouest. Enfin depuis l’été 2022, une cinquième meute aurait été détectée dans le secteur du ‘Petit Luberon’, une zone située à l’Ouest du massif comprise dans un triangle entre Cavaillon, Bonnieux et Lourmarin.
Si cette présence reste à confirmer, un habitant d’Apt a filmé en juillet et août 2022 le passage de plusieurs loups dans son jardin.
L’évaluation de la population dans le département reste cependant difficile à réaliser car l’espèce est très mobile et la taille des espaces vitaux des meutes varie au fil des années, s’étendant sur des dizaines de km2. De plus, si une meute est constituée d’au moins 2 individus (un couple d’animaux dominants), elle peut monter jusqu’à 5 à 7 loups qui quittent ensuite la meute lorsqu’ils veulent, eux-aussi, avoir des louveteaux.En tout, au moins une trentaine de loups seraient installés dans le périmètre du parc naturel
régional du Luberon compris entre la montagne de Lure et les Monts de Vaucluse.

30 attaques en Vaucluse dont 20 indemnisées
Si les attaques de troupeaux ont augmenté de près de 20% en un an, les services de l’Etat assurent qu’elles restent du même ordre en Vaucluse qu’en 2021 et 2022. Néanmoins, selon la Fédération départementale ovine (FDO) de Vaucluse le nombre de ces attaques avait quadruplé entre 2019 et 2021.
En 2023, sur les 30 attaques ayant fait l’objet de constats de la part des services de l’OFB du Vaucluse, 20 ont donné lieu à des indemnisations. Plus près de nous, la dernière attaque remonterait à la nuit du 11 au 12 septembre derniers où 7 chèvres ont été égorgées dans l’enclos d’un élevage situé à Saint-Christol d’Albion.
Toutes les attaques ne peuvent cependant pas être attribuées au loup. Elles peuvent aussi être le fait de chien ou de chien-loup hybride comme cela avait le cas en 2017 à Montfavet où près de 40 ovins avaient été perdus.

Les meutes répertoriées par l’OFB en Provence et dans les Alpes.

Entre 2 et 5kg de viande par jour
Pour rappel, chaque individu peut manger entre 2 et 5kg de viande par jour, généralement répartis entre un gros repas après la chasse et quelques jours de jeûne. Ces besoins sont accrus en hiver, ainsi qu’en période de gestation et de lactation pour les femelles. Par ailleurs, les loups ne mangent pas la totalité des carcasses. Ils ne mangent que les parties ‘nobles’ de leurs proies, ce qui explique pourquoi plusieurs animaux peuvent être tués afin d’atteindre le volume de viande nécessaire à leur ration quotidienne.
Toutefois, l’animal s’adapte aux ressources de son environnement et peut, en période de disette, être aussi capable d’être charognard. Et bien que carnivore, il peut diversifier son alimentation en consommant des baies sauvages voir même des insectes si nécessaire.
Ces proies sont de tailles très diverses, allant de la souris au cerf, en passant par le chevreuil, le lièvre, le lapin, la marmotte, le renard, les oiseaux ou même les reptiles et batraciens.
Bien évidemment, si un seul individu peut s’attaquer à une petite proie, c’est en meute que les loups s’attaqueront à un sanglier ou un cerf qui permettront de nourrir un groupe durant plusieurs jours.

Comment lutter pour la centaine d’éleveurs ovins vauclusiens ?
Depuis le début de l’année, un arrêté préfectoral a classé 65 communes du département comme pouvant bénéficier des aides visant à acquérir des clôtures électrifiées (2 communes de plus qu’en 2022). Dans le même temps, 65 communes sont aussi éligibles aux aides pour le gardiennage (voir carte ci-dessous). C’est 41 de plus que l’an dernier. Seule Bédoin, est classé en ‘Cercle 0’, c’est-à-dire dans les zones où les élevages sont fortement soumis à la prédation et bénéficient de mesures de protections spécifiques (parc de pâturage électrifié et visites journalières, gardiennage et parc de nuit, gardiennage et chien…).
Pas sûr que cela suffise à la centaine d’éleveurs vauclusiens, veillant sur un cheptel d’environ 30 000 ovins, qui demande notamment que l’on accorde l’autorisation de tirer avec des lunettes de visée nocturne afin d’être plus efficace qu’avec un projecteur qui fait fuir les animaux.
Une inquiétude que partagent d’ailleurs les élus locaux, que ce soient l’AMV (Association des maires de Vaucluse), les représentants locaux de l’Association des communes pastorales ou bien encore les parlementaires comme le député de la 5e circonscription de Vaucluse Jean-François Lovisolo qui, en janvier dernier, proposait à l’Assemblée nationale de voter une loi pour la création de zones de protection renforcée contre le loup.

La carte des communes vauclusiennes éligibles au dispositif de protection contre la prédation des troupeaux.

Cohabitation ou coexistence ?
« Le loup est un animal sauvage qui doit évoluer dans un environnement sauvage loin des activités humaines » estime Christian Provent, représentant de la Coordination rurale au Groupe national loup (GNL).
Dans cette logique, son organisation entend faire la distinction entre cohabitation et coexistence et demande à la Commission européenne de clairement refuser la cohabitation élevage/loup quel que soit le territoire où l’élevage est présent.
Mettant en avant le risque de disparition d’un pastoralisme présent dans la région depuis 4 000 ans (« les éleveurs s’épuisent et les jeunes sont découragés de s’installer » constate amer la FDO 84), les risques accrus d’incendies des friches abandonnées par les troupeaux et même la perte de la biodiversité des territoires, les éleveurs veulent davantage de mesures fortes Pour cette année en France, le plafond pour les prélèvements vient d’être relevé à 209 loups (dont 37 pour le Vaucluse) alors que 121 loups ont déjà été tués en 2023 dont les 2 derniers il y a quelques semaines dans la Drôme.
Pour les opposants, l’abatage ne constitue cependant pas une bonne solution car en éliminant les individus dominant le risque est de provoquer une dispersion des autres loups qui vont fonder plusieurs autres meutes alentours.


Des raisins plus résistants, productifs et tardifs, c’est ce à quoi réfléchit le Domaine Expérimental de Piolenc

Les réseaux de l’agriculture paysanne en Vaucluse (ADEAR 84 et Confédération Paysanne 84) organise une nouvelle édition de la Fête de l’agriculture paysanne dans une ferme de Venasque ce samedi 20 septembre. L’occasion de se réunir, d’échanger et de festoyer.

Cette année, c’est Félix Droin, à Venasque, qui ouvre les portes de sa ferme et accueille l’événement. Ce dernier mettra en avant le collectif avec le thème ‘Mutualiser des idées, du temps, des espaces, des moyens matériels… Pourquoi ? Comment ?’.

Pendant toute la durée de l’événement, les visiteurs pourront profiter d’un marché paysan et artisanal, de jeux en bois pour petits et grands, de snacks fermiers, d’une buvette, de jeux de société engagés, de stands associatifs, ou encore d’une exposition. À 14h30, il y aura une table ronde sur le thème ‘Faire collectif en agriculture’ avec une intervention de Christophe Lenfant sur le thème de l’intelligence collective et des partages d’expériences de celles et ceux qui s’impliquent en agriculture dans des dynamiques collectives pour l’installation, la gestion, ou bien la commercialisation. L’événement se terminera avec un bal paysan dès 19h.

Samedi 30 septembre. De 13h à 23h. 2847 Route de Gordes. Venasque.

V.A.


Des raisins plus résistants, productifs et tardifs, c’est ce à quoi réfléchit le Domaine Expérimental de Piolenc

Dans le cadre des Journées nationales du don agricole qui ont lieu tout le mois de septembre, sous l’initiative de l’association Solaal, le Marché d’intérêt national (Min) de Cavaillon récoltera des dons ce vendredi 29 septembre.

Cette initiative, qui met en valeur la générosité des agriculteurs vauclusiens et et vise à créer du lien avec les associations caritatives locales, entre dans la réalisation du futur Projet alimentaire territorial (PAT) du Département de Vaucluse, actuellement en voie de finalisation.

Le Min de Cavaillon accueillera les dons dès 3h du matin ce vendredi 29 novembre. Un petit-déjeuner sera organisé de 7h à 9h en présence d’élus locaux pour les agriculteurs, les représentants des organismes agricoles et les structures d’aide alimentaire vauclusiennes. Les dons seront comptabilisés à ce moment-là et il sera possible de s’informer sur la possibilité de don contre déduction d’impôt tout au long de l’année. Le Min d’Avignon organisera une journée de récolte de dons agricoles au printemps prochain.

L’année dernière, huit tonnes de fruits et légumes avait été récoltées auprès de onze producteurs. Ces dons ont bénéficié à cinq associations caritatives et humanitaires (Resto du cœur, Secours Populaire Français, ANDES, Jardins de Méditerranée, Croix Rouge Française).

V.A.


Des raisins plus résistants, productifs et tardifs, c’est ce à quoi réfléchit le Domaine Expérimental de Piolenc

Ce mercredi 20 septembre, Georgia Lambertin, présidente de la Chambre d’agriculture de Vaucluse, Sophie Vache, présidente de la FDSEA 84 et Audrey Piazza, présidente des Jeunes agriculteurs de Vaucluse, se sont rendues à l’hôtel de Matignon pour une audience avec Mathias Ginet, conseiller technique agriculture d’Emmanuel Macron et d’Elisabeth Borne.

Ce rendez-vous à Matignon a été l’occasion de présenter les atouts et les innovations de l’agriculture vauclusienne, de la place importante qu’elle occupe dans l’économie du territoire, mais aussi de la crise globale à laquelle elle doit faire face, toutes filières confondues, dans un contexte climatique, économique et social extrêmement tendu.

Georgia Lambertin, Sophie Vache et Audrey Piazza ont présenté une sélection de sujets agricoles à fort enjeux tels que l’hydraulique, les énergies renouvelables, l’arboriculture, la prédation, l’agriculture biologique, l’emploi, ou encore les phytosanitaires, en alertant Mathias Ginet sur les constats alarmants et en proposant des solutions concrètes visant à accompagner les agriculteurs le plus rapidement possible. « L’agriculture n’a jamais vécu une transition aussi importante dans son histoire et il faut absolument que l’État accompagne et soutienne les agriculteurs qui sont de plus en plus vertueux, mais sans les pénaliser », a déclaré la présidente de la Chambre d’agriculture de Vaucluse.

Les trois présidentes ont demandé au conseiller une réunion de travail avec le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau et ses services, afin d’aborder plus en détails chaque sujet et de réagir le plus rapidement possible pour aider au plus vite les agriculteurs. Mathias Ginet s’est engagé à répondre rapidement avec une proposition de plan d’action.

L’agriculture vauclusienne en chiffres

– Le Vaucluse compte 4 860 exploitations agricoles
– L’agriculture n’occupe que 31% de la surface du département (contre 52% en moyenne nationale)
21% des exploitations sont en agriculture biologique
– L’agriculture vauclusienne, c’est plus d’1 milliard d’euros de chiffre d’affaires par an
10 emplois (équivalent à temps plein) sont créés pour 100 ha (c’est 4 fois plus que la moyenne nationale)

V.A.


Des raisins plus résistants, productifs et tardifs, c’est ce à quoi réfléchit le Domaine Expérimental de Piolenc

Lucien Stanzione est en pourparlers avec Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement. Mission ? Obtenir 10M€ pour la recherche et, ainsi, sauver la culture de la lavande, de la cerise, de la vigne et des produits de maraîchage. Comment ? En finançant une partie de la recherche de l’Inrae d’Avignon-Montfavet (Institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement).

Cet entretien avec Bruno Bonnel se déroule aujourd’hui tandis que le sénateur Lucien Stanzione enfoncera le clou en se rendant, demain, mardi 19 septembre, à la Commission européenne à Bruxelles, pour entamer des discussions avec d’autres députés et des fonctionnaires en charge des questions agricoles. Objectif : défendre le modèle agricole vauclusien et demander des aides financières pour faire avancer, de toute urgence, la recherche.

«Notre agriculture vit une période de transition, analyse Lucien Stanzione, arrivant au bout du modèle adopté après-guerre et qui nous aura servi jusqu’ici, mais butant à présent sur la dangerosité des produits, et, dans des cas de plus en plus nombreux, sur des phénomènes de résistance et donc d’inefficacité de ces produits. Il est capital d’aider les filières à sortir des impasses dans lesquelles elles sont actuellement.»


Des raisins plus résistants, productifs et tardifs, c’est ce à quoi réfléchit le Domaine Expérimental de Piolenc

Dans le cadre du programme de conférences élaboré par la Société d’histoire et d’archéologie (SHA) de Saint-Rémy-de-Provence pour le premier semestre de 2023/2024, Henri de Pazzis, paysan, meunier et boulanger animera la conférence ‘De la terre au pain’ au Ciné-Palace le jeudi 14 septembre.

Fondateur de ProNatura en 1987, réseau pionnier de maraîchers et d’arboriculteurs biologiques, Henri de Pazzis a retrouvé la terre. Il la cultive sans hâte, œuvrant à la « renaissance du blé », attentif à l’équilibre du monde. Lors de la conférence, il abordera notamment la culture des blés anciens.

Jeudi 14 septembre. 18h30. 5€ (3€ pour les adhérents de la SHA). Ciné-Palace. 4 avenue Fauconnet. Saint-Rémy-de-Provence.

V.A.


Des raisins plus résistants, productifs et tardifs, c’est ce à quoi réfléchit le Domaine Expérimental de Piolenc

Un dispositif d’aide à l’agriculture biologique, doté d’une enveloppe de 60 millions d’euros, vient d’être validé par la Commission Européenne. Les agriculteurs ayant subi des pertes économiques importantes ont entre le 16 août et le 20 septembre pour déposer leur demande d’aide.

Le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire Marc Fesneau a annoncé le 17 mai dernier le renforcement du plan de soutien à l’agriculture biologique avec la mise en place d’une enveloppe complémentaire de 60 millions d’euros, en plus du fonds d’urgence de 10 millions d’euros. L’objectif est de soutenir les exploitations en agriculture biologique frappées par la crise actuelle de consommation de produits biologiques et ayant subi des pertes économiques importantes.

Ce dispositif d’aide a été validé le 3 août dernier par la Commission européenne et concerne donc les exploitations dont les productions et surfaces sont certifiées en agriculture biologique ou en conversion. L’exploitation est éligible si elle a perçu une perte d’excédent brut d’exploitation en 2022/2023 (dernier exercice clos entre juin 2022 et mai 2023) de 20% ou plus par rapport à la moyenne des exercices comptables clôturés de 2018 et 2019, et si elle a observé une dégradation de la trésorerie en 2022/2023 de 20% ou plus par rapport à la moyenne des exercices comptables clôturés de 2018 et 2019. Le dispositif d’aide devrait compenser jusqu’à 50% de la perte d’excédent brut d’exploitation, et présentera un minimum de 1000€.

Les agriculteurs pourront déposer leur dossier sur la plateforme dédiée par FranceAgriMer à partir du mercredi 16 août, et ce, jusqu’au mercredi 20 septembre à 14h.

V.A.


Des raisins plus résistants, productifs et tardifs, c’est ce à quoi réfléchit le Domaine Expérimental de Piolenc

Lors de la session d’examens de juin 2023, l’enseignement agricole en Vaucluse a enregistré un taux de réussite de 85,4% sur l’ensemble de ses diplômes. Un résultat supérieur à celui enregistré au niveau national.

Ils étaient 673 élèves et apprentis à se présenter en juin aux examens de brevet de technicien supérieur agricole, certificats d’aptitude professionnelle et baccalauréats professionnels et technologiques relevant de l’enseignement agricole. Avec un taux de réussite de 85,4%, ce sont 575 jeunes Vauclusiens qui ont obtenu leur diplôme. Un taux de réussite supérieur à celui enregistré au niveau national (84%) mais inférieur à celui obtenu au niveau régional (86,8%).

Si le nombre d’élèves et apprentis à se présenter aux examens de l’enseignement agricole ne cesse d’augmenter année après année (51 521 en 2021, 52 619 en 2022 et 54 221 en 2023), le taux de réussite continue quant à lui de diminuer (90,4% en 2021, 86,4% en 2022 et 84% en 2023).

Filière Présents Admis Taux de réussite
Bac Pro 306 273 89,2%
Bac Techno 69 61 88,4%
BTSA 213 156 73,2%
CAPA 85 85 100,0%
Total général 673 575 85,4%
Les résultats aux examens de juin 2023 pour le Vaucluse.
Filière Présents Admis Taux de réussite
Bac Pro 1 013 893 88,2%
Bac Techno 278 262 94,2%
BTSA 522 397 76,1%
CAPA 258 246 95,3%
Total général 2 071 1 798 86,8%
Les résultats aux examens de juin 2023 pour la région Paca.
Filière Présents Admis Taux de réussite
Bac Pro 25 209 21 218 84,2%
Bac Techno 5 013 4 804 95,8%
BTSA 15 141 11 436 75,5%
CAPA 8 858 8 077 91,2%
Total général 54 221 45 535 84,0%
Les résultats aux examens de juin 2023 pour la France.

https://echodumardi.com/tag/agriculture/page/6/   1/1