22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

Orange : les jeunes agriculteurs manifestent pour le juste prix de leur travail

Ce mercredi 20 janvier, la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles de Vaucluse (FDSEA 84) lance un appel à la mobilisation pour dénoncer la guerre des prix menée par les acteurs de la filière.

« Les acteurs de la filière se lancent dans une guerre des prix qui met les agriculteurs sous pression, indique la FDSEA 84 dans un communiqué. Les demandes de déflation de la part de la grande distribution sont indécentes alors que les distributeurs ont réalisé des résultats exceptionnels au regard de l’année écoulée : leur chiffre d’affaires a augmenté de 1,8 % quand l’ensemble des autres secteurs ou presque a vécu une année noire. De la même manière, le relèvement du seuil de revente à perte a permis aux distributeurs de dégager plus de 600 millions d’euros, qui auraient dû en toute logique se retrouver dans les cours de fermes. »

La FDSEA 84 donne rendez-vous sur le parking de l’enseigne Grand Frais de la zone du Coudoulet à Orange à 9h ce mercredi 20 janvier.


Orange : les jeunes agriculteurs manifestent pour le juste prix de leur travail

Présidente de la MSA Alpes-Vaucluse, Marie-Claude Salignon vient d’être réélue administratrice du Conseil d’administration de la Caisse centrale de la Mutualité Sociale Agricole (MSA), composé de 29 membres issus de l’ensemble des Conseils d’Administration des 35 Caisses du réseaux MSA.

Exploitante agricole de la SCEA Pierre Veve qui cultive la cerise, du raisin de table et du raisin de cuve (AOC Ventoux) à Malemort-du-Comtat, présidente de la MSA Alpes-Vaucluse et membre du Conseil d’administration de la Caisse centrale de la MSA depuis 2015, Marie-Claude Salignon est réélue au Conseil d’administration de la Caisse centrale de la MSA au titre du 3ème collège. Elle siègera aux côtés de Pascal Cormery, à la tête d’une une exploitation en polyculture et élevage en Touraine, réélu quant à lui président de la Caisse centrale de la MSA.

En septembre dernier, Marie-Claude Salignon avait été réélue présidente de la MSA Alpes-Vaucluse par son Conseil d’Administration aux côtés de Jean-Michel Mazet, réélu 1er Vice-Président, repartant ainsi pour 5 années à la tête du conseil d’administration de la MSA Alpes-Vaucluse, qui gère la protection sociale de 83 000 personnes sur son territoire.


Orange : les jeunes agriculteurs manifestent pour le juste prix de leur travail

Déjà capitale des Côtes-du-Rhône, classée au patrimoine mondial de l’Unesco avec sa vigne intra-muros du Palais des Papes, Avignon rejoint désormais l’association internationale ’Urban vineyard association’ (Association des vignes urbaines). La cité des papes rejoint ainsi Turin, Sienne, Montmartre, Venise (2 vignes), Milan, Palerme et Lyon dans cette structure internationale qui réunit les vignobles situés au cœur des villes.

« C’est grâce à nos homologues vignerons de la Butte (ndlr : Montmartre) que nous avons pu entrer en relation avec Luca Balbiano qui a créé cette association en 2019, à partir de son domaine la ‘Villa della Regina’ à Turin », explique le président des Compagnons des Côtes-du-Rhône, Louis Buzançais. « Grâce à ce lien supplémentaire, nous allons pouvoir développer de nouveaux circuits œnotouristiques puisque nous avons en commun des vignobles remarquables et un patrimoine culturel, historique et gastronomique », ajoute-t-il.

« 540 ceps de 12 cépages emblématiques sur 900 m2. »

Cette Vigne du Palais des Papes a été initiée par les pontifes présents à Avignon au XIVe siècle. Replantées en 1997, les souches avaient dû être arrachées en 2013 à cause d’infiltrations dans le plafond de l’Espace Jeanne-Laurent. Depuis, en 2015, 540 ceps de 12 cépages emblématiques ont été replantés avec les cépages les plus représentés en vallée du Rhône (Grenache noir, Syrah, Carignan Cinsault, Mourvèdre, Marselan et Counoise pour les rouges, Grenache blanc, Marsanne, Roussanne, Clairette et Viognier pour les blancs) dans cette parcelle de 900 m2 qui surplombe le Rhône, le pont d’Avignon et la tour Philippe Le Bel de Villeneuve.

« Un lieu d’une valeur inestimable. »

« Le Clos de la vigne du Palais des Papes, est un lieu d’une valeur inestimable, l’un des plus beaux sites de l’Association des vignes urbaines, et porteur d’une histoire mémorable. Accueillir la vigne d’Avignon dans notre association représente une grande avancée dans l’internationalisation de notre projet », Luca Balbiano le président de l’association.

On en saura plus début mars 2021, lors de la prochaine taille de la Vigne du Palais des Papes, puisque Louis Buzançais conviera les représentants de cette association au-dessus du rocher des Doms. « Notre but est de valoriser ces vignes qui sont de véritables pépites, qui font le plaisir des yeux et des papilles. En plus de l’Italie et de la France, sans doute allons-nous aussi développer des circuits culturels, historiques, gastronomiques avec l’Allemagne et l’Autriche qui ont de magnifiques vignobles » conclut Louis Buzançais.

Contact : www.urbanvineyards.com

 


Orange : les jeunes agriculteurs manifestent pour le juste prix de leur travail

La  société la Compagnie des Amandes vient de lancer la plantation de près de 26 hectares d’amandiers à Pernes-les-Fontaines. Depuis 2018, l’entreprise co-fondée par Arnaud Montebourg et l’homme d’affaires François Moulias, ancien président du directoire du journal Libération notamment, s’est lancée dans la plantation d’amandiers dans tout le midi méditerranéen en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie et Corse. Objectif : planter 2 000 hectares d’ici 2024 afin de relancer une filière ‘made in France’ en s’associant avec des exploitants agricoles et en leur apportant des financements, des conseils scientifiques et agronomiques ainsi qu’un débouché commercial.

Le modèle agronomique se veut également exemplaire, sans herbicide, avec préservation de zones de biodiversité, certification HVE (Haute valeur environnementale) et une recherche de solutions de biocontrôle du ravageur de l’amandier en collaboration avec l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) et le CNRS (Centre national de la recherche scientifique)

Ce projet a également reçu le soutien du GRCETA (Groupement de recherche sur les cultures et techniques agricoles) de Basse Durance, de la Société du canal de Provence ainsi que la région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur qui y voit l’opportunité de développer une filière créatrice de valeur en secteur rural.

Ce nouveau verger d’amandiers en Vaucluse est sous la responsabilité de l’agriculteur vauclusien Vincent Fabre (voir ici l’interview en vidéo). La première récolte est attendue pour 2023.

« La Compagnie des Amandes recherche aussi un chef de culture pour son projet à Sérignan-du-Comtat. »

Par ailleurs, la Compagnie des Amandes n’entend pas s’arrêter en si bon chemin en Vaucluse puisqu’elle recherche également un chef de culture pour son nouveau verger à Sérignan-du-Comtat. Dans ce cadre, ce verger innovant d’amandiers sera planté début 2021. Il comprendra 70 ha en conduite traditionnelle, 30 ha en haie fruitière, le tout sous labellisation à minima HVE et conduit selon un cahier des charges agro-écologique.

Outre la société dont Arnaud Montebourg est le président, le Vaucluse dispose également d’un autre défenseur de cette filière : les nougats Silvain à Saint-Didier. L’entreprise familiale a ainsi créé dès 2016 une association de promotion des amandiers en Provence, culture autrefois majeurs dans la région et maintenant délaissée au fil du temps. Ainsi, près de 86% des amandes consommées à ce jour en France proviennent de l’étranger. Et les nougats Silvain n’hésite pas montrer l’exemple, puisque la société artisanale détentrice du label EPV (Entreprise du patrimoine vivant) a développé ses propres vergers d’amandiers afin de couvrir ses besoins (10 tonnes par an) permettant de proposer sa production dans ses deux boutiques à Saint-Didier et à Aubagne ainsi chez la cinquantaine de revendeurs sur l’ensemble de la France.


Orange : les jeunes agriculteurs manifestent pour le juste prix de leur travail

Lors du Conseil d’administration électif, Patrick Lévêque a été élu président du syndicat régional majoritaire des agriculteurs. Il succède à Jean-Paul Comte, maire de Mallemoisson qui n’a pas souhaité se représenter. Le nouveau président de la FRSEA (Fédération régionale des syndicats d’exploitants agricoles) a été président de la FDSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) des Bouches- du-Rhône. Il est également président de la chambre d’agriculture de ce même département. Agé de 58 ans, Patrick Lévêque est producteur de légumes à Noves (13). Le secrétaire général de la structure est Laurent Depieds, président de la FFDSEA des Alpes-de-Haute-Provence (04), producteur de plantes médicinales et à parfum à Mane (04).


Orange : les jeunes agriculteurs manifestent pour le juste prix de leur travail

Afin de faciliter la gestion des indemnités journalières versées en cas d’arrêt de travail, la Mutuelle sociale agricole (MSA) vient de lancer un nouveau service en ligne à destination des employeurs, des exploitants et des tiers déclarants.

Pour les employeurs, ce nouveau service propose une vision complète des indemnités journalières versées aux salariés en arrêt de travail, assurant ainsi le maintien de salaire à leurs employés en arrêt de travail pour maladie, accident du travail, maladie professionnelle ou congé maternité. Le service permet une visualisation par individu ou par établissement des indemnités journalières versées aux salariés tout en assurant aux employeurs une régularisation plus rapide et plus efficace dans la transmission de leur Déclaration Sociale Nominative (DSN).

Pour les exploitants, le service offre une visualisation par trimestre des indemnités journalières Amexa et Atexa dont ils ont bénéficié. Ils disposent ainsi du montant exact à reporter sur leur déclaration de revenus professionnels (DRP) sans risque d’erreur. Pour la campagne 2020, le service en ligne pour la DRP est disponible depuis le 6 juillet.

Quant aux tiers déclarants (centres de gestion et cabinets comptables), ils ont également accès à ce service en ligne afin d’assurer les déclarations sociales pour les employeurs et les exploitants qui leur ont donné procuration.

Pour accéder au service en ligne, cliquez ici


Orange : les jeunes agriculteurs manifestent pour le juste prix de leur travail

Opérateur foncier du monde rural, la Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural) Provence-Alpes-Côte d’Azur vient de mettre en place un dispositif d’aide à la trésorerie pour les propriétaires exploitants ayant subi les effets de l’état d’urgence sanitaire, du gel printanier ou de la grêle. Une aide conjoncturelle qui s’adresse en premier lieu aux agriculteurs ayant épuisé tous les recours bancaires.

Ouvert aux exploitations disposant d’au plus 1,5 Seuil de référence, le dispositif permet à la Safer d’acquérir provisoirement une partie du foncier de l’exploitation (à moins de 20 % du prix de référence) en permettant au propriétaire de le racheter aux mêmes conditions pendant 5 ans grâce à une clause dite ‘de réméré’. En cas d’impossibilité de rachat par l’agriculteur au terme de cette période, la Safer s’engage à lui verser le solde entre le prix initial acheté et le prix auquel elle rétrocèdera le bien à un tiers. Ce dispositif permet ainsi aux exploitants de soutenir leur trésorerie à court terme, tout en leur garantissant un retour en propriété du bien cédé. Le montant plafond d’intervention est de 200 000 € par exploitation. Pour cette opération, la Safer consacre une l’enveloppe de l’ordre de 5 M€.

« L’objectif n’étant pas de concurrencer les soutiens financiers habituels de la profession, mais bien de trouver une solution afin de préserver le foncier, outil de travail indispensable des agriculteurs, quand ceux-ci ont été épuisés », explique la Safer Paca.


Orange : les jeunes agriculteurs manifestent pour le juste prix de leur travail

Mis en place dans le courant de la semaine dernière suite à la découverte d’un cas regroupé de travailleurs agricoles saisonniers positifs* au Covid-19 travaillant dans des exploitations agricoles du Gard, de Vaucluse et des Bouches-du-Rhône, le centre provisoire de dépistage du Covid-19 de Beaucaire a reçu 824 personnes.

Ils ont été 198 à se présenter le 10 juin, 301 le 11 juin et 325 le 12 juin. Parmi eux, 690 sont domiciliées dans le département de Gard alors que les autres résident dans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse. Les résultats de cette campagne de dépistage font état de 78 cas déclarés positifs au Covid dont 67 personnes résident dans le Gard.

Les personnes déclarées positives ont été placées à l’isolement à leur domicile, leur état clinique ne présentant pas de signe de gravité, et celles qui le souhaitent peuvent bénéficier d’une mise à l’isolement dans un hôtel, avec le concours de la Croix-Rouge. Les personnes vont faire l’objet d’appels réguliers de l’ARS (Agence régionale de la santé) d’Occitanie ou leurs médecins traitants pour leur suivi médical, appuyé par les équipes de la Croix-Rouge qui assurera l’accompagnement sanitaire et social.

« 875 tests réalisés en Vaucluse »

En parallèle, le plan d’actions inter-services de la préfecture de Vaucluse et de l’ARS Paca a permis de réaliser 875 tests auprès des travailleurs saisonniers intervenant dans le département.

Au bilan, un cas positif supplémentaire a été identifié au sein d’une des exploitations précédemment concernées par des cas positifs, et située sur la commune du Thor. Il s’agit d’un test de confirmation réalisé après des premiers résultats revenus douteux. Par ailleurs, 2 cas ont été aussi identifiés au sein d’une exploitation située sur la commune de Roussillon. Les mesures de placement à l’isolement et de recherche des cas contacts sont depuis mises en œuvre en lien avec les exploitants concernés.

Au total, avec ces nouvelles infections, on dénombre 56 cas positifs dans le cadre de cette campagne, soit un taux de 6,4 %. A noter par ailleurs que 20 personnes qui étaient positives lors des premiers tests ont achevé sans symptômes leur ‘quatorzaine’ de placement à l’isolement. Cette mesure d’isolement est donc levée ce jour et ces personnes peuvent désormais reprendre le travail, dans le respect des gestes barrières et des précautions sanitaires.

*Fin mai, des cas de Covid-19 ont été détectés au sein de groupe de travailleurs agricoles saisonniers dans le Nord des Bouches-du-Rhône. Ces derniers, principalement originaires d’Amérique-du-Sud, sont employés dans des exploitations du Gard, du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône par la société ibérique d’intérim Terra Fecondis qui les a fait venir d’Espagne, en janvier pour certains, ou fin mai pour d’autres. Les agissements de cette société ont notamment été dénoncés par nos confrères du Réveil du midi ainsi que de La Provence.

 


Orange : les jeunes agriculteurs manifestent pour le juste prix de leur travail

De novembre 2019 à janvier 2020, l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse a lancé un appel à initiatives pour expérimenter la mise en place de paiements pour services environnementaux (PSE) à destination des agriculteurs. Une enveloppe de 30 M€ sur 5 ans est consacrée à ce dispositif dont l’objectif est de participer à la reconquête de la qualité de l’eau et de la biodiversité sur des territoires volontaires, en engageant les exploitations agricoles. Ces rémunérations pourront servir, par exemple, à créer et entretenir des infrastructures agroécologiques comme les bandes enherbées et les zones humides ou à développer des pratiques agronomiques vertueuses qui limitent l’utilisation d’engrais minéraux et de pesticides.

 « Le PNR du Luberon sélectionné »

L’agence de l’eau attribuera jusqu’à 70 % d’aides financières aux animateurs territoriaux chargés de la structuration du projet et des études préalables, puis financera à 100 % les agriculteurs qui agiront sur le terrain. Concernant ces derniers, la rémunération sera calculée à l’échelle de l’exploitation agricole et sera plafonnée à 450 € par hectare pour les structures paysagères et à 600 € par hectare pour les systèmes de production. En tout, 21 projets portés par les collectivités ont été sélectionnés par l’agence de l’eau. Le Parc naturel régional (PNR) du Luberon fait partie des territoires retenus dans le Vaucluse. Les collectivités doivent maintenant mobiliser les agriculteurs volontaires d’ici fin mars 2021.

 « De 450 € à 600 € par hectare »

A ce jour, la moitié des dossiers retenus concerne des projets territoriaux qui prennent en compte les 2 enjeux captages prioritaires et biodiversité. Un quart porte sur les captages prioritaires et les ressources stratégiques et un autre quart uniquement sur la biodiversité. Et toutes les filières agricoles sont concernées. Chaque projet de territoire devrait concerner entre 50 à 150 agriculteurs soit 2 000 à 3 000 exploitants au total.

https://echodumardi.com/tag/agriculture/page/16/   1/1