Un parcours agro-touristique et artistique à visiter à Saint-Étienne-du-Grès
Samedi 22 mars le parcours agro-touristique et artistique a été inauguré au silo Alpilles céréales en présence de l’association A3-art, de 6 artistes plasticiens, du président de la coopérative Alpilles céréales et d’élus.
Réhabiliter l’image d’un lieu qui ne faisait pas rêver, introduire la création contemporaine artistique dans la production agricole, fédérer le monde autour d’un espace unique et multisensoriel. Telles étaient, il y a 10 ans, les idées de l’association de Saint-Rémy A3-art, de la municipalité de Saint-Étienne-du-Grès, et de la coopérative Alpilles céréales propriétaire du silo concerné.
Toujours en activité, le silo situé proche de la mairie devient ainsi un nouveau patrimoine à visiter, rappelant à tous son usage principal mais aussi les possibilités créatives de réappropriation de cet espace. « Les plasticiens qui ont participé à ce projet proposent de se les approprier en les approchant », explique Leïla Voight, présidente de l’association saint-rémoise A3-art. Par la mise en place de six sculptures soulignées par des fresques murales colorées, le silo devient un chemin sensible à parcourir, où le corps est emmené dans un environnement rural, industriel, poétique et accessible.
Un parcours agro-touristique et artistique à visiter à Saint-Étienne-du-Grès
L’entreprise de biotechnologie Koppert, dont le siège se situe à Cavaillon, ajoute deux nouveaux produits à sa gamme ‘Grandes Cultures’ : Triario et Stingray 25, qui permettent la stimulation et le développement des plantes.
L’entreprise Koppert France, qui a fêté ses 40 ans l’année dernière, élargit sa gamme de produits qui est déjà forte de plus de 250 références. Triario et Stingray 25 sont les deux nouveaux produits qui viennent enrichir la gamme ‘Grandes Cultures’. Ces deux nouveautés ont été conçues pour renforcer la résistance des cultures et de stimuler leur croissance.
Triario se veut un bouclier naturel contre les maladies du sol. C’est un fongicide de biocontrôle et un puissant colonisateur de racines basé sur le champignon Trichoderma harzianum T-22, qui présente de nombreuses caractéristiques favorables aux cultures. Il contrôle notamment les maladies du sol et permet d’obtenir une culture plus forte et plus résistante.
Stingray 25, quant à lui, est extrait d’une algue appelée « Ascophyllum nodosum. » Il permet de stimuler l’activité microbiologique autour des racines et de renforcer la vigueur, la productivité et le rendement des cultures en améliorant la structure des racines, l’absorption des nutriments et la tolérance au stress.
« De récents essais sur le terrain en France ont démontré des augmentations de rendement remarquables lorsque Stingray 25 est intégré à nos solutions telles que Triario, a déclaré Felipe Capobianco, responsable du Développement des marchés chez Koppert. En France, les producteurs ont constaté des augmentations de rendement moyens de 1,01 tonne par hectare pour le maïs, avec un retour sur investissement de 3,60€ pour chaque euro investi. »
Un parcours agro-touristique et artistique à visiter à Saint-Étienne-du-Grès
Le Crédit Agricole Alpes Provence vient de présenter ses résultats 2024. Malgré une succession de crises multiples depuis 5 ans la banque coopérative régionale réalise des résultats historiques lui permettant d’afficher sa confiance dans sa capacité à soutenir l’investissement local.
« Dans un environnement exigeant, le Crédit Agricole Alpes Provence réalise en 2024 des résultats historiques qui donnent de la confiance pour entreprendre et nous permettent d’agir ensemble pour avoir de l’impact et faire rayonner le territoire », se félicitent les responsables de la banque régionale qui regroupe notamment 455 collaborateurs répartis dans les 41 agences de Vaucluse. « Nous connaissons depuis 5 ans une succession de crises multiples qui ont provoqué de nombreux déséquilibres économiques et financiers avec de l’endettement et des mesures de soutien monétaire exceptionnelles, ont ainsi complété Laurent Fromageau, directeur général, et Franck Alexandre, président du conseil d’administration du Crédit Agricole Alpes Provence. Cet environnement incertain est peu favorable à la confiance et à la croissance, et il est exigeant pour les entrepreneurs. »
43 000 nouveaux clients Malgré ce contexte, la banque coopérative affiche une activité commerciale dynamique sur tous les plans en 2024. Elle compte ainsi 43 000 nouveaux clients, un chiffre record. Dans le même temps le Crédit Agricole Alpes Provence constate une croissance tonique de sa base client (+2%) ainsi qu’une fidélisation accrue de sa clientèle avec une hausse de +4,2% pour les contrats assurances, de +3,2% pour les services de paiement et de 1,9% pour les services de banque au quotidien. Côté crédit, les parts de marchés crédits et collecte sont en hausse : crédits à 18,63% (à fin octobre 2024), soit +0,23 point (par rapport à octobre 2023.) Collecte à 16,68% (à fin octobre 2024), soit +0,68 point (par rapport à octobre 2023).
9 décisions sur 10 sont prises en agence « Cette dynamique s’explique par la satisfaction client, priorité numéro 1 du Crédit Agricole Alpes Provence. Nous avons par exemple une note Google de 4,84/5, ce qui nous place en 2e position sur notre territoire par rapport à nos concurrents. Une dynamique qui s’explique également par l’autonomie, la confiance et la responsabilité en proximité, moteur de l’engagement des hommes et des femmes : 9 décisions sur 10 sont prises en agence », insiste ‘la banque verte’ regroupant au total 2 200 collaborateurs dans 154 agences en Vaucluse, Bouches-du-Rhône et Hautes-Alpes. De quoi afficher un résultat net consolidé historique de 133,9M, en progression de 15% par rapport à 2023 (résultat net social normes françaises 102,9M€). Parallèlement, la solidité financière de l’établissement bancaire a été également été renforcée avec un ratio de liquidité s’élèvant à 112,2%, un ratio de solvabilité de 21,57% ainsi qu’un niveau de couverture des risques un taux de 55,85%.
Quelques chiffres – 19 Mds€ d’encours de crédits. – 6 900 projets habitat particuliers et professionnels. – 1 900 prêts étudiants – 500 projets accompagnés par jour en financement, en assurant et en investissant en capital – +15% d’activité crédits chez les professionnels et agriculture – +3,2% de crédits d’équipement pour les entreprises. – 33M€ engagés par le fonds Transitions de la banque pour financer des infrastructures de production d’énergie verte et renforcer les fonds propres des entreprises du territoire qui accélèrent les transitions. – +10% de crédits actifs durables en 2024.
Soutien historique de l’agriculture Par ailleurs, le Crédit Agricole Alpes Provence rappelle qu’il est un des soutiens historiques de l’agriculture. « L’agriculture française est de plus en plus confrontée à des enjeux cruciaux pour son avenir, précise la banque. Elle doit faire face à de nombreux défis : renforcer sa compétitivité, s’adapter aux changements climatiques et répondre aux attentes sociétales. En tant que 1ère banque mais également en tant que partenaire historique de l’agriculture depuis plus de 120 ans, le Crédit Agricole Alpes Provence accompagne toutes les agricultures de son territoire. Concrètement, nous avons mis en place en 2024 : 1 000 pauses “années blanches”, ce qui représente un soutien de 150 000€. 41 Prêts à Taux Zéro pour jeunes agriculteurs, ce qui représente un soutien de 1,2M€. 800 000€ de soutien en trésorerie pour nos clients agriculteurs impactés par le gel. Toutes ces mesures se traduisent par la satisfaction de nos clients agriculteurs. L’Indice de recommandation client agriculteur est à +23 points en 2024, en augmentation de +15 par rapport à 2023. Notre caisse régionale est la 1ère des caisses régionales du groupe et la 1re de notre territoire en satisfaction client auprès des agriculteurs. En 2024, nous avons 234 nouveaux clients agricoles dont 88 jeunes agriculteurs, ce qui représente 84% des installations aidées du territoire. »
Le Crédit Agricole réaffirme son engagement auprès des vignerons Après s’être mobilisé avec la Safer pour soutenir les viticulteurs locaux face à la spéculation foncière des terres agricoles, le Crédit Agricole Alpes Provence fait partie des trois caisses régionales (avec celles de Sud Rhône Alpes et Languedoc) à avoir répondu à l’appel du Syndicat des Vignerons des Côtes du Rhône pour une rencontre en urgence dans l’objectif d’échanger sur la situation économique, les défis à venir et d’y apporter des solutions.
De gauche à droite : Alain Aubert, membre du Syndicat des Vignerons des Côtes du Rhône ; Jean-Pierre Gaillard, Président du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes ; Daniel Connart, Président du Crédit Agricole du Languedoc ; Franck Alexandre, Président du Crédit Agricole Alpes Provence ; Damien Gilles Président du Syndicat des Côtes du Rhône ; Laurent Jeanneteau Directeur du Syndicat des Côtes du Rhône ; Claude Guigue Vice-Président du Crédit Agricole Languedoc. Crédit DR/CAAP
L’occasion pour Damien Gilles, président du Syndicat de présenter en détail la situation économique, le démarrage de la campagne, ainsi que la vision et les objectifs 2025 : « Notre priorité est notamment d’assurer une juste rémunération des vignerons en sécurisant les contrats amonts à minima au niveau de coûts de production (modification de la loi Egalim), en fournissant des indicateurs de prix à la filière pour la vente de raisins et de vin en vrac mais aussi sur les certifications environnementales (HVE et BIO) et en permettant à la filière viticole d’accéder aux Organisations de Producteurs pour concentrer l’offre vrac. Nous devons aussi simplifier et adapter notre Cahier des charges au changement climatique, optimiser les coûts de contrôles pour les producteurs, et valoriser les démarches environnementales. »
Lors de cet échange, les 3 Caisses Régionales ont assuré les représentants du Syndicat des Vignerons des Côtes du Rhône de leur plein soutien. « Face à la situation actuelle, la banque va jouer pleinement son rôle et être à l’écoute des vignerons et viticulteurs concernés pour trouver des solutions personnalisées et adaptées aux besoins de chacun ; assurent-elles. Le Crédit Agricole s’engage à nouveau aujourd’hui et précise qu’il est également important d’avoir une filière unie pour un accompagnement durable. »
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Le Parc naturel régional du Luberon propose une conférence pour explorer les liens entre agriculture et alimentation :«Pourquoi manger des produits locaux ? Les impacts du système alimentaire sur l’environnement et sur la santé, par l’association Les Greniers d’abondance, mardi 5 mars, à 18h à la salle des fêtes d’Apt.
Objectif : Sensibiliser les habitants aux impacts de notre modèle alimentaire sur la santé, l’environnement, les ressources, la biodiversité, alors que dans l’actualité, l’étude de la loi d’orientation agricole semble affaiblir le soutien à l’agriculture biologique.
Mais qui veille au grain ? Les crises climatiques, énergétiques, environnementales et économiques menacent la sécurité alimentaire des pays développés. Extrêmement dépendant des énergies fossiles, notre système alimentaire pourrait être déstabilisé face à une augmentation du prix du carburant. Appauvris par des années de traitements chimiques, les sols agricoles exigent plus d’intrants pour produire les aliments que l’on retrouve dans nos supermarchés, endettant toujours un peu plus les agriculteurs au passage… Après un bref état des lieux des menaces qui pèsent sur la sécurité alimentaire de la France, les intervenants, scientifiques et ingénieurs, membres des Greniers d’abondance, présentent des solutions permettant d’assurer la transition vers un système alimentaire durable et soutenable.
Le projet alimentaire territorial du Parc du Luberon Dans le cadre du Projet alimentaire territorial porté par le Parc du Luberon depuis 2017, de nombreuses actions sont menées pour promouvoir un changement nécessaire dans nos comportements alimentaires et aller vers une alimentation de meilleure qualité, en lien avec les productions agricoles locales et de saison. Depuis 2023, le Parc bénéficie d’un financement du ministère de la Santé pour son projet «L’alimentation méditerranéenne au cœur des transitions agroécologiques», lauréat du Programme National pour l’Alimentation. Des actions d’information et de sensibilisation auprès d’un large public sont proposées afin de créer une culture commune autour des enjeux de transition incontournables aujourd’hui.
Consom’acteurs Plusieurs conférences seront proposées pour comprendre le système alimentaire dans lequel nous vivons, les impacts sur notre santé et celle des écosystèmes, et ainsi devenir les acteurs du changement. Notre alimentation et les systèmes qui la produisent sont au centre des grands enjeux sociétaux et environnementaux actuels. Le constat est sans appel : nos systèmes alimentaires contribuent massivement à la dégradation des conditions d’habitabilité de nos territoires tout en étant de plus en plus vulnérables face aux crises de l’anthropocène. Cependant, rien n’est joué car il existe de nombreuses trajectoires vertueuses de transformation de nos systèmes alimentaires pour les territoires et leurs habitants.
Les infos pratiques Conférence. Pourquoi manger des produits locaux ? Les impacts du système alimentaire sur l’environnement et sur la santé. Mardi 5 mars à 18h. Salle des fêtes d’Apt. Une initiative de l’association Les greniers de l’abondance avec le soutien de la Ville d’Apt. Mardi 5 mars. 18h. Salle des fêtes d’Apt. Place Gabriel Péri. Durée 1h30. Entrée libre. Apéritif local offert. 04 90 04 42 00
Un parcours agro-touristique et artistique à visiter à Saint-Étienne-du-Grès
En raison de la rotation de l’emplacement des stands mise en place par les organisateurs du Salon international de l’agriculture (SIAL), le Vaucluse, tout comme l’ensemble de la Région Sud, ne disposait pas forcément de la meilleure exposition à l’occasion de cette édition 2025. Pour autant, le Département a su mettre en avant une nouvelle fois de plus la qualité de la production des agriculteurs vauclusiens. Le tout, en s’appuyant sur la complémentarité de partenaires locaux comme la CCI 84 tout particulièrement.
C’est Alexandre de Zordi, le brasseur du Ventoux qui le montre avec la photo qu’il a prise dimanche à 15h : « Regardez, personne dans les allées du Hall 7, les parisiens sont en vacances scolaires, ils ont dû partir au ski, du coup personne ne vient Porte de Versailles. L’an dernier, au même moment, il y avait un monde fou à notre stand pour déguster, pour nous interroger sur nos bières, comme la ‘1912’, en hommage à l’altitude du Géant de Provence, ils étaient quatre fois plus nombreux. On était dans le Hall 3, bien mieux placé sur le trajet de déambulation des visiteurs. Une année sur deux, les organisateurs alternent le placement des régions, là c’est vraiment mauvaise pioche » regrette le jeune patron. Il a produit 3 700 hectolitres en 2024, « En plus, le marché se tasse, -8% au niveau national, les gens ont tendance à consommer du sans alcool » explique-t-il.
Alexandre de Zordi de la brasserie du Mont Ventoux. Crédit : Andrée Brunetti/L’Echo du mardi
« Nous sommes montés à Paris pour jouer collectif avec le Conseil départemental de Vaucluse. »
Gilbert Marcelli, président de la CCI 84
Un peu plus loin, Gilbert Marcelli, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie est plus optimiste. « Nous sommes montés à Paris pour jouer collectif avec le Conseil départemental de Vaucluse. Ensemble on concrétise des actions, pour la première fois, on a transporté avec nous l’Ecole hôtelière d’Avignon dont sont issus nombre de chefs étoilés. Le chef Patrice Leroy, Maître-cuisinier de France et Disciple d’Escoffier est aux fourneaux du ‘Quai des Saveurs’, notre stand qui tourne tous les jours au Salon de l’Agriculture et propose aux visiteurs des plats frais, de saison, à base de produits 100% nature de Vaucluse. »
Pour la première fois, la CCI de Vaucluse a transporté son Ecole hôtelière d’Avignon sur le stand du Vaucluse lors d’un SIAL. Ici, le chef Patrice Leroy, Maître-cuisinier de France et Disciple d’Escoffier. Crédit : DR/Facebook de la Chambre d’agriculture 84
« L’agroalimentaire est la première activité de Vaucluse, poursuit le président de la CCI 84. La filière représente 23% de ses emplois et 10% de son chiffre d’affaires, plus d’un milliard d’euros. Notre école des Fenaisons forme 600 apprentis par an qui trouvent immédiatement du boulot. Nous les accompagnons, nous les amenons à avoir confiance en eux, à créer leur entreprise, nous leur transmettons le sens du savoir bien faire. La preuve : nous avons ouvert en décembre un restaurant bistronomique flambant-neuf devant la gare d’Avignon, au cœur de la Cité des Papes. Il est tenu par un jeune chef de 26 ans, Saïd Soumaila qui connaît un réel succès. »
La présidente du Conseil départementale de Vaucluse avec les producteurs de melon de Cavaillon. Crédit : Facebook Département de Vaucluse
« Grâce à l’agriculture et à la viticulture, nous avons de magnifiques paysages qui attirent les touristes du monde entier. »
Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse
« Malgré les économies qui nous sont imposées pour compenser le déficit abyssal de l’Etat, nous continuons à aider les paysans comme avant, nos subventions n’ont pas reculé d’un seul euro » explique pour sa part Dominique Santoni, la présidente du Conseil départemental de Vaucluse. Nous sommes pragmatiques : grâce à l’agriculture et à la viticulture, nous avons de magnifiques paysages qui attirent les touristes du monde entier qui viennent en vacances chez nous. Nous avons des produits de qualité qui cumulent nombre de labels, de récompenses. Un tiers des productions Made in Vaucluse sont ‘bio’, nous sommes n°1 en France pour la cerise et le raisin de table, 2e pour les pommes et les melons, 3e pour la fraise. Nous obtenons régulièrement des médailles au Concours Général pour nos huiles d’olive, nos vins, nos miels, nos nougats, nos confitures comme La Roumanière à Robion. Et là, nous allons demander que la lavande soit reconnue comme patrimoine mondial de l’Unesco. C’est une démarche qui va être longue, mais avec la Drôme et les Alpes-de-Haute-Provence nous y croyons ferme. Cette inscription sera à coup sûr une reconnaissance pour le travail des lavandiculteurs et de cette pépite de Vaucluse qu’est l’or bleu. »
Le département de Vaucluse souhaite que la lavande soit reconnue comme patrimoine mondial de l’Unesco. Crédit : Hocquel A – VPA
De son côté Christian Mounier, vice-président en charge de l’agriculture au Département, insiste sur ce bien de plus en plus rare avec le changement climatique qu’est l’eau. « C’est une des priorités du département de Vaucluse avec dans le nord de la Vallée du Rhône, le projet HPR (Hauts de Provence rhodanienne) et dans le sud-est, le partenariat avec la Société du Canal de Provence. Mais aussi l’accord GeEAUde que nous avons signé avec l’Inrae, les syndicats des eaux et Avignon Université. En plus, l’IA va sans doute nous aider dans les années qui viennent. » Christian Mounier insiste sur l’excellence des 183 produits mis en vitrine dans l’épicerie éphémère reconstituée qui trône sur le stand de Vaucluse. Avec sur les étagères, alcools, sirops, chocolats, berlingots, saucissons, petit épeautre, pâtes de fruit, coulis, soupes, gins, cidres.
Presque 100 ans au service de la truffe Un peu plus loin Plantin tient salon. Créée en 1930 par Marcel Plantin à Puyméras, cette entreprise est aujourd’hui l’un des leaders européens de la truffe avec une centaine de tonnes produites par an mais aussi les meilleurs cèpes, morilles et girolles. Et Plantin mobilise son expertise pour accompagner des producteurs dans l’installation de truffières. C’est le cas de Bruce Martinez à Pernes-les Fontaines. II a arraché des hectares de lavande pour planter près de 3 500 chênes-truffiers. « Ils m’ont conseillé, formé, apporté un suivi technique, ils ont analysé le sous-sol de mes terres, sélectionné les meilleurs plans, fait un prévisionnel sur 20 ans. A partir de la 6e année, la production moyenne est de 26kg de truffe par hectare. »
Crédit : DR/Facebook Département de Vaucluse
« Malgré la crise, le déficit de la France nous, nous misons sur les paysans. »
Renaud Muselier, président de la Région Sud
Enfin, c’est au tour de Renaud Muselier de faire le tour des 1 200m2 des stands de tous les départements de Provence-Alpes-Côte d’Azur. « Malgré la crise, le déficit de la France nous, nous misons sur les paysans, nous les soutenons à fond avec le plus grand stand de toutes les régions de France, ici à Paris. Pour montrer à tous que nous avons les plus beaux sites, les meilleurs vins, légumes, viandes, huiles d’olive que le monde entier nous envie. D’ailleurs, quand je déambule dans les allées du SIAL, ils me remercient, ils me sourient, c’est rare pour un politique de ne pas se faire engueuler ! Nous sommes à leur service. Nous sommes devons leur faciliter la vie face à la canicule, la concurrence. Le problème de l’eau nous le connaissons depuis les Romains, depuis Le Pont du Gard et son aqueduc jusqu’à Pagnol et sa Manon des Sources, nous avons appris à gérer. Les anciens ont construit le Lac de Serre-Ponçon, Le Lac de Sainte-Croix ils ont canalisé la Durance et le Verdon. Récemment nous sommes allés en Israël pour comprendre comment ils traitent 85% de leurs eaux usées quand en France le chiffre est de seulement 5%. Il y a un souci en Provence quand on voit le nombre de piscines et de gens qui gaspillent des tonnes d’eau en lavant leur voiture devant la maison. »
Renaud Muselier, président de la Région Sud avec les producteurs de la fraise de Carpentras en compagnie de Bénédicte Martin, vice-présidente, en charge de l’Agriculture, de la viticulture, de la ruralité et du terroir (tout à gauche) et le sénateur de Vaucluse Lucien Stanzione (tout à droite). Crédit : DR/Facebook de la Chambre d’agriculture de Vaucluse
André Bernard mis à l’honneur Le Président de la Région poursuit : « On se projette jusqu’en 2030 et les Jeux olympiques d’hiver qui vont se dérouler chez nous. Il y aura des retombées pour tous, du Ventoux à Menton. La Région Sud finance près de 27M€ pour l’agriculture en plus des 23M€ européens, mais au-delà des grands évènements mondiaux comme l’arrivée de la Flamme Olympique dans le Vieux Port ou sur le Pont d’Avignon, ajoute Renaud Muselier, nous sommes aussi attentifs aux marmottes, aux bouquetins comme aux brebis qui se font croquer par les loups dans nos montagnes et nous avons aussi voté 4M€ pour remettre en état des cabanes pastorales qui sont devenues des ruines pour qu’elles puissent désormais protéger les bergers. » Et avant de découper le fameux ruban tricolore pour inaugurer le stand, le Président Muselier a remis une médaille d’honneur au vauclusien André Bernard, président sortant de la Chambre régionale d’agriculture pour 40 ans de bons et loyaux services rendus à la population de Provence-Alpes-Côte d’Azur.
André Bernard a été distingué par Renaud Muselier, président de la Région Sud. Crédit : DR/Facebook de la Chambre d’agriculture de Vaucluse
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« C’est avec une grande émotion que j’adresse mes plus sincères remerciements à mon équipe ainsi qu’à l’ensemble des agriculteurs qui nous font confiance pour continuer ce que nous avons commencé et ce que nous allons poursuivre, a expliqué Georgia Lambertin lors de son discours d’investiture. Sous l’impulsion de la précédente mandature et avec l’engagement sans faille de l’ensemble des élus et des équipes de la Chambre d’agriculture, nous avons su accompagner les agriculteurs vauclusiens dans des projets ambitieux et structurants. »
La présidente réélue pour un mandat de 6 ans poursuit : « Grâce à nos efforts collectifs, nous avons modernisé les réseaux d’irrigation, obtenu la délivrance de l’autorisation unique de prélèvement pour notre OUGC (ndlr : Organisme unique de gestion collective), renforcé notre action en faveur des circuits courts. Nous avons également contribué activement à l’élaboration des plans de filières pour les productions emblématiques de notre territoire comme la cerise ou encore la lavande. Nos travaux de recherche et d’expérimentation se sont poursuivis pour répondre aux défis techniques et climatiques qui nous attendent. Enfin, nous avons accompagné le développement de projets agrivoltaïques afin de concilier production agricole et transition énergétique. »
Soutenir les exploitations face aux bouleversements climatiques Pour cette nouvelle mandature, Georgia Lambertin entend « amplifier toujours plus les efforts pour soutenir les exploitations face aux bouleversements climatiques. Le développement économique de nos fermes passera aussi par des initiatives innovantes dans le choix des variétés culturales, l’expérimentation de nouvelles pratiques agricoles, la structuration de filières de valorisation ou encore l’utilisation de l’IA. Nous aurons également à renforcer nos projets en matière d’énergie renouvelable en veillant toujours à préserver la vocation agricole de nos terres. »
Pour finir, la présidente s’engage à vouloir « offrir de nouveaux débouchés et une juste rémunération à nos filières, accompagner nos agriculteurs en les aidants à augmenter et sécuriser leur revenus, préserver notre territoire et encourager l’innovation. »
La composition du nouveau bureau de la Chambre d’agriculture de Vaucluse – 1re vice-présidente : Sophie Vache, viticultrice à Sorgues, présidente de la FDSEA Vaucluse – 2e vice-président : Jordan Charransol, viticulteur et maraîcher à Valréas, Président des Jeunes agriculteurs de Vaucluse – 3e vice-président : Nicolas Berger, arboriculteur à Althen des Paluds – 4e vice-président : Thomas Escoffier, viticulteur et oléiculteur à Saint-Pierre-De-Vassols – Secrétaire général : Thierry Vaute, viticulteur à Beaumes-de-Venise, président de la Fédération des vignerons indépendants de la Vallée du Rhône – 1er secrétaire adjoint : Vincent Touchat, maraîcher et producteur grandes cultures – 2e secrétaire adjoint : Fabien Dauphin, arboriculteur à Cucuron – 3e secrétaire adjoint : Guillaume Greter, viticulteur à Caromb – 4e secrétaire adjoint : André Bernard, président de la Chambre d’agriculture Paca – 5e secrétaire adjoint : Benoît Blain, viticulteur à Sainte Cécile les Vignes – 6e secrétaire adjoint : Franck Alexandre, viticulteur à Gigondas, Président du Crédit Agricole Alpes Provence
Un parcours agro-touristique et artistique à visiter à Saint-Étienne-du-Grès
C’est au Palais des Princes à Orange qu’elle s’est tenue, face à plus de 400 vignerons et professionnels du vin de Vaucluse. Une Fédération créée il y a près de 50 ans (en 1976) pour prendre en main leur avenir et valoriser leur travail.
Forte de ses 350 adhérents qui représentent 450 domaines vitivinicoles dans le département, 11 000 hectares de vignobles, 450 000 hectolitres les bonnes années de récolte, elle gère aussi le Palais du Vin, vitrine de 300 m² de l’excellence de ses producteurs à la sortie d’Orange-Sud.
Dans son mot d’accueil, le maire Yann Bompard, a une fois de plus, dénoncé « les charges, les normes et les taxes qui assassinent la filière. La consommation de vin baisse, votre pouvoir d’achat aussi, mais vous, contrairement, aux députés et sénateurs vous ne votez pas une auto-augmentation de vos revenus de 300€ à 700€ par mois. Qu’on nous lâche la grappe sur la fiscalité », conclut-il.
C’est ensuite Florence Corre, directrice des Salons et de la Communication, qui a pris la parole pour rappeler que la Confédération des Vignerons Indépendants participe à 13 salons par an, auxquels assistent environ 400 000 visiteurs. « En octobre 2025, va être lancé le 1er Salon de Hambourg avec 75 exposants. Tout cela a un coût pour les vignerons. En plus, dans les grandes villes, les panneaux d’affichage sont en net retrait, donc nous devons miser sur le digital à 100% pour nos messages d’authenticité. D’ailleurs nous avons fait campagne entre le 28 novembre dernier et le 31 décembre et 4 millions de personnes ont cliqué sur notre site internet, c’est ça, l’avenir pour notre marque. »
Tour à tour la députée RN Marie-France Lorho et le sénateur PS Lucien Stanzione sont montés sur scène. L’une pour rappeler son total soutien au monde paysan, « pour que l’agriculture et ses terres soient sanctuarisées. Pour que la France conforte une alimentation souveraine, et selon le slogan des manifestants de l’an dernier, pour que votre faim ne soit pas notre fin ». L’autre pour se féliciter que « le marathon parlementaire de dizaines et dizaines d’heures de débats ait finalement accouché d’une Loi d’Orientation Agricole avec 236 votes pour et 103 contre. » Même si aucune garantie de revenus pour les paysans ne figure dans ce texte. Autre soutien, celui du département de Vaucluse par la voix de Christian Mounier qui a rappelé que « dès samedi, le Stand de Vaucluse et ses 200 m² sera le plus grand des collectivités locales, Porte de Versailles, lors du Salon International de l’Agriculture. »
Le président Thierry Vaute a évoqué l’année chaotique qui vient de se dérouler. « Des manifestants en colère qui se sont battus pour prouver l’utilité de l’agriculture, la nécessité d’une souveraineté alimentaire et patatras ! Une dissolution-surprise en plein été qui fait perdre encore des mois de vacance du pouvoir. La perception de dégradation de nos conditions est passée de 7,1 / 10 à 6,5 / 10. 44% des vignerons ont des problèmes de trésorerie. Heureusement le remboursement des PGE (Prêts garantis par l’Etat) a été rallongé de 6 à 10 ans, c’est une bouée, plus un boulet. Après le Covid, les Gilets jaunes, la guerre en Ukraine, la baisse de consommation de l’alcool, nous nous sommes adaptés, nous avons fait preuve d’agilité pour survivre en segmentant nos gammes de vins. Finalement, les cours qui avaient chuté se sont raffermis et les stocks ont baissé. » Il a conclu en annonçant à l’auditoire que c’est une femme qui allait lui succéder à la présidence en 2026, Céline Barnier. Quant à lui, il gardera tous ses mandats nationaux.
Enfin, le préfet Thierry Suquet a évoqué toutes les difficultés que subit le monde vigneron, « structurelles, conjoncturelles, climatiques, sociales, économiques. » Il a aussi listé les aides de l’Etat : « 7M€ d’aides d’urgence pour 708 exploitants en difficulté dans le département. Des primes d’arrachage – 4000€ / hectares – pour 1017 hectares en tout en Vaucluse, une indemnisation après le gel d’avril 2024 pour 73 communes. Un guichet pour les PGE est ouvert jusqu’au 1er juillet. » Il a évoqué le SIAL qui s’ouvre samedi à Paris « C’est une fierté française, notre agriculture, malgré la pénurie en eau, la concurrence, les épizooties qui ont un impact sur le moral des paysans. » Il a rappelé que dans le Vaucluse, 50M€ vont être alloués à l’irrigation et il se félicite que la nouvelle Loi d’Orientation Agricole votée il y a quelques heures fasse avancer les choses même si elle ne règle pas tout.
En amont, Pierre Saysset, le directeur de la Fédération des Vignerons Indépendants de Vaucluse avait dressé le bilan de l’année devant les adhérents. « Au caveau du Palais des Vins, notre chiffre d’affaires a grimpé de +10% même si le volume a reculé de 21%. Nous avons quand même vendu 21 millions de capsules en 2024 et nous en avons 10 million en stock dans notre nouveau siège d’Orange Sud. » Il a aussi évoqué la force de frappe des Vignerons Indépendants. « Nous sommes 7 000 en France. Chaque vigneron a forcément, pour travailler, son fourgon, son camion qu’il change tous les 10 ans. Vous imaginez bien que les concessionnaires automobiles nous écoutent avec attention, quand on va les voir. »
En 2026, ce sera donc Céline Barnier qui présidera à la destinée des Vignerons Indépendants de Vaucluse. Thierry Vaute, qui passe en moyenne 90 jours par an en déplacement pour les salons, les réunions de travail, les négociations, les relations avec le Ministère de l’Agriculture à Paris et avec les députés et sénateurs locaux, va pouvoir s’occuper à temps plein de ses vignes de La Pigeade à Beaumes-de-Venise, entre femme et enfants, avec le sentiment d’une mission accomplie, dans l’intérêt général donc au service de tous.
Les Vignerons Indépendants de Vaucluse en chiffres : – 400 domaines – 11 000 ha de vignes dont 4 500 certifiés Bio et 2 300 certifiés HVE 3 – 49 appellations – 430 000 hl de vin – 1 700 salariés – 4 100 saisonniers
Un parcours agro-touristique et artistique à visiter à Saint-Étienne-du-Grès
Le gouvernement vient de prendre un décret rendant obligatoire, dans les restaurants, l’affichage de l’origine des viandes. Alors que l’origine des viandes brutes est déjà affichée dans les commerces, elle le sera désormais également dans les restaurants : les Français qui le souhaitent pourront donc privilégier des plats préparés à partir de viandes produites dans l’Hexagone. Objectif : renforcer la visibilité des produits agricoles français dans nos assiettes en favorisant la consommation des viandes présentant de très hautes garanties sanitaires et environnementales et n’ayant pas parcouru des milliers de kilomètres.
« Ce décret représente une avancée significative en matière de transparence sur l’origine des viandes, renforçant ainsi la confiance des consommateurs, insiste Annie Genevard, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire,. Il constitue également un soutien précieux pour nos producteurs locaux, tout en mettant en valeur nos pratiques d’élevage et la qualité des produits français. »
Pour le gouvernement, ce décret répond à une triple demande :
celle des agriculteurs, qui souhaitent pouvoir valoriser au mieux la qualité de leurs productions, en informant le consommateur que telle ou telle pièce de viande vient de France ;
celle des consommateurs, qui demandent à connaître l’origine de ce qu’ils mangent, les produits français étant réputés pour leur qualité et leur goût ;
celle des restaurateurs, qui voient dans l’origine France un gage de qualité et un atout concurrentiel.
Le décret publié ce jour étend donc aux viandes porcines, ovines et de volailles, une obligation d’affichage de l’origine qui existe depuis 2002 pour les seules viandes bovines.
« Nous permettons par ce décret un cercle vertueux, qui réunit les aspirations croissantes des consommateurs et les attentes du monde agricole, complète Véronique Louwagie, ministre déléguée chargée du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes entreprises et de l’Economie sociale et solidaire. Afficher l’origine des viandes permettra aux clients de pouvoir opter pour une viande réputée pour sa qualité et son goût ».
Un parcours agro-touristique et artistique à visiter à Saint-Étienne-du-Grès
« Investir dans l’agriculture c’est semer l’avenir. Pour avoir du beau et du bon dans nos assiettes, donc dans notre alimentation et pour notre santé, nous avons besoin absolument de nos agriculteurs », martèle Dominique Santoni, la présidente de l’exécutif vauclusien qui finance les 200 m² du stand installé dans le Hall 7 du Parc des Expositions Porte de Versailles à Paris, du 22 février au 2 mars.
Entre fontaine de village, frondaisons, façades ocres et rideaux de buis de chez Amélie Ricard de Montfavet, l’Épicerie de Vaucluse propose aux visiteurs 183 produits de 47 productions : vins, bières, whiskies, nougats, chocolats, miels, safran, huiles d’olive, confitures, charcuteries. Comme les Petits biscuits du Ventoux, les Fruits de Campredon mais aussi la Roumanière et ses confitures de Robion, Pilou Nature et ses rillettes de truite et caillettes aux épinards, la Balméenne et son huile d’olive, Conserverie M ses soupes et ristes ou encore le gin, le pastis et le rhum de Théo le Vadrouilleur de Sault et enfin la maison Plantin et sa truffe de Puyméras, leader européen du diamant noir.
Dans ce stand, comme chaque année, les habitués retrouveront bar, boutique, carré des producteurs mais découvriront aussi une 1ère cette année : le restaurant d’application de l’École Hôtelière des Fenaisons, sous l’égide du chef Patrice Leroy, maître-cuisinier de France. Il a formé Saïd Soumalia, le talentueux chef de 26 ans du Quai des Saveurs, nouveau restaurant bistronomique imaginé par Gilbert Marcelli, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Vaucluse et inauguré le 19 décembre sur le parvis de la Gare d’Avignon-Centre. Grâce à ce partenariat avec la CCI, une brigade de cuisiniers poposera pendant le Salon International de l’Agriculture des plats réalisés sur place à partir de produits de saison 100% vauclusiens.
La présidente du Conseil Départemental inaugurera le stand Vaucluse le mardi 25 février. Elle reviendra sans doute sur le poids socio-économique de l’agriculture : 70% dédiées à la vigne et à l’arboriculture, où le bio représente 30% de la surface cultivée, avec 11 800 emplois et un chiffre d’affaires de plus d’1Mrd€. Dominique Santoni apporte chaque année avec les élus départementaux 6,3M€ en soutien au monde agricole local et qui participe à l’évolution de l’agriculture face aux enjeux climatiques. Après un été caniculaire en 2022 où des citernes avaient dû apporter de l’eau potable aux habitants du plateau de Sault, elle avait lancé les « États Généraux de l’Eau » le 1er décembre avec la préfète Violaine Démaret. Et elle continue avec un soutien financier de 4M€ sur la période 2023-2028 pour sécuriser, moderniser et étendre les réseaux d’eau comme le « HPR », projet Hauts de Provence Rhôdanienne et côté Durance, irriguer 2 300 hectares dans le Sud Vaucluse avec une nouvelle convention signée avec la Société du Canal de Provence pour 2025-2034.
Sans oublier non plus le soutien aux agriculteurs avec agrilocal.fr, une plateforme qui raccourcit les circuits du champ à l’assiette pour les cantines des 34 collèges publics de Vaucluse où sont servis 9 000 repas par jour avec des fruits, légumes et fromages des producteurs de chez nous.