22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

L’épidémie de mpox en Afrique

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré, le 14 août, une urgence de santé publique de portée internationale face à la recrudescence des cas de mpox, aussi connue sous le nom de variole du singe, particulièrement sur le continent africain. En cause, une nouvelle souche, le clade 1, plus transmissible et plus dangereuse que la souche à l’origine de l’épidémie de 2022 (le clade 2, toujours présent dans plusieurs régions du monde). Ce clade présente également des symptômes différents, puisqu’il fait apparaître des éruptions cutanées sur tout le corps, alors que les lésions causées par les autres souches du virus sont généralement localisées sur le visage, autour de la bouche ou sur les parties génitales.

Si un cas d’infection (par le clade 1) a d’ores et déjà été recensé en Suède la semaine dernière, et que l’OMS a indiqué s’attendre à plus de cas sur le sol européen dans les semaines à venir, l’épidémie est pour l’instant principalement concentrée en Afrique. Comme le détaille notre infographie, basée sur les données du Centre africain de Contrôle et de Prévention des Maladies, la République Démocratique du Congo compte actuellement de loin le plus grand nombre de cas suspectés ou confirmés du continent : près de 18 000 cas y ont été recensés entre le 1ᵉʳ janvier et le 16 août, et 535 personnes ont perdu la vie sur la même période. Quatre clades du virus ont à cette heure été identifiés en Afrique.

Le mardi 20 août, le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal a indiqué que 232 sites de vaccination sont ouverts sur l’ensemble du territoire français afin de faire face à de possibles cas dans le pays. Il a également annoncé que la France ferait don de 100 000 doses de vaccin aux pays les plus affectés par le virus.


L’épidémie de mpox en Afrique

Patrick Armengau, le commissaire priseur de l’Hôtel des ventes d’Avignon propose des bijoux, du mobilier ancien et des objets d’art samedi 10 février à 9h30 et 14h.

Au chapitre des bijoux, des colliers en or, des bracelets, des alliances, des grands noms comme Mauboussin, des solitaires et des diamants, des broches, des boucles d’oreille. Des bijoux raffinés, de belle facture, désormais introuvables ailleurs et à des prix fort raisonnables.

Côté vaisselle
Côté vaisselle, au milieu de riches trouvailles une paire de légumiers Moustier en décor bleu et blanc dits à la Bérain à partir d’entre 600 et 800€. Les consoles sont toujours aussi recherchées comme cette demi-lunes de style Louis XVI avec son plateau de marbre gris à partir de 600 et 800€. On craque pour cette rare chiffonnière de peintre d’époque empire à partir d’entre 400 à 600€. Il y a aussi cette ravissante paire d’appliques en tôle dorée et verre éclairant à deux bras de lumière à décor de perroquet et feuillage, à partir d’entre 600 et 800€ qui sera du plus bel effet sur apposée sur une tapisserie florale dernier cri.

Les arts premiers
Au chapitre des arts premiers, de très beaux masques et figurines : masque Gouro de Côte d’ivoire à partir d’entre 2 000 et 3 000€. Un masque Yahour également de Côte d’ivoire, dans les mêmes prix, des statues Baoulé à partir d’entre 1 200 à 1 800€.

Un microscope et un sextant
Dans les trouvailles extraordinaires il y a ce microscope en laiton dans son coffret à lentilles et accessoires à partir d’entre 300 à 400€ et aussi ce sextant en laiton dans son coffret en bois avec ses accessoires à partir d’entre 400 à 600€.

Les belles pièces d’orfèvrerie
Côté orfèvrerie, les plats et pièces en argent du XIX et XXe siècle,  signeront toujours les plus belles tables quelles que soient les saisons et restent indémodables. Même légèrement brunis par le temps, ils racontent le temps qui s’écoule, les réunions de famille et le savoir-faire de grands artisans qui s’inscrivent bien au-delà des modes.

Les arts d’Asie
On a un coup de cœur immédiat pour cette très belle sculpture de Constantin Cristesco (1872-1928) pour ce cheval en plein saut d’obstacle à partir d’entre 2 000 et 3 000€. Les arts d’Asie sont bien présents avec le Tibet via une statuette en bronze doré entre 3 000 et 4 000€, une autre en bronze à partir d’entre 300 et 500€, et la Chine avec un vase couvert à partir d’entre 400 et 600€ et un Kannon debout à partir d’entre 300 et 500€ pour le Japon.

Les infos pratiques
Exposition jeudi 8 février de 14h à 18h. Vendredi 9 février de 10h à 12h et de 14h à 18h. Courtine. 2, rue Mère Teresa à Avignon. 04 90 86 35 35 www.avignon-encheres.com

Les prochaines ventes
Mercredi 14 février : Bijoux et or à 9h30. Jeudi 7 mars Militaria et armes anciennes. Samedi 23 mars Art moderne. Samedi 20 avril Mobiliers et objets d’art. Lundi 29 avril Véhicules et motos de collection. Samedi 4 mai Bijoux et arts de la table. Vendredi 24 mai Grands vins et alcools et jeudi 30 mai Livres anciens et modernes.   


L’épidémie de mpox en Afrique

Entre janvier 1950 et juillet 2023, on dénombre 220 coups d’États réussis et tentés en Afrique, soit presque la moitié (44 %) des tentatives de putschs recensées dans le monde. Le Soudan figure en tête de liste des pays africains qui ont subi le plus de coups d’État depuis 1950, avec 17 réussis et tentés. Si l’on compte les complots déjoués (c’est-à-dire sans tentatives), ce chiffre grimpe à plus de 30. Après le Soudan, le Burundi (11), le Ghana et la Sierra Leone (10) sont les pays africains qui ont connu le plus de tentatives de putschs depuis le milieu du 20e siècle.

Comme le montre le graphique ci-dessous, la situation actuelle au Niger, où le général Tiani a pris le pouvoir de force le 26 juillet, s’inscrit dans un contexte de retour de l’instabilité politique sur le continent africain – en particulier dans la région du Sahel. Après une période de relative accalmie entre 2013 et 2020, 13 tentatives de coups d’État ont eu lieu en Afrique depuis l’année 2021, dont au Soudan, au Tchad, au Burkina Faso et au Mali.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Tristan Gaudiaut, Statista.


L’épidémie de mpox en Afrique

Be Energy, spécialiste de la régénération de batteries, huiles et moteurs poursuit son développement du réemploi de déchets industriels. Après s’être déployée au Sénégal et en Suisse occidentale, l’entreprise, qui commerce dans 52 pays, s’installe à Hyderabad, en Inde. Le cœur de métier de Be Energy ? Le reconditionnement et le remanufacturing de matériaux critiques. Effets collatéraux positifs ? Générer, ainsi, une économie circulaire, tout en visant une réduction de déchets industriels et des émissions de gaz à effet de serre.

Le choix stratégique de Be Energy de s’installer en Inde avec Be Energy India correspond au potentiel faramineux du marché, qui va bien au-delà du nombre d’habitants (plus de 1,352 milliards d’habitants). Car en Inde, tous les types de batteries sont utilisés : de démarrage, de traction ainsi que des batteries stationnaires.

Le simple exemple des ‘inverter batteries’ (onduleur),
qui prennent le relais sur le réseau, installées quasi systématiquement dans les habitations des particuliers, démontre l’énorme potentiel du marché indien. Il n’est pas le seul. En parallèle des batteries utilisées à titre privé fourmillent les systèmes sur lesquels s’appuient les grandes entreprises de télécommunications, de transport et autres centres logistiques, qui comptent sur les batteries de tous types pour fonctionner au quotidien.

Energy de reconditionnement
En outre, Be Energy India permettra à l’entreprise avignonnaise de mettre en place la technologie de reconditionnement et de remanufacturing (restauration garantie) de batteries au lithium. Ces dernières, adaptées à la petite électromobilité, sont particulièrement abondantes en Inde, où les e-rickshaws (tricycles électriques pour le transport de personnes ou de marchandises) et autres moyens de mobilité électrique sont monnaie courante.

e-rickshaws

Be Energy India
L’équipe de Be Energy India, est dirigée par Guillaume Quattropani, aura pour mission de développer un réseau de centres de régénération de batteries sous forme de joint-ventures, de centres sous licence ou de franchises. Les candidatures seront accompagnées d’échanges, et les candidats sélectionnés pour signer les premières implantations en Inde d’ici la fin de l’année 2023.

À la clé, pour les membres du réseau Be Energy India
Une technologie française assemblée en Inde, sous le contrôle de techniciens spécialisés Be Energy India ; La promotion de nouveaux métiers centrés sur la décarbonation des transports (les batteries, puis les huiles dans un second temps) ; L’opportunité pour les candidats de bénéficier de subventions locales, en réponse aux préoccupations environnementales de l’Inde ; ainsi qu’un accompagnement de proximité avec 3 semaines de formation technique sur site, un accès à la plateforme de formation Regen Academy et 3 semaines de formation commerciale adaptée à la culture locale et aux nouveaux métiers.

Be Energy en Inde DR Be Energy

Be Energy développe son réseau au Sud Maroc à Agadir et à Marrakech
Le nouveau modèle économique de Be Energy consiste à développer un réseau de centres de services sous format filiales, joint-venture (co-entreprise) ou centre sous licence. C’est une joint-venture Sud Leader énergie qui a vu le jour avec une participation au capital de Be Energy France associé à Bruno Moscatelli, un entrepreneur français, qui s’installe au Maroc sur ce nouveau marché.

Un accompagnement à la joint-venture et au management en tant qu’associé
En s’associer à Be Energy, l’associé bénéficie d’un financement intégré d’une partie du matériel mis en place ; A accès à la plateforme de E-learning Regenacademy avec 44 vidéos tutorielles dispensant un parcours noté sur les bases du métier de ‘battery keeper’ ; Une

Formation commerciale sur site avec accompagnement en clientèle des commerciaux de la joint-venture ; un suivi des activités commerciales ; Une formation technique pratique des techniciens d’atelier pour parfaire le parcours pour valider le savoir-faire opérationnel et, enfin, la mise en place de contrats cadres pour développer la régénération curative ainsi que les contrats de maintenance.

Be Energy au Sud Maroc Copyright Be Energy

Be Energy Sénégal
Depuis son ouverture, le centre de Diamaguene a régénéré plus de 200 batteries, utilisées par des entreprises telles que Bolloré Transports & Logistics, Patisen, Nestlé, Camusat, Sonatel, Senico, Duopharm ou encore Médis Sénégal… La filiale Be Energy Sénégal travaille au démarrage des camions et des bus ; À l’alimentation des chariots élévateurs et matériels de logistique, de transport et de supply chain (chaîne logistique) ; Aux équipements photovoltaïques et télécoms. Be Energy France forme les techniciens en place pour les perfectionner sur l’ensemble des aspects liés à la régénération de batteries.

En Afrique
Chapeautée par Henri Sow, également co-président du club Téao (Club Transition Énergétique pour l’Afrique), la filiale Be Energy Sénégal propose les nouveaux métiers de la régénération et l’impact environnemental de solutions maîtrisées auprès de toutes les entreprises, publiques et privées, au Sénégal et dans les régions voisines, à l’instar de la ville de Dakar, ainsi que du port et de l’aéroport, dans un pays qui compte nombre d’entreprises minières et où la filière reste à organiser.

Be Energy à Alle en Suisse
Be Energy a ouvert, en début d’année, une jointe-venture à Alle, en Suisse au cœur d’un écosystème tourné vers les métiers du réemploi, l’écopôle de la Flasa, filature de laine peignée d’Ajoie. L’entreprise française contribue ainsi au projet d’André-Jean Six, petit-fils d’Edouard Six. Objectif ? Dynamiser une entreprise historique, symbole de tradition et de modernité. Créée en 1934, la Flasa exporte son savoir-faire ancestral et technique à travers le monde entier, fournissant les acteurs du luxe et des transports notamment.

Be Energy Suisse Occidentale DR Be Energy

200 mètres carrés dédiés à la régénération de batteries en Suisse
Dans les locaux de l’écopôle d’Alle, la filiale Be Energy Suisse s’étend sur quelque 200 m² et compte 5 machines capables de régénérer tous les types de batteries au plomb. L’équipement de la filiale suisse est complété par des bancs de décharge et des bornes de test, ainsi que de l’outillage. Les industries horlogères, agroalimentaires et les professionnels du transport et de la logistique sont autant de clients potentiels à solliciter dans le cadre d’une logqiue financière et d’une démarche RSE.

Une levée de fonds de 2M€
Pour accélérer son développement, Be Energy procèdera, en fin d’année, à une levée de fonds adossée au projet Master Pro. Il s’agit notamment de mettre en place, avec la participation de l’Adème, une chaîne de reconditionnement pour batteries de véhicules hybrides. Cette levée de fonds sera accompagnée par Innocraft qui conseille la stratégie de financement de Be Energy depuis 2019. Ce nouveau financement permettra à Be Energy d’étendre son offre sur le territoire national et international, et de proposer un nouveau format innovant de centres de régénération de type industriel.

Be Energy Avignon
Fondée en 2014 par Bertrand Coste, Be Energy développe des centres de régénération dans le monde entier. Soutenu par BPI France (banque publique d’investissement) et l’Adème (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), Be Energy fait partie des 96 entreprises françaises EETE (Entreprise Engagée pour la Transition Ecologique), Lauréat du Grand Prix Export Stars & Métiers BPMed, Lauréat du concours i-nov ‘Economie circulaire’, Lauréat Total Développement, Lauréat du prix de l’audace Initiatives Terres de Vaucluse, récompensé par le prix ministériel d’Excellence Environnemental d’Ontario, Grand concours national de l’innovation en Tunisie, récompense Forbes Middle East.

L’entreprise est installée en Courtine
Ouvert depuis le déménagement du siège de Be Energy en 2019, le nouveau centre de services Batterie Plus à Avignon est situé en zone industrielle de Courtine. Dans une logique d’écoresponsabilité et d’économies financières, le centre Be Energy près d’Avignon est dirigé par Monsieur Gilles Mounier, expert dans la régénération industrielle des batteries de démarrage. Be Energie se situe 178, rue de l’Aulanière à Avignon. Le centre Be Energy se présente comme la vitrine de l’entreprise et une plateforme permettant de présenter de nouveaux modèles de machines et les avancées technologiques issues des efforts R&D (Recherche et développement).

Be Energy Courtine

Communauté Coq vert
Be Energy fait également partie de la communauté ‘Coq vert’ développée par la French Tech. L’entreprise a été labélisée par l’organisme Riverse, pour vendre ses 67 premières tonnes de crédits carbone sur le marché du carbone volontaire.

Pour mémoire
En décembre 2022, Be Energy a obtenu la certification permettant d’émettre des crédits carbone sur le marché volontaire. Une réalisation importante pour l’entreprise qui confirme son engagement envers la transition écologique. En tant que membre de la communauté du Coq Vert (BPI France), Be Energy détient le label EETE (Entreprise Engagée pour la Transition Écologique) de l’Adème.

Pourquoi c’est important ?
Les crédits carbone représentent des certificats qui autorisent leurs détenteurs à produire une quantité déterminée de gaz à effet de serre, généralement exprimée en tonnes de CO2. Conçus à travers des protocoles internationaux, dont le Protocole de Kyoto, ils ont pour objectif de contrôler les émissions globales de ces gaz responsables du réchauffement climatique. 

Une certification pour entrer sur le marché d’échange de crédits-carbone
Les crédits carbone fonctionnent selon la méthode ‘cap and trade’, qui établit une limite d’émissions globales, divise ce total en unités individuelles (crédits carbone) ensuite attribuées ou vendues aux entreprises. Si une entreprise émet moins que son quota de gaz à effet de serre, elle peut vendre son excédent de crédits à une autre entreprise qui dépasse son propre quota. Ainsi, les crédits carbone encouragent la réduction des émissions de gaz à effet de serre en donnant une valeur monétaire à l’environnement tout en offrant une flexibilité aux entreprises.  


L’épidémie de mpox en Afrique

La CCI (Chambre de commerce et d’Industrie) de Vaucluse vient de recevoir une délégation marocaine de la Chambre africaine du commerce et des services (CACS) et de la Région Dakhla-Oued Eddahab. C’est avec cette région que la chambre consulaire vauclusienne a récemment conclu un partenariat pour la création d’un centre de formation dans le secteur de l’hôtellerie et la restauration qui sera situé à Dakhla.

Favoriser les échanges avec l’Afrique
Organisé par le vauclusien Thierry Robin, Délégué Europe de la CACS qui dispose désormais d’une antenne au sein de la CCI 84, la venue des représentants du royaume chérifien a permis de faire découvrir les savoir-faire de l’école hôtelière d’Avignon géré par la Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse.
Durant son séjour, la délégation marocaine a également visité les locaux de l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) situé à Agroparc. Ils ont aussi visité les installations de l’aéroport Avignon-Provence avant d’être reçu par Cécile Helle, maire d’Avignon, dans les salons de l’Hôtel de ville de la cité des papes.
Cette rencontre a été l’occasion de signer une convention de partenariat en présence du Consul du Maroc venu de Marseille qui a rappelé que son pays « était ouvert à toutes les coopérations, surtout avec la France » dans un département « qui compte 40 000 Marocains » d’origines.
Même volonté pour le maire d’Avignon qui s’est déclarée « favorable à ces échanges ». Dans ce cadre, outre l’école hôtelière, les secteurs de la l’agro-alimentaire, du transports, de la culture, de la désalinisation…

La délégation marocaine et la CCI de Vaucluse ont été reçues par Cécile Helle, maire d’Avignon.Crédit photo : Newcom

« Avec cet accord Dakhla ainsi qu’avec l’ouverture du bureau de la CACS dans nos locaux à Avignon, nous pouvons être une porte vers l’Afrique pour les entreprises vauclusiennes, explique Gilbert Marcelli, président de la CCI 84. A l’inverse, pour la délégation marocaine la Chambre de commerce et d’industrie pourrait constituer l’accès d’entrée à l’Europe.
Par ailleurs, Thierry Robin, qui figure parmi les organisateurs de nombreux salons des maires en France dont celui de Vaucluse à l’automne ou celui du Gard qui vient d’avoir lieu à Alès, va aussi organiser le 1er salon des maires du Maroc qui se déroulera à Marrakech. Il a donc profité de cette rencontre pour convier Cécile Helle à ce rendez-vous inédit en Afrique.

Une délégation chinoise reçue quelques jours plus tôt
Quelques jours auparavant, à l’occasion de la signature de la charte de jumelage entre le district de Bao’an-Shenzen et la ville d’Avignon, une importante délégation d’élus et des chefs d’entreprise chinois a aussi été reçue par la CCI de Vaucluse. Ces derniers ont visité l’entreprise Egide à Bollène, spécialisée dans la production de boîtiers hermétiques pour composants électroniques.
Le séjour s’est clôturée par une réunion à la CCI en présence notamment de Zhe Dong, 1er adjoint de Bao’an-Shenzen, Guangli Dong, Consul général de Chine à Marseille et Gilbert Marcelli, président de la CCI de Vaucluse afin d’évoquer la situation géographique (proximité de la mer, industrie et innovation, infrastructures…) de cette mégalopole … De nombreux chefs d’entreprise vauclusiens étaient présents pour l’occasion. « Une dynamique économique va être mise en place, entre la province Bao’an-Shenzen et le Vaucluse. Nous allons mettre en place un bureau d’échanges entre Avignon coeur de Provence, et la Chine, pour développer l’économie vauclusienne » s’est félicité pour l’occasion le président de la CCI.

La délégation chinoise en visite dans l’usine Egide de Bollène en compagnie d’Anthony Zillio, le maire de la ville. Crédit photo : Newcom

L’épidémie de mpox en Afrique

L’Afrique est incontestablement la région la plus riche en ressources naturelles. Le continent a littéralement de l’or sous les pieds. Comme le met en avant notre carte, ce précieux métal était le premier produit exporté en valeur de 16 pays en 2020, soit environ 30 % des nations africaines. Outre l’or, le sous-sol du continent regorge aussi de divers métaux (fer, cuivre, aluminium, platine, chrome,…) et d’hydrocarbures (pétrole, gaz naturel). À l’échelle mondiale, il est estimé que l’Afrique représente 40 % des réserves d’or, 30 % des réserves de minerais et 12 % des réserves de pétrole.

Si ces richesses sont un argument en faveur du développement du continent, elles ne profitent malheureusement pas assez aux populations et la plupart des 54 économies africaines peinent encore à les convertir en développement économique stable. Deux principales raisons expliquent cette situation décrite comme une « malédiction des matières premières en Afrique » par les économistes. D’abord, la volatilité des prix des matières premières, qui a un impact majeur sur le PIB des pays exportateurs. Puis le fait que ces ressources et la manne financière qu’elles génèrent entraînent d’importants problèmes de gouvernance et de corruption, impliquant à la fois les gouvernements locaux, mais aussi des multinationales ou des puissances étrangères.

L’enjeu pour la plupart des pays d’Afrique est donc de pouvoir transformer ces matières premières en source de croissance et, dans un second temps, de se diversifier économiquement pour moins dépendre de ces mêmes ressources. Comme le révèle notre carte, le secteur industriel reste encore globalement embryonnaire sur le continent. En 2020, les produits issus de l’industrie étaient le premier poste des exportations de seulement quatre pays : le Maroc (voitures), la Tunisie (matériel électrique), les Seychelles (bateaux) et Sao Tomé-et-Principe (turbines).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’épidémie de mpox en Afrique

En 2010, le taux moyen de pénétration d’Internet n’atteignait que 9,3 % sur le continent africain. Des pays comme le Maroc, les Seychelles et la Tunisie étaient alors des exceptions avec respectivement 52, 41 et 37 % de la population classée comme internautes. Au total, 35 pays avaient un taux de pénétration inférieur à 10 % à l’époque. Le Niger, l’Éthiopie, la RDC, l’Érythrée et la Sierra Leone se situaient même sous la barre des 1 %.

Comme le montre l’analyse de Statista, se basant sur des données de la Banque mondiale, des développements significatifs en matière d’utilisation d’Internet ont eu lieu entre 2010 et 2020 , du moins pour une grande partie du continent.

La plus forte augmentation relative a été observée en Éthiopie, qui est passée d’à peine 0,8 % à 25,0 %, soit une augmentation de plus de 3 200 %. Des progrès tout aussi spectaculaires ont été réalisés dans d’autres pays qui avaient des taux très faibles en 2010, comme la Sierra Leone, la Guinée et la RDC – pour n’en citer que quelques-uns.

Bien que des progrès soient clairement visibles, il est également évident qu’il reste encore du chemin à parcourir. Alors qu’aucun pays n’affiche plus un taux inférieur à 1 %, et seulement sept sont inférieurs à 10 %, le taux moyen n’est toujours que de 31,7.

Sur l’échelle mondiale, le fossé numérique entre l’Afrique et le reste du monde reste encore marqué, le taux le plus proche étant celui de l’Asie du Sud-Est avec 35,3 %. Toutefois, ces chiffres restent de bon augure pour le développement d’Internet sur un continent où la majorité des habitants a moins de 20 ans et où la jeunesse est de plus en plus connectée.

Claire Jenik, Statista


L’épidémie de mpox en Afrique

En 2000, la Chine n’était la première source d’importations que de quelques pays africains : le Soudan, la Gambie, le Bénin et Djibouti. À cette époque, la France occupait encore une position privilégiée sur le continent, en particulier dans les pays francophones et au Maghreb. Mais comme le met en avant notre infographie, vingt ans plus tard, la superpuissance asiatique s’est imposée comme le premier fournisseur de marchandises pour plus de 30 nations africaines. Dans le même temps, face à la concurrence chinoise, les parts de marché à l’exportation de la France sur le continent n’ont cessé de diminuer (passant de 11 % en moyenne en 2000 à moins de 6 % en 2017).

Les liens entre la Chine et l’Afrique se sont intensifiés de manière considérable au cours des deux dernières décennies. Comme le décrit Julia Faria, experte en recherche pour l’Angola, le Kenya et la Tanzanie chez Statista : « La valeur des exportations chinoises vers les pays africains a bondi de 5 milliards de dollars (en 2000) à plus de 110 milliards de nos jours. La jeune population d’Afrique, encouragée par développement du marché de la consommation sur le continent, a stimulé l’exportation des marchandises chinoises. »

Mais il ne s’agit pas que d’une voie à sens unique : « Les exportations africaines vers la Chine ont également augmenté, mais à un rythme plus lent. En 2019, la valeur totale des exportations vers la Chine a atteint près de 80 milliards de dollars. La demande chinoise croissante en matières premières a trouvé un fournisseur solide en Afrique, avec des exportations évaluées à environ 17,5 milliards de dollars en 2019. »

Bien au-delà d’une simple relation commerciale, la Chine est également depuis plusieurs années le premier investisseur étranger en Afrique. Le géant asiatique a été à l’origine de 25 % des financements d’infrastructures sur le continent en 2018, dans le cadre notamment de son projet des « nouvelles routes de la soie« .

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’épidémie de mpox en Afrique

La prochaine exposition présentée dans le centre d’art de la fondation Blachère regroupe les œuvres d’artistes contemporains d’Afrique et de la diaspora revisitant à leur manière l’histoire de l’art. ‘Ré-création’ aura lieu du 14 octobre 2021 au 19 mars 2022.

Des grands classiques tels ‘Le déjeuner sur l’herbe‘ d’Édouard Manet ou ‘La grande odalisque‘ de Jean-Auguste-Dominique Ingres, des plongées au cœur de l’univers et des influences de grands maîtres comme Pablo Picasso ou Paul Gauguin, ou des genres incontournables telle la nature morte, tout est mis en œuvre par les artistes invités dans cette exposition pour « re-créer, ré-inventer et re-visiter ». Les œuvres exposées appartenaient déjà à la Collection Blachère, d’autres ont été réalisées par des artistes venus en résidence de création ou prêtées par des galeries, musées et collectionneurs amis.

Pléiade d’artistes

Parmi les artistes présentés : Clay Apenouvon (Togo), Moustapha Baidi Oumarou (Cameroun), Moufouli Bello (Bénin), Wim Botha (Afrique du Sud), Angèle Etoundi Essamba (Cameroun), Pierre Man’s (RDC), Franck Kemkeng Noah (Cameroun), Roméo Mivekannin (Bénin), Aimé Mpané (RDC), Hassan Musa (Soudan), Marc Padeu (Cameroun), Yinka Shonibare CBE (Angleterre-Nigéria), Mary Sibande (Afrique du Sud), Maya-Inès Touam (France/Algérie), Dagmar Van Weeghel (Hollande).

La fondation en quelques mots

La fondation d’entreprise Jean-Paul Blachère (Blachère illumination), participe au développement de l’Afrique en aidant la création contemporaine et la promotion de ses artistes. Dans son centre d’art, situé au cœur de l’entreprise, en pleine zone industrielle, elle présente des expositions et accueille des artistes en résidence. Elle organise aussi des ateliers de création en Afrique et en Europe et participe aux grandes biennales africaines, dont celle de Dakar notamment. Elle est en charge de la conservation des œuvres de la Collection Blachère.

Informations pratiques : Fondation Blachère : 384 avenue des Argiles, ZI les Bourguignons, 84400 Apt. Du 14 octobre 202 au 19 mars 2022. Site internet, cliquez ici.

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