22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

AES, le pionnier des drones marocains s’implante au pôle Pégase de l’aéroport d’Avignon

Accompagnée par VPA (Vaucluse Provence attractivité), AES, le pionnier dans l’industrie des drones au Maroc rejoint Avignon pour développer ses activités de drones en France ainsi qu’en Europe.

La start-up marocaine Aerodrive engineering services (AES) spécialisée dans la technologie de cartographie aérienne par drone vient de s’implanter sur le technopôle aéronautique Pegase situé le long de l’aéroport d’Avignon. Installée à Benguerrir dans la région de Marrakech, mais aussi à San José en Californie, à Madrid et à Dakar l’un des pionniers dans l’industrie des drones au Maroc débarque donc dans la cité des papes où AES souhaite y développer ses activités commerciales dans un premier temps puis en Recherche et développement (R&D) d’ici 3 ans.
Créée en 2017 par Soufiane Ammagui, ingénieur diplômé de l’Université Mohammed VI polytechnique, l’entreprise s’est imposée au Maroc comme un acteur incontournable du drone et de l’aéronautique via des contrats avec les Forces Armées Royales, et les groupes OCP et Managem, deux poids lourds de l’industrie marocaine.
« Cette nouvelle filiale en Vaucluse constitue un signal fort de la compétitivité du territoire en matière de ressources et de solutions aériennes applicables à différents secteurs d’activité », se félicité VPA.
Si AES devrait compter 5 collaborateurs sur son site d’Avignon d’ici la fin de l’année 2023, la société chérifienne table sur la création de 19 emplois à 3 ans.

Soufiane Ammagui, ingénieur diplômé de l’Université Mohammed VI polytechnique et fondateur de AES.

Technologies de pointe pour l’agriculture notamment
AES propose notamment un service de cartographie aérienne par drone intégré permettant la collecte de données, le traitement et la génération de compte-rendu clients individualisés dans une logique d’agriculture de précision. Ses applications sont multiples dans les secteurs agricole (prévention du stress hydrique, des carences en nutriments, des insectes ravageurs. application de fertilisants par drone), minier (réalisation d’inventaires mensuels ou périodiques sur les petites exploitations minières de matières de construction présentes dans la région), industriel (inspection non intrusive d’infrastructures (tel que le réseau ferré) au moyen de solution thermique ou par ultrason), BTP…
AES assure également la fabrication et le pilotage des drones.

Des ambitions affichées en France et en Europe
Ciblant plusieurs écosystèmes en France et une proximité avec ses clients et des donneurs d’ordres locaux, Aerodrive engineering services a choisi Pégase pour se développer sur le marché hexagonal mais aussi européen et franco-africain.
« A moyen et long terme, nous ambitionnons de devenir le leader de la production de drones tactiques dans la région Mena (Middle East and North Africa), à être classés parmi les dix meilleurs producteurs mondiaux d’ici trois ans, et à envisager une introduction en bourse dans les cinq prochaines années », annonçait tout récemment Soufiane Ammagui.
L’enjeu est de taille puisque ce marché est estimé à 260 milliards de dollars à horizon 2030 avec une croissance de 25% chaque année, dont 60% du besoin concerne les applications de défense et de sécurité.


AES, le pionnier des drones marocains s’implante au pôle Pégase de l’aéroport d’Avignon

L’aéroport d’Avignon-Provence dispose désormais de nouveau camion-citerne ravitailleur 100% électrique. Ce véhicule mis en place en partenariat avec Total Energies, son fournisseur de carburant, doit permettre à la plate-forme aéroportuaire vauclusienne de réduire ses émissions carbones de 4,5 Teq (Toxic equivalent quantity ou quantité équivalente toxique) sur un an.
« La mise en fonction de ce véhicule sur notre plateforme va de pair avec la politique environnementale que nous avons défini dans le cadre de nos niveaux ‘Airport carbon accréditation’ et des objectifs fixés dans le cadre de la Délégation de service public (DSP) de l’aéroport Avignon-Provence, expliquent les responsables de l’aéroport. A savoir, respecter les exigences légales et réglementaires applicables au site aéroportuaire, maîtriser et réduire notre consommation d’énergie, maîtriser et réduire notre consommation de carburant, mettre en place des actions concrètes de restauration et préservation de la biodiversité, et à leur gestion pérenne, prendre en considération et suivre les demandes des parties intéressées ainsi que responsabiliser et sensibiliser chaque salarié sur la protection de l’environnement. »

Davantage d’énergies propres
Dans le même temps, l’aéroport Avignon-Provence, soutient également le développement de la mobilité électrique en favorisant le déploiement des stations de recharge pour voiture. Ainsi, en partenariat avec la société Alectron Energy, i2 bornes de recharge ont été installées sur le parking administratif du site.
Par ailleurs, en plus des installations déjà existantes, un permis de construire a été validé pour la construction d’ombrières photovoltaïques dans le parc de stationnement P2 de l’aéroport avec une emprise total 1366 m².
L’ensemble de ces actions environnementales s’inscrit dans le cadre de la certification iso 14001 et de la démarche qualité iso 9001 qu’Avignon-Provence a engagé depuis 2018 afin de réduire son empreinte carbone.
Comme évoqué plus haut, la plateforme aéroportuaire vauclusienne participe ainsi au programme international ‘Airport carbon accreditation’ qui vise à la neutralité carbone de l’exploitation de l’aéroport et de toutes les entreprises qui y sont basées. Après avoir atteint le niveau 1 en 2021, la Société Aéroport Avignon Provence devrait bientôt obtenir le niveau 2 prochainement. L’objectif étant d’atteindre le niveau 3 en 2026.

Fantasmes ou réalité ?
Enfin, sujet sensible s’il en est : environnement et aéronautique ne font pas toujours bon ménage. Preuve en est, le 6 septembre dernier nos confrères du Monde et de Midi libre faisaient paraître des articles ayant pour sujet les trajets en jet privé les plus fréquents en France alors qu’il existe des alternatives moins polluantes en train ou en voiture par exemple.
Dans ce cadre, il était notamment évoqué, sur la base de chiffres provenant d’une application nommée FlightRadar24, 157 vols entre Avignon et Montpellier en jet privé. Une affirmation qui depuis a fait bondir les responsables de l’aéroport de la cité des papes : « Cette application prend en compte les vols IFR (Instrument flight rules), c’est-à-dire des vols aux instruments, comme les avions de lignes commerciales par exemple. Du 1er janvier au 31 août 2022, sur 600 vols enregistrés entre Avignon et Montpellier, 1 seul vol d’affaires transportant des passagers en jet privé a été enregistré sur ce trajet. Tous les autres vols étaient des vols d’entrainements, militaires ou de travaux aériens, activités non classées dans de l’aviation d’affaires. »
Au final, selon les éléments sont issus des données enregistrées par la DGAC (Direction générale de l’Aviation Civile), la majorité des vols ayant effectué ce trajet Avignon-Montpellier, concernait des vols d’entrainements liés notamment à la présence de 2 écoles de pilotages sur la plateforme vauclusienne et 2 autres (dont l’Enac, une école de l’Etat) sur celle de Montpellier-Méditerranée ainsi que des vols privés.

L.G.


AES, le pionnier des drones marocains s’implante au pôle Pégase de l’aéroport d’Avignon

Comme nous l’avions annoncé il y a quelques jours, le projet Aero 145 Aegis vient de rentrer dans sa phase opérationnelle. L’implantation de cette nouvelle société de maintenance aéronautique sur le site de l’aéroport d’Avignon-Provence a été officialisée lors d’une présentation qui vient de se tenir à la CCI de Vaucluse en compagnie des nombreux partenaires de ce dossier qui doit permettre la création de 220 emplois directs et 500 emplois indirects d’ici 3 ans.

« Le développement de l’aéroport est au cœur de nos préoccupations et de la mandature de notre président, Gilbert Marcelli, insiste Bruno Delorme président de la commission aménagement du territoire et équipement géré de la CCI (Chambre de commerce et d’industrie) de Vaucluse. Ce projet est le fruit d’un long processus de concertation et d’une forte implication de la Préfecture, de la Région Sud mais aussi d’Avignon et du Grand Avignon. »

Un enthousiasme partagé par Gilbert Marcelli, nouveau président de la CCI 84, qui enregistre là une implantation majeure au sein d’un équipement géré par la chambre consulaire pour le compte de la Région, propriétaire du foncier de l’aéroport de la cité des papes : « La CCI de Vaucluse est attentive à tous les projets qui s’inscrivent dans la dynamique économique de notre département. Ce projet industriel aéronautique est à mes yeux vertueux à plus d’un titre : créateur de richesses, il générera plus de 200 emplois directs et 500 emplois indirects, véritable opportunité pour nos entreprises et nos territoires. »

Sous l’œil attentif du sous-préfet à la relance
« Je suis ce projet d’intérêt régional depuis 1 an maintenant, rappelle Julien Fraysse, sous-préfet à la relance en Vaucluse, qui s’est particulièrement impliqué dans ce dossier. C’est un projet industriel qui n’a pas vocation à créer du trafic. Il y aura 2 à 3 décollages à vide par semaine. Par ailleurs, en centralisant sur une seule plateforme les 6 activités d’Aero 145 Aegis (ndlr : parking/stockage, entretien, ateliers, conversion, peinture et déconstruction) on réduit les coûts de déplacements ainsi que l’impact sur l’environnement. »

Retrouvez ici les détails du projet d’Aero 145 Aegis à l’aéroport d’Avignon-Provence

Autre point positif pour le sous-préfet, les lettres d’engagement des potentiels clients de la future plateforme aéronautique avignonnaise : « il y a un carnet de commandes pressenti pour ce marché ».
« Il faut aussi une prise de conscience du territoire », martèle le sous-préfet à la relance visiblement très attaché à ce dossier combinant projet industriel, volet emploi, économie circulaire, dossier partenarial…
« Ce projet doit être soutenu par tous les acteurs de ce territoire pour qu’il devienne un fleuron du département de Vaucluse », insiste à nouveau Julien Fraysse.

Au cœur des priorités régionales
« Cet investissement s’inscrit parfaitement dans le Plan Climat de la Région Sud ‘Gardons une Cop d’Avance’ qui place l’environnement et l’urgence climatique au cœur des priorités régionales, renchérit Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. En choisissant la région Sud, Aero 145 Aegis apporte son savoir-faire en matière de maintenance aéronautique au cœur d’un écosystème dynamique et permettra la création de nombreux emplois pour les habitants de Provence-Alpes-Côte d’Azur tout en étant soucieux de l’environnement. Partenaire à part entière de leur installation, ils peuvent compter sur la mobilisation des équipes de la Région pour les accompagner à chaque étape. »

Le vrai travail commence maintenant
« La contribution financière de l’Etat (690 000€) et de la Région (400 000€) est une marque de confiance des pouvoirs publics dans notre projet, souligne Joseph Heraief, président d’Aero 145 Aegis. Ce sont aussi des garanties complémentaires apportées à notre démarche industrielle. »
« Le vrai travail commence maintenant, poursuit pour sa part François Wawruszczak, directeur communication & marketing, représentant les porteurs du projet également constitué de Patrice Stimpfling, Philippe Arguel et Philippe Réaux. Nous démarrons avec une partie du hangar existant H21 et un hangar temporaire, soit environ 2 450 m2 et 35 collaborateurs d’ici fin 2022. Au terme de l’exercice 2023, nous aurons construit 4 hangars, ateliers et bureaux pour une surface totale de 14 000 m2 et accueilleront 220 collaborateurs. »

François Wawruszczak et Joseph Heraief d’Aero 145 Aegis, Julien Fraysse, sous-préfet à la relance en Vaucluse et Bruno Delorme président de la commission aménagement du territoire et équipement géré de la CCI de Vaucluse.

Pour lancer définitivement tout cela, les derniers investisseurs sont attendus lors d’un nouveau tour de table afin de trouver encore 5 à 6M€ supplémentaires pour accélérer le plan de développement.
Un plan qui passe notamment par le marché de la conversion d’avion de passager en avion de fret en raison de l’explosion du coût du fret maritime (x8). Autre marché en devenir : la déconstruction des aéronefs afin de récupérer des pièces à très haute valeur ajoutée pour les remettre dans le circuit des pièces d’occasion après une re-certification aux normes aéronautiques particulièrement drastiques en matière de sécurité.

Pas d’allongement de la piste actuelle
 « Dans tous les cas il ne s’agit pas d’un cimetière d’avions ‘au fond du jardin’ ni de pollution des sols avec du kérosène », rassure François Wawruszczak qui explique également être en lien avec les organismes locaux afin de recruter au maximum en local même s’il y aura de nombreux postes demandant des qualifications spécifiques en aéronautique.
Enfin, du côté de la CCI on précise également que ce projet n’entraîne aucun allongement de la piste actuelle.


AES, le pionnier des drones marocains s’implante au pôle Pégase de l’aéroport d’Avignon

Particulièrement soutenu par la CCI de Vaucluse, la Région Sud et BPI France via le plan France Relance, le projet de la société Aero 145 Aegis prévoit la création d’une société de maintenance aéronautique implantée sur la zone d’activités de l’Aéroport Avignon-Provence. Désormais entré dans sa phase opérationnelle le dossier, qui doit être présenté en détail cette semaine, table sur un investissement de l’ordre de 34M€. De quoi générer 220 emplois directs d’ici 3 ans.

Cela faisait 7 ans que les porteurs de ce projet travaillaient sur ce nouveau concept de ‘guichet unique’ concentrant en même lieu des activités de maintenance aéronautique comprenant des ateliers ainsi que des capacités de stockage, d’entretien, de conversion, de peinture et de déconstruction d’avions régionaux à turbopropulseurs (type ATR ou Bombardier) et moyens courriers monocouloirs (type Airbus 320 ou Boeing 737). Mais avant d’atterrir sous le ciel de Provence, ce projet a pourtant failli se poser ailleurs. D’abord en Serbie, puis en Roumanie, en Bulgarie et enfin en Espagne. Perpignan et ensuite Béziers ont également été sur les rangs ainsi que plusieurs autres endroits en France pour accueillir ce site unique en Europe.

Pourquoi Avignon ?
Si Avignon a finalement été retenue, c’est que la plate-forme aéroportuaire, avec laquelle les premiers contacts remontent à avril 2021, dispose de conditions d’accès stratégiques uniques, d’une réserve foncière importante ainsi que d’un climat idéal pour travailler sur des avions. Par ailleurs, les porteurs du projet sont également très attachés à cette région et souhaitent également apporter leur ‘pierre’ au développement économique du Grand Avignon. Une contribution qui prendra la forme d’un investissement de 34M€ et qui devrait générer plus de 220 emplois directs d’ici 3 ans. Côté activité, Aero 145 Aegis prévoit de réaliser un chiffre d’affaires de 47M€ sur 3 ans en traitant un peu plus de 300 aéronefs durant cette période.

L’activité va débuter à la rentrée
Concrètement, après avoir domicilié son siège social dans la zone de l’aéroport d’Avignon, Aero 145 Aegis vient de louer le hangar H21 ainsi qu’un autre hangar temporaire pour disposer de 2 449m2 afin de débuter son activité à partir du 1er septembre prochain. Pour cela, la société présidée par Joseph Heraief s’appuiera déjà sur une première équipe de 35 personnes. Le projet prévoit ensuite, sous réserve des autorisations de permis de construire, la réalisation de 2 tranches de hangars supplémentaires. Une première phase pour les bâtiments H1 à H4 avec une mise en service espérée mi-2024 pour atteindre une capacité d’accueil de 10 780m2 pour 170 employés et une seconde pour les hangars H5 et H6 en 2025 (pour porter l’ensemble à 14 839m2 et 221 salariés).

Un projet modèle ?
Avec la création de cette offre unique de services centralisés, les responsables du projet mettent également en avant l’aspect éco-responsable de leur démarche dans un secteur plutôt montré du doigt ces dernières années pour sa gourmandise environnementale. En effet, en étant les premiers à proposer tous ces services réunis en un même lieu en Europe, Aero 145 Aegis estime que cela va permettre de réduire drastiquement les émissions de CO2 en économisant l’équivalent de 8 937 tonnes de déchets ménagers. C’est ce que génère par an une ville d’un peu plus de 25 000 habitants.

Un engagement éco-responsable
Par ailleurs, sur les 34M€ d’investissement, 5M€ le seront pour préserver l’environnement en allant au-delà des normes européennes requises dans ce secteur d’activité. Cet engagement éco-responsable se traduira ainsi notamment par la pose de 14 000m2 de panneaux photovoltaïques en toiture des futurs bâtiments, l’acquisition d’une flotte de véhicules société électriques, une gestion et un recyclage des déchets à plus de 90%, une faible consommation d’eau (activités en circuit fermé), zéro pollution gazeuse (activités en circuit fermé), une mise en place de l’Iso 14001 comme système de gestion environnementale et un objectif de certification ACA (Airport Carbon Accréditation) en 2023 en lien direct avec la direction de l’aéroport.

Nuisances résiduelles…
Côté nuisance, et c’est l’un des points forts du projet, l’activité ne devrait générer que 2 à 3 rotations d’aéronefs hebdomadaires, soit une augmentation du trafic actuel de +0,6%. Par ailleurs, le niveau sonore des avions qui seront traités sur le futur site avignonnais ne devrait pas excéder 68db, soit l’équivalent d’un lave-vaisselle.
Quant au trafic routier, c’est l’équivalent de 3 à 5 conteneurs qui devrait circuler chaque mois sur les routes de la zone. Même visuellement les promoteurs du projet assurent qu’aucune zone de parking d’avions ne sera visible depuis la périphérie immédiate de la zone aéroportuaire. Toutes les activités industrielles seront réalisées en milieu clos et fermé.

Une implantation tombée du ciel
Dans un département, classé parmi les plus pauvres de France, cette implantation apparaît comme une aubaine. C’est certainement pour cela, que le dossier a bénéficié d’un soutien sans faille de la CCI (Chambre de commerce et d’industrie) de Vaucluse, gestionnaire de l’aéroport, ainsi que du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, propriétaire du foncier de la plateforme aéroportuaire de la cité des papes dont il a confié la gestion à l’organisme consulaire
vauclusien.
Convaincu de la démarche, la Région vient d’ailleurs d’octroyer une aide de 400 000€ à Aero 145 Aegis. Dans le même temps, BPI France vient aussi d’accorder une subvention de 690 000€ dans le cadre du plan de l’Etat ‘France relance’. Ces aides, preuves de la confiance des pouvoirs publics dans le projet, devraient ainsi permettre d’accélérer les derniers investissements afin d’acheter les premiers équipements et de procéder aux premières embauches.
Les collectivités du territoire ne devraient pas être perdantes non plus puisque le projet devrait générer 10,8M€ rien qu’en retombées fiscales.


AES, le pionnier des drones marocains s’implante au pôle Pégase de l’aéroport d’Avignon

Samedi 9 juillet, le premier vol entre Avignon et Birmingham a été inauguré. Après deux années d’interruption, une nouvelle compagnie, ‘Flybe Limited’, reprend les liaisons qui avaient été interrompues à la suite de la crise sanitaire du coronavirus.

La baisse du trafic aérien lié à la crise sanitaire internationale du coronavirus avait eu raison de la compagnie britannique Flybe, qui avait annoncé en 2020 la cessation de ses activités.

Finalement, après deux ans, une nouvelle compagnie, ‘Flybe Limited’, reprend les liaisons entre l’aéroport Avignon Provence et l’Angleterre. Le premier vol a eu lieu le samedi 9 juillet à 19h30 au départ d’Avignon pour une arrivée à 20h50 à Birmingham.

Jusqu’au 17 septembre, les nouvelles couleurs de la compagnie Flybe se poseront, tous les samedis, sur le tarmac Provençal en proposant une liaison vers Birmingham. Les départs sont programmés à 19h05 pour arriver à 20h25 et les retours quittant Birmingham à 15h pour arriver à 18h20.

Confirmant son intérêt pour le territoire, la nouvelle compagnie Flybe inaugurera une deuxième liaison vers Southampton le 23 juillet et ce jusqu’au 1er octobre. Les départs sont programmés à 16h20 pour arriver à 17h30 et les retours quittant Southampton à 12h40 pour arriver à 15h40.

L’opportunité de venir découvrir la Provence s’offre ainsi aux habitants des deux cités anglaises, mais également aux villes limitrophes, en seulement 1h50 de vol. Le lancement de ces lignes répond à la demande des vacanciers anglo-saxons qui sont désireux de découvrir toutes les facettes de notre culture locale et de visiter des sites célèbres tels que le palais des papes et le pont d’Avignon.

J.R.

© Patrick Urvoy

AES, le pionnier des drones marocains s’implante au pôle Pégase de l’aéroport d’Avignon

La compagnie aérienne britannique Flybe, qui avait cessé toute activité avec l’aéroport Avignon Provence en 2020 suite à une faillite, reprend du service pour la saison estivale et va faire la liaison entre Avignon et Birmingham, mais aussi entre la cité des papes et Southampton.

L’aéroport d’Avignon, qui assure déjà une correspondance vers Anvers en Belgique depuis l’été 2021 grâce à la compagnie belge TUI Fly, va désormais pouvoir emmener les Vauclusiens en terre britannique. La société de transport aérien Flybe va de nouveau assurer les voyages entre Avignon et Birmingham et Avignon et Southampton. Ce n’est pas une nouveauté puisque l’entreprise anglaise avait déjà permis ces correspondances entre 2006 et 2020 et transportait entre 15 000 et 19 000 passagers par an.

Dès le 9 juillet prochain, il sera possible de se rendre à Birmingham les samedis, et ce, jusqu’au 17 septembre. La destination de Southampton, quant à elle, sera disponible à partir du 23 juillet prochain. Les vols seront effectués par un Dash 8 Q400 et pourront accueillir jusqu’à 78 passagers.

Les billets d’avion en direction de Birmingham et Southampton peuvent être réservé via le site de la compagnie aérienne ou sur le site de l’aéroport d’Avignon. @Aéroport Avignon Provence

À l’arrêt depuis 2020 pour cause de faillite, la compagnie Flybe a été rachetée en avril 2021 par Thyme Opco Limited, une filiale de l’entreprise Cyrus Capital, spécialiste du conseil en gestion de patrimoine. 

Vers un aéroport dynamique et éco-responsable

Le retour de Flybe s’inscrit dans la démarche de développement de l’aéroport d’Avignon. Celui-ci, qui est géré par la Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse, héberge déjà près de 60 sociétés comme Borghino, spécialisée dans la confection de siège et l’aménagement intérieur des aéronefs, ou encore RTE (Réseau de transport d’électricité) qui assure les opérations de surveillance du réseau, d’entretien, de construction et de déconstruction des lignes à haute tension. Ainsi, depuis le début de son développement, l’aéroport a permis la création de 580 emplois. Alors qu’il possède déjà 16 hectares de foncier, il en met à disposition 12 de plus pour accueillir de nouveaux projets de construction.

En plus de développer son pôle aéronautique, l’aéroport Avignon Provence souhaite faire un nouveau pas vers le respect de l’environnement. Le site, qui avait déjà obtenu le premier niveau de certification ‘Airport Carbon Accreditation’ après avoir mesuré son empreinte carbone, souhaite désormais passer au degré supérieur. Le niveau 2 de l’ACA certifie une meilleure gestion et une réduction des émissions de CO2.

V.A.


AES, le pionnier des drones marocains s’implante au pôle Pégase de l’aéroport d’Avignon

Depuis une dizaine de jours désormais, la compagnie belge ‘Tui fly’ propose une liaison aérienne entre Anvers et l’aéroport d’Avignon. Desservie par un Embraer 190 de l’avionneur brésilien éponyme d’une capacité de 112 places, cette nouvelle ligne permet donc désormais de relier la cité des diamants à celle des papes en 1h30.
Pour le premier vol inaugural, qui s’est posé sur le tarmac vauclusien le vendredi 18 juin dernier, 66 passagers avaient embarqué pour ce voyage en Provence.
« C’est plutôt bien en cette période de Covid, estime Piet Demeyere, porte-parole de la deuxième compagnie aérienne belge. Si nous sommes venus ici c’est que nous sommes convaincus que cette destination a un vrai potentiel. »

S’inscrire dans le temps
Pour autant, Tui, qui avait annoncé officiellement l’ouverture de cette liaison en mars dernier, ne fait pas preuve d’impatience et semble vouloir prendre le temps d’installer cette liaison sur la durée.
« Nous souhaitons nous inscrire dans le temps, annonce Piet Demeyere. Nous avons conscience que cette liaison ne s’installera pas du jour au lendemain. C’est pour cela que nous n’attendons pas trop de cette année 2021 si particulière. »
Tui a donc fait choix de la plateforme aéroportuaire avignonnaise gérée par la CCI de Vaucluse, unique destination française au départ de l’aéroport d’Anvers, en prévoyant une poursuite de cette ligne en 2022 également. C’est à l’issue de cette période d’exploitation que Tui fly dressera alors le bilan de son activité dans la cité des papes.

2 rotations par semaine
D’ici là, la compagnie belge proposera deux rotations hebdomadaires, de mi-juin jusqu’au 1er octobre. Les départs sont programmés à 18h45 depuis Anvers pour une arrivée à Avignon à 20h30. Les vols ‘retour’ s’effectuant à partir de 21h depuis la cité des papes pour atterrissage en Belgique à 22h40.
Le prix des places débutera à 29,99€ et pourra s’élever jusqu’à 150€ selon la période et le moment où le vol sera réservé par rapport à la proximité du départ. Toutefois, le prix moyen devrait se situer entre 59,99€ et 79,99€.

Attirer la clientèle flamande
Si les Belges constituent déjà la première clientèle touristique étrangère en Vaucluse, il s’agit cependant surtout de Wallons. Avec cette offre Tui, ainsi que VPA (Vaucluse Provence attractivité), l’agence touristique et de développement économique du Conseil départemental de Vaucluse, et l’aéroport d’Avignon, espèrent mettre désormais la Provence à un coup d’aile de la communauté flamande de Belgique. Le tout entre deux aéroports à taille humaine qui ne nécessitent pas d’arriver des heures avant l’embarquement.
Et pour mieux attirer ces nouveaux touristes, VPA a organisé un voyage de presse avec des journalistes des quotidiens de la Gazet van Antwerpen ou Métro, ou des magazines comme Marie-Claire Belgique notamment. L’occasion pour VPA de faire découvrir la variété de l’offre touristique vauclusienne (patrimoine, culture, gastronomie, vélo, activités nature…) à cette sélection de grands médias flamands.

Anvers a un petit vélo dans la tête
Mais Tui ne veux pas se contenter de ne faire venir que des visiteurs belges. La destination Anvers se fait aussi à l’envers et la compagnie espère bien aussi séduire une clientèle française afin de remplir ses avions dans l’autre sens. Pour cela, la méconnue Anvers dispose de nombreux atouts, à commencer par un aéroport situé à 40 minutes seulement de Bruxelles et quelques minutes des Pays-Bas. Outre l’offre festive et culturelle, la ville accueillera également les championnats du monde de cyclisme les 24, 25 et 26 septembre prochains. De quoi déjà attirer les provençaux amoureux de la petite reine.

Découvrez le centre historique d’Anvers.

AES, le pionnier des drones marocains s’implante au pôle Pégase de l’aéroport d’Avignon

La nouvelle ligne aérienne va voir le jour le 18 juin prochain au départ de l’aéroport Avignon-Provence. Elle proposera au public une liaison entre la cité des papes et la ville d’Anvers en Belgique. Une nouvelle liaison qui réactive une dynamique commerciale restée quelques temps en somnolence.

La compagnie belge TUI Fly prend les commandes

La compagnie TUI Fly, société du groupe TUI Group, assurera cette nouvelle ligne, à bord d’un avion Embraer 190 de 119 sièges. Deux vols rythmeront la semaine, les vendredis et lundis, jusqu’au 1er octobre. Les départs de Belgique sont programmés à 18h45 pour arriver à 20h30, les vols retour quittent le Vaucluse à 21h pour se poser à 22h40 à Anvers. Ces vols sont proposés à partir de 59,99€ l’aller simple.

Le programme français de TUI Fly inclut déjà cet été, sous réserve de restrictions de voyage, les aéroports d’Ajaccio, Bastia, Bordeaux, Brest, Lille, Lourdes, Marseille, Metz-Nancy, Montpellier, Nantes, Paris, Toulon et Strasbourg. La Provence représentant un attrait touristique de taille, la compagnie a adhéré au projet afin de participer au rayonnement de la région, « ses paysages apaisants, sa cuisine savoureuse et son climat méditerranéen ».

Une perspective encourageante depuis l’arrêt de Flybe

Cette nouvelle ligne commerciale offre une opportunité de reprise d’activité pour l’aéroport d’Avignon qui a accueilli 13 088 voyageurs en 2019 (-18%). En effet, TUI Fly sera sans concurrence sur cette route, Avignon n’ayant accueilli aucun vol régulier commercial depuis ceux de Flybe, qui avait cessé ses opérations et déposé son bilan en mars 2020. L’effet n’était pas sans conséquences sur l’activité de l’aéroport d’Avignon. Flybe opérait depuis 2006 sur des vols à destination de Southampton puis Birmingham au départ de la plateforme aéroportuaire de la cité des papes. La compagnie a transporté entre 15 000 et 19 000 passagers par an au départ d’Avignon.

Après la cessation d’activité de Flybe, contrainte de plier bagage en plein cœur de la crise sanitaire, l’enjeu était de trouver rapidement l’appui de nouvelles compagnies aériennes pour une reprise des lignes. Cette nouvelle liaison saisonnière entre Anvers, ville portuaire belge dont l’histoire remonte au Moyen Âge, et Avignon est de bonne augure pour l’activité économique de l’aéroport.

Lieu d’implantation et de développement économique

Le développement extra-aéronautique fait également partie des missions de la délégation de service public confiée par le Conseil Régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur. L’aéroport Avignon-Provence présente un parc aéroportuaire de 185 hectares, avec un accès direct par l’autoroute, la proximité de la gare TGV, mais également la présence de zones d’activités commerciales et tertiaires à proximité (zone Agroparc). L’aéroport compte à ce jour 57 entreprises basées sur la plateforme, dont un hôtel, quatre restaurants, des bâtiments pour activité tertiaire, une plateforme de fret routier, un centre de recherches agricoles, la pépinière d’entreprise ‘Safecluster’. Cumulés, ces structures présentent 400 emplois directs. Le site propose notamment des parcelles aménagées et viabilisés, ainsi que des bureaux à la location.

‘H20’, premier hangar à plateaux tournants de l’aéroport d’Avignon

Outre les vols dédiés au grand public, l’aéroport Avignon-Provence a inauguré en octobre dernier un hangar unique en France, permettant d’accueillir jusqu’à 12 avions de tourisme. Le bâtiment de 1 200 m², baptisé H20 et conçu par la société de maîtrise d’œuvre ‘Eco&Design’, comprend deux plateaux tournants permettant de positionner facilement chaque avion face au tarmac sans aucune manœuvre. Disposant également d’une grande porte motorisée, de sanitaires, d’un parking extérieur et d’un accès Wifi nécessaires pour la préparation des plans de vols et le suivi de la météo en temps réel, le hangar H20, s’inscrit dans une volonté de développement et de diversification de l’aéroport Avignon-Provence.

Pour réserver votre vol jusqu’à Anvers, rendez-vous en agence, sur Avignon.aero ou bien sur le site internet de la compagnie Tuifly.fr


AES, le pionnier des drones marocains s’implante au pôle Pégase de l’aéroport d’Avignon

L’Aéroclub Vauclusien propose un brevet d’initiation à l’aéronautique dès 15 ans, notamment en partenariat avec plusieurs lycées.
Le Brevet d’initiation à l’aéronautique (BIA) est une initiation à la culture scientifique et technique de l’aéronautique et du spatial, c’est la meilleure voie d’entrée pour découvrir toute la richesse de ce monde, où se mêlent, la passion, la technique, l’exploit, la rigueur, l’innovation, l’histoire. Le BIA permet de valoriser et découvrir tout un ensemble de savoir et de pratiques.

Deux formules
La formation est dispensée, en établissement scolaire, dans une classe dite ‘aéronautique’. Les cours y sont assurés par un ou plusieurs enseignants dont un au moins est titulaire du CAEA (Certificat d’aptitude à l’enseignement aéronautique).
Pour les stagiaires hors établissement scolaire, l’aéro-club vauclusien organise des cours théoriques le samedi après-midi, hors vacances scolaires de l’Académie d’Aix-Marseille, soit 2h par semaine pendant 20 à 25 semaines.

Les lycées partenaires
Trois établissements sont partenaires de l’Aéro-club Vauclusien : les lycées Saint Joseph et La Salle d’Avignon possèdent une classe de seconde ‘Aéro’, ainsi que le Collège Simone Veil de Châteaurenard dès la classe de troisième.

La prépa BIA
Il est possible de préparer le BIA au sein d’un établissement scolaire, de la troisième à bac+2 (BTS) qui assure une formation théorique en interne, une convention peut être signée avec une association aéronautique membre du CNFAS (Conseil National des Fédérations Aéronautiques et Sportives), qui met ses moyens à disposition des stagiaires BIA de l’école. Les jeunes ne dépendant pas de ces établissements peuvent s’inscrire directement auprès de l’aéroclub pour une première année ‘Préfuturavia’ avec 40 à 50 cours les samedis après-midi, dans les locaux de l’aéroclub. Deux vols ‘découverte’ d’environ 30 mn permettent d’illustrer les principes théoriques vus en cours.

Des cours en présentiel et à distance
La formation s’étale sur plusieurs mois, se septembre à mai, et comporte au moins 40 heures de cours. Elle doit être effectuée sous la responsabilité d’une personne titulaire du CAEA (certificat d’aptitude à l’enseignement aéronautique). Deux vols ‘découvertes’ d’environ 30 min chacun permettent d’illustrer de manière concrète les principes théoriques vus en cours.
Outre le cours en présentiel, les stagiaires ont un compte pour une formation en ligne (e-learning) spécifique au BIA, en partenariat avec l’aéro-club Vauclusien et conforme au programme définie par arrêté du Ministère.

Tremplin au brevet de pilote d’avion
Les connaissances en aéronautique du BIA représentent 70% de celles exigées pour l’obtention du brevet théorique de pilote de planeur, d’ultra léger motorisé (ULM) ou du brevet de base avion. Après l’obtention du BIA les stagiaires motivés – à partir de 17 ans- peuvent passer leur brevet de pilote d’avion ou d’ULM.

Un peu d’histoire
Situé sur la commune de Montfavet, adossé à Avignon, l’aéroclub d’Avignon a été créé il y a 110 ans ! Il fait partie de la vieille garde des aéroclubs français. Un de ses présidents d’honneur fut le poète félibre, Frédéric Mistral. Il dispose de 8 avions : trois Cessna 182, 172 et 152, deux Piper PA-28 et J3, un Flight design CTLS, d’un ULM Savannah, et d’un simulateur de vol.

Aéroclub Vauclusien. Club de pilotage. 170, impasse Rolland Garros à Avignon. 04 90 84 17 17

Contact : aeroclubvauclusien.com/apprendre-a-piloter

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