L’université d’Avignon et l’Inrae viennent de présenter ‘LaPEC’ (Laboratoire Pharm-écologie cardiovasculaire) – à ne pas confondre avec l’Apec (Association pour l’emploi des cadres). Les thématiques de ce laboratoire sont axées sur l’étude des dysfonctionnements cardiovasculaires liés aux pathologies induites par l’obésité ou le diabète, eux-mêmes en corrélation avec le stress ou la nutrition.
Le bâtiment (658m2) a été entièrement rénové (1,8M€) mais il existe depuis les années 90 et ses chercheurs, ingénieurs, techniciens (installés précédemment sur le Campus Hannah Arendt de l’Université d’Avignon-Pasteur) ont déménagé à Montfavet et travaillent main dans la main avec ceux de l’Inrae (Institut national de la recherche agronomique, alimentaire et environnementale) pour étudier les effets de l’alimentation sur la santé.
Développer les collaborations avec le secteur socio-économique d’Agroparc
« Sur ce même lieu, la mutualisation des moyens techniques et humains représente de réelles opportunités pour développer les collaborations avec le secteur socio-économique implanté sur Agroparc » explique Agnès Vinet-Jullian, directrice de LaPEC. Il a reçu deux récompenses, l’une en 2020 pour ses travaux sur ‘Les effets des édulcorants sur la fonction vasculaire’, l’autre en 2021 sur ‘L’adaptation du cœur au stress’ qui lui valent une visibilité internationale.
En plus de la visite du plateau technique et des bureaux du LaPec, les représentants officiels ont posé la première pierre du ‘Cœur de centre’, centre de recherche intégré dans un technopôle.
Une vitrine pour l’innovation
Ce projet de 2 150m2 comprend un amphithéâtre de 150 places, des salles de réception et de séminaire, des bureaux de co-working et des services administratifs. Il sera une vitrine des activités innovantes et des recherches menées in situ et correspond au volet immobilier du Contrat de Plan Etat-Région Sud 2015-2020 ‘3A’, c’est à dire ‘Agroparc, Agrosciences et Abeilles’, puisque selon Jean-Philippe Nabot, patron de l’Inrae, « Les abeilles sont les sentinelles de l’éco-système et nous devons tout faire pour que leurs colonies prospèrent ».
Ce site d’un peu plus de 10M€ s’inscrit dans le sillage du ‘Pôle horticole intégré’ inauguré en 2015. Il développera une approche pluridisciplinaire des systèmes alimentaires durables autour de la filière fruits et légumes en faisant le lien entre santé et plantes, qualité de la nutrition et sécurité alimentaire dans un territoire où l’agro-alimentaire est dominant.