Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse, a dressé le bilan de ses actions pour sauver les filières agricoles et industrielles de la cerise touchées par le moucheron asiatique ‘drosophila Suzukii’.
En effet, ce ravageur majeur, apparu en France en 2008, originaire du Japon et invasif en Amérique du Nord et en Europe, pond dans les petits fruits : cerise, fraise, framboise, myrtille, prune… Les larves éclosent et se développent à l’intérieur de celui-ci, le détruisant entièrement.
Des agriculteurs-producteurs très démunis
Les agriculteurs producteurs expliquent se trouver totalement démunis, même devant les mesures prophylactiques actuellement utilisées telles que la pose de mailles extrêmement serrées, l’utilisation de produits phytosanitaires autorisés et les pièges –à vinaigre- spécifiques qui ne semblent pas être efficaces. Il en résulte d’importantes pertes de récoltes.
«On est au bord de la catastrophe définitive… On casse une filière alors que les consommateurs sont là… Le filet n’est pas la solution,» ont affirmé les producteurs et maires présents.
Ce qu’il en résulte
«Nos échanges ont souligné la nécessité d’une intervention urgente pour obtenir une aide financière immédiate pour la cerise, a entamé Lucien Stanzione, mais aussi d’inscrire un vrai plan de recherche dans le cadre du Programme d’investissement France 2030, et enfin d’une démarche globale à conduire avec les départements de l’Ardèche, de la Drôme, des Bouches-du-Rhône, du Var et du Vaucluse…avant fin juillet.»
La proposition
Pour sensibiliser le monde politique et économique à la menace de la disparition de la filière agricole et industrielle de la cerise et demander un conséquent soutien financier, Lucien Stanzione prévoit de rencontrer le secrétaire général du Secrétariat pour l’Investissement d’autres sénateurs, députés, présidents de départements comme l’Ardèche, la Drôme, les Bouches-du-Rhône, le Var et le Vaucluse, élus de chambres d’agriculture, des syndicats professionnels afin de faire remonter les informations de terrain au ministre de l’agriculture, Marc Fesneau ainsi qu’à la première ministre Elisabeth Borne.