Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse, s’est rendu chez Plantin, entreprise spécialisée dans la commercialisation et la transformation de la truffe et des champignons. Sa visite à Puyméras avait pour but d’auditionner le dirigeant de l’entreprise fondée en 1930 par Marcel Plantin et reprise par Hervé Poron en 1986 puis par son fils Christopher et son associé Nicolas Rouhier, en 2009. La maison Plantin fournit des truffes des Etats-Unis, au Japon en passant par Singapour ou les Emirates Unis, sans oublier les tables de l’Elysée et réalise un chiffre d’affaire de 40M€.

Début mars, Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse a visité la fabrique Plantin, détaillant et transformateur en truffes et champignons. «La trufficulture pourrait intervenir dans la diversification de l’agriculture vauclusienne face à la crise structurelle viticole, projette Lucien Stanzione. L’enjeu est d’offrir des alternatives de production plus adaptées au contexte pédoclimatique, plus rentables, et plus durables. »
Fondée en 1930, Plantin fournit les plus grandes tables étoilées. Depuis sa reprise en 2009 par Nicolas Rouhier (directeur général) et Christopher Poron (Président), elle emploie 90 salariés à Puyméras, 25 au sein de ses filiales à Hong-Kong et New-York et réalise 40 millions d’euros de chiffre d’affaires consolidé dont 50 % à l’export. Elle poursuit son expansion avec de nouvelles infrastructures, dont la volonté de voir s’étoffer la production de truffes en Vaucluse. «La concurrence se fait de plus rude avec d’autres départements comme la Touraine, la Drôme ou le Périgord, mais aussi à l’international jusqu’au Chili. Aujourd’hui 50 % des truffes servies sur le marché français sont achetées en Espagne,» détaille Charles Rouhier responsable des achats. L’entreprise vient d’ailleurs d’acheter 4 hectares de terres à Puyméras.

«Notre objectif chez Plantin, explique Nicolas Rouhier, est de relancer la production trufficole en Vaucluse en accompagnant les agriculteurs qui le souhaitent dans la reconversion de leurs terres peu rentables, en truffières. Cet accompagnement comprend notamment une analyse des sols, une aide à la sélection des plants truffiers, une formation à la culture de la truffe, et un suivi technique, comme par exemple avec l’irrigation par micro-aspersion… D’autant qu’à l’heure où la crise viticole menace les exploitations viticoles, l’arrachage de nombreuses vignes devient inévitable.»
Lucien Stanzione rencontrera prochainement la Présidente de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse, Georgia Lambertin également présidente de la Chambre régionale ; Chantal Eymeoud Vice-Présidente du Conseil Régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur et Bertrand Saugues chargé du projet ‘Hauts-de-Provence-Rhodanienne’ pour l’accès à l’eau.