Entre questions de sécurité, déboires financiers (EPR), atouts climatiques et promesses technologiques (ITER), l’avenir de la filière nucléaire fait l’objet de nombreux débats dans l’Hexagone. Désireux de réduire la dépendance au nucléaire afin de favoriser les énergies renouvelables, le gouvernement français table sur une réduction de la part de l’atome dans le mix énergétique à 50 % d’ici 2040. Avec actuellement 56 réacteurs nucléaires répartis dans 18 centrales en France, la part du nucléaire dans la production électrique française se situe autour de 70 %, faisant de loin de l’Hexagone le pays le plus nucléarisé au monde. Comme le montre le graphique publié par Statista, la suite du classement est occupé par la Slovaquie, l’Ukraine et la Hongrie, où la part de l’atome dans le mix énergétique dépasse également 50 %. Les pays qui ont le plus misé sur l’atome pour la production d’énergie sont tous situés en Europe.
De Tristan Gaudiaut pour Statista