Le Bureau de l’Association des petites villes de France (APVF) s’est réuni le mardi 12 mars dernier afin ses inquiétudes face à la menace de nouvelles mesures d’économies impactant les collectivités territoriales.
L’État a déjà procédé à la suppression de 10 milliards d’euros de crédits sur son budget. Il y a notamment eu une diminution importante des crédits alloués au Fonds vert et à la transition écologique, ce qui aura un impact important sur l’action des collectivités territoriales dans ce domaine.
Ainsi, l’APVF indique qu’une politique de réduction de la dépense publique aura des effets particulièrement nocifs en termes de croissance et d’emploi et ne sera pas sans conséquences sur le fonctionnement de certains services publics indispensables à la cohésion sociale.
Les maires des Petites villes sont inquiets quant à la dérive des déficits et à la nécessité de maitriser la dette publique. L’APVF rappelle que les collectivités territoriales assument plus de 20% des dépenses publiques et ne sont responsables que de 9% de la dette publique. Elle insiste également sur le fait que les maires font constamment preuve de leur qualité de bons gestionnaires et qu’ils se sont engagés dans des politiques de travaux et de modernisation. Ainsi, à deux ans de la fin de leur mandat, il leur parait inconcevable de faire machine arrière.
« Les collectivités territoriales ne peuvent être de simples variables d’ajustement des stratégies budgétaires et fiscales de l’État, ajoute l’Association dans un communiqué. Nous appelons le Gouvernement à cesser la politique du fait accompli en matière de relations financières entre l’État et les collectivités, et à mettre en œuvre une vraie concertation avec les associations d’élus. »