6 octobre 2024 |

Ecrit par le 6 octobre 2024

Opéra Grand Avignon : ‘Campus sonore’ revient pour une 6e édition

Ce jeudi 2 février, l’Opéra Grand Avignon accueillera la sixième édition de Campus sonore, un événement organisé par l’association étudiante Premières Loges. Gratuit et ouvert à tous, cet événement célèbre la créativité des étudiants avignonnais sous toutes ses formes. Au programme : musique, danse, théâtre, projections, activités participatives, expositions, ou encore émission radio.

La soirée débutera à 20h avec Ines Bigonnet qui proposera du chant lyrique, suivie de la projection du film ‘Wet’ des étudiants de l’école des Nouvelles Images et d’un concert du groupe du conservatoire Les Colibris. 0 21h15, place à la danse avec trois représentations de jazz. L’école des Nouvelles Images projettera également le film Grand Bassin à 21h30. 0 21h45, ça sera au tour du groupe du conservatoire Table Shirt de proposer un concert, suivi d’un concert de rap de RFTP à 22h15. S’ensuivront la projection de Une Belle nuit d’été de l’école des Nouvelles Images et un spectacle de danse de la Compagnie Hannah et Jean-Henri d’Avignon Université. A 23h, le rock envahira l’Opéra avec un concert de Sex in the kitchen. La soirée terminera avec la tombola et une dégustation de vin à 23h25.

En plus de ce programme préparé avec le plus grand soin, il sera possible de découvrir l’Opéra à travers un jeu de piste dans le grand hall, de découvrir la Radio Campus Avignon dans la salle des préludes, mais aussi de profiter de l’exposition de photographies, illustrations et installations plastiques ‘Mise en abîme’. Un stand de prévention sera tenu par Avenir Santé dans le petit foyer.

Le jeudi 2 février. De 19h30 à 23h30. Entrée libre et gratuite. Opéra Grand Avignon. Place de l’Horloge. Avignon.

V.A.


Opéra Grand Avignon : ‘Campus sonore’ revient pour une 6e édition

Dans le cadre du SCAD Film Festival qui a eu lieu à Lacoste, Vaucluse Provence Attractivité (VPA) et le Conseil départemental de Vaucluse ont présenté leur Plan Cinéma. Un projet ambitieux dont l’objectif est de favoriser la création audiovisuelle et de pérénniser la filière au sein du département.

C’est dans le cadre idyllique du village de Lacoste, accueillis par le Savannah College of Art and Design (SCAD) de Lacoste et par son directeur Cédric Maros, que les membres du Conseil départemental de Vaucluse ainsi que ceux de VPA, et des professionnels de la filière cinéma se sont réunis afin de présenter leur nouvelle ambition commune : faire du département une terre de cinéma. Un choix géographique « évident pour lancer le plan » selon Cédric Maros, puisque Lacoste vient d’accueillir la 1ère édition du Festival du film du SCAD Lacoste.

Si la Provence et le Vaucluse ont déjà accueilli de nombreux tournages de films connus de tous tels que Jean de Florette et Manon des sources, tournés à Vaugines, ou encore A good year à Bonnieux, l’objectif du Plan Cinéma serait d’attirer davantage les acteurs de la filière afin de développer cette dernière et de créer un réel impact sur la fréquentation du département et sur son économie.

« Nous sommes prêts à avoir le même impact dans le milieu du cinéma qu’aux Etats-Unis »

Cédric Maros, directeur du SCAD Lacoste

Sur le continent Nord-Américain, c’est l’état de la Géorgie qui accueille le plus de tournages. État dans lequel se situe le SCAD Savannah, d’où l’importance du soutien et de la collaboration du SCAD Lacoste dans ce Plan Cinéma.

Une météo et des décors de rêve

Le département de Vaucluse est riche en histoire, en culture et en patrimoine. Ce qui en fait un lieu propice aux tournages grâce à ces nombreux décors qui attirent déjà beaucoup d’artistes et de cinéastes français, mais également étrangers, et ce, depuis plus d’un siècle. Côté décors de rêve, il est vrai que le Vaucluse n’est pas en reste. Plus de 500 décors naturels sont référencés au sein du département. Le Mont Ventoux, le Luberon, le colorado provençal, les innombrables vignobles, ou encore les forêts et cours d’eau qui viennent enrichir la diversité du paysage vauclusien, les possibilités de tournages sont inquantifiables. « Nous avons des décors incroyables qu’il faut exploiter dans cette direction-là », affirme Alex Berger, producteur qui a notamment travaillé sur la célèbre série Le Bureau des légendes.

C’est sans parler de la météo, qui elle aussi, profite aux cinéastes. Avec plus de 300 jours d’ensoleillement par an, le Vaucluse est peu contraignant pour les tournages qui ne sont donc pas forcés de s’arrêter pour intempéries. C’est comme si la météo, elle aussi, voulait faire partie intégrante du Plan Cinéma et voulait inciter les acteurs de la filière à venir travailler en Provence, mais également à y poser leurs valises. Telle est l’ambition de Vaucluse Provence Attractivité qui souhaite développer le Vaucluse sous toutes ses formes afin qu’il devienne un département où l’on s’installe, et pas seulement que l’on visite.

Le Vaucluse, une terre aimée des producteurs

Aujourd’hui, bon nombre de producteurs de cinéma font de la Provence leur lieu de résidence. D’autres y sont même nés, et l’ont quitté avant d’y revenir. C’est le cas du producteur avignonnais Jules Pochy, qui après avoir vécu quelques dizaines d’années à la capitale, est revenu à sa terre natale. Le producteur nous avait confié vouloir que l’industrie du cinéma se développe en Provence, en affirmant ne pas comprendre « pourquoi il y avait si peu d’activité audiovisuelle dans une région à fort taux d’ensoleillement, une région qui séduit le monde entier, qui a fait rêver les plus grands artistes, peintres, photographes. »

Comme Jules Pochy, le producteur de la série Le Bureau des légendes Alex Berger vit en Vaucluse. C’est donc au milieu des terres rouges roussillonnaises qu’il a déposé ses valises il y a une quarantaine d’années. Lui aussi, voulant développer l’industrie du cinéma dans son département. « Pour les 2 prochaines années, il n’y a plus de studios disponibles en France, a-t-il expliqué. Il y a un réel besoin de sédentariser les productions en Provence et en Vaucluse. »

La nécessité de créer des formations et des structures

Le Vaucluse accueille de plus en plus de formations liées au monde du cinéma. Le SCAD Lacoste, qui propose des formations en film et télévision, en animation et en théâtre, se révèle une nouvelle fois comme étant un partenaire déterminant pour l’exécution de ce Plan Cinéma. L’école des Nouvelles images à Avignon, quant à elle, se spécialise dans les métiers de l’animation & l’image de synthèse. Trois étudiants sortant de cette école ont vu leur film nommé aux Oscars. « Nous proposons une formation forte qui encourage les studios à s’installer en Vaucluse », développe Julien Deparis, le directeur de l’école. C’est sans compter sur les écoles dédiées au jeu vidéo telles que l’Esa Games et la Game Academy, ou encore l’Institut des métiers de la communication audiovisuelle et l’Institut supérieur des techniques du spectacle.

Il y a un an, le département a également accueilli le studio d’animation La Station animation, qui travaille beaucoup avec les étudiants des Nouvelles images. « Nous croyons beaucoup en la Région, notamment le Vaucluse, a expliqué Michel Cortey, directeur de production du studio. Nous souhaitons importer les productions mélangeant animations et prises de vue réelles, une technologie qui devrait ne plus se développer seulement à la capitale et dans les métropoles. »

Malgré cette volonté de donner l’occasion au Vaucluse de s’imposer dans le milieu du cinéma, cela n’est pas suffisant. Le département manque de structure.

« Nous devons aller plus loin. Marseille et Nice ont des infrastructures dédiées au cinéma, pourquoi pas nous ? »

Dominique Santoni, président du Conseil départemental de Vaucluse

Depuis la crise du Covid-19, beaucoup fuient les métropoles. Les acteurs du cinéma n’échappent pas à la règle. La Provence se révèle être l’endroit idéal pour venir se ressourcer, que ce soit de façon temporaire ou sur une période plus longue. Seulement, la création de structures et de formations supplémentaires se présente comme une nécessité. Un projet de grand pôle cinéma, qui s’implanterait dans la zone Courtine à Avignon, est en train de se dessiner pour venir soutenir la création et la recherche de talents, et ainsi, développer la filière.

Une soutien indispensable de la Région Sud

Au Conseil régional de la région Provence-Alpes-Côtes d’Azur, neuf élus vauclusiens travaillent en synergie sur ce Plan Cinéma. Renaud Muselier l’avait annoncé en 2020, « la Région Sud prendra toute sa part au plan culture. » Un plan d’un budget de 5 millions d’euros visant à soutenir les artistes, les compagnies et les structures des domaines de la musique, du livre, des arts plastiques, et bien entendu du cinéma. Aujourd’hui, la Région fait une nouvelle fois preuve de soutien envers la filière du cinéma avec un budget total de 11 millions d’euros qui lui est dédié.

La Région Sud se place parmi celles où le monde de l’audiovisuel prend le plus de place. Même si elle est en train de perdre du terrain face à l’Occitanie qui accueille de grosses productions comme Demain nous appartient ou Ici tout commence, toutes deux diffusées sur la chaîne télévisée TF1, la Région Sud, qui elle voit sa plus grosse production Plus belle la vie s’arrêter, n’en démord pas. La région a tout de même vu plus de 6000 jours de tournage en 2021.

« Aujourd’hui les choses se précisent et se concrétisent en Vaucluse. Il faut travailler en synergie, la région soutient le département. »

Michel Bissière, conseiller régional de la Région Sud délégué à la vie artistique et culturelle

Un nouveau tournant pour l’économie vauclusienne

Derrière ce Plan Cinéma se cache une volonté de la part du Conseil départemental de Vaucluse et de VPA de propulser l’économie du département. En 2021, la Commission du film Luberon Vaucluse a recensé 73 tournages dans le département, qui ont permis la création de 1078 emplois au total. Et qui dit accueil d’une équipe de tournage dit des commerces qui en profitent, et une économie qui se réjouit. « Nous estimons que les retombées économiques de ces tournages se sont élevées à environ 4 265 680€ », développe Pierre-Emmanuel Audoyer, vice-président de la Commission du film Luberon Vaucluse.

Ainsi, non seulement les tournages profitent à l’économie dans une temporalité immédiate, mais ils lui profitent également sur le long terme. Ils permettent de faire la promotion du département de Vaucluse, ce qui peut encourager le tourisme ou bien l’installation permanente. Les tournages permettent également de mettre en avant les atouts des paysages et décors vauclusiens afin d’attirer d’autres acteurs de la filière. C’est ainsi que le Vaucluse souhaite devenir et s’imposer comme une terre de cinéma.


Opéra Grand Avignon : ‘Campus sonore’ revient pour une 6e édition

Au bout de 4 ans de chantier, un velours aux nuances framboise, serti par le chêne blond et doux des sièges et du parquet, adoucit cette bonbonnière à l’italienne qui fêtera son bicentenaire en 2025.

Frédéric Roels, directeur, est le premier à prendre la parole pour cette visite inaugurale destinée à la presse et aux riverains de la place de l’Horloge qui ont subi les nuisances sonores, la poussière et les embouteillages pendant les 48 mois qu’ont duré les travaux de rénovation, entre gilets jaunes et Covid. « Des fondations aux sept toits, hors la maçonnerie structurelle, tout a été réhabilité en respectant l’histoire et le patrimoine ».
Mise aux normes de l’équipement scénique, électrique, traitement de l’air, chauffage, climatisation, lutte anti-incendie, système acoustique, peinture, électricité, lumière, agrandissement de la fosse d’orchestre, création d’une petite ‘Salle des Préludes’ sous le parterre, d’un ascenseur pour les personnes à mobilité réduite, d’un accès à la scène par la rue Corneille de 17m de hauteur et 4m de large pour les éléments de décor sans bloquer la circulation comme c’était le cas auparavant. Le directeur a également salué le travail de Sylvie Maréchal, la designer-styliste qui a conçu, créé et installé le lustre somptueux à Led qui trône au cœur de l’opéra, « Un geste magistral et esthétique » de plus de 5 mètres de haut, 750 kilos, 626 pampilles en porcelaine de Limoges. Il a conclu en insistant : « Cet opéra est là pour vous, pour les musiciens, les chanteurs, les danseurs, pour le vibrer ensemble ».

Le nouveau lustre de l’opéra du Grand Avignon comprend 626 pampilles en porcelaine de Limoges. © Mickael & Cedric Studio Delestrade

Une succession de défis technologiques
Ensuite Claude Morel, vice-président de l’agglomération en charge du spectacle vivant a salué le travail des artisans qui ont officié sur le chantier : « Ces travaux titanesques, soumis à l’approbation constante des Monuments historiques se sont révélés être une succession de défis technologiques. L’opéra est un élément essentiel de la culture de notre territoire ». Le Grand Avignon a financé 80% de la facture totale (24,4M€) intégrant la réhabilitation de l’opéra (19,4M€), l’agrandissement des ateliers en Courtine (2,8M€) et la construction de l’opéra éphémère de Confluence (2,2M€). L’Etat a participé aux frais (1,71M€), le département (830 000€) et la ville d’Avignon a déboursé (seulement) 935 000€ alors que c’est un outil majeur de la vie culturelle de la cité des papes…

© Marc Robitaille photographie

Un chantier à cœur ouvert
Dernier intervenant, et non des moindres, pour évoquer ce chantier, Marc Andrieu, intarissable et brillant conteur d’aventures humaines (Festivals de Châteauvallon dans le Var et de La Chartreuse à Villeneuve-lès-Avignon, reconstitution numérique du Pont d’Avignon). Il a continué avec la mise en valeur des grands travaux d’Avignon (Mémoire du Tram) et maintenant ‘Chantier à cœur ouvert’ consacré à l’opéra du Grand Avignon : « Pas moins de 1 300 sondages ont été faits dans la structure, on a trouvé 16 ou 17 couches de peinture crème sur les murs, de l’amiante, du plomb. En 1846 un grand incendie l’avait partiellement détruit, on parlait alors de ‘volcan’ visible jusqu’à Barbentane ! »
Forêt d’acier de 25m d’échafaudages autour et à l’intérieur de l’opéra, fourmilière où se côtoient toutes les confréries d’artisans (tailleurs de pierres, menuisiers, charpentiers, peintres, façadiers, couvreurs, zingueurs), « Dans un fourmillement perpétuel, la rotation des bennes, l’approvisionnement des matériaux, le va-et-vient des fourgonnettes et des camions exécutent un ballet millimétré. Les engins se frôlent en permanence et les livraisons se font au chausse-pied » écrit Marc Andrieu dans son livre où des dizaines de photos retracent les étapes des travaux sur 4 ans, pour laisser une trace. « Ce défi hors norme correspond à l’attachement des Avignonnais à leur opéra » conclut-il.

Le livre ‘L’opéra Grand Avignon à cœur ouvert’ est en vente à l’Accueil de l’opéra (29€), Place de l’Horloge.

Découvrez les travaux de l’Opéra Grand Avignon avec ce film d’animation réalisé par les étudiants de l’Ecole des Nouvelles Images d’Avignon.


Opéra Grand Avignon : ‘Campus sonore’ revient pour une 6e édition

Plus d’un millier de pur-sang participeront à la 38e édition de Cheval passion du mercredi 17 au dimanche 21 janvier prochains.

‘Cheval glaçons’, ‘Cheval frissons’! C’est ainsi qu’Arnaud Pignol, le délégué général d’Avignon Tourisme a ouvert la conférence de présentation, ce mardi matin dans le glacial Hall A du Parc des expositions. Trêve d’humour, Cheval Passion est l’un des deux évènements les plus populaires de la Cité des Papes avec son festival de théâtre en juillet.
On se souvient que c’est une bande de copains (Jean-Claude Jourdan, Charles Ansidéi, Pierre Graugnard, Didier Auzet) qui, en 1985, du fond du bistrot ‘La Civette’, sur la place de l’Horloge, avaient concocté un événement d’envergure pour attirer des touristes et animer Avignon au cœur de l’hiver.

L’excellence de la filière équine
« 38 ans plus tard, commente Michel Bissière qui représente Renaud Muselier, le président de la Région Sud, Cette manifestation représente l’excellence de la filière équine, du monde agricole, du sport équestre. Nous avons 12 hippodromes, 3 200 hommes et femmes qui travaillent dans cette filière, qui suscitent des vocations et qui font la promotion du Vaucluse. Et Cheval Passion, ce sont 6M€ de retombées économiques, sans parler du rayonnement international d’Avignon. »

Dominique Méjean, directrice de l’événement qui l’a vu naître insiste : « 12 halls de Châteaublanc seront dédiés au cheval et aux cavaliers autour des loisirs, des sports et de l’art équestre, 250 exposants pour le matériel (box, vans, selles, ferronnerie), l’alimentation, le bien-être, la phytothérapie, mais aussi les tenues vestimentaires (bottes, gants, chapeaux, casques, vestes). Pour les plus jeunes, Poney Passion le mercredi 17 à 14h, pour les professionnels, le Misec – Marché international du spectacle équestre de création – le 19 à 9h, puisque 80% des spectacles équestres de la planète sont révélés puis achetés lors de Cheval Passion. Et que les programmateurs viennent aussi bien de Suède, Allemagne, Slovénie, Portugal ou Finlande. Et pour les enfants handicapés, le jeudi 18 janvier, 250 élèves des classes ULIS -Unités localisées pour l’inclusion scolaire – de 18 collèges de Vaucluse seront invités sur le site pour une journée pédagogique. »

« Ici s’élabore l’équitation de demain. »

Maurice Galle, créateur et producteur des Crinières d’or, renchérit : « Ici s’élabore l’équitation de demain. A partir de la tradition de la haute école française, de son patrimoine, de son héritage, s’imagine l’art équestre de demain avec des cavaliers créatifs, toujours prêts à repousser les frontières artistiques. Nous faisons pareil avec Graines d’artistes dans les écoles d’Avignon, pour avoir un réservoir de réflexion chez les plus jeunes et essaimer cette tradition qui parie aussi sur l’innovation et nous avons travaillé toute l’année avec 90 élèves de l’école Saint-Jean qui proposeront des chants et un travail pictural. »

Cette année le gala des crinières d’or comprendra 100% de nouvelles créations. ©Stéphane Mathieu

100% de création pour les Crinières d’or 2024
Fabien Galle, son fils évoque à grands traits le programmes 2024 : « 100% de création à l’affiche, du jamais vu avant Avignon, des chevaux islandais, des pur-sang ibériques, le retour de l’emblématique régiment de la Garde Républicaine, les chevaux de Camargue, l’art mexicain des cavaliers aztèques. Mais aussi le ‘Concours d’équitation de travail’, qui pourrait entrer dans le patrimoine immatériel de l’Unesco : « Avec nos gardians, les vaqueros d’Andalousie, les campinos du Portugal, les gauchos d’Argentine, les cowboys US, pour des épreuves de dressage, de maniabilité technique ou de tri de bétail ».
Du mercredi 17 au dimanche 21 janvier, dès 9h, ouverture du salon avec des animations ‘cabaret’ et ‘western’, des concours de pas espagnol, des conférences, des concerts de musique ‘country’, pour petits et grands, et tous les soirs à 20h30, temps fort, avec les fameux galas des Crinières d’or où s’exprimeront l’audace et la créativité des cavaliers qui ne feront qu’un avec leur monture.

Contacts : – www.cheval-passion.com.
Office de Tourisme Avignon : 04 32 74 32 74
Tarifs : – Entrée salon / 12€ (gratuit moins de 3 ans)
Crinières d’or : de 29 à 54€

Cheval passion en chiffres :
1 000 chevaux
800 éleveurs
250 exposants
125 artistes équestres
10 000m2 de stands couverts
80h de spectacle
90 à 100 000 visiteurs attendus


Opéra Grand Avignon : ‘Campus sonore’ revient pour une 6e édition

Ces samedi 19 et dimanche 20 novembre, la Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue va organiser la 5ᵉ édition des Journées mondiales du jeu vidéo. Et cette année, le football sera mis en avant à travers diverses animations. Jeux, tournois, animations, virtuelles ou autres simulations en ligne, à vos manettes !

Des jeux à l’ancienne, des jeux indétronables tels que Mario Kart, ou encore des jeux plus modernes avec de la réalité virtuelle, il y en aura pour tous les goûts ce week-end lors des Journées mondiales du jeu vidéo organisées à l’Isle-sur-la-Sorgue.

Un programme aux petits oignons a été préparé par la Ville et ses partenaires pour satisfaire les férus de jeux vidéos. Pendant deux jours, hors de question de programmer une détox digitale, les petits comme les grands vont pouvoir se régaler à découvrir de nouveaux jeux, ainsi qu’à rejouer aux jeux vidéos de leur enfance.

Le programme

Le samedi 19 novembre sera marqué par un tournoi Fifa 2022, organisé par l’Accueil Jeunes ‘Esprit J’. Les inscriptions se feront à 10h et la demi-finale et la finale se joueront sur grand écran à 16h30. Quant à l’association isloise de simulation de sports mécaniques, elle tiendra toute la journée une animation où chacun devra tenter de réaliser le meilleur tour de circuit. Pendant ce temps, l’association isloise des jeux de simulation vous proposera d’essayer plusieurs jeux sur grand écran tels que Pico Park, Brawlhalla ou Rocket League et de participer à des tournois. Vous pourrez également vous essayer au football en réalité virtuelle. Enfin, la soirée sera rythmée par des tournois multijeux en duo, accompagnés de pizzas et boissons soft, de 19h à 23h, dont la participation est au prix de 15€.

Le dimanche 20 novembre, vous pourrez faire l’expérience de courses, d’attractions à sensation, et de sports extrêmes grâce à la 5D. L’association moriéroise Le Coin de Joueurs organisera des découvertes de jeux sur grand écran et des tournois toute la journée. L’association isloise des jeux de simulation tiendra un stand de jeux de plateau. De 15h à 16h, les joueurs pourront également profiter d’un concert du musicien Jankenpopp, qui crée ses propres instruments à partir de vieilles consoles de jeux.

Durant les deux jours, les visiteurs pourront jouer à des jeux cultes comme Tétris ou Mario Kart, ou encore découvrir des créations de jeux vidéo de Futurtech Studio tels que Carnage Offering, un jeu de tir au rythme effréné, Pago Forest : Tower Defense dont le but est de placer les défenses au bon moment et au bon endroit contre les ennemis, ou encore La Forêt de Pago 2, un jeu éducatif qui permet d’améliorer son orthographe et sa grammaire à travers la découverte d’une histoire. L’École des Nouvelles Images tiendra un stand sur lequel les visiteurs pourront rencontrer professeurs et étudiants, et découvrir les formations de l’école. Il y aura également des produits dérivés en provenance du Japon tels que des jeux et consoles rétrogaming, mais aussi des objets déco et créations réalisées à partir de pièces informatiques recyclées. Les joueurs pourront profiter de bornes rétro d’arcade d’Atomic Games, d’une salle dédiée à l’univers de Mario Kart, et d’un espace rétrogaming.

Samedi 19 et dimanche 20 novembre. Entrée libre. Espace Culturel Les Plâtrières. 36 Boulevard Paul Pons. Isle-sur-la-Sorgue.

V.A.


Opéra Grand Avignon : ‘Campus sonore’ revient pour une 6e édition

Organisée par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de la Région Sud, la Banque Populaire Méditerranée et la Société de Caution Mutuelle Artisanale (Socama), la cérémonie de l’édition 2022 des prix ‘Stars & Métiers’ s’est déroulée mardi soir dans Le Château de la Tour Vaucros à Sorgues. Depuis 15 ans, cette manifestation met en valeur le talent, la persévérance, la créativité d’artisans qui sont à la fois entrepreneurs, designers, inventeurs, producteurs et exportateurs.

Ces prix « Stars & Métiers » récompensent depuis 15 ans les plus talentueux d’entre eux, grâce la Banque Populaire Méditerranée, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de la Région Sud et la Socama (Société de caution mutuelle de l’artisanat qui en 2021, en PACA a accompagné 2 000 entrepreneurs et clients de la BPMED en cautionnant 87M€ de crédits professionnels).

Mardi soir au Château La Tour Vaucros à Sorgues, était organisée la remise de ces oscars à 4 lauréats. Sabine Calba, la Directrice générale de la banque a insisté « On s’engage pour le futur, on met en valeur les artisans, on est à leurs côtés. Ils ont un impact positif sur le territoire, ils s’investissent pour assurer la transition écologique. Je salue leur agilité dans un contexte qui évolue tout le temps, ce n’est pas un long fleuve tranquille ».

Le Président de la Chambre Régionale des Métiers et de l’Artisanat, le vauclusien Yannick Mazette, artisan boulanger de formation, a évoqué le poids des artisans : 23 448 entreprises dans le département (80 000 / 40% dans le bâtiment, 71 000 / 36% dans les services, 26 000 / 13% dans la production et 21 000 / 10% dans l’alimentation) et l’an dernier on a battu le record du nombre d’immatriculations (3 319 / + 54,7%) contre 1588 radiations. Cela représente 20% du produit intérieur brut de Vaucluse soit une centaine de millions d’euros de retombées ».

Marqueterie Corentin Tavernier
Est venu le moment du palmarès. 1er Prix : celui de l’innovation et c’est Corentin Tavernier pour son entreprise de marqueterie à Pernes-les-Fontaines qui l’a reçu. Cancre à l’école, il a trouvé sa voie dans l’ébénisterie avec un CAP obtenu en 2004 à Uzès puis a enchaîné avec le top, l’Ecole Boulle (Ecole supérieure des arts appliqués). Diplôme en poche, il ouvre son atelier en 2011 et n’a de cesse d’innover en permanence. « Je dépoussière la marqueterie, il n’y a pas que le bois, il y a le fer, l’écaille de tortue, le béton, le plexiglas. Avec le numérique on a des outils plus précis en découpe au laser, plus performants avec l’impression 3D et la fraiseuse numérique » et il collabore avec des architectes d’intérieur et des designers pour pousser encore plus loin la création et réalise des plaquées pour du mobilier mais aussi des tableaux, des bijoux et des objets de décoration.

Corentin Tavernier © CMAR

Mécaval
2ème Prix : « Responsable » qui consacre la capacité de l’entreprise à intégrer les préoccupations sociales et environnementales dans son activité. Il a été attribué au patron de « Mécaval société nouvelle », Pierre Bonnet-Bruna ferronnier-concepteur de pièces et ouvrages métalliques à Sarrians. Associé au créateur de « Mécaval » en 2006 il manage d’abord une vingtaine de personnes au sein du bureau d’études. En 2012, il rachète la société placée en redressement judiciaire et redémarre l’activité avec 4 salariés. Un an plus tard il double la surface des ateliers, privilégie la formation des jeunes chez lui, grâce à des contrats d’apprentissage et de professionnalisation. Il est aujourd’hui à la tête d’une société de 17 salariés qui affiche un chiffre d’affaires d’1,5M€ en 2021. « Pour être un bon entrepreneur, il faut de la détermination, de l’humanisme, un esprit ouvert, une réelle adaptabilité » dira-t-il sur scène. « L’écueil à éviter : le manque de curiosité. Si on n’invente pas, si on ne se renouvelle pas, on tourne en rond. J’ai la même équipe depuis le début, j’ai investi 450 000€ dans de nouvelles machines pour développer l’outil de production, ma banque a suivi. Cela m’a permis de réduire la pénibilité pour mes ouvriers et mes techniciens, de faciliter leur travail et de gagner du temps ».

Pierre Bonnet-Bruna © CMAR

Chaloin Chocolats
Grand Prix « Entrepreneur » pour Marc Chaloin installé à Puyméras. Le chocolat, il est tombé dedans quand il est petit puisque l’entreprise familiale a été créée en 1921 à Annecy par son arrière-grand-père Maurice, maître artisan-boulanger. Il représente donc la 4ème génération d’artisan. Evidemment les fèves de cacao ne poussent pas dans le Vaucluse, il les fait venir d’Amérique du Sud, du Mexique jusqu’au Havre par la mer avec des bateaux à voiles, donc zéro pollution, zéro bilan carbone. Il a doublé ses effectifs en 3 ans, passant de 3 à 6 et les fait travailler 30h par semaine : « Comme ça, ils sont en forme, frais et dispos ». Le bien-être au travail fait partie de son crédo d’entrepreneur engagé ».

Marc Chaloin © CMAR

Les Conserves Guintrand
4ème Prix : « Exportation » pour une entreprise plus que centenaire « Les Conserves Guintrand » nées en 1898 à Caromb grâce à leur fondateur, Paul Guintrand. C’est dans sa maison qu’il improvise un petit atelier de boîtes de conserves de fruits et légumes issus du terroir du Ventoux et les livre à cheval avec une carriole. Pour faire face à la demande croissante de recettes provençales authentiques, il descend en 1910 à Carpentras, près de la voie ferrée et s’affranchit des problèmes de transports. Depuis 124 ans, la sélection de fruits et légumes de qualité, le goût des préparations garanti dans des bocaux de verre font de cette société familiale un membre éminent de « Gourmets Provence », une association de producteurs basée à Arles. Elle exporte 30% de ses conserves, en Europe mais aussi au Japon et en Chine, ses légumes façon tajine, ses braisés de veau aux agrumes, terrines de campagne, rillettes de jarret confit, confitures de bigarreaux, poires Williams, coings et abricots. Et elle a aussi reçu le label « Entreprise du Patrimoine Vivant » qui rassure la clientèle.

Le Président de la BPMED, Philippe Martin, conclura la cérémonie en insistant « Nos racines ce sont nos artisans. La confiance, les relations humaines, la proximité sont nos valeurs. Notre banque appartient à nos actionnaires, nous prenons nos décisions nous-mêmes, ici, pas auprès de marchés financiers boursiers. Chez nous, en Provence, pas à Paris. Saint-Cannat, ce n’est pas Singapour ».

Contacts : www.marqueterie-tavernier.com 06 30 52 62 31 – www.mecaval-vaucluse.fr 04 90 62 02 54 – www.chaloinchocolats.com 04 90 37 40 94 – www.conserves-guintrand.com 04 90 67 24 81 – www.cmar-paca.fr

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