Les associations ‘Act for Planet’ et ‘Pistache en Provence’ ont offert 30 plants de pistachiers au Parc naturel régional du Luberon, avec lequel elles sont en lien. Depuis 2019, ‘Act for Planet’ agit localement pour lutter contre les effets du réchauffement climatique et ses effets néfastes sur la biodiversité.
La pistache, or vert de la Provence
A l’origine, le pistachier croissait en Asie centrale, dans le Nord-Est de l’Iran et le Nord de l’Afghanistan. Il arrive en France à la fin du XVIIe siècle sous Louis XIV. Sa culture s’est propagée en Provence jusqu’à la fin du XIXe siècle. Cependant, elle a malheureusement dépéri face à la concurrence des grosses productions dans d’autres pays notamment l’Iran, lest Etats-Unis, principalement la Californie, la Turquie, la Chine, puis les trois pays de l’Union Européenne qui sont la Grèce, l’Espagne et l’Italie.
Un arbre rustique
Autrefois, la culture de ce fruit à coque s’étendait sur les contreforts du Ventoux et dans le Luberon jusqu’au milieu du XXe siècle. Culture particulièrement adaptée au climat local, 10 hectares de pistachiers avaient déjà été plantés en vaucluse,en 2018, puis 20 ha en 2019. L’enjeu est de taille puisque la France importe 10 000 tonnes sur les 630 000 tonnes de production mondiale annuelle de pistache. Dorénavant, avec la recherche de qualité et de relocalisation de l’agriculture, l’arbre séduit, tout en apportant une réponse au contexte de réchauffement climatique puisqu’il résiste autant au froid, qu’à la sécheresse et à la chaleur, pouvant supporter des températures allant de -15°C à +45°C.
Une production accrue
Ainsi, sa production a repris de plus belle grâce à certaines chambres d’agriculture. Dans les vergers conservatoires de la Thomassine, à Manosque, une collection de 7 variétés de pistachiers sera également plantée ce mois, grâce au soutien financier et technique de l’association ‘Pistache en Provence’ et du ‘Fonds épicurien’, qui accompagnent et soutiennent les agriculteurs dans leurs plantations.
Calista Contat-Dathey