Au départ, en 1991, c’est Gabriel Couzian, pharmacien, chimiste et biologiste qui fonde son laboratoire de recherche et d’innovation. Hasard de la vie, Catherine Cabrel, docteur en pharmacie ouvre sa première officine en Guadeloupe, c’est là qu’elle le rencontre. De leur passion commune pour une cosmétique naturelle et efficace, naîtra une amitié et en 2015 ils s’associent. Aujourd’hui, elle est seule à la tête du laboratoire qui travaille à partir des 750 oliviers de la propriété de son père, ‘Le Domaine l’Enclos d’Argent’, dont elle a hérité, à l’ouest de Beaucaire.
« C’est une huile qui fait partie de l’AOP Nîmes, elle est extraite de l’olive Picholine qui contient 3 fois plus de polyphénols que les autres » explique Catherine Cabrel. « Ce sont de puissants anti-oxydants qui nourrissent la peau, l’hydratent, accélèrent la production de collagène, la rendent plus souple, plus lisse et donc gomment les rides ». Elle poursuit, enthousiaste : « C’est un véritable bouclier anti-sècheresse, anti-viellissement et naturel, sain, sans paraben, sans silicone, sans perturbateur andocrinien, sans allergène. Tous nos produits sont testés sous contrôle scientifique et dermatologique. Et pour leur parfum, nous sommes conseillés par des « nez » de Grasse.
Et elle a décliné sa gamme jeudi, en pleine nature dans son oliveraie de 4 hectares battue par le mistral. En présence, notamment de Jean-Marie Etienne, président de la Coopérative oléicole « 2B » (pour Beaucaire et Bezouce dans le Gard), il est aussi n°2 du Syndicat de l’Huile d’Olive AOP de Nîmes. Il a fait déguster différentes cuvées. « La Picholine, c’est la plus douce, la plus intense de nos olives, devant le Bouteillan qui lui est piquant et herbacé ».
Stéphanie Delaye, directrice de l‘AOP huile d’olives de Provence, aux côtés de l’ex-président Olivier Nasles, qui inclut notamment les oliviers du Gard et de Vaucluse insiste : « Avec l »huile d’olive, la peau fait une vraie cure de jouvence, elle est régénérée, tonifiée ».
Catherine Cabrel ajoute : « Nos produits s’appliquent à tous les types de peaux, les fortifient, boostent leur élasticité. Et au-delà de l’huile d’olive, elle a recours au millepertuis pour les soins lavants comme le gel douche « Bain romain ». Le gel surgras lui, est produit à base de plantes apaisantes comme la guimauve ou le tilleul. Pour le corps, elle a mis au point une crème-émulsion améliorée à la cire d’abeille, l’aloe vera et la glycérine, pour les mains, du karité et enfin, figure dans son catalogue un soin »anti-âge » avec de l’extrait de feuilles de Manilkara, un arbre rare de la forêt africaine qui stimule la production d’élastine, lifte la peau et la rend plus lumineuse. Elle a aussi un »Baume à lèvres » 100% végétal miel-coco-grenade qui a obtenu le 1er Prix Psychologie Magazine en 2023.
Au bout de 30 ans de savoir-faire et d’expertise, le laboratoire Couzian, basé en Bourgogne, à Macon, a pris un nouvel essor avec Catherine Cabrel. Passant de 100 points de vente en 2015 à plus de 300, majoritairement des pharmacies, en métropole et Outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Saint-Barthélémy) mais aussi à l’Institut Bergonié, le centre régional de lutte contre le cancer de Bordeaux.
L’effectif aussi, s’est étoffé de 3 à 5 salariés pour faire face au succés et le chiffre d’affaires totalise 800 000€.
Contact : www.gabrielcouzian.com