Iron Bodyfit, dont le siège se situe à Avignon, est spécialisée dans l’électro-myo-stimulation (EMS), qui consiste à envoyer des impulsions électriques au corps pour stimuler les muscles. Au-delà des bienfaits sur la forme physique, l’entreprise promet une réelle forme de bien-être pour ses adhérents.
Avignon Nord. Une première pièce qui sert d’accueil, mais aussi de salon où les adhérents peuvent prendre une boisson chaude. Derrière, la ‘salle de travail’ où seulement trois machines d’électro-myo-stimulation (EMS) sont disposées les unes à côté des autres. Sur le côté, un dernier espace vestiaire et douche. La musique résonne en rythme avec la voix du coach. Lorsque l’on rentre dans le studio Iron Bodyfit, il ne faut pas s’attendre à une salle de sport classique.
Seulement une centaine de mètres carrés, et ce, pour tous les studios de l’enseigne. « Les studios sont imaginés et aménagés comme des ‘cocons’ pour que les clients s’y sentent privilégiés, explique Thierry Douvier, directeur France d’Iron Bodyfit. On ne se compare absolument pas à une salle de sport. » Les studios fonctionnent d’ailleurs selon les codes d’un institut de beauté et non d’une salle de sport.
Une entreprise jeune et florissante
Fondée en 2015 par Hadri Jaffal et Johan Ghu, Iron Bodyfit a été parmi les premières entreprises à proposer l’EMS en France et a été la première à développer un système de franchise pour ce concept. Très vite, l’entreprise a connu un essor et a ouvert de nouvelles franchises, d’abord en France, puis à l’international.
Aujourd’hui, l’Hexagone comptabilise 115 studios. L’objectif serait d’atteindre 145 d’ici la fin de l’année, et 300 d’ici trois ans. L’entreprise compte aujourd’hui une quarantaine de studios en dehors de la France métropolitaine, à la Réunion, en Suisse, en Belgique, au Maroc, au Canada, en Côte d’Ivoire, ou encore à Dubaï. Et de nouvelles franchises sont d’ores et déjà en cours d’ouverture au Royaume-Uni, en Espagne et aux États-Unis.
En 2022, l’entreprise avignonnaise a enregistré un chiffre d’affaires de 23,5 millions d’euros, ce qui représente une croissance de +40% par rapport à l’année précédente. Iron Bodyfit vise le même taux de croissance pour l’année 2023. « On est en position pour atteindre les 28 ou 29 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023, grâce au développement de nouveaux studios et le développement aux seins des studios déjà ouverts », développe Thierry Douvier. C’est ainsi que l’entreprise s’est hissée à la place du leader de l’EMS en France, sur un marché qui est encore en plein développement.
Le bien-être avant tout
Une valeur importante de la société, c’est de faire passer le bien-être des adhérents en premier. Et par ‘bien-être’, Iron Bodyfit ne parle pas seulement de forme physique, mais aussi psychologique, ce pourquoi l’enseigne ne se compare pas aux salles de sport classiques. « Les adhérents nous répètent souvent qu’ils ne rateraient une séance pour rien au monde parce que ça leur fait du bien et ça leur permet d’oublier les tracas du quotidien, qu’ils proviennent du foyer ou du travail », affirme Romain Secchiaroli, franchisé Avignon Nord et Montélimar, et développeur de réseau France/Espagne.
Thierry Douvier, le directeur France de l’entreprise, lui-même en atteste. « J’avais besoin de me sortir la tête du travail, et en plus, j’avais de très grosses douleurs au dos, explique-t-il. J’ai tout essayé et ça ne passait pas. » C’est alors qu’il entend parler de l’EMS par un proche. Profitant de la séance offerte, il s’est rendu compte que ses douleurs avaient grandement diminué au bout de cette séance et a décidé de prendre un abonnement. Anciennement directeur régional de Conforama, ce n’est que bien plus tard que Thierry a rejoint l’équipe d’Iron Bodyfit, appréciant grandement les valeurs de l’entreprise. « Quoiqu’il arrive je fais ma séance chaque semaine, et aujourd’hui, le mal de dos c’est quelque chose que je ne connais plus », conclut-il.
25 minutes par semaine
Ainsi, l’EMS peut avoir de nombreux bienfaits. Il peut agir sur les maux de dos, il permet également de travailler sur la perte de poids, le renforcement musculaire ou encore le raffermissement.
Une séance dure 25 minutes, et correspond à quatre heures de renforcement musculaire classique. Ainsi, une séance par semaine suffit, l’enseigne n’en propose pas davantage. L’adhérent s’équipe d’un gilet, de bandeaux au niveau des fessiers, des cuisses, des biceps et des triceps, et l’électrostimulation permet de travailler sur huit groupes musculaires en même temps, peu importe le mouvement effectué et quel muscle est visé avec ce mouvement.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’EMS ne représente aucun danger, il n’y a aucun risque de prendre un choc électrique, comme en atteste Romain Secchiaroli. « J’ai fait un arrêt cardiaque à 24 ans, et aujourd’hui, je ne loupe aucune séance, explique-t-il. L’activité sportive via l’EMS est très bonne parce qu’elle n’est pas impactante, pas de choc, pas de poids, pas d’équipement, on ne travaille qu’avec le poids du corps. »
Des séances intimistes
En plus d’être formés à la pratique de l’EMS, les coachs d’Iron Bodyfit sont formés à être à l’écoute des adhérents. L’objectif étant que ces derniers se sentent privilégiés. C’est pourquoi tous les studios de l’enseigne sont aménagés plus ou moins de la même façon et qu’ils ne peuvent accueillir que trois adhérents à la fois. Une configuration qu’Iron Bodyfit ne compte pas changer afin de garder une certaine intimité.
« Il faut que les 25 minutes par semaine soient un moment de bonheur et de libération, développe le franchisé Avignon Nord. C’est pour ça qu’on entretient des relations très proches avec nos adhérents. On connait leur vie, leurs soucis, on va même à leur mariage, ils sont invités à nos soirées Iron Bodyfit, etc. » Cette proximité, elle rentre dans la liste des valeurs de l’entreprise, et elle permet de réellement travailler sur la notion de bien-être que prône Iron Bodyfit.
Une pratique pour tous
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’EMS ne s’adresse pas nécessairement aux sportifs. Tout le monde peut se tourner vers cette pratique parce que tout le monde ne peut pas passer une heure ou plus, plusieurs fois par semaine, à faire du sport.
« Nos adhérents les plus jeunes ont 18 ans et d’autres ont plus de 85 ans », explique Thierry Douvier. Les femmes représentent d’ailleurs environ 75% de ces adhérents.
Les perspectives d’évolution
Pour le moment, la société avignonnaise se concentre surtout sur le développement en France et à l’international avec l’ouverture de nouvelles franchises. Au-delà du développement, Iron Bodyfit souhaite bien structurer l’entreprise et notamment accompagner au mieux les franchisés en leur apportant des solutions à leurs problématiques afin qu’ils n’aient qu’un seul objectif : se focaliser sur le client.
L’entreprise souhaite également se concentrer sur le développement au sein des studios. Elle a d’ailleurs développé Iron Nutrition, avec une gamme de produits complémentaires pour accompagner la perte de poids et un suivi de conseil en nutrition apporté par un expert. D’autres services autour du bien-être sont en cours de réflexion, tout en sachant que l’EMS est et restera le cœur de métier d’Iron Bodyfit. Si la machine est déjà bien en route depuis 2015, l’entreprise compte bien continuer de populariser la pratique à travers le monde.