Après la guerre en Ukraine et l’inflation, l’économie mondiale peine à voir le bout du tunnel. Face aux incertitudes géopolitiques cette année, en particulier les craintes d’une escalade du conflit israélo-palestinien au Proche-Orient, le Fonds Monétaire International (FMI) a opté pour la prudence dans ses dernières prévisions publiées en avril. L’institution financière internationale a notamment revu à la baisse ses prévisions de croissance en 2024 pour les trois plus grandes économies européennes : de 1 % à 0,7 % en France, de 0,6 % à 0,5 % au Royaume-Uni et de 0,5 % à 0,2 % en Allemagne.
Pour rappel, après la publication des chiffres du PIB au premier trimestre 2024 en France (+0,2 %), le gouvernement français table lui toujours sur une croissance de 1 % en 2024. Une prévision jugée toutefois irréaliste par certains économistes. De son côté, la Banque de France table par exemple sur une croissance nationale à 0,8 %, soit un chiffre davantage en phase avec les dernières perspectives économiques du FMI.
De Tristan Gaudiaut pour Statista