Parce que la crise sanitaire perdure et plonge toujours plus dans l’incertitude les cafetiers, hôteliers et restaurateurs, le président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie de Vaucluse (UMIH 84) Patrice Mounier prend la plume pour demander aux élus du département leur aide à travers l’annulation des taxes Terrasse, Séjour et Publicité.
Parce qu’il estime que les municipalités ont un rôle à jouer dans le soutien et l’accompagnement des établissements actuellement fermés, Patrice Mounier vient d’adresser une série de courriers aux différents élus du département de Vaucluse. Parmi les demandes adressées aux maires, le président souhaite l’exonération, comme ce fut le cas l’an dernier, de la taxation des terrasses sur le domaine public pour le 1e semestre 2021 ainsi que l’agrandissement des terrasses aux endroits où cela est possible pour ceux qui ont un domaine public payant. Une demande qui va de pair avec l’exonération totale de la taxe sur la publicité, la TLPE (Taxe locale sur les enseignes et publicités extérieures), pour les professionnels l’ayant mis en place. Concernant la Ville d’Avignon, Patrice Mounier demande un soutien de la maire Cécile Helle dans la suppression de la taxe spéciale sur les déchets mise en place la Grand Avignon.
Le président de l’UMIH 84 s’est également adressé aux présidents des Communauté de communes et afin d’obtenir que les familles d’hébergement de chaque agglo ne payent pas le solde de la taxe de séjour 2020, que ces familles d’hébergement soient exonérées de tout ou partie de la collecte de la taxe de séjour en 2021 (du 6 juillet au 31 décembre 2021 pour le régime ‘réel’ et du 1er janvier au 31 décembre 2021 pour le régime ‘forfaitaire’). Enfin, le président propose un dégrèvement des deux tiers du montant de la cotisation foncière des entreprises (CFE) pour les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme, de l’événementiel, « comme certaines communautés de communes l’ont fait en 2020 le Grand Avignon et la Communauté de communes Rhône Lez Provence » rappelle-t-il dans un communiqué.
Quant à la récente proposition de la Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse sur la mise en place d’une ouverture dérogatoire des restaurants, Patrice Mounier assure que « rien n’est encore fait. Il doit y avoir un test restaurant-entreprise et cela se fera au coup par coup. L’UMIH 84 ne peut s’engager dans cette initiative dès l’instant où le restaurateur ne pourra pas recevoir le même fonds de solidarité que s’il restait fermé, donc attention. »