Ce « ventre » d’Avignon, le long de la Rocade, après avoir été baptisé « Marché Gare » puis « MIN », a changé de nom, « ECOMIN », de logo, de charte graphique. « Mais ce n’est pas un simple relookage, c’est une vraie re-dynamisation » affirme la présidente, par ailleurs maire d’Avignon, Cécile Helle. « Avec les équipes et les entreprises, nous avons relevé le défi pour les déchets soient recyclés et valorisés, comme les végétaux réutilisés comme compost des espaces verts de la ville, chaque mois, 2 tonnes sont produites ».
Géraud Aguenour est chef du projet « Transition énergétique et environnementale ». ll dresse un 1er bilan de l’année écoulée : « Nous avons désormais 16 points de charge pour les véhicules électriques. L’éclairage public aussi a été modernisé avec 255 luminires LED, 49 candélabres à énergie solaire, du coup notre facture a baissé de 30% ».
Avec l’Agence Urbanisme Rhône Avignon Vaucluse (AURAV), un plan de désimperméabilisation et de végétalisation a été lancé pour limiter les effets d’ilôt de chaleur avec des végétaux résistants, 25 grands arbres ont été mis en terre, 110 arbustes mais aussi 3 800 plantes vivaces sur 5 500m2 pour que les 25 hectares d’ECOMIN, à quelques encablures des remparts soient moins impactés en pèriode de fortes chaleurs.
Claire, qui représente « Jeannette Traiteur » ajoute : « Nous faisons une cuisine avec des fruits et légumes de saison, nous nous fournissons dans la ceinture verte pour limiter l’empreinte carbone, nous avons un potager, des poules, nous utilisons des couverts en bois, chez nous, pas de verrines, les entrées sont servies dans du papier kraft, nous compostons, nous trions, nous évitons au maximum le gaspillage ».
Pour la Région Sud, la vice-présidente Bénédicte Martin a rappelé que l’antenne de Provence-Alpes Côte d’Azur est installée dans l’enceinte d’ECOMIN avec une quarantaine d’agents. « Ce marché a évolué au fil des décennies depuis 1961, date de son ouverture. il s’est adapté. La restauration dans les écoles et les EHPAD est faite avec les produits des maraichers alentour, c’est un éco-système vertueux. »
Cécile Helle a insisté sur les axes « éco-logie et « éco-nomie ». D’ailleurs 140 entreprises sont implantées sur le site, 1 400 salariés y travaillent, avec 100 000m2 d’entrepôts et 10 000m2 de bureaux. Un poumon vert au coeur de la Cité des Papes.
Contact : smina@minavignon.fr
AB