22 décembre 2024 | My Campus, Pour progresser à l’école, en fac et aller plus loin dans sa vie professionnelle

Ecrit par Mireille Hurlin le 21 février 2023

My Campus, Pour progresser à l’école, en fac et aller plus loin dans sa vie professionnelle

My Campus, ce sont deux centres de soutien scolaire à Carpentras et l’Isle-sur-la-Sorgue qui ont évolué pour accompagner les enfants de l’école élémentaire aux diplômes les plus élevés, en passant par l’entrée des étudiants dans la vie active, et, dorénavant, l’accompagnement des futurs dirigeants et chefs d’entreprise. Egalement, My Campus essaime à Avignon, Orange et Salon-de-Provence.

Aujourd’hui ? Il y a My Campus à Carpentras et l’Isle-sur-la-Sorgue pour accompagner les personnes en reconversion et celles qui se lancent dans l’entrepreneuriat. Objectif ? Rendre plus fortes, sereines, indépendantes et autonomes toutes les personnes qui franchiront ses portes afin qu’elles réalisent leur plein potentiel. Autre bonne nouvelle ? Un nouveau centre My Campus va ouvrir à Avignon puis à Orange et Salon-de-Provence.

La promesse de My Campus ?
Se réaliser en harmonie avec les potentiels détectés. Comment tout a commencé ? Au départ il s’agissait d’accompagnement scolaire pour, ensuite, s’orienter vers un ‘coaching’ plus large. 170 enfants sont ainsi ‘entourés’, chaque année, par une dizaine de professionnels à Carpentras et, depuis septembre, à l’Isle-sur-la-Sorgue. A la tête de l’entreprise ? Laëtitia Béal, coach et fondatrice de My campus en 2008 –il y a 15 ans-, passionnée par l’accompagnement des jeunes et enthousiaste à l’idée de leur révéler de leur plein talent ce qui leur permettra de très vite progresser dans leur vie scolaire et d’étudiant puis dans le monde professionnel. Pour parfaire son portrait, My campus est certifié Qualiopi.

Au départ ? De l’aide au devoir qui va très vite élargir son rayon d’action
«My Campus propose une aide au quotidien qu’elle soit scolaire ou personnelle, en passant par l’aide aux devoirs, la préparation des contrôles, les révisions, la méthodologie, l’organisation, l’autonomie, énumère Julien Cayla, directeur de développement de My Campus Pro. Le plus important ? C’est de commencer par un bilan d’orientation qui permet de mieux se connaître, de déterminer ses compétences, ses qualités et son profil métier, ce qui va apporter des informations très concrètes à l’enfant et aux parents.»

Laetitia Béal DR

Une question d’algorythmes
«Au départ les parents emmènent leur enfant par manque de résultat. Nous ? On va aller bien au-delà, en établissant un bilan d’orientation qui va leur permettre de mieux se comprendre et de découvrir leurs capacités, ce qui les aide beaucoup car la plupart du temps, enfant comme parents sont dans le flou. Nous allons pouvoir travailler sur les options de seconde qui influent énormément sur le parcours à venir, puis sur l’optimisation, dès la seconde, de Parcoursup, dont on pourrait dire que c’est un peu le parcours du combattant.»

Ce que les parents ne savent pas ?
«Parcoursup est axé, pour 50% sur le parcours scolaire et les appréciations des professeurs et, pour les 50% restants, sur la vie du jeune et de l’étudiant comme son implication dans les associations et les mini-stages effectués en entreprise, renseigne Julien Cayla. C’est tout cela qu’il faut mettre en valeur dans Parcoursup, parce que les universités et les grandes écoles se basent plutôt sur le savoir être que sur le savoir-faire. Si ces éléments ne figurent pas dans le dossier déposé sur la plateforme, les écoles et universités ne disposant pas des informations, ne retiendront pas les collégiens, lycéens ou étudiants. C’est ainsi qu’on se retrouve avec des élèves qui ont de très belles moyennes mais pas de choix validés et que d’autres, avec des moyennes bien plus modestes se retrouvent avec tous leurs choix disponibles, parce qu’eux ont valorisé leur vie extra-scolaire. C’est une question d’algorithmes qui changent, d’ailleurs, chaque année.» 

Procédure Affelnet & Parcoursup
«La procédure Affelnet permet d’affecter les élèves de 3e dans les lycées de leur académie selon des règles qui mixent barèmes de points, nombre de vœux, précise Julien Cayla. Il est question de demande d’orientation, de constituer une demande d’affectation des établissements souhaités. Pour Parcoursup ? Il faut s’y atteler et renseigner méticuleusement la plateforme Web -destinée à recueillir et gérer les vœux d’affectation des futurs étudiants de l’enseignement supérieur français- si l’on veut pouvoir accéder aux écoles de son souhait.»

Julien Cayla Copyright Mireille Hurlin

Contrat en alternance & stages en entreprises
C’est aussi là qu’intervient My campus, à l’écoute de l’enfant pour choisir un lycée général ou technologique, entre enseignements généraux et spécialités. On y apprend aussi à rédiger une lettre de motivation, des conseils pour trouver un contrat en alternance ou un stage.
«Tous les mercredis de 12h45 à 13h45, lors d’un atelier workshop, un professionnel vient présenter son métier aux différents élèves, détaille Julien Cayla. C’est une façon de découvrir des métiers sur lesquels leur sphère familiale n’est pas forcément ouverte au départ.»

My campus ça coûte combien ?
«Ce sont des forfaits, aux alentours de 180€ par mois sachant que nous allons bien au-delà de l’aide aux devoirs. Les professeurs ? Il y a tous les profils comme des étudiants, d’anciens professeurs, des coaches, des accompagnants… Nous travaillons énormément sur le bien-être global des enfants-étudiants pour les mettre en capacité de recevoir les enseignements. Beaucoup d’ados ont des problèmes d’image de soi, de confiance en soi. De même nous sommes en mesure de détecter et d’accompagner les HPI (haut potentiel intellectuel), HPE (Haut potentiel émotionnel), les Dys (Troubles spécifiques de l’apprentissage dysphasie, dyslexie, dyscalculie…). Cela nous permet de détecter les problèmes, de travailler dessus, et surtout de libérer l’enfant ou l’adolescent afin qu’il puisse s’épanouir dans sa scolarité, tel qu’il est, en s’acceptant et en progressant.»

Comment tout commence ?
«Ça commence par écouter les désirs des uns et des autres, de l’enfant et des parents, relate Julien Cayla. Et puis ça dépend aussi de l’éducation des parents qui, avec la meilleure volonté du monde, essaient d’aider l’enfant sans y parvenir parce que le fonctionnement de chacun est différent et requiert une méthodologie spécifique, inconnue des parents. Nous possédons des intelligences et de mémoires distinctes qui, si nous ne les identifions pas, ne sont pas mises en lien avec les outils adaptés. Donc, ce que nous faisons en premier est de découvrir le fonctionnement de chacun. L’idée n’est pas de régler un souci dans l’instant, mais d’instaurer un suivi efficace. D’ailleurs, si les enfants, au départ, viennent tirés par les parents, très vite, ils se rendent compte, que d’avoir des résultats ré-enchante leur vie. Les rapports avec les parents sont eux aussi simplifiés et apaisés, leur vie va mieux, alors ils se mettent à fréquenter le centre avec plaisir et prennent confiance en eux, ils deviennent joyeux.»

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My campus format jeunes adultes ?
«La véritable innovation aujourd’hui, au sein de My Campus, est de faire ‘matcher’ le monde professionnel avec le monde scolaire ou estudiantin, admet Julien Cayla. Il nous arrive de rechercher d’anciens élèves pour les présenter à des entreprises en recherche de profils. C’est un développement très fort chez nous. Parce qu’il y a une vraie demande de l’entreprise pour l’employabilité des jeunes. Nous observons un réel problème de mise en situation de l’étudiant en fin d’études, pour son accès à l’entreprise. Notre rôle est, désormais, de construire un solide pont entre ces deux mondes. Et puis il y a ce décalage entre les réseaux sociaux et la vraie vie, et donc une corrélation à travailler entre les futurs collaborateurs et l’entreprise afin que les deux acteurs puissent se rejoindre.»

Accompagnement des entrepreneurs
«L’idée ? C’est d’écrire le roadmap avec les entrepreneurs, situe Julien Cayla. Où en est le dirigeant d’entreprise dans sa vie professionnelle et personnelle car il vit son entreprise tous les jours. Nous planifions, ensemble, les différentes phases de l’évolution de l’entreprise. Nous étudions sa personnalité : ce qu’il aime, ce qu’il n’aime pas, ses compétences et celle qu’il aura besoin d’acquérir, les formations adéquates, la mise en lien avec des partenaires. Si la mode est de dire qu’il faut sortir de sa zone de confort, nous nous disons : pour créer sur des bases solides et viser des objectifs, il faut tout d’abord, être dans sa zone de confort. Nous partons là sur un an d’accompagnement à raison d’1h30 par mois pour ‘corriger’ le roadmapp, qui, par nature, bouge. Le plus important ? Etre dans la structure, dans l’organisation et atteindre ses objectifs.»

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L’après Covid
«Le Covid a eu pour répercussion d’entraîner beaucoup de personnes –entre 40 et 50 ans- dans la reconversion professionnelle. Nous sommes également en lien avec des étudiants diplômés qui ont parfois fait de nombreuses études, ont commencé à travailler dans d’importantes entreprises, mais n’y n’ont pas trouvé d’intérêt. Ils choisissent alors de devenir entrepreneur et se rendent compte que ça n’est pas si simple. L’accompagnement de base, là, est de 90€ par mois auquel nous pouvons ajouter des solutions personnalisées de formations, de partenaires et prestataires. Nous intervenons ici, en renfort des couveuses et pépinières, des structures portant les futurs dirigeants dans leur projet de reprise ou de création d’entreprises.»

My Campus devient une franchise ?
«Oui, nous tendons vers cela, certifie Julien Cayla. Nous venons créer et de mettre en place une formation nationale de coach scolaire. C’est un nouveau métier. Nous recrutons également des chefs d’agence. La politique de l’Education nationale est de former sur des troncs communs, sur des savoirs faire formatés tandis que les activités extra-scolaires sont l’apanage des parents, d’associations, communes… C’est un peu aléatoire. Nous, nous avons décidé de structurer les enseignements qui n’entrent pas dans le système de l’Education Nationale. Les besoins, en ce domaine, sont très importants.»

Les infos pratiques
My Campus 348, avenue Jean Jaurès à Carpentras et, depuis Janvier, à l’Isle-sur-la-Sorgue 74, avenue Jean Bouin. Ouvert de 9h à 19h du lundi au vendredi et de 9h à 12h le samedi. Ouvert pendant les vacances scolaires. contact@mycampus-reussite.fr 06 74 54 09 05

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https://www.echodumardi.com/dossier/my-campus-pour-progresser-a-lecole-en-fac-et-aller-plus-loin-dans-sa-vie-professionnelle/   1/1