22 novembre 2024 | (Vidéo) Soroptimist, Toutes au cinéma Le Vox, jeudi 9 décembre pour soutenir les femmes

Ecrit par Mireille Hurlin le 1 décembre 2021

(Vidéo) Soroptimist, Toutes au cinéma Le Vox, jeudi 9 décembre pour soutenir les femmes

Les Soroptimist d’Avignon proposent de les rejoindre pour assister à la projection du film ‘Made in Bangladesh’. Les  bénéfices de la soirée sont destinés à l’association ‘Adaïkalam’ (le refuge en Tamoul) qui a créé et gère ‘La maison d’Agathe’ un foyer pour fillettes orphelines indiennes.

Cette initiative a lieu dans le cadre ‘d’Oranger le monde’ de l’Unesco (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture) ‘Non à la violence à l’égard des femmes’ et est relayé, à Avignon, par les Soroptimist. Celles-ci s’engagent sur le terrain à l’occasion des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre, événement international annuel qui débute le 25 novembre, date de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et se poursuit jusqu’au 10 décembre, date de la Journée des droits humains, mais aussi, depuis 1956, Journée internationale du Soroptimist (SI Day).

Les infos pratiques
Jeudi 9 décembre 2021, à partir de 18h30, au Cinévox, place de l’horloge à Avignon. Tarif unique 17€. 19h15, Inscription obligatoire ici.  Ou par lettre accompagnée de son chèque auprès de Michèle Michelotte, 6 rue Molière à Avignon. Cinéma le Vox, place de l’Horloge à Avignon. 18h30 Accueil du public autour d’un thé indien et de quelques douceurs. Soirée organisée dans le respect des règles sanitaires – Pass obligatoire et masque à l’intérieur de la salle.

Au programme
‘Made in Bangladesh’, le combat d’une ouvrière pour toutes les ouvrières. Un film de Rubaiyat Hossain. Ouverture de la soirée par Christine Martella, Présidente du Soroptimist d’Avignon et projection  du film du Soroptimist International. Également, présentation de l’association Adaïkalam par son Président Ranga Ariapouttry ;19h30 projection du film ‘Made in Bangladesh, durée 1h35. 21h15, table ronde avec trois intervenantes et échanges avec les participants ; 23h Fin de la soirée.

En savoir plus
Made in Bangladesh a reçu le prix d’interprétation féminine au Festival du film de Saint-Jean-de-Luz. « Ils t’ont payé tes heures ? » « Tu parles ! » « Ils sont juste bons à s’engraisser sur notre dos. » « Combien produisez-vous de tee-shirt par jour ? » « 1 650. » « Dis-toi que 2 ou 3 de ces tee-Shirts équivalent à 1 mois de salaire. » « Vous vous foutez de moi ? » « Je veux mon argent ! » « Va-t-en ! » « Je ne retournerai pas travailler là-bas. Je préfère me marier. » « Vous savez ce que c’est ? » « C’est le code du travail. » « Je viens inscrire un syndicat. » « Ne t’implique pas trop. J’en ai vu qui finissaient en prison pour ça. » « Rentre, repose-toi et réfléchis. » « Je suis sûr que tu comprendras que ce syndicat est une erreur. » « Non monsieur. » « Il veut que j’abandonne le syndicat. » « De quel droit ? » « Dis-lui que tu en es la présidente. »  « Apa, nous sommes des femmes. » « Fichues si on est mariées. » « Fichues si on ne l’est pas. »

Le film
« Le terrible drame de l’effondrement de l’immeuble du Rana Plaza en avril 2013 -plus de 1100 morts- a mis en lumière la condition des ouvrières du textile au Bangladesh. Ce pays est devenu en quelques années l’un des « ateliers de confection » de la planète, répondant à l’appétit insatiable des consommateurs occidentaux, aiguillonnés par les grandes marques, pour ce qu’il est désormais convenu d’appeler la « fast fashion ». » Dans son film au titre évocateur, Made in Bangladesh, Rubaiyat Hossain brosse un tableau édifiant, mais sans manichéisme, de la vie de ces ouvrières, entre oppression économique et domination patriarcale. 

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