Confinés mais mobilisés ! Voici le message de l’équipe artistique et administrative de l’Opéra Grand Avignon et de son nouveau directeur Frédéric Roels. L’accueil du public ne pouvant se faire dans les salles, les représentations prévues sont annulées. Mais la création artistique est toujours vivante et les 2 premières productions de la saison se devaient d’avoir un public. Une captation vidéo de ces 2 spectacles est proposée aux heures et dates prévues, et ce gratuitement.
« L’histoire du soldat » d’Igor Stravinsky : un conte musical réunissant pantomime, musique et texte.
Un jeune soldat qui rentre chez lui en permission rencontre le Diable et lui vend son violon (son âme) en échange d’un livre qui prédit l’avenir et qui le rendra très riche. Il se rend vite compte de la vacuité de sa richesse. Cette œuvre composée par Igor Stravinsky en 1917 sur un texte de Charles-Ferdinand Ramuz baignait dans l’univers militaire de la première guerre mondiale. La chorégraphe Eugénie Andrin a choisi de la replacer dans celui d’une chambre d’enfant jouant aux petits soldats en 1950. Un répertoire nouveau pour le Ballet de l’Opéra Grand Avignon.
« Le messie du peuple chauve », une adaptation libre du roman d’Augustin Billetdoux.
Cet opéra en 1 acte de l’avignonnais Eric Breton nous parle d’aujourd’hui et de demain, des choix que l’on fait et de l’impact que nous avons sur notre environnement. Un jeune homme se découvre un début de calvitie, sent absurdement son univers basculer et, avec lui, le monde lui-même. Cet opéra écologique a séduit le metteur en scène Charles Chemin et nous retrouverons avec plaisir l’ancien chef invité de l’Orchestre National Avignon-Provence, Samuel Jean.
Comment faire ?
A vos tablettes, ordinateurs et autres : il suffit de se connecter sur operagrandavignon.fr et sur la chaîne Youtube de l’Opéra Grand Avignon.
Samedi 14 novembre. 16h. L’histoire du soldat d’Igor Stravinsky. En direct de l’Autre Scène de Vedène.
Vendredi 20 novembre. 20h30. Le Messie du peuple chauve d’Eric Breton. En direct de l’Opéra Confluence.
Michèle Périn