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Luisa Miller de Guiseppe Verdi, avant-dernier opéra de la saison, à l’Opéra Grand Avignon

©Alessia Santambrogio

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La nouvelle production de l’Opéra Grand Avignon a été confiée au metteur en scène Frédéric Roels

« Je vois dans Luisa Miller l’histoire d’un autre temps. Le livret de Salvatore Cammarano se situe théoriquement au début du XVIIIᵉ siècle, Schiller écrit la pièce (intrigue et amour) à la fin du XVIIIᵉ siècle, Verdi crée son opéra en 1849, à la moitié du XIXᵉ… Entre Verdi et Schiller, il y a la distance de deux cultures, mais aussi celle de deux générations. Le rendez-vous entre ces deux géants, l’un de la musique, l’autre de la littérature, se fonde sur un décalage temporel. Et ce creux de quelques dizaines d’années m’intéresse, car il fonde l’intérêt dramatique de l’opéra », nous confie Frédéric Roels.

Un opéra trop peu connu, drame des malentendus et des contretemps

Luisa, fille du soldat retraité Miller, est tombée amoureuse d’un jeune homme qui se présente sous le nom de Carlo, et cet amour est réciproque. Miller néanmoins, voit cette relation d’un mauvais œil, car il craint que sa fille soit tombée sous l’emprise d’un séducteur. Une visite de Wurm, conseiller du Comte Walter, semble confirmer cette crainte. Wurm, qui avait demandé un an auparavant la main de Luisa à son père, mais ne peut y prétendre – dixit Miller – que si Luisa y consent, révèle en effet que l’amoureux a menti sur son identité. Il s’agit de Rodolfo, fils du comte lui-même. 

On retrouvera avec toujours le même plaisir le Chœur de l’Opéra Grand Avignon et l’Orchestre National Avignon Provence dirigé par Franck Chastrusse Colombier.

Prologues

Autour de Luisa Miller avec Brigitte Urbani. Sur présentation du billet du jour.

Vendredi 17 mai. 19h15. Dimanche 19 mai. 13h45. Salle des Préludes. Opéra Grand Avignon. Place de l’Horloge. Avignon.

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