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L’ avignonnais Jean-Christophe Olivier expose ses peintures à la Galerie Ducastel

Jean-Christophe Olivier, architecte et peintre

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L’architecte Jean-Christophe Olivier s’est confié avant l’inauguration de son exposition du 20 octobre au 5 novembre 2022. Galerie Ducastel. 9, rue Folco de Baroncelli. Avignon.

Né en 1955 en Avignon, vous êtes attiré très tôt vers l’expression artistique ?
Effectivement, dès mon plus jeune âge, je m’intéresse à la peinture et à la musique. Et le temps passant, la maison de style moderne où je grandis ainsi que  les voyages me permettent de découvrir l’importance de l’architecture. Ca me paraît une évidence aujourd’hui.

En avez vous fait votre métier ?
Oui, j’ai choisi cette voie qui faisait la synthèse de ce qui m’attirait : le dessin, l’espace, la création. J’ai découvert la richesse et l’importance de cet art que peu de gens d’ailleurs considèrent comme tel. Après des études à Marseille, j’ai exercé à Avignon de 1982 jusqu’à nos jours.

Comment en êtes vous arrivé à la peinture ?
Je reviens plus assidûment à la peinture dès les années 90, en construisant un atelier pour pouvoir « travailler » en toute tranquillité. C’est une période clef.

Pouvez vous nous parler de votre peinture ?
J’ai -si je puis dire- deux inclinaisons. J’ai toujours dessiné et peint et observer le monde m’a conduit à une expression figurative très enlevée et représentative de la vie en société et de ses symboles. Je n’ai présenté ce travail qu’une fois lors de ma 2e exposition en 2009 à l’usine SOFEC de Roquemaure. Je ne l’oublie pas ; ce n’est qu’une question de temps.
L’autre aspect de ma peinture est le plus développé. Il revêt une forme abstraite où le travail sur la lumière et sur l’espace sont prépondérants, de même que la recherche d’une liberté d’expression.
Je ne suis pas à l’aise dans une posture conventionnelle où les choses se répètent et sont attendues ; je n’ai pas vraiment de méthode mais des intuitions et des outils m’aidant à ouvrir le chemin jusqu’à ce que « surgisse » une forme d’équilibre et de langage qui me réjouit et suspend le temps. Ce temps qui fait son œuvre et arrive à libérer l’esprit et le geste.

Quelles sont vos influences, vos «maîtres» ?
C’est une question très complexe et qui rend modeste. Par nature je suis sensible aux mouvements modernes – l’impressionnisme, le fauvisme, le réalisme,  les expressionnistes abstraits ; allez voir Joan Mitchell ! J’aime aussi la peinture figurative moderne, Elisabeth Peyton par exemple… Mais la peinture classique m’inspire aussi ; comment pourrait–il en être autrement !

Est ce la première fois que vous exposez ?
Non , j’ai eu l’opportunité d’exposer depuis environ 2007. Toujours à l’occasion de rencontres, de connaissances, d’amis qui aimaient mon travail et m’ont poussé à le montrer. La plupart des expositions ont eu lieu dans le Vaucluse, à Avignon, l’Isle-sur-la-Sorgue, Le Pontet mais également à Paris en 2013 à l’occasion d’une exposition collective avec Marie-Laure Blezat. Mais aujourd’hui, exposer à la galerie Ducastel revêt une grande importance pour moi. Les peintures que je présente s’étalent sur au moins dix ans et je remercie Emmanuelle  Ducastel de m’avoir fait confiance, me permettant de présenter mon travail à plus de gens. C’est un passage « libérateur ».

Qu’est ce qui vous rend heureux, vous fait avancer ?
Concernant la peinture, je suis toujours impressionné et rempli de bonheur par les artistes dont la peinture où l’art fait fi -je pourrai dire abstraction- toutes les conventions, construisant à leur manière un univers personnel, en dehors de tout logique et pourtant cohérent. Voilà ma quête, même si toute œuvre, aussi captivante soit-elle, constitue une nouvelle limite.

Exposition du 20 octobre au 5 novembre 2022. Fermé lundi et dimanche. De 10h à 12h et de 15h à 19h et sur RDV. Galerie Ducastel. 9 rue Folco de Baroncelli. Avignon. 04 90 82 04 54.  galerieducastel@gmail.com & http://www.galerieducastel.com

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