L’Idylle contrariée de Didon, reine fondatrice de Carthage et du prince troyen Énée
Une Reine amoureuse, un prince dont la destinée est de fonder Rome….vouée à détruire Carthage, une déesse Junon qui prend le visage d’une magicienne secondée de 2 sorcières pour poursuivre Enée de ses foudres.
Devoir, émotion, destin tant de forces invisibles tirent les ficelles de nos comportements. L’Enéïde de Virgile prend ainsi des sens différents selon les époques, de l’Antiquité à nos jours en passant par le 17e siècle, période à laquelle Henry Purcell crée cet opéra ( 1680).
Une mise en scène inventive de Benoit Benichou qui favorise l’intériorité et la psychologie des personnages.
Pour notre époque contemporaine nul besoin de Dieu ou de sorcières pour guider les destins souligne la dramaturge et directrice artistique Catherine Kollen. Ils seront cependant présents ou suggérés, et dialogueront même avec la Reine Elisabeth 1ère. Clins d’œil, transposition, univers foisonnant de créatures et de mirages donnent à cette œuvre une sensibilité étonnamment moderne.
Unique opéra d’Henry Purcell, (court) chef d’œuvre du baroque anglais.
Ce Didon et Enée sera servi par des solistes de grande qualité interprétant magiciennes, sorcières et esprits malins et des instrumentistes de premier ordre avec le violoniste Johannes Pramsohler à la tête de son Ensemble Diderot (deux violons, un clavecin et un violoncelle)
Vendredi 22 avril. 20h30. Samedi 23 avril. 20h30. 10 à 75€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr