Ukrainian Freedom tour
Les grands musiciens issus de toute l’Europe et d’Ukraine se sont engagés dans une tournée de 12 concerts pour défendre la Liberté de l’Ukraine.
Les soldats de la musique
Tous portent ainsi haut les couleurs de l’Ukraine, sa musique, ses compositeurs ravivant l’intérêt du monde pour une guerre qui s’enlise faisant des milliers de victimes civiles. Le pire ? Serait d’oublier que le pays est en guerre, pilonné par une Russie qui détruit cette terre et ses habitants puisqu’elle ne peut la conquérir.
Ainsi donc Les Chorégies d’Orange
proposent Ukrainian freedom tour par l’Ukrainian freedom orchestra qui interprétera, sous la direction musicale de la cheffe d’orchestre canadienne Keri-Lynn Wilson en ouverture, en hommage aux victimes de la guerre, la 7e symphonie de Valentyn Sylvestrov, grand compositeur ukrainien qui sera suivie de la symphonie N° 2 de Chopin ; puis par le concerto pour piano N°2 en fa mineur, opus 24 de Beethoven avec Fidelio, air de Léonore : ‘Abscheulicher ! Wo eilst du hin ?’ et, enfin, Brahms avec la symphonie n°4 en mi mineur, opus 98. Avec la soprano Liudmyla Monastyrska et Anna Fedorova au piano.
Une tournée portée
La tournée de ces soldats de la musique est portée par la cheffe d’orchestre Keri-Lynn Wilson, l’Opéra de Varsovie et le Metropolitan Opera de New-York.
Les infos pratiques
Mardi 2 août à 21h30. Spectacle gratuit. Le concert sera diffusé sur France musique lundi 15 août dans le concert de 20h, présenté par Lionel Esparza. Théâtre antique d’Orange. Réservation ici.
La symphonie du Nouveau monde
La symphonie du Nouveau monde sera dirigée par Lionel Bringuier avec Edgar Moreau au violoncelle de l’Orchestre philharmonique de Nice. Il y sera donné le concerto pour violoncelle N°1 en la mineur opus 33 de Camille Saint-Saëns et la symphonie N°9 en mi mineur dite du Nouveau Monde, de Dvorak.
Les infos pratiques
Vendredi 5 août à 21h30. Théâtre antique d’Orange. Réservation ici.
La Gioconda d’Amilcare Pionchielli
La Gioconda est un opéra en 4 actes tiré d’Angelo, tyran de Padoue de Victor Hugo. L’histoire salue le courage des femmes, leurs actes de solidarité entre elles face à la toute-puissance masculine.
L’histoire ?
Nous sommes à Venise au XVIIe siècle. Un noble banni de Venise –Enzo Grimaldi- aime la femme –Laura- d’un grand conseiller –Alvise- alors que lui-même est aimé d’une cantatrice –La Gioconda-. Barnaba, un espion de l’inquisition, veut séduire la Gioconda qui le repousse. Pour faire pression sur elle il accuse sa mère aveugle –la Cieca- de sorcellerie et par deux fois parvient à retourner la foule contre elle afin de la faire brûler sur le bucher. La Gioconda arrivera à sauver Laura, l’amour d’Enzo, tandis qu’elle se donnera la mort pour ne pas devenir l’amante de Barnaba, l’espion. Elle meurt avant d’apprendre que l’espion de l’inquisition a fait égorger sa mère la Cieca.
Les plus grandes cantatrices ont interprété la Gioconda
La Callas, Montserrat-Caballé, Renata Tebaldi ont interprété la Gioconda. L’opéra a été créé à la Scala de Milan en 1876 la mise-en-scène est signée Jean-Louis Grinda, monégasque, directeur de l’Opéra de Monte Carlo depuis 2007 et des Chorégies d’Orange depuis 2016.
Les infos pratiques
Samedi 6 août à 21h30. Théâtre antique d’Orange. Réservation ici.