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Auvergne-Rhône-Alpes, terres sportives

©Office du tourisme Divonne-les-Bains

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Si Auvergne-Rhône-Alpes n’a accueilli que quelques épreuves des Jeux olympiques, elle n’en reste pas moins une terre privilégiée par les équipes pour s’entraîner dans des conditions optimales. Chaussons nos baskets pour partir à la découverte de ces destinations à l’esprit sportif, mais qui conviennent à toutes les envies. Notre sélection.

Équipé de toutes les infrastructures nécessaires, Le Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire) est un spot privilégié l’été par les sportifs de haut niveau pour des stages de préparation physique, et par les touristes qui peuvent profiter du plan d’eau.

Lieu d’histoire, le village du Chambon-sur-Lignon est niché aux confins de la Haute-Loire, de l’Ardèche et des Cévennes, sur le plateau du Vivarais Lignon. Terre de Justes, le plateau entama une résistance civile, spirituelle et armée entre 1940 et 1944 en sauvant des centaines de Juifs des persécutions. Ce village de moyenne montagne accueille aussi, depuis une vingtaine d’années, des équipes sportives de haut-niveau pour leurs stages de préparation aux compétitions qui les attendent. Il n’est pas rare d’y croiser les Verts de l’AS Saint-Etienne, le Lou rugby, l’équipe de France féminine de Volley ou encore le XV de France. Cette impulsion a été donnée par Guillaume Chazot, le directeur de l’hôtel Bel Horizon, convaincu que la station possédait toutes les infrastructures pour devenir un lieu incontournable pour la préparation des équipes professionnelles. Ses forêts et ses sentiers pour la randonnée ou la pratique du VTT, son golf de 18 trous, son dojo, mais aussi son terrain de foot et ceux homologués de volley, de basket et de hand-ball, ses piscines et tennis…

Depuis plus de 20 ans, le village du Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire) accueille des sportifs de haut niveau pour des stages de préparation physique. ©Stéphanie Véron

Se détendre au plan d’eau du Chambon-sur-Lignon

À moins de deux kilomètres du village, la plage, site phare du tourisme local, accueille les estivants pour se rafraîchir, se baigner ou pique-niquer dans un cadre équipé de pataugeoire pour les petits, de jeux pour les plus grands, d’un terrain de volley et de terrains de pétanque. La retenue d’eau, d’environ 5 600 m2, est alimentée par le Lignon, et sa fraîcheur quelque peu désarçonnante de prime abord, est un véritable bienfait quand les températures culminent. Il est possible de se restaurer sur place au snack. Un poste de secours mobile est également présent et la baignade est surveillée à l’intérieur d’une zone délimitée, du mercredi au dimanche de 11 h à 18 h, en juillet et août.

Au bord du plan d’eau alimenté par le Lignon. ©Stéphanie Véron

Dormir au Bel’Ô

À deux pas du centre-bourg, le Bel’Ô s’est spécialisé dans l’accueil de sportifs de haut niveau, grâce à Guillaume Chazot, qui connaît bien le monde du sport et aime chouchouter les sportifs, qu’il accueille dans son établissement depuis 1998. Néanmoins, l’hôtel-restaurant de 28 chambres (18 chambres + cinq chalets comprenant deux chambres indépendantes + deux chambres accessibles aux personnes à mobilité réduite) accueille tous les publics et dispose également d’un espace bien-être équipé d’un spa, sauna, hammam, douche balnéo, solarium et d’une piscine extérieure chauffée. En cuisine, on retrouve le chef Benoît Chervy dont les plats mettent à l’honneur les produits de la région, mais aussi d’ailleurs.

L’hôtel le Bel’ Ô s’est spécialisé dans l’accueil des sportifs de haut niveau. ©Stéphanie Véron

Croiser les plaisirs à l’Arbre vagabond

Au lieu-dit Cheyne, le bar à vins, librairie, galerie L’arbre vagabond croise les plaisirs. La cuisine est préparée à base de produits frais du marché et souvent bio. Côté vins, une centaine de références de vins nature et bio sont proposées. Créé en 2014 par Jean-François Manier, cofondateur de Cheyne éditeur, et son fils Simon, cuisinier, L’Arbre vagabond prend place dans l’ancien atelier de typographique de la maison d’édition. Si les activités d’édition ont déménagé à Devesset, à quelques kilomètres, le festival des Lectures sous l’arbre se déroule toujours autour de L’Arbre vagabond. La prochaine édition aura lieu du 18 au 24 août 2024.

L’Arbre Vagabond accueille aussi le festival des Lectures sous l’arbre. ©Stéphanie Véron

Divonne-les-Bains, sport et relaxation

Divonne-les-Bains, charmante station thermale située dans l’Ain, à la frontière franco-suisse, séduit par son cadre naturel enchanteur. Nichée entre le Jura et le lac Léman, la ville offre une vue imprenable sur les Alpes. Son lac paisible, ses parcs verdoyants et son architecture Belle Époque confèrent à Divonne une atmosphère élégante et relaxante. En 2024, la commune s’est préparée à accueillir « Terre de Jeux », un événement sportif et festif en amont des Jeux olympiques de Paris. La ville a été un lieu de rencontre pour les athlètes et le public, proposant des activités sportives et des animations pour tous les âges. 17 pays d’Océanie, dont l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les Fidji, avec 45 athlètes, ont choisi Divonne pour s’entraîner dans des disciplines comme le canoë-kayak sprint, le paracanoë, le triathlon ou encore la nage en eau libre. Avant eux, plusieurs clubs de football de ligue 1, l’équipe de France de basket ou encore celle d’épée dame avaient choisi la ville pour ses bonnes conditions d’accueil.

Le lac, joyau naturel au cœur de la ville

Le lac de Divonne, mis en eau en 1964, est un lieu prisé tant pour la détente que pour les activités sportives. Entouré de sentiers pittoresques de 3,34 km, il invite à la promenade et à la contemplation. Le lac de Divonne a accueilli des athlètes venus du monde entier. Les visiteurs peuvent toujours profiter des nombreuses activités touristiques du site : pédalos, plages aménagées et restaurants au bord de l’eau. Le lac devient ainsi un véritable carrefour entre sport de haut niveau et découvertes touristiques.

Du lac à la montagne

Le parcours VTT du Mont Mussy est une aventure inoubliable pour les amoureux de la nature. À travers des sentiers boisés et des paysages pittoresques, ce parcours offre une expérience enrichissante. Une fois au sommet, plusieurs activités sont possibles, comme admirer la vue panoramique exceptionnelle sur le Jura, les Alpes et le lac Léman, idéale pour la photographie. Des aires de pique-nique permettent de prendre son repas en plein air tout en profitant du cadre naturel, propice à la détente. Les plus aventureux peuvent explorer les sentiers secondaires. Enfin, observer la faune locale est une activité apaisante et passionnante.

Divonne-les-Bains est située dans l’Ain, non loin de la frontière franco-suisse. ©Office du tourisme Divonne-les-Bains

Tout ce sport, ça creuse !

Et quoi de mieux que goûter aux spécialités de Divonne-les-Bains pour s’en remettre. Choisir la tarte à la papette en l’accompagnant d’une gorgée de cuvées insolentes est une bonne option. Spécialité du pays de Gex voisin, qui se trouve facilement dans les trois boulangeries de Divonne-les-bains, la « papette » est composée d’un fond de tarte de pâte briochée, rempli d’une crème pâtissière cuite au four. Pas très « régime » mais ultra-gourmande, elle se marie à merveille avec les cuvées insolentes de Karin. Cette œnologue choisit ses cépages qu’elle vinifie pour faire de nouveaux vins certifiés (vendanges à la main, pressage du raisin à l’aide d’un pressoir manuel).

L’œnologue Karin réalise de nouveaux vins certifiés. ©Les cuvées insolentes

Domaine de la Brunerie, le cœur sportif de Voiron

Situé sur le domaine de la Brunerie, à Voiron, le Tremplin sport formation (TSF) est installé dans les anciens locaux restaurés du Centre de ressources, d’expertise et de performance sportive (Creps). Il accueille dans un environnement particulièrement adapté, des athlètes de différents sports qui souhaitent se préparer pour des compétitions. Entièrement tourné vers le sport et la performance sportive, le domaine de la Brunerie compte aussi une pépinière d’entreprises spécialisées dans le sport, la santé et le bien-être. Si le site est particulièrement agréable (on y compte un bassin, des châteaux…), il est surtout apprécié pour ses équipements. En plus d’une grande piste d’athlétisme, le domaine héberge un grand gymnase, quatre terrains de basket 3×3, la plus longue piste de BMX du monde et un complexe d’entraînement pour l’escalade pour trois disciplines. Utilisé régulièrement par les différentes équipes de France dans le cadre de stages de préparation aux compétitions internationales, il était le lieu de préparation de l’équipe de France féminine au mois de juin dernier. Une des volontés de la Ville de Voiron quand elle a repris le site de la Brunerie, partiellement occupé par TSF, était que le site soit ouvert, et que les voironnais puissent se l’approprier. Si les sites d’entraînement ne sont pas accessibles, le parc est ouvert à la promenade, mais pas seulement. Nombreux sont les sportifs amateurs locaux qui viennent courir dans les chemins boisés du parc. D’ailleurs, trois boucles sont balisées pour s’entraîner selon son niveau.

Le domaine de la Brunerie regroupe de multiples équipements sportifs, mais est aussi un pôle de loisirs ouvert à tous. ©Caroline Thermoz-Liaudy

Le domaine de la Brunerie, c’est aussi un pôle de loisirs

Le Pavlab, parc aventure outdoor est situé dans un domaine historique et forestier remarquable de 18 hectares ouvert au public de mi-mars à novembre. Il propose des activités ludiques dès trois ans, et jusqu’aux adultes. À commencer par des parcours d’accrobranches pour progresser en toute sécurité sur des parcours qui comptent parmi les plus hauts de la région, au sommet d’arbres tricentenaires rares et majestueux. Un des parcours offre même une tyrolienne d’un kilomètre. Au sol, le Pavlab propose trois jeux d’exploration en équipe pour piquer la curiosité et le sens de l’aventure des participants, ainsi qu’un parcours de chasse au trésor, dont le niveau est adaptable selon l’âge des participants, toujours dès trois ans, mais aussi avec des parcours ados et adultes.

Des parcours d’accrobranches pour tous les âges, dans les arbres centenaires. ©Caroline Thermoz-Liaudy

Par Stéphanie Véron, Charles Marchal et Caroline Thermoz-Liaudy
Tout Lyon, membre de Réso Hebdo Eco

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