Chaque année, le 1er décembre est consacré à la Journée mondiale de lutte contre le sida – qui est l’occasion pour les autorités sanitaires comme Santé publique France ou les organisations partenaires comme Sidaction de rappeler l’importance du dépistage du VIH.
Après une contamination par le virus de l’immunodéficience humaine ou VIH, les personnes infectées connaissent une phase asymptomatique d’une durée variable. Si l’infection n’est pas diagnostiquée et traitée à temps, le malade contracte tôt ou tard le sida, soit la maladie causée par le VIH. Elle se traduit par une destruction progressive du système immunitaire, de sorte que, à terme, le corps ne peut plus se défendre contre les agents pathogènes tels que les bactéries, les parasites, les champignons ou d’autres virus. Il en résulte des infections et des tumeurs pouvant être mortelles.
Depuis le début de l’épidémie il y a 40 ans, le Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) estime qu’environ 84 millions de personnes ont été infectées par le VIH dans le monde et qu’environ 40 millions en sont mortes. Alors que les chiffres continuent d’augmenter en Europe de l’Est et dans les pays africains – au sud du Sahara, le sida est la première cause de mortalité -, en Europe centrale, les campagnes d’information et de prévention ont ramené le nombre de nouvelles infections à un niveau relativement bas.
Comme le montre notre graphique basé sur les données de l’ONUSIDA, de plus en plus de personnes infectées par le VIH sont traitées dans le monde : fin décembre 2021, 28,7 millions de personnes avaient accès au traitement antirétroviral, soit une augmentation de plus de 20 millions par rapport à 2010.
Claire Villiers pour Statista