La dernière analyse du « Worldwide broadband speed league » publiée par cable.co.uk, révèle une forte hausse de la vitesse moyenne de l’Internet haut débit dans le monde, qui a plus que doublé entre 2019 et 2020. Cette tendance est notamment influencée par les performances des pays les plus rapides qui progressent à grand pas et font monter la moyenne, alors que les pays les plus lents stagnent. Encore une fois, l’Europe domine le classement et se distingue globalement par la qualité de ses infrastructures, les pays les mieux classés étant ceux ayant mis l’accent sur le développement de la fibre optique. Comme le montre cette carte de Statista, il existe toutefois de grandes disparités dans la région avec une vitesse moyenne pouvant varier d’un facteur dix.
Les champions européens de la connexion Internet sont le Luxembourg, l’Islande, la Suisse et la Hongrie, avec des vitesses moyennes comprises entre 100 et 118 mégabits/seconde. Mais des territoires plus petits (non représentés sur le graphique) font encore mieux, étant avantagés par la taille du réseau qu’ils doivent développer. C’est notamment le cas des principautés du Liechtenstein et d’Andorre qui enregistrent des vitesses supérieures à 200 mégabits/seconde. Parmi les plus rapides, on retrouve ensuite des pays du nord de l’Europe comme les Pays-Bas (96 Mbps), le Danemark (85 Mbps) et la Suède (81 Mbps). La France se situe quant à elle dans la moyenne (51 mégabits/seconde), entre l’Espagne (56 Mbps) et l’Allemagne (42 Mbps).
De l’autre côté de l’échelle, les pays les plus lents sont situés à l’est (Ukraine, Biélorussie) et dans les Balkans (Albanie, Macédoine du Nord), avec des vitesses moyennes inférieures à 20 mégabits/seconde. Ce sont les Italiens qui sont de loin les moins avantagés en Europe de l’Ouest (23 Mbps), tandis que le Royaume-Uni et l’Irlande enregistrent des performances plutôt médiocres : respectivement 38 et 35 mégabits/seconde.
De Tristan Gaudiaut pour Statista