C’est l’histoire d’un chef d’entreprise qui vient de se faire limoger par son conseil d’administration. Il lui est reproché de ne pas avoir tenu ses objectifs et surtout d’avoir creusé de manière importante l’endettement de la société. La veille de quitter la société il rencontre son successeur et lui confie trois enveloppes. Il lui précise que la première sera à ouvrir juste avant l’assemblée générale de sa première année de mandat. La deuxième au terme de sa deuxième année et la troisième au terme de sa troisième année.
Un an après l’arrivée du nouveau patron, les comptes de la société ne se sont malheureusement pas améliorés. La veille de l’assemblée générale devant clôturer l’exercice, le nouveau directeur ouvre la première enveloppe. A l’intérieur un mot avec cette mention : « t’as qu’à dire que c’est l’héritage da la précédente direction ». Il présente cette excuse devant les actionnaires et il est reconduit. La deuxième année les comptes de la société sont toujours dans le rouge et l’endettement s’est encore creusé. Le DG ouvre la deuxième enveloppe. Il y trouve le mot suivant : « t’as qu’à dire que la conjoncture s’est détériorée ». Il présente de nouveau cette excuse et l’assemblée des actionnaires l’accepte de nouveau. Au terme de la troisième année la situation de l’entreprise ne s’est toujours pas améliorée. La vielle de l’assemblée le chef d’entreprise ouvre la troisième enveloppe et il y trouve cette phrase : « Prépares trois enveloppes ! »
Il n’y a pas de vrais responsables à la situation financière du pays
Cette blagounette c’est un peu celle de la France aujourd’hui. Il n’y a pas de vrais responsables à la situation financière du pays. C’est l’héritage des précédents quinquennats et c’est la faute à la crise économique, au Covid, à la guerre en Ukraine… etc.. Et ensuite on repasse la patate chaude aux suivants, sans vraiment penser à changer les choses. Après moi le déluge en quelque sorte. Cette question pose en définitive celle de la responsabilité des décisions et des choix effectués par nos élus devant la nation. Est-ce acceptable qu’ils ne soient que comptable et pas tenu responsable de leurs choix ? La seule sanction des urnes suffit-elle ?
Prière de ne pas rire SVP
Imaginons un instant qu’un chef d’entreprise se trouve avec la société qu’il dirige dans une situation financière comparable à celle de notre beau pays. Soit, il est révoqué dans l’heure par son conseil d’administration, soit c’est la case tribunal de commerce. Avec une interdiction de gestion pour quelques années. Mais en ce qui concerne les patrons de la start-up nation rien. Nada. Même pire, le ministre de l’économie et des finances démissionnaire va donner des cours d’économie dans une université Suisse. Prière de ne pas rire SVP.