« L’Union européenne envisage d’imposer des sanctions supplémentaires à l’Iran », a déclaré Josep Borrell, Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, lors du Sommet de Prague début octobre – dans le contexte de renforcement de l’oppression des femmes iraniennes et des violentes répressions des manifestations qui ont eu lieu dans le pays.
Comme le montre notre graphique basé sur les données de Castellum.Al, la Russie est le pays le plus sanctionné au monde, avec 12 462 sanctions en vigueur recensées le 11 octobre, suivie par l’Iran qui en compte actuellement 3 709.
Avec l’Allemagne, le Danemark, l’Italie, l’Espagne et la Tchéquie, la France plaide actuellement pour de nouvelles sanctions européennes contre l’Iran. Ensemble, ils ont soumis aux partenaires de l’UE seize propositions concernant les personnes et les organisations iraniennes qui devraient faire l’objet de sanctions, a-t-on appris début octobre auprès du ministère des Affaires étrangères à Berlin.
Selon les informations du magazine allemand Der Spiegel, il s’agit principalement de « représentants de l’appareil répressif iranien ». Le 17 octobre, les ministres des Affaires étrangères de l’UE décideront de l’application de ces sanctions, d’après le journal.
De Claire Villiers pour Statista