Les particules fines PM2.5, particules dont la taille est inférieure à 2,5 micromètres, sont émises dans l’atmosphère lors de la combustion de matières premières, principalement pour le chauffage et le transport, ainsi que lors de l’utilisation de certains pesticides. D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la pollution de l’air serait responsable de plus de quatre millions de décès chaque année, et une exposition prolongée aux particules fines pourrait causer ou aggraver de nombreux problèmes de santé comme les troubles cardiovasculaires, l’obésité et le diabète. Depuis 2021, l’OMS recommande un niveau maximal de cinq microgrammes de PM2.5 par mètre cube d’air pour une exposition prolongée. En Europe, presque toutes les villes dépassent ce seuil.
Cependant, comme le montre notre infographie, basée sur des données de l’Agence européenne pour l’environnement compilées par le site Toute l’Europe, dix villes d’Europe se maintenaient en dessous du niveau de particules fines recommandé par l’OMS. En 2021-2022, la ville européenne la moins polluée de l’étude était Faro, au Portugal, où la concentration moyenne de PM2.5 dans l’air n’était que de 3,7 μg/m3. Venaient ensuite deux villes suédoises, Umeå (3,9 μg/m3) et Uppsala (4 μg/m3). En France, aucune des villes analysées ne se situait en dessous du niveau fixé par l’OMS. Les villes françaises les moins polluées étaient Brest, avec une moyenne de 6,8 μg/m3, et Saint-Brieuc (7,2 μg/m3).
De Valentine Fourreau pour Statista