Les arbres en milieu urbain présentent de multiples avantages pour le bien-être des habitants, la biodiversité, mais aussi la séquestration du dioxyde de carbone et l’adaptation au réchauffement climatique. En créant des îlots de fraîcheur, la présence d’un couvert arboré permet notamment de faire baisser la température de plusieurs degrés dans les villes lors d’épisodes de fortes chaleurs.
Selon les données de l’Agence européenne pour l’environnement, dans 38 capitales européennes, la part du territoire urbain couvert par la cime des arbres s’élevait en moyenne à 30 % (vue d’en haut). Ce sont les villes nordiques (Norvège, Finlande) qui présentent la couverture végétale la plus étendue. Tapissée d’arbres à hauteur de 72 %, Oslo arrive assez largement en tête du classement. Berne (Suisse) et Ljubljana (Slovénie) sont les deux autres capitales les plus vertes d’Europe vues du ciel, avec un couvert arboré qui recouvre environ la moitié du territoire urbain.
La ville de Paris fait nettement moins bien que la moyenne européenne. Avec un taux de couverture végétale de 20 %, la capitale française se classe derrière Madrid (39 %) et Rome (24 %). La verdure est encore plus rare à Athènes, où les arbres ne recouvrent qu’un dixième de la surface urbaine, tandis que capitale de Chypre, Nicosie, ferme le classement des villes étudiées, avec un taux de seulement 4 %.
De Tristan Gaudiaut pour Statista