Ce matin, Paul Mély, le nouveau maire des Angles, en présence d’une partie de son Conseil municipal et de la Police municipale s’est adressé à ses administrés pour protester contre le chaos, les mairies qui brulent, les magasins pillés, les domiciles de maires attaqués, les actes de dégradations et de violence, et assuré de son soutien les français victimes d’actes injustifiables. Il est l’un des maires, comme tous ceux de France qui se sont exprimés à midi pour défendre la République, contre les émeutes et le pillage.
Il a expliqué que cette situation de violence
n’avait pas surpris les maires qui alertent depuis très longtemps sur la dégradation de notre société. Le 1er magistrat a évoqué un cycle inouï de violences que rien ne peut justifier et qui trahit une légitime émotion qui se transforme en délinquance de droit commun après le décès d’un jeune-homme tué à Nanterre et dont la Justice s’est saisie et a ouvert une enquête.
«Malgré l’intervention des forces de l’ordre et des pompiers,
des familles sont mises en danger et doivent être évacuées a souligné Paul Mély. Leurs biens personnels sont détruits. Des commerces et des entreprises voient leurs locaux pillés et incendiés. Des maires sont menacés, injuriés ou frappés. Les bâtiments communaux sont saccagés. Ces actes de violence d’une minorité sont inacceptables et pénalisent en premier lieu l’ensemble des habitants.
Par la dégradation des bâtiments publics,
les émeutiers et les pilleurs empêchent les services publics de fonctionner au service de la population. Par les destructions d’écoles et de bibliothèque, ils sabordent les outils d’accès à la connaissance, à l’éducation et à la culture, donc à l’égalité des chances.
Par l’effet délétère des images et des réseaux,
ils renforcent la stigmatisation des quartiers et des autres habitants. Par les violences contre les élus, ils attaquent le cœur de notre démocratie. Cette dérive des comportements n’a aucune issue et ne fera qu’aggraver les difficultés que leurs auteurs prétendent dénoncer. La violence n’est jamais une solution.»
Paul Mély parle d’un déchaînement de violence imposé au pays
par une minorité agissante et appelle tous les Maires de France et l’Etat à rétablir l’Odre républicain car il ne peut y avoir de Justice sans ordre.
Les maires de France appellent ensuite à une mobilisation civique de la société
pour le respect de la République et de la France. Chacun doit y prendre sa part sans la responsabilité et le calme pour que le dialogue puisse reprendre. A nous, maires, il appartiendra de tirer lucidement les leçons de cette crise, d’en décortiquer les ressorts profonds, de retisser les liens brutalement rompus et inlassablement de construire la cohésion dont notre Nation a tant besoin. »
Ce même texte, initié par l’association des maires de France
et des présidents d’intercommunalité a été lu par les Maires de France pour protester contre le chaos qui fait suite à l’interpellation et au décès d’un jeune-homme de 17 ans, Naël, au volant d’une Mercédès prêtée, par un tir mortel d’un policier puis au partage de la vidéo du drame sur les réseaux sociaux.
MH