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Le club de la presse de Vaucluse avec les journalistes ukrainiens et russes

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Avec l’envahissement de l’Ukraine par la Russie, le Club de la presse Grand Avignon-Vaucluse fait part de son soutien à ses confrères des deux pays.

« Notre monde a changé, explique l’association présidée par Frédérique Poret, journaliste à France 3 Méditerranée. Alors que la pandémie commençait à s’éloigner nous faisant espérer un ciel plus bleu, voilà que la guerre obscurcit notre horizon. Nous ne sommes plus en paix. L’invasion de l’Ukraine par la Russie et son armée ont déjà tué des centaines de civils et remettent en question notre démocratie et ses valeurs. Face aux menaces qui planent sur nos libertés, il est de notre devoir de les défendre et de soutenir nos amis journalistes ukrainiens. En première ligne dans ce conflit, tout comme d’autres journalistes du monde entier venus couvrir ce conflit, ils sont les témoins de l’attaque des principes que nous avons fait nôtres au quotidien. Pourront-ils fuir cette guerre dont ils n’ont jamais voulu ? En réchapperont-ils ? Pour ceux-là, comme pour tous ceux qui souhaitent être évacués, notre soutien doit être total. »

« Notre soutien doit être total. »

« Aussi, le Club de la Presse Grand-Avignon-Vaucluse a décidé d’apporter tout son soutien aux journalistes ukrainiens qui seraient accueillis dans notre région et notamment en Vaucluse. Conformément à l’article 4 de ses statuts, le Club de la Presse mettra tout en œuvre pour « recevoir, faciliter le séjour et la mission » de nos confrères étrangers contraints de trouver l’asile ici. »
« La solidarité s’organise aussi du côté de RSF (Reporters Sans Frontières) qui a mis en place une cagnotte en ligne pour soutenir l’action des journalistes restés sur place (donate.rsf.org.). L’organisation rappelle d’ailleurs que tous les journalistes doivent bénéficier de protection lors de conflits. »

Coupable d’avoir voulu informer
« Enfin, si nous sommes prêts à soutenir nos confrères ukrainiens, nous n’oublions pas que, de l’autre côté de leurs frontières, des journalistes russes tentent d’exercer leur métier pour offrir au peuple privé de réseaux sociaux une autre version que celle de la Russie poutinienne, une autre vision du monde que celle proposée par la propagande officielle. Au mieux, ceux-là sont intimidés, arrêtés, emprisonnés… Dans le pire des cas, ils sont assassinés comme Anna Politkovskaïa, il y a 15 ans, Pavel Cheremet en 2016 et des dizaines d’autres. Coupables d’avoir voulu informer. Le courage dont ils font preuve en osant s’élever face à la politique du Kremlin mérite tout notre respect et nous oblige aussi envers eux. »

Le Club de la presse Grand Avignon Vaucluse

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