Cette année encore, la fraise de Carpentras est de retour sur les étals des marchés. Agatha, Cléry, Ciflorette ou Gariguette : de quoi satisfaire tous les Provençaux. Dans le même temps, la Confrérie de la fraise est venue à la rencontre de la presse vauclusienne avant de faire la promotion de la fraise de Carpentras auprès des parlementaires nationaux.
La culture de la fraise a commencé au 19e siècle, et plus précisément en 1882 grâce à l’irrigation mise en place à partir du canal de Carpentras. Depuis, la production ne cesse de s’accroître, avoisinant environ 6000 tonnes de production chaque année. En favorisant les circuits courts ou la vente directe ainsi que la production hors-sol, les producteurs assurent leur forte rentabilité dès le début du mois de mars et une économie d’eau considérable.
La fraise qui conquiert toutes les papilles
La fraise de Carpentras, dont la saisons s’achève vers la fin juin, a d’ailleurs largement dépassé les frontières du Vaucluse puisqu’elle séduit bien plus que les seuls habitants de la région. En effet, la confrérie a déjà rencontré l’auteur et compositeur Patrick Fiori, et sera de nouveau reçue ce mois-ci au Sénat, en compagnie de Gérard Larcher, sénateur des Yvelines et président du Sénat et à l’Assemblée nationale dans le bureau de Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale.
Une appellation d’origine protégée
La fraise de Carpentras est unique par son goût mais aussi par ses succès. Pour cette raison, la confrérie a créé la marque Fraise de Carpentras Comtat-Venaissin et son syndicat pour protéger les producteurs des opportunistes qui s’octroyaient abusivement l’appellation « fraise de Carpentras ».
Justine Guey