La chute de la natalité se poursuit en France, comme le confirment les données de l’Insee. Au cours des sept premiers mois de l’année 2023, 370 500 bébés sont nés dans l’Hexagone, soit environ 29 000 de moins qu’à la même période en 2022, ce qui représente une baisse des naissances de 7 %. Comme le montre notre infographie, cette tendance s’observe depuis maintenant une décennie.
Le solde naturel en France, c’est-à-dire la différence entre les naissances et les décès, s’approche désormais de zéro et n’a jamais été aussi bas depuis la Seconde Guerre mondiale. De janvier à juillet 2023, il ne s’élevait qu’à +10 700. En comparaison, la moyenne sur sept mois mesurée entre 2000 et 2015 était supérieure à +100 000.
Le nombre de naissances au sein d’une population dépend de deux facteurs : le nombre de femmes en âge de procréer et le taux de fécondité (ou nombre d’enfants par femme), qui est passé dans l’Hexagone de 2,0 à 1,8 en l’espace de dix ans. Malgré cette tendance à la baisse, la France reste le pays de l’Union européenne où le taux de fécondité est le plus élevé, juste devant la Tchéquie et la Roumanie.
Tristan Gaudiaut, Statista.