La neuvième édition de la Coupe du monde féminine de football se déroule du 20 juillet au 20 août 2023 en Australie et en Nouvelle-Zélande. L’entrée en lice de l’Équipe de France est programmée ce dimanche contre la Jamaïque. Demi-finaliste à l’Euro l’an dernier, les Bleues font partie des favorites de la compétition, aux côtés des Anglaises et des Allemandes (finalistes de l’Euro), ainsi que des Américaines, qui ont remporté le Mondial précédent.
Comme le met en avant le graphique ci-dessous, le ballon rond est un sport particulièrement populaire auprès des femmes outre-Atlantique. Selon les données de la FIFA, il y aurait 1,6 million de joueuses pratiquant le « soccer » à l’école, à l’université ou en club aux États-Unis. Dans le détail, 90 % des footballeuses américaines licenciées ont moins de 18 ans. Quant à la fédération canadienne, elle dénombrait un peu plus de 260 000 joueuses (dont 80 % en catégories jeunes) dans son dernier rapport annuel, soit un nombre plutôt important au regard de la population du pays.
En Europe, c’est en Suède et en Allemagne que l’on trouve le plus de footballeuses, avec autour de 190 000 licences recensées dans chacun des deux pays. Suivent ensuite la France et les Pays-Bas (un peu plus de 160 000 joueuses). Le foot féminin a connu une belle progression dans l’Hexagone : au cours des dix dernières années, le nombre de licences féminines enregistrées à la FFF a ainsi presque triplé. En comparaison avec l’Amérique du Nord, la pratique du football féminin en Europe est plus répandue chez les adultes (entre 30 % et 50 % des joueuses licenciées en Europe sont majeures).
Si l’on rapporte le nombre de joueuses à la taille de la population féminine, les nations scandinaves sortent du lot. En effet, on estime qu’environ 4 % des femmes pratiquent le football sous licence en Suède et en Norvège – contre environ 1 % aux États-Unis et au Canada, et 0,5 % en France.
Tristan Gaudiaut, Statista.