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Fanny Mondet, chercheuse à Avignon, reçoit le Laurier ‘Espoir scientifique’ de l’INRAE

Fanny Mondet (à gauche) a reçu le Laurier 'Espoir scientifique' de l'INRAE. ©INRAE

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Au cours du mois de novembre, l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) a remis ses Lauriers qui mettent en lumière le travail de ceux qui soutiennent les missions de recherche de l’Institut. Pour cette 5ᵉ édition, six prix ont été attribués dont un à une chercheuse de l’INRAE PACA à Avignon.

Pour la 5ᵉ édition des Lauriers INRAE, c’est un jury international qui a attribué chaque prix. Ce jury était composé de Pr Philippe Gillet, président du conseil scientifique d’INRAE (président du Jury des Lauriers d’INRAE), Pr Deirdre Hennessy, de l’Université de Cork en Irlande, Pr Paul Leadley de l’Université Paris-Saclay en France, Pr Alan Matthews de Trinity College en Irlande, Pr Annick Mercenier de NutriLeads en Suisse, Pr Teresa Ferreira de l’Université de Lisbonne au Portugal, et de Pr Annapaola Rizzoli de la Fondation Edmund Mach en Italie.

Les dossiers des lauréats ont été évalués selon plusieurs critères tels que l’impact des travaux menés dans la thématique de recherche, la créativité, la collaboration interdisciplinaire et l’application pratique des résultats. En tout, ce sont six Lauriers qui ont été attribués : le Grand Prix, le Laurier collectif ‘Impact de la recherche’, le Laurier ‘Innovation pour la recherche’, le Laurier ‘Espoir scientifique’, le Laurier ‘Défi scientifique’, et le Laurier ‘Appui à la recherche’.

Les lauréats et les membres du jury. ©INRAE

Une chercheuse d’Avignon parmi les lauréats

Parmi les chercheurs récompensés, il y a Fanny Mondet, de l’Unité de recherche Abeilles et environnement à l’INRAE Provence-Alpes-Côte d’Azur à Avignon, qui est qualifié de ‘Médecin des abeilles’. « Fanny Mondet nous enthousiasme par sa connaissance des soins à apporter aux abeilles pollinisatrices si précieuses pour notre environnement », explique l’Institut.

La chercheuse a découvert une passion pour les abeilles lors d’un stage de master en biosciences en Nouvelle-Zélande. Elle leur a consacré sa thèse et a décidé de poursuivre ses recherches sur ces insectes à l’INRAE. Fanny cherche à comprendre le comportement collectif des abeilles en colonie, notamment face à leur premier ennemi, le Varroa, un petit acarien qui les vampirise et qui entraîne la perte de production et de groupes d’abeilles. Face à ce nusiible, les abeilles adoptent un comportement de défense méthodique, presque hygiénique. « Notre hypothèse est que les abeilles s’assurent en permanence de la bonne santé de la colonie », explique Fanny Mondet. Ainsi, le travail de la chercheuse repose sur une interrogation : pourquoi certaines colonies ont ce comportement et d’autres non ?

Ce travail de recherche fastidieux devrait permettre d’apporter des solutions innovantes pour les apiculteurs qui pourront alors sélectionner les futures colonies, basées sur leur capacité à se défendre. Ces recherches devraient aussi permettre l’élaboration de nouveaux médicaments pour les abeilles

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