25 novembre 2024 | Du stade de France au Vélodrome, les coureurs s’arrêtent au Pontet

Ecrit par Linda Mansouri le 11 septembre 2021

Du stade de France au Vélodrome, les coureurs s’arrêtent au Pontet

Avec ses deux amis Ilyes Bouzoumita et Ibrahim Camarra, Ahmed Bouzouaïd s’est lancé dans un pari un peu fou depuis le confinement, les « défis running ». Ils seront en Vaucluse et un comité d’accueil Initiative terres de Vaucluse les attendra ce samedi 11 septembre 2021 à 22h devant les locaux (813 chemin du Périgord, 84130 Le Pontet).

Leur dernier challenge : courir du stade de France à Saint-Denis jusqu’au stade Vélodrome à Marseille, soit 842km qu’ils ont décidé d’avaler en onze jours (du 3 au 13 septembre 2021). Ils entament leur sixième journée avec beaucoup de courage et de détermination. Au programme : départ La Coucourde (Auvergne Rhône-Alpes), arrivée Le Pontet (Provence-Alpes-Côte d’Azur) soit 85km.

842 kilomètres

Alors que le drapeau olympique vient d’être remis à la France qui accueillera officiellement les Jeux de la 33ème Olympiade en vue de Paris 2024, ce défi fou sonne comme un challenge olympique. Ils sont trois et ont en commun le goût du noble art, du partage et de la performance sportive. Formés au Boxing club du Paris XXème, la célèbre école de boxe du défunt Jean Roch ; Ilyes Bouzoumita (34 ans) entrepreneur, Ibrahim Camara (40ans) éducateur spécialisé à l’Aide sociale à l’enfance et Ahmed Bouzouaïd (40ans) cadre chez Bpifrance se confrontent à une nouvelle Odyssée. Pour répondre au désir de liberté, ils cèdent à l’appel de la course, de défi en défi, leurs pas les ont conduits à parcourir Paris, sa banlieue, la Normandie, la Bretagne et différentes routes de France. Marseille est leur prochaine destination.

« Ce n’est pas une course mais une aventure »

Le stade rassemble par-delà les différences, on vient y vivre l’exceptionnel, relier les stades ajoute à la force du symbole : « A chaque sortie on éprouve combien le sport est fédérateur et à quel point automobilistes, riverains, commerçants des routes de France aiment les sportifs. On n’évoque peu cette solidarité du quotidien et l’osmose que les émotions fortes provoquent chez les sportifs et chez ceux qui les supportent » nous dit Ibrahim.

Ilyes évoque un récit de voyage « ce n’est pas une course mais une aventure, on est dans le même bateau et l’engagement d’aller au bout est hors du commun. Notre ambition c’est de se découvrir soi- même et réussir ensemble. Dans la course, il y a l’action et la vraie victoire c’est d’inspirer d’autres à se mettre en mouvement. Tous les voyages commencent par un pas. »

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