25 novembre 2024 | DECRYPTAGE

Ecrit par Mireille Hurlin le 25 février 2020

DECRYPTAGE

Vendredi 6 mars à 20h30, au Novotel Avignon-centre, Marien Guillé entamera son récit ‘Import/Export, récit d’un voyage en Inde’, l’histoire d’un homme parti à la recherche de ses racines depuis Marseille jusqu’à Jaïpur au Rajasthan, relaie Michèle Michelotte, membre du club Soroptimist d’Avignon et d’Adaïkalam. L’artiste offre sa prestation pour aider l’association Adaïkalam qui vient en aide aux petites orphelines indiennes.

« Etant moi-même franco-indienne, je me sens concernée par ce spectacle, le travail de l’association Adaïkalam et je vous invite à la soutenir. »

« Adaïkalam, ‘Le refuge’ en langue tamoul, a été fondée en 2015 par Ranganathan Ariapouttry. Cet indien, natif de Pondichéry (Tamil Nadu), est professeur de yoga à Avignon depuis plus de 25 ans et son épouse Isabelle, médecin, pratique également ici. Ensemble, avec leur fille Anaïs, ils ont créé cette association en mémoire d’Agathe leur fille trop tôt disparue à l’âge de 20 ans. Et c’est pour continuer à l’entourer chaque jour de leur amour et apporter en son nom de l’aide aux jeunes orphelines ou petites abandonnées d’Inde qu’Adaïkalam intervient. Agathe aimait la littérature et écrivait des textes poétiques, elle était appréciée de son entourage pour sa générosité, sa maturité et son goût du partage et c’est désormais en son nom, pour le don de soi et par sa double appartenance d’origine franco-indienne, que la vie continue en son nom. C’est ainsi qu’en Inde, les enfants abandonnées ou orphelines repérées par les assistantes sociales du pays intègrent la maison d’Agathe à partir de 6 ans pour vivre dans un lieu rassurant où sont privilégiés l’accès à la scolarité, l’éducation et les activités culturelles telles que la danse, le yoga, la musique. Elles sont, à chaque instant de leur vie, entourées et accompagnées dans le respect de leur culture et quitteront la maison lorsqu’elles le souhaiteront et le pourront car il n’y a pas de limite d’âge et leur majorité ne signifiera pas qu’elles doivent en partir. Dernièrement l’association a même passé un accord avec l’Alliance française de Pondichéry afin que les fillettes puissent apprendre le français. Actuellement 12 fillettes, dont plusieurs fratries, vivent dans la structure où elles s’épanouissent en toute sécurité et dans la joie, le but étant de les aider à devenir autonomes. Les femmes qui accompagnent ces petites filles sont elles aussi soutenues par l’association au titre de personnel encadrant. Elles sont, le plus souvent, répudiées ou divorcées et isolées avant d’y trouver un toit. Le budget de fonctionnement de la structure est d’environ 20 000€ par an alimenté par les dons d’associations et de particuliers comme les Soroptimist, le Rotary club d’Arles et celui d’Avignon… » Les personnes qui le souhaitent peuvent adhérer à l’association avec une cotisation annuelle de 20€ ou devenir parrain au travers de dons ou par prélèvement mensuel de 30 à 50€.

La Maison d’Agathe propose : ‘Import/export, récit d’un voyage en Inde, conte théâtral d’après une histoire vraie’ de et par Marien Guillé. Vendredi 6 mars. 20h.18€. Novotel Avignon-centre. Organisé par Adaïkalam, au profit de l’orphelinat ‘La maison d’Agathe’ en Inde. Le Refuge. 50, rue des Lices à Avignon. 06 88 16 59 24. Adaikalam. refuge@orange.fr

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